Servette FC Chênois Féminin- FC Bâle : Rejoindre le trio de tête

Servette FC Chênois Féminin- FC Bâle : Rejoindre le trio de tête

Les matchs s’enchaînent à grande vitesse et seulement cinq jours après avoir affronté Chelsea sur la pelouse du Stade de Genève, c’est à la Fontenette de Carouge que Servette reçoit l’actuel troisième, le FC Bâle dans le cadre de la huitième journée d’Axa Women Super League ce dimanche 14 Novembre à 15 heures.

Sur la scène helvétique, l’équipe d’Éric Séverac a su se relever de sa défaite face à Grasshopper survenue le 17 octobre. Ce fût le cas en premier lors d’un déplacement à Saint-Gall (0-3) puis lors de l’élimination du vainqueur de Lucerne samedi passé à Carouge (4-1). Ces deux rencontres permettent de redonner de la confiance à une équipe qui s’est malheureusement inclinée pour la troisième fois en Champion’s League, cette fois-ci face aux finalistes de la précédente édition, Chelsea (0-7). Malgré leurs deux défaites face aux équipes zurichoises, le FC Zürich et Grasshopper, la septième journée a permis de redistribuer les cartes et permet au club genevois de ne concéder qu’un maigre retard de trois points sur le FCZ qui trône en tête du championnat. En effet, Aarau s’est imposé à domicile face au leader (2-1) et Grasshopper s’est incliné à domicile face au FC Bâle (2-4). Avant de retrouver l’équipe londonienne en Angleterre jeudi prochain, elles vont devoir affronter une équipe bâloise qui réussit plutôt bien son début de saison. Ce match sera donc, en cas de victoire, l’occasion pour les Servettiennes de rejoindre le trio de tête et, en tout cas, dépasser leur adversaire du jour.

Un FC Bâle sur une bonne lancée

Malgré une défaite bâloise survenue lors de la première journée au stade Wyler de Berne (1-0), l’équipe de Danique Stein reste sur une série de six matchs sans défaites dont quatre victoires consécutives. Hormis le léger accrochage à St-Gall (2-2), les résultats suivent et cette dernière victoire face au dauphin leur permet même de pointer à une belle troisième place, à égalité avec leur précédent adversaire. Depuis le début de la saison, les pensionnaires du Parc Saint-Jacques ont inscrits 14 buts, soit une moyenne de deux buts par match, pour six buts encaissés. Aucune de leurs joueuses ne s’est véritablement distinguée au sein de la liste des buteuses, la plupart de leurs joueuses ayant inscrits au maximum deux buts. Cependant, il faudra faire attention car le danger peut justement venir de partout, que ce soit en défense avec Melanie Huber, au milieu avec Jana Kaiser ou Eleni Markou et surtout offensivement avec l’attaquante Alayah Pilgrim qui a mis un doublé lors de la victoire à Grasshopper. Cette fin d’année s’annonce plutôt passionnante pour le club bâlois avec le déplacement dimanche chez l’actuel champion de Suisse, le Servette FCCF, puis la réception de l’actuel leader du classement, le FC Zürich, trois semaines plus tard. Ces deux rencontres sont donc à double tranchant, car soit elles réussissent à prendre de l’avance et possiblement passer l’hiver au chaud sur le trône, soit elles se font distancer par leurs principales concurrentes.

Un avantage pour Genève

Depuis l’accession de Servette en Super League, le FC Bâle n’a pas encore réussi à prendre le dessus de Servette une seule fois. En six rencontres, les Genevoises se sont imposées à quatre reprises pour deux matchs nuls dont un lors de la dernière confrontation entre les deux équipes le 29 mai dernier (2-2), lors de laquelle le Servette FCCF reçut son trophée de champion de Suisse. Par ailleurs, les joueuses servettiennes devront rester sur la même forme que celle de la saison passée, hormis le dernier nul,  puisqu’elles se sont imposées à trois reprises, n’encaissant aucun but et en en inscrivant 10 (soit une moyenne de 3.3 buts/match). Serait-ce donc enfin l’occasion pour le FC Bâle de faire sauter le verrou servettien et repartir avec les trois points ou de subir une cinquième défaite de leur part ? La question sera répondue ce dimanche au coup de sifflet final.

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Aujourd’hui est un bien triste jour pour écrire un article. En effet, voilà une sixième défaite de rang qui ne sera pas passée ni pour moi ni pour bons nombres de spectateurs présents contre Zürich en ce dimanche 7 novembre 2021.

Comme je l’ai dit lors d’un précèdent article, les matchs à 14h15 sont un supplice pour beaucoup d’entre nous. Mais le véritable supplice se trouve sur le terrain. En effet, après une semaine de boulot je me dis que mon club de cœur va égayer mon weekend… Quelle naïveté. Une sortie misérable en Coupe contre un club de Challenge League, une saison en demi-teinte même si celle-ci tend plus sur le sombre que le clair, une équipe qui ne mouille pas le maillot… le cocktail est plus qu’explosif.

En aucun cas je ne peux reprocher à nos gars de perdre des matchs. Mais il y a perdre et se faire humilier chaque semaine. Quand je vois des supporters prêts à se coltiner des déplacements aux quatre coins de la Suisse pour soutenir NOTRE club, représenter NOTRE canton et porter NOS couleurs, je me dis que le minimum serait d’au moins faire semblant d’en avoir quelque chose à foutre sur le terrain.

Beaucoup trop de joueurs sont présent sur le terrain uniquement pour faire acte de présence. C’est bien beau de pouvoir mettre sur Instagram ou Twitter « joueur pro au SFC » mais réveillez-vous ! Porter ce maillot est une fierté dont bons nombres de gamins rêveraient. Eux auraient les tripes d’aller au duel, au contact, de provoquer l’adversaire. Eux au moins, auraient l’amour du blason, celui que l’on porte tous dans notre cœur.

J’en ai marre de voir le spectacle se répéter chaque semaine. Quand je vois des joueurs tout sourire aller taper leur meilleur selfie et interview en zone de presse après la défaite contre Thoune en Coupe, ça me fait vomir. Ou est votre orgueil, votre fierté ? Rappelez-vous les gars, nous sommes des supporters fiers de notre club, de notre histoire et de notre maillot. Alors bougez-vous, mouillez ce maillot et faites que ces 90 minutes soient un moment de joie pour nous. Mais également, qui êtes-vous pour ne pas venir saluer vos supporters après une victoire ou même une défaite ? Qu’il pleuve, neige, que l’on gagne ou perde, NOUS serons toujours là, NOUS serons toujours derrière vous donc le minimum serait de venir saluer ce public fidèle qui a su répondre présent après beaucoup de sombres années qui sont aujourd’hui loin derrière nous.

Quant à nos employés de bureau, il serait temps de porter ses parties génitales et dire que clairement, les choses vont mal. Noyer le poisson n’est pas une solution viable sur le long terme. Un mercato pitoyable avec des recrues dont la présence n’apporte strictement rien, une 8ème place qui ne nous laisse qu’à 4 points de la lanterne rouge et une équipe avec la pire défense du championnat ex-aqueo avec Lausanne, voilà des statistiques bien tristes pour notre club.

Cette pause internationale devrait faire le plus grand bien à tout le monde afin d’apaiser le climat tendu qui règne au sein du club. Nous devons à tout prix nous relancer contre GC et Lausanne afin de s’éloigner de cette foutue zone de relégation.

Alors les gars, dans la vie tout n’est pas rose, il y a des hauts et des bas. Aujourd’hui on est clairement au plus bas. Mais dorénavant, bougez-vous ! Vous avez pu constater le mécontentement des supporters dimanches après le match. Réfléchissez à cela, représentez-vous ce que c’est que de porter le maillot du Servette. Vous avez une semaine de répits, mais au prochain match, ce ne sont plus des simples joueurs que nous voulons voir mais des guerriers prêt à tout pour défendre ce maillot et ce club.

ALLEZ SERVETTE !

Servette FC Chênois Féminin- Chelsea FC Women : Créer des modèles pour le futur

Servette FC Chênois Féminin- Chelsea FC Women : Créer des modèles pour le futur

Quatre jours après s’être débarrassé du vainqueur de la Coupe de Suisse, le FC Lucerne en huitième de finale, le club genevois retrouve un adversaire d’un autre calibre sur sa route en Champion’s League, à savoir le club londonien de Chelsea. La rencontre aura lieu mardi 9 Novembre à 18 :45 au Stade de Genève.

Un club d’une autre dimension

Le Servette FC Chênois Féminin a déjà croisé le fer face à la Juventus de Turin le 6 octobre à Genève (0-3) puis une seconde défaite le 13 octobre au sein du stade du Vfl Wolfsburg (5-0). Ces deux résultats reflètent le fossé qui existe encore entre le championnat helvétique et ses voisins européens et malgré une réelle débauche d’énergie de nos joueuses, il reste encore du chemin. Ce mardi, la rencontre va être encore plus compliquée puisque le futur adversaire des Grenat, le Chelsea FC Women, sort d’une saison exceptionnelle au sein du championnat anglais avec une seule maigre défaite en 22 rencontres, le 7 février face à Brighton (1-2). Malgré ce coup d’arrêt, elles remporteront le titre avec une avance de 2 points sur Manchester City. Leur domination au sein du pays de la Reine Elisabeth dure depuis bientôt deux saisons, avec deux titres acquis consécutivement entre 2019 et 2021.  Créée en 1992, puis affiliée à l’équipe masculine depuis 2004, leurs ambitions sont claires : devenir un des meilleurs clubs féminins anglais et concurrencer la domination d’Arsenal. Chose faite désormais avec cinq titres de championnes d’Angleterre entre 2015 et 2021, deux coupes nationales ainsi que finaliste la saison passée de la Ligue des Champions, finale perdue face au FC Barcelone (0-4). Les Londoniennes peuvent se targuer d’avoir dans leurs rangs des joueuses internationales, telle que l’attaquante danoise Pernille Harder, 2ème du Ballon d’Or 2018 et arrivée de Wolfsburg en septembre 2020 pour la somme de 350’000 Euros, devenant ainsi la joueuse la plus chère de l’histoire. Par ailleurs, Chelsea fût la première équipe à adapter son programme d’entraînement aux cycles menstruels de ses joueuses sous l’impulsion de leur coach Emma Hayes, manager de l’équipe féminine qui estimait que, depuis trop longtemps, les joueuses étaient traitées physiquement de la même manière que leurs homologues masculins, sans que soient prises en compte leurs spécificités.

Pour cela, nous avons posé la question au préparateur physique du Servette FCCF quant à la gestion de ces différences :

” Des différences à ne pas négliger”

Pour le Servette FC Chênois Féminin, cette rencontre s’annonce des plus passionnantes même si l’enchaînement des matchs peut aussi jouer en leur défaveur. Heureusement, le coach Éric Séverac a pas mal fait tourner son effectif samedi passé contre Lucerne dans le but de préserver certaines de ses joueuses. Comme nous raconte le préparateur physique : « Avec le recul, jouer la Champions League avec ses contraintes de ne pas avoir un groupe complètement professionnel touche les limites du modèle actuel, on va donc progressivement avec de plus en plus de joueuses qui sont à temps-plein dans le football mais les déplacements et le travail extérieure de certaines amènent une fatigue très lourde qui s’accumule et en même temps, il faut progresser et être performante. Le niveau d’exigence grimpe donc cela amène des charges physiques qui s’entrechoquent avec des charges personnelles, ce n’est pas toujours évident. »

Ces diverses contraintes supplémentaires, que ce soit pour les joueuses ou le staff technique peuvent donc péjorer le début de saison des Grenat. On lui a donc demandé de nous donner son avis sur ces premières rencontres :

” Pour ce début de saison, je suis globalement satisfait”

Un homme de l’ombre                                                                                                

Pour ce match d’une grande envergure, nous avons souhaité donner la parole à un homme caché dans l’ombre mais sans qui tout cela ne serait pas possible. Les supporters servettiens connaissent principalement Jérémy Faug-Porret en tant que joueur qui a défendu les couleurs grenat pendant un an et demi au poste de défenseur et qui a contribué à la montée d’Etoile-Carouge dans l’antichambre du football suisse dans un rôle de capitaine. En 2019, il décide de retourner au Servette FC en tant que préparateur physique puis également wn tant qu’entraîneur-assistant auprès d’Éric Séverac depuis 2020. Poste au sein duquel il doit gérer toute la charge des entraînements, la préparation athlétique ainsi que l’entremêlement entre le physique et l’aspect technico-tactique. L’ancien numéro 15 a également à sa charge le pôle médical afin de coordonner le sportif et le médical avec le pôle de physiothérapeutes. Finalement, il s’occupe aussi de tout l’aspect nutritionnel des joueuses, que ce soit repas pendant les déplacements ou les compléments aux entraînements. Ces nombreuses tâches qui composent sa semaine de préparateur physique sont devenues sa vocation lors de son passage en 2010 du côté de Strasbourg. A ce moment-là, alors qu’il évoluait en tant que joueur, il devint également responsable du centre de formation de Strasbourg en charge de l’équipe réserve en collaboration avec les autres préparateurs physiques des équipes U19 et U17, comme il nous l’explique : «  La préparation physique, c’est devenue un peu une passion. À la base j’ai fait des études pour devenir prof de sport et cela ne m’a pas plu du tout, et en gérant mon aspect physique de la performance, on se renseigne et on devient curieux. C’est cette curiosité qui m’a poussé à explorer le métier. La performance dans sa généralité est donc une passion pour moi cette multitude de  facettes m’a immédiatement plu ».

Passé par Servette un an et demi puis Carouge une saison, on pourrait se dire que l’ancien défenseur français n’a pas tant d’attache à Genève. Pourtant, c’est bien ici qu’il a décidé de déposer ses valises et ainsi rejoindre l’aventure du Servette FCCF, sans être bien sûr un ras-le-bol du football comme il l’explique : « J’avais un besoin de me stabiliser dans la vie et me rapprocher de la famille. Etant de Chambéry, le plan Carouge était donc déjà en tête dans le but de faire ma reconversion en tant que préparateur physique ». Sans encore une réelle idée en tête, il avait cette volonté de revenir au sein du Servette FC, que ce soit pour l’équipe masculine ou féminine. En septembre 2018, il effectue son diplôme universitaire européen de préparation physique à Lyon dont le travail de mémoire portait sur le centre de formation du Servette FC. C’est ensuite en janvier 2019 que le club l’approche afin de lui proposer le poste de préparateur physique au sein du Servette FC Chênois Féminin. Comme il nous raconte : « J’avais un peu peur car je ne voyais pas si cela pouvait me plaire ou si le courant allait passer et en fait j’aime être au contact de joueuses qui ont vraiment une énorme passion et très travailleuses, ça m’impressionne encore de voir la charge de travail, que ce soit l’école ou travail et les entraînements».

” Faire ses preuves avec les filles”

Alors que Servette affronte Chelsea mardi, Jérémy Faug-Porret nous rappelle qu’il faut malgré tout se focaliser sur la rencontre jouée samedi face à Lucerne (ndlr l’interview a été réalisée avant la victoire 4-1) puisque chaque match compte et que même si cette rencontre reste passionnante, l’un des objectifs du club est bien sûr  la Coupe de Suisse qui échappe un peu aux Servettiennes ces deux dernières saisons. Se concentrer permet aussi d’éviter des blessures qui pourraient être néfastes pour l’équipe. Il ne faudra donc pas se ménager et tout donner déjà samedi, bien que l’entraîneur Éric Séverac ait opéré quelques changements dans sa composition afin de reposer certaines cadres. Selon lui, « le match de mardi avec un public nombreux est vraiment une belle récompense pour les joueuses, certaines prendront sûrement leur fin de carrière à la fin de la saison mais cela sera en tout cas une fantastique aventure pour toute personne au sein du club, cela fait grandir et nous permet de visualiser nos défauts afin de combler ce fossé même s’il y a une certaine frustration de ne pas pouvoir démontrer nos qualités car en face il y a bien plus de niveau ».

SERVETTE FC – FC ZURICH : NE PAS SOMBRER

SERVETTE FC – FC ZURICH : NE PAS SOMBRER

Un Servette en pleine noyade reçoit un FCZ qui est bien installé sur le podium de Super League. Les hommes d’Alain Geiger devront réagir ce dimanche au Stade de Genève pour reprendre un peu d’air et ne pas se retrouver sous la barre.

Décevants, les Servettiens n’y arrivent plus. La semaine dernière, ils se sont inclinés au Cornaredo (2-1) face à un Lugano réaliste. Du léger mieux était pourtant visible dans le jeu. Mais les absences de Cognat et Cespedes dans l’entrejeu se sont encore une fois faites sentir. Douline qui remplaçait le Bolivien, n’a pas livré une mauvaise prestation au milieu. Tout comme Valls, toujours aussi important dans le onze grenat. Mais les deux hommes ont été sorti par l’entraîneur des Genevois, laissant place à Nyakossi, défenseur de formation, et Rodelin, plus à l’aise dans un rôle d’ailier. Choix tactique difficile à comprendre, tant les Grenat étaient coupés en deux suite à cela. Les Luganais en ont profité pour inscrire le 2-1 par l’intermédiaire de Sabbatini. Servette ne s’en remettra pas, ne réussissant pas à se créer des occasions concrètes.

Quelques heures plus tôt, le FC Zurich et le FC Bâle offraient à la Suisse du football un des plus beaux matchs de la saison. Dans un Letzigrund en feu, les Zurichois ont réussi à sauver un point en toute fin de match grâce à leur buteur en forme, Assan Ceesay (neuf buts et cinq passes décisives en onze matchs pour le Gambien). Les hommes de Breitenreiter sont sur une série de 4 matchs sans défaite. Ils n’ont d’ailleurs perdu que deux matchs en ce début de championnat, face à Young Boys et Bâle. Solide.

Si Rouiller et ses coéquipiers comptent l’emporter dimanche, ils devront élever leur niveau de jeu et retrouver leurs qualités lorsqu’ils sont en possession du ballon. Cette équipe qui savait si bien gérer ses matchs et garder le ballon la saison passée, n’y arrive plus. Avec ou sans la balle, les Grenat ont perdu leur football. Lors de leur dernière confrontation face aux Zurichois, les Servettiens avaient réussi à ramener un point de leur déplacement au Letzigrund grâce à un splendide coup franc de Kastriot Imeri, l’homme en forme actuellement. 

Dimanche, Servette devra tout donner pour ne pas perdre devant ses supporters et surtout pour respirer un peu. On sait que le public genevois est capricieux. Et les deux derniers matchs à domicile, qui se sont conclus sur deux défaites (0-6 contre YB et 1-2 contre Sion), ne vont pas aider à ramener du monde au Stade de Genève. Espérons donc que Geiger et ses joueurs seront inspirés, car les inquiétudes sont grandissantes au bout du Lac.

Servette FC Chênois Féminin- FC Lucerne : À l’assaut des quarts de finale

Servette FC Chênois Féminin- FC Lucerne : À l’assaut des quarts de finale

Les fameuses boules du tirage au sort de la Coupe de Suisse ont décidé de ne pas être clémentes avec l’actuel champion de Suisse. En effet, ce week-end trois duels entre des clubs de l’AXA Women’s Super League auront lieu et c’est le cas pour le Servette FCCF qui recevra le FC Lucerne, actuel septième au classement, ce samedi à 16 heures au stade de la Fontenette.

Montrer un autre visage

Le mois d’octobre fût très laborieux pour le Servette FCCF qui resta sur trois défaites en cinq rencontres jusqu’au samedi 30 octobre et une victoire en Suisse orientale face à St. Gall (0-3). Cette rencontre offrit surtout du temps du jeu à certaines joueuses qui avaient moins eu l’occasion de démontrer leur talent telle que Laura Tufo qui fit par ailleurs sauter la première le verrou saint-gallois en ouvrant le score dès la 9ème minute ainsi que pour Natalia Padilla d’inscrire un doublé. Ce succès permet presque d’oublier la défaite face à Grasshopper (0-2) deux semaines plus tôt. Cependant, il ne faut pas oublier la dure réalité d’un club genevois qui enchaîne les défaites en Champion’s League avant leur troisième rencontre, cette fois-ci face à Chelsea, mardi prochain. De plus, étant désormais attendues au tournant par leurs adversaires, la saison en cours est plus compliquée que la précédente. Nous pourrions, par exemple, parler de ces deux défaites face aux clubs zurichois que sont Grasshopper et le FC Zürich et qui amènent donc le club d’Éric Séverac à une modeste quatrième place. Certes, leurs opposants se sont tous pris au moins une fois le pied au tapis, ce qui permet à nos joueuses d’avoir un maigre retard sur la première place séparée de trois points, mais cet enchaînement de matchs pèse véritablement sur l’organisme. Ce match face au FC Lucerne sera donc l’occasion de véritablement relancer la machine même si on espère qu’à seulement trois jours de la réception d’un gros cador européen, les têtes ne seront pas concentrées sur un autre match.

Suite à leur victoire en terres bernoises, du côté de Walperswil (0-7), les Grenat vont donc devoir croiser le fer avec le FC Lucerne pour une hypothétique place en quart de finale de la Coupe de Suisse. Malheureusement, l’entraîneur genevois ne pourra pas compter pour cette rencontre sur Marta Peiro qui s’est fait opérée de l’appendice ainsi que Paula Serrano, toujours indisponible suite à sa blessure des ligaments. 

Un FC Lucerne en difficulté

Les saisons s’assemblent et se ressemblent pour le club lucernois. Habitués des opérations maintien, avec une sixième place sur huit la saison passée puis septième sur dix cette année, elles se battent chaque année pour engranger un maximum de victoires. La saison commence donc déjà difficilement pour des joueuses qui ne se sont imposées qu’à deux reprises et ce alors que c’était face aux occupantes de la zone rouge, à savoir Lugano (5-1) ainsi que dernièrement face à Yverdon (2-1). Ces résultats leur permettent donc d’avoir huit points en poche et viser prochainement la cinquième place. Après trois défaites consécutives en championnat face au trio de tête, elles ont pu reprendre du poil de la bête en obtenant le nul sur la pelouse du BSC Young Boys (2-2) puis les trois points la semaine passée face à Yverdon. C’est donc une formation revigorée qui souhaite continuer sur sa lancée en Coupe de Suisse après s’être débarrassé sur sa route du club argovien du FC Baden, pensionnaire de 2ème ligue, sur le score de 0-9. Ce lourd score reflète parfaitement les qualités offensives du club lucernois, qui malgré sa place et ses 13 buts encaissés, à marqué pas moins de 14 buts en sept rencontres, ce qui les classe à la quatrième place des meilleures attaques à égalité avec le FC Bâle, qui pourtant pointe à la 3ème place du classement. Cette solidité provient du danger que peut créer Alena Bienz (cinq buts) ainsi que Sina Cavelti (4 buts) qui occupent les premières places des meilleures buteuses de ce championnat, toutes deux juste devant Jade Boho et ses 3 buts. Nos défenseuses sont donc averties, il faudra garder un œil sur elles. Bien que le Servette FCCF se soit toujours extirpé du piège lucernois avec cinq victoires sur les six derniers matchs, elles ont malgré tout la capacité de leur tenir tête comme ce fût le cas lors de leur dernier voyage en terres genevoises le 6 mars 2021 (0-0). Les rencontres de Coupe de Suisse ont toujours un petit air spécial avec des petites équipes qui réalisent des exploits, à l’instar de l’Etoile-Carouge qui a éliminé l’ogre Bâlois sur la même pelouse une semaine avant. Le Servette FCCF devra donc apporter une attention particulière à cette rencontre si elles ne souhaitent pas être les prochaines à passer au trépas sur cette pelouse.

St. Gall – Servette FCCF 0-3 : Le goût du succès retrouvé

St. Gall – Servette FCCF 0-3 : Le goût du succès retrouvé

Deux semaines après la défaite mortifiante face à Grasshopper deux buts à zéro à la Fontenette, Servette-Chênois retrouvait la Women’s Super League après la trêve internationale en se déplaçant à Saint-Gall. Un déplacement important en Suisse Orientale pour rester au contact du podium qui s’est très bien passé.

Privées de bon nombre de joueuses pour ce match à l’Espenmoos (seulement 16 joueuses sur la feuille de match), les Servettiennes ne sont pas impactées et pensent ouvrir la marque à la septième minute de jeu mais Jade Boho est signalée en position de hors-jeu. Ce n’est que partie remise car le premier but va tomber deux minutes plus tard : sur un corner de Bourma, le ballon traverse la surface et atterrit dans les pieds de Laura Tufo qui reprend et trompe Oertle. Bien lancées par ce but dans les dix premières minutes, les Grenat auront par trois fois l’opportunité de doubler la mise : une première fois à la 13e par Boho qui négocie mal son face-à face, une deuxième fois à la 27e par une frappe lointaine de Tufo qui passe juste au-dessus des montants et une dernière à la demi-heure par Saoulard qui ne profite pas d’une mauvaise relance adverse pour tromper la gardienne.

Fort heureusement, le but du break va intervenir juste après le thé. Thaïs Hurni intercepte le cuir et sur un long dégagement trouve Natalia Padilla qui se joue d’Oertle et s’en va tranquillement pousser la balle au fond des filets. Du côté Saint-Gallois, pas grand-chose à se mettre sous la dent, ce qui permet à Inês Pereira de passer un après-midi relativement calme. Les Genevoises vont alors gérer la fin de match et sceller la messe à la 73e sur un mauvais dégagement de la portière saint-galloise qui profite à Padilla qui inscrit son deuxième but de la partie. Les Grenat ont refait le plein de confiance et peuvent pleinement lancer un nouveau marathon qui débutera avec la réception de Lucerne en coupe samedi prochain.

FC St. Gallen-Staad – Servette FC Chênois Féminin 0-3 (0-1)

Stadion Espenmoos, 116 spectateurs.

Buts : 9e Tufo 0-1, 51e Padilla 0-2, 73e Padilla 0-3.

St. Gall : Oertle – Böni, Glanzmann, Christen, Baumann – Wyss (66e Risch), de Freitas, Iseli (cap.) (76e Caputo) – Li Puma (66e Aeberhard), Brecht, Bachmann. Entraîneur : Marisa Wunderlin.

Servette : Inês Pereira – Tamplin, Felber (79e Fleury), Spälti, Bourma (88e Ferreira Couto) – Tufo, Guede, Hurni (cap.) – Soulard, Boho Sayo (79e Ondobo-Mouagang), Padilla. Entraîneur : Eric Sévérac.

Avertissement : 90e Ondobo-Mouagang