8 ans plus tard, un 100ème match européen, et une qualification :

Voilà ce qu’il faut retenir de cette merveilleuse soirée du jeudi 27 août 2020 à la Praille. Les Grenat sont de retour sur la scène européenne. Tellement cette soirée fut belle que j’ai dû voir le match 24 heures après car j’ai préféré aller donner de la voix aux miens avec la Section Grenat. Un grand bravo à eux également pour cette énergie dégagée qui porte évidemment nos joueurs vers la victoire. Un stade vide c’est la Pontaise, un stade sans supporter c’est encore plus triste.

Me voilà plongé dans cette première mi-temps, qui je l’avoue mais fait penser à un match de Challenge League un lundi soir. Pas très plaisant et peu de vraies occasion, on retiendra surtout celle de l’attaquant slovaque qui seul devant notre dernier rempart, senti quelques gouttes traverser tout son corps pour nous offrir un très beau raté.

Arrive enfin la 2ème mi-temps et les Grenat….noirs (je tiens à déclarer mon amour pour ce maillot, il est incroyable)… décident enfin de montrer que ce sont eux les maîtres du jeu. Je tenais déjà à souligner l’incroyable match de Mendy qui a su animer l’attaque Servettienne (je ne parlerai pas de Stevanovic car décrire ce que je ressens pour lui me prendrais trop de temps et mon rédacteur en chef me reprocherait ma non-objectivité (Steva je t’aime)). Kyei invisible lors des 45 premières minutes, décida à la 54ème de commencer son match et offre un petit bijou de passe décisive au majestueux Miroslav Stevanovic, qui comparé à son homologue slovaque, garda son sang froid et plaça un petit ballon à ras du poteau. 1-0.

77ème, Arial Mendy, 25 mètres, frappe extérieur du pied à la Quaresma, goal. Simple, beau efficace. (Je l’aime bien ce petit nouveau).

En toute fin de match, encore Kyei délivre une nouvelle passe décisive pour Antunes suite à un petit une-deux dans la surface. Celui-ci place une belle frappe pour tromper le portier Slovaque.

Voilà le résumé de ce premier match de qualification. Les Servettiens ont su se montrer plus fort que leur adversaire même si il est vrai, la différence de niveau s’est faite ressentir. Avec une défense remplie de trou à en rendre jaloux un Emmental ou la défense de Xamax, les grenats ont su poser leur jeu, dominer et profiter des erreurs slovaques. J’ai beaucoup aimé ce match car il a changé du spectacle que nous offrait nos gars en fin de saison après la reprise. On a enfin vu du beau jeu, de l’envie et de la hargne. On est G’nève ou bien ? Continuons sur cette lancée, ne soyons pas complexés par notre prochain adversaire (Servette – Reims, le ”Grejohnico”, va-t-on sabrer le champagne ou se faire… rincer) car je le sais, vous le savez, ils le savent, Alain Geiger surpasse n’importe quel autre entraîneur européen (les vraies choses doivent être dites).

Servette, je t’aime

PS : le nom Ruzomberok n’a pas été cité pour des raisons d’écriture et de cagnardise