Lugano – Servette | L’avant-match avec Giacomo Notari

Lugano – Servette | L’avant-match avec Giacomo Notari

Giacomo Notari a été promu journaliste chez BlueSports, ce passionné de football est également un suiveur assidu du FC Lugano, ça tombe bien Lugano et Servette ont rendez-vous ce week-end pour un duel qui s’annonce déjà comme un premier tournant de la saison.

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Quelques extraits de l’interview

Tout d’abord, comment se passent tes premiers pas chez BlueSports?

Salut Sacha ! Je suis super content de commencer cette nouvelle aventure et également très heureux d’être ici pour parler du Lugano-Servette de dimanche !

En ce moment Servette c’est pas terrible, Lugano a l’occasion de plonger encore un peu plus Servette dans la crise…

J’avais vu que même la défaite contre Sion avait laissé des traces, c’est la période la plus difficile pour Servette. Pour le match de dimanche, ce ne sera pas un match facile, c’est jamais évident de jouer contre Servette même si la confiance est plutôt du côté de Lugano qui vient d’éliminer Young Boys en Coupe de Suisse (2-1).

De manière plus globale, comment tu vois l’évolution de Lugano depuis sa remontée en 2015 ?

Lugano possède un budget très faible et malgré ça, ils se sont qualifiés deux fois pour la Coupe d’Europe ! Je pense que l’équipe s’installe gentiment en Super League et n’est plus cité comme favori au maintien.

Financièrement, mon petit doigt m’a dit que ça allait mieux avec des nouveaux repreneurs américains ? 

Oui, ça va mieux, un groupe américain a repris le club et Lugano est maintenant partenaire le club de MLS Chicago Fire, mais pour l’instant, il n’y a pas pour l’instant de prêt entre les deux clubs mais les dirigeants ne veulent plus vendre mais plutôt d’acheter et on verra ce que ça donnera dans le futur.

➡️ La présentation de la rencontre

Thoune-Servette | L’avant-match avec Miguel Rodrigues

Thoune-Servette | L’avant-match avec Miguel Rodrigues

Il a été formé à Servette, y a débuté à l’âge de 17 ans avant de rallier le FC Thoune pendant quatre ans. En marge de la rencontre de Coupe de Suisse entre Thoune et Servette, Servettiens.ch s’est entretenu avec le défenseur qui joue désormais à Yverdon pour parler de son parcours.

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Quelques extraits de l’interview

Tu suis encore les résultats du club ? Cela te surprend ou pas du tout que Servette soit là où il en est actuellement ?

Je suis très content de voir que Servette a retrouvé l’élite et ça me fait super plaisir, notamment pour la ville. Ça change des problèmes que l’on a connus auparavant, notamment financiers.

Reprenons depuis le début de ta carrière : Tu débutes à 17 ans avec Servette en jouant 12 matches complets en durant la deuxième partie de saison 2013-2014. Comment tu as su surmonter cette pression ?

C’est vrai que cela m’a fait un choc de directement commencé titulaire d’entrée en 2014. Les coéquipiers ont parlé à l’entraîneur durant le stage en Turquie et m’ont mis en confiance pour les premiers matches.

Tu deviens le pilier de la défense et là, catastrophe, tu te fais les ligaments croisés. Tu vois donc Servette connaître la relégation administrative et tes potes de la génération 96 comme Zakaria et Dominguez rallier la Super League. T’es dans quel état d’esprit à ce moment ?

Je suis resté car je n’avais aucun doute qu’on allait remonter en Challenge League. Le but était de me remettre de ma blessure. On avait l’équipe pour remonter directement et c’est ce qu’on a fait en fin de saison.

Tu redeviens ensuite titulaire en Promotion League puis tu te retrouves sur le banc avant de quitter Servette en 2017. Pourquoi tu as accepté de signer à Thoune et par ailleurs de quitter les Grenat ?

Je m’étais fait une deuxième fois les croisés et quand je suis revenu, l’entraîneur qui était en place (Meho Kodro) ne me faisait pas confiance. Même si Servette reste le club de mes débuts, je voulais avoir du temps de jeu et quand j’ai su que Thoune me voulait, j’ai saisi l’opportunité.

Revenons au match de mercredi entre Thoune et Servette. Comment tu pourrais nous décrire cette équipe thounoise qui a été presque considéré comme la bête noire de Servette ?

C’est un club très familial, tout le monde est sur un pied d’égalité et fait les efforts pour l’équipe. L’entraîneur en place peut mettre en place sa philosophie de jeu.

La présentation de la rencontre

Servette FC – Sion | L’avant-match avec Christian Despont

Servette FC – Sion | L’avant-match avec Christian Despont

Christian Despont est journaliste pour le site Watson.ch. En avril 2021, il publiait un papier incendiaire sur le FC Sion (A lire ici). Jamais les derniers quand il s’agit de bondir sur la gestion calamiteuse des Valaisans, Servettiens.ch est allé fouiller encore un peu plus dans le marasme sédunois.

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Quelques extraits de l’interview

Sion est monté en Super League lors de la saison 2005-2006 et depuis, il ne semble pas tellement évoluer…

Sion a sa propre « logique » et ses propres motivations, il y a du trading de joueurs, de la communication, un côté familial. En fait, il y a beaucoup de choses à Sion, mais pas beaucoup de football…

L’envie de Sion, c’est de recruter et de revendre donc ?

C’est indispensable en Suisse de pouvoir faire du bénéfice mais ils ont environ 40 joueurs sous contrat. C’est donc difficile pour les joueurs en question de s’épanouir sur le plan sportif. À Sion ils sont bien voir très bien payés mais sur le long terme certains disparaissent complètement des radars. Ça ne mène pas à grand-chose, tout ne tourne pas autour de la logique sportive.

Parfois on a l’impression que Sion et Constantin se créent des problèmes même quand ils n’existent pas…

C’est ce que ses amis disent en tout cas ! Il est à l’aise dans les situations de crises, certains ferait un burnout mais lui il aime bien ! En plus, quand il se retrouve au centre de l’attention, ça le chauffe! Il aime prendre des responsabilités.

Pour changer, Sion vient de se séparer de son entraîneur.

C’est quelque chose qui devient banal à Sion, en Valais il y a une certaine lassitude par rapport au FC Sion et à ses changements d’entraîneurs récurrents.

Les moyens de Sion et de Servette ne se ressemblent pas et pourtant on a l’impression que Servette a pris une longueur d’avance sur Sion!

C’est le parfait opposé ! Servette a un entraîneur qui est là depuis longtemps et avec un effectif qui ne bouge pas et surtout qui évolue. Vu de l’extérieur, Servette a un projet beaucoup plus intéressant. Du côté de Sion on empile les joueurs à l’image de Kevin Bua qui a signé à Sion car le club lui proposait trois fois plus que Servette…

La présentation de la rencontre