Lucerne, cette petite ville suisse connue pour son architecture médiévale très bien préservée, s’apprête à recevoir les deux équipes du Servette FC ce week-end et cela débutera par les féminines qui s’en iront affronter l’équipe locale ce samedi à 16 heures du côté de l’Allmend dans l’optique de continuer sur sa lancée et creuser l’écart avec son poursuivant, le FCZ Frauen.
Un FC Lucerne en difficulté mais en confiance
Le fameux lion de Lucerne ne rugit pas beaucoup cette année et n’inquiète pas tant que ça les autres clubs de Super League, puisqu’il n’occupe que la septième place à égalité avec Saint-Gall-Staad dont la différence de buts est meilleure. Depuis le début de saison, le club du lac des Quatre-Cantons ne s’est imposé qu’à six reprises pour onze défaites en 23 rencontres. Malgré une Irina Pando et ses 11 buts dans son effectif, les Bleues et Blanches n’arrivent pas à inscrire énormément de buts et cela ne permet pas de cacher la fébrilité défensive lucernoise avec déjà 45 buts encaissés. De plus, le club est en proie à certaines difficultés sur le terrain en témoigne la défaite concédée au Cornaredo de Lugano face à la lanterne rouge sur le score de 2-1, ce qui par la même occasion permit aux luganaises d’acquérir leur deuxième victoire de la saison.
Alors que le club lucernois avait plutôt bien réagi après un nul contre Lugano (1-1) en s’imposant à deux reprises consécutives à Berne (1-2) et St-Gall (0-1), elles viennent de s’incliner lors de leurs trois derniers matchs dont deux fois à domicile. Serait-ce la quatrième défaite de suite ? Pour l’instant, elles se sont inclinées lors des deux premières rencontres face à Servette, tout d’abord sur le score de 5-1 à Marignac puis 0-2 à domicile sur des réalisations de Lagonia (penalty) puis Caroline Abbé. Cependant, le club entraîné par Sandro Waser a malgré tout réussi à repartir avec un point samedi 6 mars (0-0), il faudra donc malgré tout ne pas baisser la garde car Lucerne vient également de se qualifier pour finale de la Coupe de Suisse en battant Bâle sur la plus petite des marges.
Focus sur Valérie Gillioz Cette semaine, nous avons eu la chance de nous entretenir avec une joueuse d’expérience originaire du Valais, Valérie Gillioz. La joueuse qui fêtera ses 34 ans en Juillet a débuté sa longue carrière à l’âge de 6 ans en rejoignant une équipe de garçon avant de partir à Vétroz au sein d’une équipe féminine qui évoluait en LNB à l’âge de 13-14 ans. 3 ans plus tard, elle rejoindra le DFC Bern, devenu Young Boys, au sein de laquelle elle évoluera pendant quatre saisons. Yverdon, de son côté, atteint la Ligue Nationale A et c’est donc tout naturellement qu’elle rejoindra le club romand. Club avec lequel elle remportera à deux reprises la Coupe de Suisse. « J’ai décidé d’arrêter le foot en tant que joueuse, cela demandait beaucoup d’investissement, j’avais donc besoin d’un changement. » nous explique-t-elle. De plus, cela arriva à un moment où elle est tombée malade, ce qui l’affaiblit pendant plus de trois ans : « Je me suis donc surtout concentré sur le coaching, je voulais rester dans le football. » Remise sur pied, la valaisanne rejoignit le projet grenat il y a de cela deux ans avec qui elle s’épanouit ainsi que de rejouer avec deux de ses anciennes coéquipières, Caroline Abbé et Sandy Maendly, « C’était vraiment un projet de bien finir toute cette carrière qu’on a eu et de se retrouver ensemble dans un club ». De plus, elle compte également certaines sélections avec le maillot à croix blanche au sein des M17 lorsqu’elle évoluait à Vétroz puis en M19 lors de son passage bernois ainsi que quelques rencontres avec la A quand elle jouait avec Yverdon.
“Je me suis d’avantage concentrée sur ma vie professionnelle”
Le football féminin s’est beaucoup amélioré ces dernières années, comme elle nous le dit : « Notre équipe nationale a de la chance, la plupart des filles jouent dans des grands clubs européens donc cela permet de pouvoir chaque fois avoir un meilleur niveau au sein de cette équipe même si la Suisse a encore un retard sur certaines nations, le fait d’évoluer à l’étranger ne peut ramener que de belles choses en Suisse. » De plus, avec la participation de la Nati lors de l’Euro 2022 en Angleterre, on ne peut qu’espérer que cela fasse une belle vitrine au championnat helvétique et accroître la visibilité auprès du grand public et un plus grand intérêt des médias.
“Il a fallu qu’on gagne un titre pour que les médias s’intéressent à nous”
«Malgré » ses origines valaisannes, la joueuse de 34 ans porte fièrement ce beau maillot grenat et on ne peut douter que ce samedi elle jouera encore avec ses tripes pour amener le Servette FCCF à son premier titre en Super League. Come on Servette !
“Servette aura toujours une place particulière pour moi”
On l’attendait tous cette finale au bout de ces 90 minutes disputées au Stade de Genève ce mercredi. Finalement, il n’en sera rien et c’est une énorme déception côté grenat au coup de sifflet final qui voit les Brodeurs valider leur ticket direction le Wankdorf.
Un Servette largement favori au vue du passif des Saint-Gallois et pourtant, ce sont ces derniers qui passent proches de lancer les hostilités dans les premières secondes par Guillemenot. Cette frayeur passée, les Servettiens partent à l’abordage mais butent sur la défense adverse et en particulier Lawrence Ati-Zigi. Même si Guillemenot aura une autre opportunité durant ces 45 premières minutes, ce sont les Grenat qui auront galvaudé le plus d’occasions et qui auraient pu (dû ?) mener à la pause.
Les Genevois auront la première réelle occasion de la seconde période puis baisseront la garde à partir de l’heure de jeu, certainement à cause de la fatigue. Les Suisses-alémaniques ne vont pas se faire prier pour avoir les occasions et ainsi punir à la 83e des Genevois devenus attentistes. Un coup de massue dont les joueurs de Servette ne vont pas se relever et laisser filer cette place en finale. Une grosse déception qu’il va falloir digérer au plus vite afin de se concentrer sur la fin de saison.
Les notes des Grenat
Jérémy Frick : 5
Quelques parades qui ont maintenu le 0-0 jusqu’à cette erreur d’appréciation à la 83e minute. Ce serait injuste de lui imputer entièrement la défaite mais son placement sur l’action coûte une place en finale…
Anthony Sauthier : 6
Le capitaine semble avoir retrouvé des couleurs et une nouvelle forme physique. Il se procure juste après la mi-temps mais qui trouve les gants du portier adverse. Il cède sa place dans les ultimes secondes à Moussa Diallo.
Steve Rouiller : 7
Ses larmes en fin de rencontre ont ému les supporters au vue de son bon match défensivement et offensivement avec notamment des occasions de la tête sur corner.
Vincent Sasso : 6
Moins en vue que Steve, le français aura fait son boulot hier après-midi mais ne pourra strictement rien sur le but saint-gallois.
Gaël Clichy : 6
Il a toujours ses jambes de 20 ans et aura tant bien que mal tenté en seconde mi-temps d’amener du punch devant. Il a été proche de concéder un penalty en première période.
Gaël Ondoua : 4
Un match compliqué pour le camerounais comme ses compères à mi-terrain. Il passera notamment proche de l’expulsion avec sa faute sur Görtler mais M. Jaccottet fut très clément. Koro Koné l’a remplacé pour les dernières minutes.
Théo Valls : 3
Un match fantomatique pour le milieu nîmois qui n’a pas eu une fois l’opportunité de se montrer ni de changer le cours du match si ce n’est une frappe qui a finit en tribune. L’entrée de Kastriot Imeri est intervenue trop tard.
Timothé Cognat : 5
Une grosse activité, habituelle on va dire, et une frappe qui avait le poids d’un but avant le thé mais trop de brouillon qui ont rendu son match moyen.
Miroslav Stevanovic : 5
Bien muselé par Miro Mulheim, il a eu de la peine à se mettre en évidence et s’est éteint au fil de la rencontre.
Alex Schalk : 4
Une grosse envie mais trop brouillon dans son jeu, en témoigne l’action où, idéalement servi par Steva, il tergiverse et se voit contraint de donner en retrait. Son remplacement Boubacar Fofana ne fut guère convaincant.
Grejohn Kyei : 4
Le buteur français commence à tirer la langue avec l’enchaînement des matches et ne parvient plus à trouver et se créer des buts. Peut-être faudrait-il le faire souffler ce dimanche ?
xG selon Wyscout: Servette FC 2.58 (2) – (1) 1.18 Young Boys
Les buts attendus (xG) mesurent la qualité d’un tir en fonction de plusieurs variables telles que la qualité de la passe décisive, l’angle de tir, la position sur le terrain et la partie du corps utilisée pour tirer. L’addition des “expected goals” (buts attendus) donnent une indication sur le nombre de buts qu’un joueur ou qu’une équipe aurait dû marquer, compte tenu des tirs réalisés.
Tirs / cadrés :
Servette : 15/4
YB : 13/1
Passes réussies :
Servette : 347
YB: 432
Passes réussies en zone 3 :
Servette : 30
YB: 47
Possession :
Servette : 44,8%
YB: 54,2%
PPDA (passes permises par action défensives)
Servette : 16.9
YB: 12.9
Les PPDA reflètent le nombre de passes dans la zone défensive de l’adversaire que celui-ci peut effectuer. Plus ce nombre est bas, plus l’équipe fait un pressing intense et permet peu de passes à son adversaire.
Analyse :
Gros début de match de la part des Servettiens ! Lors des 20 premières minutes, ils se montrent offensifs et tirent 5 fois au but, sans compter que Kyei était à deux doigts de marquer, mais il se fait retenir dans la surface par Camara (pas de penalty selon l’arbitre).
Notre capitaine, Anthony Sauthier, semblait en forme ce soir-là avec 10 interceptions et 80% des duels défensif gagnés (4/5). Il a sûrement permis à Stevanovic d’être plus à l’aise sur son aile et de pouvoir plus attaquer que défendre face au champion en titre.
Le nombre de passes échangées/réussies (934/779 cumulées) était assez élevé des deux côtés, soit 81,5% de passes réussies pour Servette et 85% pour YB, ce qui démontre la très bonne qualité de ce match. Les entrées en jeu d’Imeri, Fofana et Kone semblent avoir donné raison à Geiger, ils ont tous les trois été décisifs. Diallo lui aussi en fin de match provoque un penalty.
Pour finir, le grand nombre d’xG dans cette partie est du aussi à ce penalty raté en fin de match par Valls (0.76) et qui est repris par Ondoua qui manque aussi le cadre (0.22).
Échanges et les combinaisons les plus utilisées :
Le retour de Clichy se remarque immédiatement. Très présent dans le Top des passes échangées, il permet au ballon de circuler plus que d’habitude. Schalk lui aussi commence à s’habituer sur ce côté gauche et échange de plus en plus avec ses partenaires, 19 passes avec Valls et 16 avec Clichy.
Top:
Miroslav Stevanovic
Indispensable dans le système d’Alain Geiger. Qui d’autre que lui pour fournir LA passe décisive qui allait libérer Koro Kone ? 100% de dribbles réussis sur ce match !
Flop:
Grejohn Kyei
Moins en vue lors de ce match, notre meilleur buteur n’a malheureusement pas pu faire trembler les filets. Il cumule 0.01 de xG mais il ne faut pas oublier que Camara l’empêche de marquer en début de rencontre. Un seul tir, non cadré, au total dans la rencontre. Il voit ses poursuivants au classement des buteurs revenir à sa hauteur, nul doute que cela le motivera pour les prochains matchs.
Ca y est, nous y sommes : la demi-finale tant attendue par le peuple servettien est là ! 20 ans après, les Grenat ont une opportunité en or de rallier la finale de la Coupe ce mercredi à 17h du côté du Stade de Genève face à des Brodeurs en grande difficulté en championnat.
2001-2021, des grosses similitudes
Servette défiant le FC Saint-Gall en demi-finale de la Coupe de Suisse, cela ne sera pas une première ce mercredi 5 mai 2021. En effet, les deux équipes se sont déjà défiées il y a 20 ans presque jours pour jours, le 3 mai 2001, dans la vénérable antre des Charmilles que l’on connaît tous bien entendu. Tombeurs des Young Boys, alors en LNB, aux penaltys lors du tour précédent, les Servettiens défient des Saint-Gallois champions suisses en titre qui perdront leur couronne en fin de saison au profit de GC.
Emmenés par un ancien de la maison en la personne de Lucien Favre (tiens, encore une similitude), les Genevois avaient bataillés et c’est Alexander Frei, arrivé lors du mercato hivernal, qui avait délivré le Stade des Charmilles à la 77e minute de jeu et offert la qualification aux Grenat en finale. La suite vous la connaissez bien sur avec ce trophée Sandoz levé au ciel par Eric Pédat et ce dernier grand titre, n’en déplaise à la Promotion League et la Challenge League, remporté à ce jour par Servette.
Pour se remémorer cette confrontation, c’est par ici.
Dur retour sur terre pour Peter Zeidler et cie.
Héroïques la saison dernière à lutter jusqu’au bout le titre, perdu au détriment du rouleau compresseur YB, les Suisses orientaux connaissent une saison vraiment très compliquée, en témoigne cette huitième place en Super League avec seulement quatre points d’avance sur le barragiste vaduzien. Qu’elle semble loin l’époque où Cédric Itten et Ermedin Demirovic, partis depuis à l’étranger, faisaient peur au défenses helvétiques lors de cette saison 2019-2020. Preuve en est statistiquement parlant : sur les 12 dernières rencontres, les Brodeurs ne se sont imposés qu’à deux reprises (3-1 face à Bâle et 1-0 face à Vaduz). Une autre statistique confirme cette mauvaise passe : pire équipe à l’extérieur avec une dernière victoire hors de ses bases datant du 13 décembre.
Saint-Gall est la pire équipe du championnat à l’extérieur. Dernière victoire le 13 décembre à Lausanne, depuis, 3pts pris en 10 déplacements. De plus, ils n’ont plus inscrit un but à l’extérieur depuis 295 minutes. 2/3
Heureusement pour les pensionnaires du kybunpark, il leur reste la coup afin d’espérer sauver la saison. Exemptés de premier tour comme Servette, les verts et blancs sont direct rentrés dans le vif du sujet en étrillant sèchement les Young Boys 4-1 en huitièmes puis ont croisé le fer en quart avec Grasshoppers pour se qualifier sur le score de deux buts à un, suite à un début de match tonitruant. C’est donc un FC Saint-Gall privé de Youan, testé positif au Covid-19, mais comptant sur le retour de Quintilla qui viendra au bout du Lac de Genève tenter lui aussi de se qualifier pour la finale.
Comment préparer idéalement une demi-finale de Coupe ? En faisant tomber pour la deuxième fois de la saison le quadruple champion suisse, tout en maintenant ce statut d’unique tombeur de l’ogre bernois !
On aura vu du beau football du côté du Stade de Genève ce dimanche, avec un Servette qui se veut offensif, qui montre beaucoup d’envie mais qui comme souvent pêche à la finition en première période. Les Grenat se feront une grosse frayeur lorsque Martins Pereira croit ouvrir la marque mais la VAR s’en mêle et annule le premier but bernois, permettant à la rencontre de rester ouverte et indécise à l’heure du thé.
Le deuxième acte va voir Servette ralentir la cadence et YB être un poil plus dangereux mais la partie ne va s’emballer que durant le dernier quart d’heure (Andrea Agnelli appréciera) avec les Servettiens qui profitent d’une erreur défensive bernoise pour passer l’épaule et de manière méritée puis doubler la mise quelques. Cependant, les Genevois vont encore jouer à se faire peur avec la réduction du score et manquant l’opportunité du 3-1 sur penalty mais qu’importe, les trois points sont là et le moral au beau fixe avant mercredi !
Les notes des Grenat
Jérémy Frick : 6
Un seul arrêt à effectuer du match puis RAS. Ne peut rien sur le but de Ngamaleu.
Anthony Sauthier : 7
Certainement l’une de ses meilleures prestations de la saison pour le capitaine, qui a mis de l’ordre à droite et qui lance Stevanovic sur le deuxième but.
Steve Rouiller : 7
Si Servette aura été très peu inquiété par le champion en ce dimanche après-midi, c’est certainement en grande partie grâce à lui !
Yoan Séverin : 5
Deux-trois erreurs dont celle qui a amené le but des Bernois, un peu moins serein que d’habitude.
Gaël Clichy : 7
Quand Clichy est là, tout va ! Une grosse présence dans les phases offensives dont celle qui aurait pu amener l’ouverture du score en première mi-temps. Remplacé par Arial Mendy qui fut bien correct.
Gaël Ondoua : 7
A la récupération ainsi qu’au pressing : le numéro 29 grenat a été partout sur le terrain, gênant les phases de constructions adverses et apportant de la sérénité.
Théo Valls : 6
Un match relativement correct pour le regista nîmois qui aurait pu ponctuer son match avec son penalty mais Guillaume Faivre en a décidé autrement.
Timothé Cognat : 7
L’homme aux 50 poumons a été sur tous les fronts au milieu du terrain avec une activité remarquable et des percées qui cassent les lignes. Un jaune récolté injustement qui l’a frustré par la suite et notamment sur sa sortie pour Kastriot Imeri qui juste avant sa blessure a eu le temps de se mettre en évidence avec une passe décisive. Sa blessure permet à Moussa Diallo de rentrer et d’aller obtenir le penalty.
Miroslav Stevanovic : 8
Moins précis dans le dernier geste durant les 45 premières minutes, c’est pourtant lui qui récupère le cuir suite à l’erreur de Zesiger puis adresse son assist pour le deuxième but. Activité à droite toujours importante.
Alex Schalk : 6
Bien en jambe, il a fait son match durant les 68 minutes qu’il a passé sur le terrain. Sa sortie a permis à Boubacar Fofana d’inscrire sa quatrième réalisation de la saison.
Grejohn Kyei : 5
Un peu en-dessous de ses coéquipiers, il a eu de la peine à se mettre en évidence et à se créer des occasions. Remplacé par Koro Koné qui a enfin mis fin à la série noire en inscrivant son premier goal cette saison.
Les Servettiennes se savaient attendues après leurs deux revers au Stade de Genève face à Zurich, on pourra dire au coup de sifflet final qu’elles ont répondu présent en disposant 5-2 du FC Saint-Gall-Staad pour renouer avec le succès et mieux, augmenter leur avance sur leurs rivales zurichoises !
Privées de Paula Serrano qui était suspendue, les Grenat, avec Felber à la place d’Hurni dans le XI, entament de la meilleure des manières à la cinquième minute en ouvrant la marque par la capitaine Sarrasin, idéalement servie par une talonnade de Maendly. Inefficaces devant la semaine dernière, les Genevoises tentent de se mettre à l’abri le plus rapidement possible et y parviennent à la 24e : une service cinq étoiles de Manon Revelli pour Marta Peiro qui crucifie Oertle pour doubler la mise. On retrouve l’Espagnole à la 37e mais elle ne concrétise pas le gros travail de Fleury sur l’aile gauche et ne trouve que le poteau.
Le début de deuxième période voit encore une fois Léonie Fleury se mettre en évidence à la 57e mais ni Sarrasin ni Revelli ne profitent de son centre. Servette aura deux opportunités de passer à trois longueurs d’avance avec Sarrasin et Maendly mais les deux Genevoises vont buter sur la portière saint-galloise. Malgré ses occasions galvaudées, le SFCCF ne va pas inscrire un mais deux réalisations, le tout en l’espace de 120 secondes : le 3-0 vient des pieds de Sarrasin sur un centre de Fleury et le quatrième d’une superbe inspiration de Revelli qui enveloppe son envoi du pied gauche s’il vous plaît dans le petit filet adverse.
La messe est dite, cependant les Brodeuses vont obliger Thalmann à se mettre en évidence à la 71e puis réduire le score trois minutes plus tard sur un penalty consécutif à une poussette de Laura Felber. Pas de quoi inquiéter les leaders de Super League qui iront marquer le cinquième goal à la 89e grâce à Natalia Padilla qui profite d’un centre de Manon Revelli. Le 5-2, inscrit une nouvelle fois sur penalty, ne sera qu’anecdotique. Servette-Chênois remporte la première de ses six finales et profite du nul entre GC et Zurich (0-0) pour mettre ces dernières à sept points !
Servette FC Chênois Féminin – FC St. Gallen-Staad 5-2 (2-0)