Suite à la belle victoire à domicile du Servette FC face à Grasshopper sur le score de 2-1, l’attaquant Chris Bédia, auteur d’un magnifique doublé samedi, s’est présenté devant la presse pour évoquer son match mais aussi son rôle qu’il tient dans l’équipe.

Chris Bédia, 4 buts en 2 matchs à la Praille. Comment vivez-vous cette période?

Ça fait du bien, et je suis content surtout parce qu’on a gagné. Et quand on gagne collectivement, ça fait du bien à l’équipe et ça donne la confiance.

Ce second but, vous le mettez à un très bon moment car GC venait d’égaliser une minute avant. Comment vous le voyez?

Cela veut dire qu’on a pas douté, qu’on a continué à jouer. On savait que l’occasion d’après il fallait la mettre au fond, sinon ça redonnait de l’espoir à GC de revenir dans le match. Et tant mieux pour nous, on a eu l’occasion et on a marqué. On s’est mis à l’abri.

Le premier but, c’est à la fois simple et génial. Comment l’avez-vous vécu?

On joue en équipe, et je connais les qualités de mes coéquipiers. Pflücke il met des bons ballons et je savais qu’il n’allait pas déborder. Alors j’ai fais le petit signe pour qu’il la mette dans le dos de la défense et avec le rebond, je mets ma jambe et ça rentre dans le but. J’ai réussi à surprendre le gardien avec mes grandes jambes(rires).

C’est la première victoire de l’année, c’est d’autant plus important de gagner aujourd’hui…

Oui, car après on a deux matchs en une semaine. Ça va être intensif et le but c’est de prendre le plus de points possibles, tout en jouant collectivement et en étant forts.

Sur le plan offensif, il y a eu des situations qui auraient pu être mieux exploitées à la fin…

C’est toujours comme ça, on ne peut pas réussir toutes les actions. Mais le plus important, c’est qu’on se cherche offensivement et qu’on essaie de trouver les bonnes zones pour que les coéquipiers soient dans les meilleures conditions. On y travaille.

Il y avait quelque chose à faire de plus pour tuer le match?

Il y a toujours moyen de se mettre à l’abri confortablement, mais le plus important ce soir était de gagner. On a fait deux matchs durant lesquels nous n’avons pas gagné et il fallait qu’on se remotive à domicile pour repartir comme il faut.

Sur le plan tactique, on t’a vu souvent redescendre et aider tes coéquipiers. Ça fait partie de ton jeu en plus d’être un finisseur?

Oui, dos au jeu je suis pas mal. Vu que je suis grand, j’essaie de jouer simple et prendre un peu de place. Et quand je suis face au jeu, je cherche le un contre un ou le décalage sur le côté parce qu’il y avait Pflucke à gauche et Stevanovic à droite qui mettent des bons ballons. Il fallait trouver l’attaquant et jouer sur les côtés, tout en étant présent dans l’axe. 

Propos recueillis par Victor Perrin