Introduction

Après le match plein contre le leader et champion en titre Young Boys, Servette a la possibilité de marquer encore une fois un grand coup dans ce championnat. L’occasion de montrer aux sceptique que l’équipe a toutes les qualités pour jouer mieux que le maintien et se cantonner à un rôle de simple promu. Au niveau comptable, il s’agit de s’éloigner au maximum de la zone rouge et entrevoir une 2ème partie de saison plus tranquille.

Le système

Source : transfermarkt

Geiger a, semble-t-il, trouvé son onze type avec peut-être Kyei qui pourrait être préféré à Koné ou Schalk. Comme le dit si bien le dicton « on ne change pas une équipe qui gagne », alors pourquoi prendre le risque de déroger à la règle face au FC Bâle ?

L’analyse

Depuis quelques matchs, l’équipe se permet le luxe d’ouvrir la marque. Chose qui n’était pas souvent arrivé en début de saison. A ce propos, c’est justement Servette qui ouvre le score à la 8ème minute grâce à une récupération de l’impartial Iapichino puis dans un deuxième temps de Cognat. Tasar parvient à déborder le défenseur latéral Bâlois en mettant de la vitesse puis parvient à adresser intelligemment un centre avec effet afin d’éviter le défenseur et trouver Stevanovic. Une action construite en transition rapide avec de la verticalité depuis notre camp. D’ailleurs, à partir du moment où Cognat récupère la balle, il aura fallu de 4 passes en 1-2 touches pour marquer. Une preuve que l’équipe ne cherche pas uniquement à jouer en possession et quelle peut aussi bien jouer en transition rapide pour faire mal.

Un autre changement majeur dans les faits de matchs est la faculté à savoir gérer les temps faibles et ne pas subir. En effet, là où la plupart des équipes de Super League auraient commencer à subir face à l’ogre Bâlois suite au 1-0, les Grenat ont continué à chercher vers l’avant ce qui est d’autant plus à l’honneur de l’équipe. Un état d’esprit de conquérant qui caractérise précisément le Servette FC. Hormis le coup franc sur la latte et l’arrêt décisif de Frick sur le corner, le FC Bâle ne s’est pas montré dangereux face à la 2ème meilleure défense du championnat ! 0 but encaissé face aux deux ténors du championnat grâce notamment à Rouiller, qui, s’il portait le maillot bâlois, serait déjà en équipe Suisse malgré son âge. Il s’agit donc non seulement d’une performance offensive mais également grâce à une certaine stabilité défensive.

En 2ème période, Okafor fait son entrée. On comprend que la tâche ne sera pas simple et qu’il ne faudra surtout pas céder à la pression. Geiger se permet même le luxe de faire rentrer le nouvel ailier coréen Jung-Bin Park que l’on se réjouissait tous de voir à l’œuvre. Un joueur à l’aise des deux pieds qui a laissé une bonne impression dans l’ensemble apportant de la vivacité, rapidité et surtout de la percussion osant les 1 contre 1 ce qui manquait à un certain moment de la saison. On le disait dans le bilan du 1er tour, il manquait un poste à doubler et il s’agissait bien de celui d’ailier. C’est d’ailleurs lui qui amène le second but en centrant du côté gauche. Le ballon parvient dans les pieds de Koné qui ouvre son compteur. Ce qui nous permet de constater que nos buts ne dépendent pas uniquement d’un seul joueur mais que la répartition des buts en implique plusieurs.

Statistiques :

Source : SFL

Points négatifs :

  • La blessure de Sauthier en début de match.
  • Les quelques petites occasions vendanger qui auraient pu coûter cher.

Points positifs :

  • Pouvoir se vanter d’avoir fait tomber les 2 meilleures équipes du pays en n’encaissant aucun but et en marquant cinq !
  • Être rassuré sur le fait que l’équipe peut aussi bien jouer en transition rapide qu’en possession.
  • Être capable de marquer en début de match et garder le score jusqu’à la fin.
  • L’état d’esprit collectif de toute l’équipe, on sent que l’équipe vit bien.
  • Iapichino qui a, incontestablement, métamorphosé l’équipe depuis son retour.
  • Le Servette FC qui vient chambouler tous les pronostics et on adore ça !
  • Le pressing et l’abatage au milieu de terrain de Cognat et Ondoua.
  • Jung-Bin Park qui semble prometteur. Pour rappel, il était sans club et avait joué en D2 danoise.