Ce vendredi, le nouvel entraîneur du Servette FC, Thomas Häberli, s’est exprimé lors d’une conférence de presse au Stade de Genève. Réactions recueillies sur place.
Arrivé depuis deux jours à Genève, quels sont vos premiers sentiments ?
C’est un grand honneur pour moi d’être ici, je connais Servette depuis longtemps. Je connais les traditions et je connais le chemin du Servette.
Pourquoi avez-vous choisi Servette ?
Je ne croyais pas que Servette cherchait un nouvel entraîneur. Il y a quatre semaines, René Weiler m’a appelé pour changer sa position [ndlr : pour devenir directeur sportif]. A ce moment-là, c’était clair pour moi. Je suis très heureux d’avoir ce poste d’entraîneur.
Vous avez entrainé l’équipe nationale d’Estonie, votre contrat s’arrêtait approximativement le 31 juillet. Vous l’avez écourté. Est-ce que c’était en partie en lien avec le Servette ?
Mon contrat se terminait en fin d’année et déjà en avril, pendant le match contre la Suisse, j’avais décidé d’arrêter. J’étais ouvert pour quelque chose de nouveau et quatre-cinq jours avant le match de la Suisse, Weiler m’a téléphoné.
Travailler tous les jours avec les joueurs, c’est quelque chose qui vous manquait par rapport à l’équipe nationale ?
C’est ça que je cherchais. J’étais longtemps entraîneur dans différentes fonctions, avec notamment un passage à Lucerne. Ainsi, être tous les jours avec les joueurs sur le terrain, c’est ce qui fait que ce boulot est très intéressant
Est-ce que vous pouvez nous dire, même si le mot vous paraît grand, quel est votre philosophie du football ?
Quand j’étais en Estonie, la philosophie était très différente. Cela veut dire qu’il faut l’adapter aux joueurs. On sait comment Servette a joué l’année passée, il faut continuer sur ce chemin en jouant ce football tout en gagnant les matchs.
Quelles sont vos relations avec René Weiler ?
Il y a 25 ans, j’étais joueur et lui directeur sportif à Saint-Gall. Par ce biais, on a eu une rencontre. Il y a quatre semaines quelqu’un de la Suisse m’a téléphoné. J’ai été surpris d’avoir l’entraîneur de Servette qui m’appelle. Je ne le connaissais pas personnellement.
Quel sont vos objectifs pour la saison prochaine ?
Il ne faut pas penser trop loin, il faut s’établir. C’est toujours très difficile mais on va continuer sur ce chemin. L’objectif est que l’équipe progresse.
Est-ce que cela vous dérange que René Weiler soit devenu directeur sportif dans un rôle de supérieur ?
C’est lui-même qui a décidé de devenir directeur sportif. Moi je trouve que cette situation me correspond, tout le monde connaît les règles dans le foot. Cela veut dire que nous on va performer et lui il va faire son boulot. Je me réjouis de cette collaboration.
Est-ce que vous avez envie de renforcer l’effectif ?
C’est René Weiler qui choisit les joueurs, pour le moment. Ce n’est pas mon boulot. Je suis très content des joueurs que j’ai à ma disposition.
Photos : Luca Girod