Comme lors du dernier match, Servette menait 2-0 à la mi-temps. Comme lors de la dernière venue à la Maladière, les neuneus avaient réduit le score rapidement au retour des vestiaires. Mais contrairement au 2-2 concédé en octobre dernier, les Grenat repartent avec les trois points, n’en déplaise à notre bon vieux Nuzz’ qui se gargarisait avant le match de l’invincibilité de sa pseudo-équipe face à notre club.
Mais tout ne fut pas facile, loin de là. Le premier but de la décennie en Suisse a posé les bases d’une rencontre ou Servette se contentait d’exploiter au maximum les occasions lors du premier acte puis de faire dans la gestion après l’heure du thé. Beaucoup trop dans la gestion même car malgré un avantage numérique dans la dernière demi-heure, on a été beaucoup plus proche d’un match nul qui, en toute objectivité, n’aurait pas été scandaleux. On pourra remercier Raphaël d’avoir réalisé une ”Sogbie” à la 88e minute (le karma fait bien les choses) et ainsi nous regarder, larmes aux yeux, prendre 16 points d’avance sur notre adversaire du soir.
Les notes
Jérémy Frick : 9
Après la grande muraille de Chine, la grande muraille de Frick ! Si le Servette FC est reparti avec la totalité, c’est très certainement en partie (même carrément on va le dire) grâce à lui. Des parades à en dégoûter les avants neuchâtelois qui, lorsque le portier originaire de Bellevue était battu, ont vendangé comme jamais.
Anthony Sauthier : 6,5
Très a l’aise lors des 45 première minutes, il a eu cependant beaucoup plus de difficultés lors des 45 dernières notamment dû à l’entrée de Seferi et au offensives pressentes des actuels barragistes.
Steve Rouiller : 7
Il déclarait à la presse cette semaine qu’il pensait secrètement à la Nati et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa performance hier soir à la Maladière peut lui permettre encore de rêver. Sa longue ouverture lors de l’ouverture du score a fait basculer le match.
Vincent Sasso : 6,5
Une perte de balle qui heureusement pour nous n’a pas eu de fâcheuses conséquences à l’arrivée, Sinon, une performance correcte de sa part.
Dennis Iapichino : 6
En difficulté lors du premier acte, il s’est repris par la suite mais a été assez discret en globalité.
Gaël Ondoua : 6,5
Il ne s’est jamais laissé prendre au dépourvu par le milieu de terrain neuchâtelois. Bonne performance qui aurait pu être récompensée d’un superbe but.
Timothé Cognat : 6
Très présent à mi-terrain et dans les phases offensives mais malheureusement un petit peu trop de déchet.
Miroslav Stevanovic : 7
Deux assists pour le bosnien ce soir, qui peut être considéré (un peu moins que Frick tout de même) comme le match winner. Moins en réussite par la suite.
Varol Tasar : 6,5
Malgré son but, il a été moins percutant qu’à l’accoutumée car titularisé au poste du (pour l’instant) banni Wüthrich et aurait même pu perdre sa jambe lorsque le cinglé Kamber l’a descendu.
Jung-Bin Park : 5,5
Très volontaire ce soir mais extrêmement brouillon et gardant trop son ballon (14 pertes de balles). Pas étonnant qu’il ait été le premier à être remplacé.
Koro Koné : 6,5
Désormais dans l’histoire comme étant le 3e buteur le plus rapide de l’histoire de la Super League, il a fait son match en faisant valoir son rôle de pivot.
Boris Cespedes : Bonus
Entré comme stabilisateur du milieu de terrain, il s’est créer un bonne occasion détournée par Walthert.
Christopher Routis :
Une frappe repoussée par le dernier rempart de Xamax.
Ricardo Alves :
Trop peu de temps de jeu pour juger le nouveau numéro 22.
Quoi de mieux que de commencer une nouvelle année ainsi qu’une nouvelle décennie par un derby romand ? C’est pourtant ce qui attend nos Grenat ce samedi à 19h avec un déplacement du côté de la Maladière exceptionnellement en cette fin de mois de janvierqui n’en n’est pas un au vue de la météo.
Présentation
C’est à une date inhabituelle (merci l’Eurofoot) que la reprise de la Super League est programmée et le calendrier a réservé pour le Servette FC un derby romand pour entamer la nouvelle année (meilleurs vœux au passage) face au FC Nuzzolo qui ne semble toujours pas vouloir raccrocher les crampons. Après deux matchs nuls, arraché pour le premier et concédé pour le second, les servettiens voudront ramener les trois points, chose qu’ils n’ont plus rapporté de la léproserie (le stade se situait dans le quartier ou l’on soignait la lèpre au Moyen-âge, vous pouvez aller vérifier sur la page Wikipédia du stade) depuis 2003 soit depuis la période de l’ancienne Maladière.
Chez servettiens.ch, on a toujours l’envie d’apprendre.
Servette se présentera sur le pré synthétique avec une avance de 14 points et fort d’une préparation quasi-parfaite (seule la meilleure équipe de Lôzanne a empêché aux genevois d’être reçus cinq sur cinq) mais sera très certainement privé d’Alex Schalk, si celui-ci n’est pas suffisamment remis de sa blessure, ainsi que de Wüthrich dont les discussions restent au point mort. Touché lors du dernier match amical, Vincent Sasso est aussi incertain pour la rencontre et Routis pourrait ainsi reformer la paire avec Rouiller !
L’adversaire
Le nouveau joujou de l’ancien grand président du Pêcheur Sport Jeff Collet semble avoir compris que pour viser mieux qu’une relégation, il faut avoir des joueurs d’expérience. C’est pour cela que durant ce mercato, le club rouge et noir a recruté un joueur qui, durant les six derniers mois, a encore moins joué qu’Olivier Giroud (28 minutes de jeu), à savoir l’ancien pensionnaire du kybunpark et de la Pontaise Yannis Tafer. L’ex-futur Karim Benzema présente des statistiques qui feraient passer Dugarry pour un attaquant de classe mondiale (43 buts en plus de dix ans de carrière) et cherchera à prouver que son titre de champion d’Europe U19 en 2010 avec Griezmann et Lacazette n’est pas le fruit du hasard (quoique…)
L’homme qui va apprendre à Nuzzolo ce qu’est l’instinct du buteur.
L’autre recrue de ce mois de janvier n’est pas un inconnu pour le xamaxiens, car il s’agit de celui qui a inscrit le penalty décisif lors des barrages en juin dernier : Geoffrey Serey Dié. L’international ivoirien est de retour pour une nouvelle opération commando une année après la dernière après avoir passé six mois en Argovie. En même temps, le gaillard a signé dans l’équipe qu’il a condamné à la Challenge League donc forcément l’accueil n’a pas dû être exceptionnel mais si en plus lorsque l’ancien bâlois rate le péno décisif lors de la dernière CAN, ses nouveaux coéquipiers ont dû lui faire comprendre qu’il aurait mieux fait de rater celui du 2 juin. Un joueur redoutable qui peut vite péter les plombs (demandez à Silvan Widmer), c’est pourquoi il faudrait conseiller à Cognat et Ondoua de contacter le latéral bâlois afin de savoir ce qu’il lui a dit.
Si vous voulez revoir la rencontre du 6 octobre avec la simulation de Nuzzolo :
2019 s’est achevé il y a tout juste une semaine pour le Servette sur un victoire lui permettant de conclure cette dernière année de la décennie de la meilleure des manières possible qui restera dans la mémoire des supporters. A quelques jours de 2020, nous allons faire un récapitulatif des notes attribuées durant ces 20 premiers match de la saison (en comptant la Coupe de Suisse).
Le système est le suivant : la note de chaque joueur est une moyenne des rencontres qu’il a disputé du 21 juillet au 14 décembre. Un système de bonus et de malus de 0,1 en cas de rentrée ou de sortie durant chaque rencontre est aussi tenu en compte. Cette note sera complétée par une autre attribuée indépendamment de la précédente.
Frick : (Note moyenne : 7,3) 7,5
Le servettien le plus constant durant ce premier tout, lui que de nombreux observateurs ont remis en cause durant l’intersaison. Il a fait donc taire ses détracteurs et fait l’unanimité. Pas une surprise de le voir dans l’équipe-type du Blick.
Kiassumbua: (6,3) 6
L’international congolais fut aligné sur les deux rencontres de Coupe et a fait le job, en dépit de l’élimination en seizièmes. Malheureusement pour lui, Frick semble intouchable.
Sauthier : (5,9) 6,5
Des prestations correctes pour notre capitaine qui voit sa note moyenne avoir l’influence de ses matchs à Bâle et à Saint-Gall.
Gonçalves : (5,8) 6
Pas aidé en début de championnat par Alain Geiger qui l’a positionné latéral gauche, il montre qu’il est une bonne option pour suppléer Sauthier.
Sasso : (6,8) 7
Venu apporter son expérience d’Angleterre et du Portugal, le natif de Saint-Cloud a été précieux pour la deuxième défense, malgré une erreur qui coûte deux points à Sion. Une belle entente avec Rouiller.
Rouiller : (6,8) 7,5
Sa nomination dans l’équipe-type de Welovefootball est tout sauf imméritée tant il a réalisé une première partie de saison remarquable. Sa note moyenne se trouve être assez basse du fait des deux rencontres qu’il a disputé en tant que latéral droit ou il a fait comme il a pu.
Routis : (6,4) 6
Victime de l’arrivée de Sasso, il a su rester dans le coup durant les quelques rencontres qu’il a disputé.
Iapichino : (7) 7
Revenu au jeu après avoir raté la première phase, il n’est pas étranger à la bonne passe des Grenat de mi-octobre jusqu’à la trêve. Espérons que sa blessure ne soit qu’un lointain mauvais souvenir.
Severin : (3,9) 3,5
Sa mise à l’écart semble justifiée au vue de la note moyenne, des prestations très faibles à son actif. Le club chercherait à se renforcer à son poste, ainsi donc son avenir en grenat semble incertain.
Cespedes : (6,2) 6
Très décrié par certains observateurs qui lui prédisaient une saison blanche, il a très commencé celle-ci puis a souffert du retour de la paire Cognat-Ondoua mais a pu grappiller quelques minutes par la suite. Sera-t-il prêté ? On en saura plus prochainement.
Cognat : (6,3) 6,5
Mis à part son match à Berne, son début de saison a été moyen et une blessure est venu le plomber. Mais depuis son retour et malgré un mauvais match face aux Brodeurs, c’est un nouveau Timothé qui est réapparu.
Stevanovic : (6,4) 7
Un début de saison très poussif malgré un match excellent à Thoune, puis la machine est repartie.
Wüthrich : (5,6) 6
Très bon contre les grosses écuries mais très moyen contre les petits calibres, son fond de jeu nonchalant lui joue des tours. Mais sa technique ainsi que sa patte gauche montre tout son talent qu’il n’exploite pas pleinement. On lui souhaite bon vent pour la suite de sa carrière et merci pour tout !
Maccoppi : (5,8) 5
Certainement celui qui a perdu gros à l’intersaison, lui qui était titulaire indiscutable la saison dernière. Aligné sur deux rencontres durant la période de doutes, il a fait sa rencontre à Neuchâtel mais a coulé face aux saint-gallois.
Imeri : (4,5) 5,5
Une seule titularisation (ce qui explique sa note) mais beaucoup d’entrées en jeu, qui se sont révélées soit bonnes soit moyennes. Cependant, c’est grâce à lui que Servette a pu sauver un point contre Xamax.
Tasar : (6,2) 7
Meilleur buteur du club cette saison avec 5 buts, il montre que le board genevois a eu raison de le solliciter lors du mercato hivernal. Il a su se faire pardonner auprès des fans après son affaire de ses déclarations dans la presse lors du barrage en mai dernier.
Souici : (5) 4,5
Très peu de temps de jeu pour celui qui est prêté par l’ASSE mais ces quelques minutes n’ont été guère à son avantage.
Ondoua : (6) 7
Il a commencé fort la saison puis sa blessure l’a handicapé pendant un bout de temps jusqu’à ce qu’il retrouve son niveau pour la deuxième phase.
Schalk : (7,1) 7
Ne partant pas avec les faveurs de la cote pour une place dans le 11, il a su faire mentir les pronostics en se révélant très précieux pour son équipe. La mise à l’écart de Wüthrich devrait lui permettre de postuler à une place.
Park : (8,6) 8
En trois rencontres, il est devenu la coqueluche du public du Stade de Genève. Son triplé à Zürich et sa note de 10 font qu’il obtient la meilleure note de l’effectif mais il faudra voir sur la durée.
Koné : (5,3) 5,5
Pas aidé par sa note à Bâle (qui après coup est injustifiée mais le mal est fait), il a eu de la peine à entrer dans sa saison tout en n’étant pas épargné par les blessures mais a conclu 2019 de belle manière avec ses deux premiers buts cette saison.
Chagas : (4) 4
Son départ est tout sauf illogique, malgré ses 14 buts la saison dernière, il était trop light pour la Super League. On te remercie pour tes fiers service Mychell !
Kyei : (5,1) 5
Arrivé comme le grantatakant tant attendu, mis à part son match à Lucerne, il n’a pas encore répondu aux attentes des supporters qui commencent gentiment à perdre patience.
Deux heures avant la rencontre Servette FC – FC Thoune, le Servette FCCF entamait quant à lui sa dernière rencontre de cette année 2019 du côté de Bâle. Le FC Bâle étant la seule équipe à n’avoir pas encore été battue par les servettiennes, cela ajoutait encore plus d’envie de vaincre pour les joueuses d’Eric Sévérac qui, en cas de victoire, creuseraient l’écart sur leurs adversaires du soir devant une affluence que les supporters du LS envieraient.
Disposée dans leur schéma habituel, les leaders de LNA commencent mal la rencontre en encaissant l’ouverture du score à la cinquième minute par Mayr qui profite d’un centre en retrait pour croiser sa frappe. La réaction des Grenat, qui jouent en blanc, ne se fait pas attendre : lancée en profondeur par Lagonia, Sandy Maendly voit Laura Droz avancée et tente un lob de 25 mètres qui finit au fond ! On pense que la partie va s’emballer dans tous les sens mais jusqu’à la pause, on ne comptera qu’une occasion de chaque côté, avec une frappe d’Alyssa Lagonia qui frôle le montant puis une frappe croisée de Mayr qui caresse aussi le poteau.
Le début du deuxième acte est la copie conforme du premier : sur un centre mal repoussé par Thalmann, Elisabeth Mayr se trouve au bon endroit et inscrit donc son deuxième but de la soirée. Hasard ou coïncidence, les genevoises vont répliquer au même temps que lors de lors première égalisation : sur un déboulé d’Amandine Soulard, cette dernière centre pour la tête de la nouvelle entrante qui remet astucieusement au point de penalty pour Lagonia qui ne se fait pas prier pour fusiller la gardienne adverse. Dès lors, on sent que Servette-Chênois va passer l’épaule et c’est ce qui se produit à la 66e lorsque Léonie Fleury, bien servie après une belle remontée collective, joue la carte de l’altruisme et sert sa capitaine qui n’a plus qu’à pousser la balle au fond des filets.
Pour la première fois dans cette rencontre, ce sont les coéquipières de Gaëlle Thalmann qui se retrouvent devant. Cette même Thalmann qui réalise l’arrêt de la rencontre en repoussant un coup franc puissant à l’entame du dernier quart d’heure. Une parade décisive car cinq minutes plus tard, lancée par Maendly, Léonie Fleury s’amuse avec la défense rhénane puis trompe Laura Droz d’une frappe à ras de terre. Cette fois, Bâle ne reviendra pas dans la partie et le score final aurait pu être de 2-5 si Maeva Sarrasin n’avait pas vu sa réussite annulée pour un hors-jeu. Grâce à ce succès, l’écart entre les deux formation est désormais de dix points.
FC BASEL – Servette FCCF 2-4 (1-1) Sportanlagen St. Jakob , 30 spectateurs Buts : 5e Mayr 1-0, 14e Maendly 1-1, 50e Mayr 2-1, 58e Lagonia 2-2, 66e Sarrasin 2-3, 81e Fleury 2-4.
Si on nous avait dit avant le premier match de la saison que notre Servette serait cinquième avec un très large matelas d’avance sur la dernière place, certainement nous n’y aurons pas cru à ce scénario. Pourtant, c’est ce qui est en train de se produire à l’aube de cette fin de décennie qui fut très tourmentée pour le club Grenat.
Mais revenons à nos moutons et à cette dernière rencontre avant la trêve hivernale face à la lanterne rouge thounoise qui se devait de prendre des points histoire de se relancer. Pour Servette, cette rencontre était le moyen de prendre congé de ses supporters et des prendre dans le meilleur des cas 18 points d’avance sur la place de relégable. Malgré quelques escarmouches des oberlandais, ce sont les genevois qui auront les plus grosses opportunités sans pouvoir passer l’épaule. C’est donc sur un score nul et vierge que la mi-temps est sifflée après un premier acte assez moyen.
C’est un fait contre le cours du jeu qui va véritablement lancer la partie avec l’ouverture du score des visiteurs car dès lors, c’est un assaut sur le but de Guillaume Faivre qui débute. Les thounois se recroquevillent et sont punis sur une reprise de Rouiller à la suite d’un coup franc de Park. C’est sur un autre coup de pied arrêté que les Grenat vont retourner la situation. Schalk est bousculé dans les seizes mètres et se fait justice lui-même. Les deux équipes auront encore des occasion de part et d’autres mais le score ne bougera plus !
Les notes
Frick : 6,5
Très peu mis à l’épreuve durant la rencontre, il a su être solide dans les dernières minutes de la rencontre.
Sauthier : 6
Très discret au cours du premier acte, il est monté en gammes en seconde période. Il aurait pu inscrire un superbe but qui aurait assuré définitivement le succès à ses coéquipiers.
Rouiller : 7,5
Coupable d’un marquage un peu laxiste sur le but bernois (sa seule fausse note de la rencontre), il se rattrape en scorant le but égalisateur. Au delà de ça, il a réalisé un match très complet.
Sasso : 7
Aussi performant que son compère de défense, il a su prendre ses responsabilités lorsque Servette était mené à la marque en étant plus offensif.
Iapichino : 7
Deux grosses occasions en première mi-temps et une bonne activité sur son côté.
Ondoua : 6
Très correct en première mi-temps, il est devenu très brouillon lors des 45 dernières minutes avec des pertes de balles qui auraient pu coûter cher.
Cognat : 6,5
Très à l’aise à mi-terrain, il fait énormément de bien à son équipe. Un brin trop altruiste sur la dernière action de la rencontre.
Stevanovic : 7
Dans la lignée de son match à Zürich, il lui a manqué juste un assist ou un but comme récompense.
Park : 7
En plus d’être buteur, il se trouve qu’il a des qualités de passeurs ainsi que de tireurs de coups de pied arrêtés. Bon match pour notre numéro 16 qui est gentiment en train de pousser Tasar sur le banc.
Wüthrich : 4,5
Pour sa dernière rencontre sous la tunique servettienne, on ne peut pas dire que cela ait été sa meilleure prestation. Très nonchalant par moment, sa patte gauche n’a pas été très efficace.
Koné : 5,5
Il a rempli son rôle de pivot mais a été brouillon et un petit peu en-dessous de ses coéquipiers. Il aurait pu mieux faire.
Schalk : bonus
Et s’il avait définitivement gagné sa place dans le 11 au détriment de Wüthrich hier soir ? Entré à sa place, le néerlandais fut très actif jusqu’à faire basculer la rencontre en obtenant puis en transformant en deux fois le penalty pour la gagne.
Tasar :
Quel dommage qu’il n’ait pas su exploiter les contres en fin de match pour tuer tout suspense.
Routis : Trop peu de temps de jeu pour être jugé sur pièce.