Après avoir affronté un calendrier surchargé qui n’offrit pas moins de 5 confrontations en 16 jours à nos joueuses, la trêve internationale arriva à point nommé pour offrir un peu de répit à nos joueuses avant un déplacement ce samedi à 16 heures dans la capitale de la couture, Saint Gall.
Se relever
Ce mois d’octobre fût malheureusement compliqué pour les Grenat avec un condensé de cinq rencontres sur deux semaines, dont les deux premières de l’UEFA Women’s Champions League qui, malgré l’expérience engrangée, ne fût pas de tout repos. En effet, elles s’inclinèrent à chaque fois et totalisent déjà HUIT buts encaissés pour encore aucun inscrit. On aurait pu se dire que les joueuses auraient à cœur de se relever de ces deux défaites consécutives sur la scène internationale, hormis la victoire en Coupe face à Walperswil, et ainsi retrouver des couleurs devant leur public en recevant Grasshoper. Cependant, l’enchaînement des matchs et la fatigue qui s’est installée leur jouèrent un mauvais tour et c’est une nouvelle défaite pour les Grenat (0-2) qui se profila, ponctuée par l’exclusion d’Elodie Nakkach suite à un double jaune à la 74ème minute du match et qui manquera donc le match de samedi. Cette trêve internationale aura donc permis aux genevoises de prendre deux jours pour elles avant de se relancer à la conquête de l’Axa Women’s Super League et un déplacement du côté des Brodeurs de Saint Gall. Actuelles quatrièmes du classement avec quatre victoires et deux défaites (Zürich et GCZ), elles comptent déjà un retard de 6 points après six journées de championnat. Ce match sera donc l’occasion pour la troupe d’Érica Séverac de rester au contact duo de tête zurichois et de rester dans le rétroviseur de son prochain adversaire en championnat, le FC Bâle, qu’elles affronteront le dimanche 14 Novembre à 15 heures du côté de la Fontenette.
Un club qui leur convient plutôt bien
Les Servettiennes collectionnent les victoires face au club saint-gallois depuis leur montée dans l’élite en 2019. Depuis lors, elles se sont imposées à 6 reprises et cela en n’offrant à aucun moment le maigre point à leur adversaire. Cependant, il faudra quand même ne pas trop prendre d’assurance au moment de les affronter puisque les saint-galloises ont malgré tout posé maints problèmes lors de la venue du club genevois sur leurs terres, les deux victoires avec un seul but d’écart (0-1) confirment mes propos. En effet lors de la saison passée, soit le 13 mars 2021, la victoire était venue de la patte d’Amira Arfaoui, qui défend désormais les couleurs du Bayer Leverkusen, à la 59ème minute du match. Les Servettiennes se doivent donc de garder en tête leur dernière victoire, le 1er mai, lorsqu’elles se sont imposées sur le score de 5-2 à Genève. C’est ce genre de match référence qu’il faudra à nouveau être capable de ressortir. Ce match sera également l’occasion pour nos féminines de laver l’affront subi il y a deux semaines dans la même ville avec la défaite de leurs homologues masculins.
Laura Felber : ‘’ Je dois montrer que je mérite d’être sur le terrain ‘’
S’il y a bien une joueuse qui mérite d’être mise en avant en ce début de saison, c’est bien Laura Felber. Nous avions déjà eu l’opportunité de l’avoir à l’interview pour la dernière rencontre de la saison passée, c’était le 29 mai 2021 face au FC Bâle, lors de laquelle le trophée de championne de Suisse leur fût remis. Alors qu’elle était cantonnée à un rôle de remplaçante, avec seulement 6 matchs en tant que titulaires, c’est un autre visage de la jeune défenseure genevoise que nous avons pu découvrir cette saison. Nous l’avions laissée avec une déchirure des ischio-jambiers en mai, nous la retrouvons cette fois-ci dans le rôle de cadre d’une équipe qui joue sur la scène européenne. Cet été, elle eut donc le temps de récupérer tranquillement de cette lourde blessure, comme elle nous le dit : « On ne voulait pas précipiter les choses et que je me blesse encore plus, l’objectif était de revenir à 100% pour la préparation », un défi qui fût pleinement atteint. Mais cette saison, Laura Felber a surtout franchi un nouveau pallier, qui pourrait bien sûr amener son lot de pressions supplémentaires. Cependant, ce nouveau défi ne lui fait clairement pas peur : « Je dois montrer que je mérite d’être sur le terrain et que je peux jouer dans cette équipe mais je ne me prends pas la tête, je joue comme je sais jouer ».
Et en point d’orgue de ce début de saison, c’est ce but inscrit de la tête face à Åland United lors de la finale du mini-tournoi de qualification à la Champions League qui eut lieu en Finlande. Alors que nous jouons le temps additionnel avant la mi-temps, le Servette FCCF obtient un corner, le cuir trouve alors facilement la tête de Laura Felber, montée dans la zone de réparation adverse, afin d’inscrire ce but victorieux qui permit au club genevois de se qualifier pour les barrages face à Glasgow.
Cependant, cela n’est pas facile tous les jours. En effet, la plupart des joueuses du contingent genevois ne sont pas professionnelles et doivent donc jongler entre leur travail ou leurs études avec l’enchaînement des matchs, des entraînements ainsi que le temps de récupération qui se doit être optimal. Pour cela la planification est donc des plus importantes : « Il faut réussir à s’adapter, ce n’est pas toujours facile mais si on s’organise c’est possible et on fait comme on peut pour la récupération malgré devoir courir un peu partout », heureusement notre joueuse a pu bénéficier d’un allégement des cours et ainsi faire sa formation en trois années au lieu de deux afin de pouvoir rattraper certains cours. Pour la suite de la saison, on ne peut que lui souhaiter le meilleur, comme elle l’affirme : « J’espère pouvoir jouer le plus possible, garder ma place de titulaire et collectivement gagner le maximum de matchs ainsi que dans un futur proche faire de bons résultats en Champions League ». Tant de choses qu’on ne peut que souhaiter voir et lui souhaiter.
Le troisième de Women’s Super League qui reçoit le deuxième, c’est l’affiche pour le compte de la sixième journée de championnat qui sera à l’honneur ce dimanche à 15h au Stade de la Fontenette entre le Servette FCCF et Grasshopper Zürich.
Une nouvelle concurrence
Après la Women’s Champions League et la Coupe de Suisse, retour au championnat pour les Servettiennes qui reçoivent dans leur antre carougeoise des Sauterelles qui leur ont posé des soucis par le passé et qui comptent bien reproduire le scénario ce dimanche. Cependant, contrairement aux saisons précédentes, GC se veut très ambitieux pour 2021-2022 ainsi que pour l’avenir, les propriétaires chinois voulant aussi faire comme l’équipe masculine et occuper le devant de la scène en Suisse. Cela a commencé cet été avec l’arrivée de la légende du football féminin helvétique récemment retraitée Lara Dickenmann au poste de manager général de l’équipe.
A peine engagée que l’ancienne joueuse de Wolfsburg a déjà dégainé sur le marché des transferts, avec l’arrivée de la coach assistante de Wolfsburg Theresa Merk comme co-entraîneure et par ailleurs celles de trois internationales : l’Autrichienne Katja Wienerroither, la Hongroise Emöke Papai ainsi que la Slovène Nina Predanic. Le résultat actuel de ce mercato ? Une place de dauphin derrière les rivales du FC Zurich Frauen avec 13 points sur 15 possibles et une unité d’avance sur les Grenat. Autre point stat : GC possède la meilleure défense du championnat mais les Zurichoise n’ont affronté que des équipes de deuxième partie de classement. Aux Genevoises de se montrer cliniques pour tromper la défense adverse.
Tessa Tamplin : ‘’ Finir championnes ‘’
Tessa Tamplin a ouvert son compteur personnel avec le Servette FCCF en coupe face à Walperswil, une réalisation qui pourrait lui permettre de lancer définitivement sa saison, elle qui est en ballotage pour obtenir une place de titulaire. ‘’ Mon objectif pour cette saison est d’assurer une position dans le 11 de départ nous confie la jeune Australienne de 20 ans. Je cherche également à obtenir de la visibilité pour mon équipe nationale.’’ Elle aura l’occasion de croiser la star des Matildas Sam Kerr lors du double affrontement face à Chelsea : ‘’ Je suis super excité pour la Ligue des Champions ! Nous avons certes un groupe difficile mais jouer des équipes de classe mondiale comme Chelsea, Wolfsburg et la Juventus est incroyable ! ‘’
Une belle récompense pour la jeune Aussie qui a traversé le globe pour réaliser son rêve. ‘’ Mon plus grand rêve était de jouer en Europe, dit-elle. Servette m’a offert l’opportunité de jouer avec des joueuses talentueuses et en Ligue des Champions. ‘’ S’adapter à un nouveau mode de vie aurait pu être compliqué mais Tessa a pu compter sur du soutien : ‘’ Mes premières semaines dans l’équipe se sont très bien passées, toutes les filles et le staff ont été accueillants, d’un grand soutien et ont rendu mon déménagement d’Australie aussi facile que possible. ‘’
Elle a pu également constater que le foot suisse n’est pas si éloigné de celui pratiqué chez les kangourous. ‘’ Le football suisse est très similaire au football australien, bien sûr il y a quelques différences comme le fait de se rendre aux matchs (…) A Servette, nous sommes une équipe plus agressive et passionnée, et nous aimons faire plus de petites passes et de triangles, alors que dans mon pays, nous avions plus de longs ballons et de courses dans l’espace.’’ Arrière droit de formation (‘’Mon meilleur poste sur le terrain’’), elle a cependant occupé le poste d’ailière à plusieurs reprises, montrant toute sa polyvalence sur le terrain !
A peine le match face à la Juventus digéré que les Grenat enchaînent directement avec leur deuxième match de poule de Women’s Champions League. Un déplacement dans la ville de Volkswagen pour y défier le club local, un certain VfL Wolfsburg, ce mercredi à l’AOK Stadion avec un coup d’envoi marqué pour 18h45.
Un ogre européen en face
Deux Ligue des Champions, six Bundesliga et huit coupes d’Allemagne : un (très) gros palmarès pour les Louves depuis que l’équipe a été reprise par le club de la Basse-Saxe en 2003. Des trophées qui ont été glanés durant la dernière décennie et une quasi-domination nationale, ne laissant échapper que trois titres à leurs rivales du Bayern Munich depuis 2012 dont le dernier lors de la dernière saison 2020-2021. Un championnat perdu qui a donc conduit les Allemandes à disputer un barrage pour accéder aux phases de groupes et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles sont passées tout juste avec une qualification aux tirs au but face aux Girondins de Bordeaux.
Une possible absence aurait été une anomalie pour l’une des rares équipes à avoir contesté l’hégémonie lyonnais depuis dix ans, avec comme dit plus haut deux titres européens et trois finales perdues dont la dernière en 2020, perdue pour la troisième fois face aux Lyonnaises après celles en 2016 et 2018. Au coude à coude avec le Bayern en championnat (deux petits points de retard), les coéquipières de van de Sanden vont tenter d’accrocher un premier succès face aux Servettiennes, elles qui ont vu la victoire s’envoler face à Chelsea après un match complètement fou (3-3).
Inès Pereira : ‘’ Un match très compliqué’’
Face à l’armada offensive wolfbourgeoise se dressera Inès Pereira, qui a été élue par les fans femme du match contre la Juventus avec notamment un penalty arrêté en première mi-temps. A seulement 22 ans, la Portugaise semble épanouie à Genève : ‘’ L’intégration se passe très bien, j’ai gagné une nouvelle famille à Servette et tout le monde me soutient. ‘’ Auteure d’une grosse prestation face aux Bianconere, elle espère encore faire mieux face à Wolfsburg. ‘’ Je suis sûre que ce sera un match très compliqué mais nous allons faire de notre mieux contre une grande équipe. ‘’ Nous confirme-t-elle.
Arrivée cet été au bout du Lac en provenance du Sporting, elle vit sa première expérience à l’étranger. ‘’ Le fait de jouer la Ligue des Champions a été l’un des principaux facteurs qui m’ont poussé à signer pour le Servette. J’ai aussi toujours rêvé de jouer en dehors du Portugal et Servette était une équipe qui me convenait. ‘’ Avoue-t-elle. Après quelques rencontres en Grenat, elle peut déjà dresser une comparaison entre le Sporting et Servette : ‘’ Ce sont des équipes qui ont des façons de jouer différentes, mais les deux équipes correspondent à mon style de jeu, qui est plus offensif. ‘’
En changeant d’air, elle a pu ainsi connaître un nouveau football, en l’occurrence helvétique, qu’elle compare avec le portugais : ‘’ Pour moi, ce sont des championnats similaires dans lesquels il y a deux ou trois équipes de haut niveau et des équipes de niveau moyen, mais je pense que tant au Portugal qu’en Suisse, le football féminin se développe bien. ‘’ Comme tout jeune joueuse, elle se montre par ailleurs ambitieuse. ‘’ Mes objectifs personnels sont de m’améliorer chaque jour et de devenir une joueuse plus mature ’’ affirme l’internationale portugaise. ‘’ Quant aux objectifs collectifs c’est évidemment de gagner le maximum de titres avec Servette et donner beaucoup de joies aux supporters de Genève. ‘’
Ca y est nous y sommes : le Servette FC Chênois Féminin lance sa phase de groupes de l’UEFA Women’s Champions League ! Et quoi de mieux que de débuter à la maison au Stade de Genève ? Ce sera le cas ce mercredi sur les coups des 18 :45 face à la Juventus.
De la revanche dans l’air
Nous sommes le 31 juillet 2021 au Juventus Center à Turin : les Grenat viennent de s’incliner trois buts à un face à la Vieille Dame en match de préparation. Il s’agit là du second revers face au Bianconere après un cinglant 4-0 encaissé l’année dernière. C’est donc un troisième affrontement qui va opposer les Genevoises aux Turinoises ce mercredi à la Praille. Même si leur force de frappe est inférieure à Chelsea et Wolfsbourg, il ne faudra pas prendre à la légère les Transalpines qui, depuis le lancement de la section féminine en 2017, raflent tout dans la Botte avec pas moins de quatre Scudetto d’affilée.
Au niveau européen par contre, la Vieille Dame peine toujours à franchir un cap, avec trois éliminations successives en seizièmes face à Brondby, Barcelone et Lyon. Tout comme les Servettiennes, la Juventus a entamé sa campagne au 1er tour qualificatif et s’en est extirpé avec un succès 12-0 face au Kamenica Sasa (Macédoine) et un deuxième 4-1 contre St. Pölten (Autriche). En barrages, elles se sont facilement imposées 3-0 sur l’ensemble de la confrontation face aux Albanaises de Vllaznia.
Alyssa Lagonia : ‘’ On espère créer la surprise’’
Tout comme ses coéquipières, Alyssa Lagonia est impatiente de débuter cette phase de groupes : ‘’ C’est un rêve qui devient réalité, on est toutes très excitées !’’ De retour dans l’équipe après une blessure, elle s’attend à un match compliqué ce mercredi : ‘’ La Juventus est une équipe très forte, nous devrons définitivement nous concentrer sur certains éléments dans ce match afin de limiter leurs chances de marquer un but et essayer d’obtenir des opportunités en construisant notre jeu.’’
Concernant le tirage au sort du groupe, elle voit comme bon nombre de spécialistes une poule très relevée. ‘’ Je pense que Wolfsburg et Chelsea sont les meilleures équipes du groupe, mais aussi dans le monde. On a vraiment un groupe difficile. (…) Nous avons du travail devant nous, mais je pense que c’est une opportunité fantastique pour nous de grandir et d’apprendre de ces équipes. ‘’ Nous confie-t-elle. Cette saison est aussi particulière d’un point de vue personnel car l’internationale canadienne a été nommée capitaine : ‘’ Être nommée parmi les capitaines de cette saison est un grand honneur. Je suis très fière de représenter cette équipe, de la mener sur et hors du terrain. Je veux toujours être positive, intègre et encourager les coéquipières de faire de leur mieux et donner le 100% d’elles-mêmes. ‘’
Une belle récompense pour l’ancienne joueuse de Neunkirch qui est arrivée au club il y a deux ans et a vu toute l’évolution de la structure. ‘’ Depuis que j’ai rejoint le club en 2019, il a vraiment grandi. Je pense que le football féminin progresse de plus en plus. On peut d’ailleurs voir beaucoup d’investissement à tous les niveaux de l’équipe féminine du Servette FC. ‘’ Raconte-t-elle. Pour cette saison 2021-2022, les objectifs sont simples : ‘’ Mes objectifs personnels pour cette année est d’être affûtée pour le reste de la saison et espérer contribuer du mieux que je peux au succès de l’équipe. J’espère qu’on gagnera de nouveau le championnat. ‘’
Un grand merci à Victor Perrin pour la traduction !
Plus que 180 minutes avant une potentielle phase de groupes de Ligue des Champions pour nos Servettiennes ! Avant de se déplacer en Ecosse mercredi prochain (coup d’envoi à 16:10), les Grenat ont un match aller à disputer ce mercredi au Stade de Genève à 19h15 pour peut-être déjà prendre un petit avantage.
Un habitué européen en face
Face aux Genevoises, qui se sont imposées 3-1 face à Lugano pour leur dernier match, se dressera ni plus ni moins que l’épouvantail de la Scottish Women’s Premier League qui écrase la première division de la terre du Glenfiddich depuis une quinzaine d’années. Tel l’Olympique Lyonnais qui a tout écrasé pendant une décennie, les Glaswégiennes comptent 14 titres consécutifs depuis 2007 (l’avant-dernier n’ayant pas été attribué, Coronavirus oblige), une sacrée performance pour une structure qui n’existe que depuis 1998 et qui continue d’être au sommet malgré l’arrivée du Celtic et des Rangers dans le football féminin.
Au niveau des joutes européennes, ce sont également 14 participations à la plus prestigieuse des compétitions de clubs qui sont gravées dans le tableau d’honneur de l’équipe. Leur meilleur résultat n’en reste pas moins que deux quarts de final : en 2014-2015, sorties par le PSG (0-7 sur l’ensemble de la confrontation) après avoir éliminé Zurich au tour précédent, et en 2019-2020 avec une élimination face à Wolfsbourg sur le score de 9-1. Comme Servette, Glasgow a dû passer par un final four et s’en est extirpé en sortant coup sur coup le champion maltais Birkirkara (4-0) puis les Kazakhes de Kazygurt un but à zéro.
Daïna Bourma : ” Exploiter leur point faible en défense ”
Qui d’autre que l’ancienne joueuse des Rangers pouvait être à l’honneur pour cette présentation ? Débarquée cet été à Genève, la jeune latérale gauche de 21 ans a évolué pendant deux saisons en Ecosse. Un cap qu’elle a franchi, elle qui a été formée à l’OL depuis ses 12 ans. ” Jusqu’à mes 16 ans, j’ai affronté des équipes masculines qui ont permis à l’équipe de progresser, nous confie-t-elle. Puis les trois années suivantes, cela a été beaucoup plus compliqué et le club ne m’a pas proposé de contrat pro.” Elle rebondit alors à Montpellier avec qui elle décroche le titre de champion de France U19.
A 20 ans, elle traverse une première fois la Manche pour signer son premier contrat professionnel aux Glasgow Rangers. ” Ce fut un choix difficile pour moi car je ne parlais pas anglais. Je sentais également que Montpellier n’allait pas me proposer de contrat donc je suis partie. ”Deux saisons dans le nord de la Grande-Bretagne et puis une arrivée cet été au Servette, guidée par les recommandations de Manon Revelli. ” Le projet m’a beaucoup plu et la perspective de jouer la Champions League avec des joueuses d’expériences m’ont motivé à venir. ” Elle aura l’occasion de filer quelques tuyaux pour cette double confrontation.
Un barrage au cours duquel les Servettiennes devront faire sans Elodie Nakkach, qui s’est blessée ce samedi. ” C’est toujours triste de voir une joueuse qui apporte beaucoup se blesser ” nous affirme Daïna. Au niveau des objectifs personnels, l’ancienne internationale française U-19 le dit tout simplement : ” Avoir du temps de jeu et quelques titularisations, comme celle lors du match à Zurich. ” C’est tout le mal que l’on lui souhaite !