Les Genevois, comme à l’accoutumée, ont décidé dimanche de partager les points avec leurs homologues tessinois (1-1). Dans un sprint final à la Usain Bolt, les Servettiens retrouvent déjà ce mercredi le triangle des Bermudes du football romand, le club valaisan du FC Sion, pour un match programmé à 20h30.
L’entraîneur Paolo Tramezzani n’a pas commencé sa mission sauvetage du bon pied. Les valaisans, pourtant pas déstabilisés par le silence qui règne dans Tourbillon, se sont vu être surclassés dans tous les domaines par une jeune équipe saint-galloise, tel des gamins face à des adultes comme le dirait si bien Patrice Evra. Le penalty obtenu en toute fin de match a permis au moins à Kasami de réduire le score mais les Brodeurs sont repartis avec les trois points. 2020 ne sourit décidément pas à Constantin car la dernière victoire remontant au 30 Novembre 2019 face au FC Thun (2-1), on serait presque à douter plus de la compétence de Constantin fils que celle des entraîneurs.
Du côté du stade de la Praille, cette « mauvaise » opération permet malgré tout de réduire l’écart avec le FC Bâle qui s’est incliné à la Swissporarena de Lucerne. La pause forcée remet cependant toutes les cartes à zéro et c’est un nouveau mini-championnat qui vient de débuter. Bien que le Servette FC reste sur une série de trois matchs sans défaite et un jeu étincelant en ce début d’année, c’est la profondeur du banc et l’état de forme des différentes équipes qui prévaudra. A ce jeu-là, les Grenats partent bien sûr favoris sur des valaisans qui ont vus plusieurs de leurs joueurs rompre leur contrat suite à une renonciation du chômage technique comme Djourou et Kouassi qui ont signé du côté de Neuchâtel alors que Serey Dié et Karlen ont effectué le chemin inverse mais ne pourront pas jouer contrairement aux ex-sédunois, notre Aulas suisse ayant comme d’habitude fait des siennes. Dans son inlassable lutte face à la Swiss Football League, le FC Sion ne doit pas oublier qu’un autre combat se joue sur le terrain et cela commencera par ce fameux derby du Rhône entre les deux ennemis du football romand au sein d’un stade de Tourbillon qui sonnera bien creux pour une fois, les supporters genevois ne pouvant traverser les frontières, coronavirus oblige.
A l’heure où ces lignes sont écrites, la SFL n’a pas encore statué sur la possibilité que les supporters puissent à nouveau investir en masse les différents stades. Le Conseil Fédéral a autorisé les manifestations sportives jusqu’à 1’000 personnes, il reste désormais à statuer sur les marges de manœuvres laissées aux clubs. Plusieurs clubs ont effectué des tirages au sort avec leurs abonnés selon les places disponibles, il restera désormais à voir comment les mille places seront attribuées, un tirage au sort restant plus qu’hypothétique vu le nombre considérable. Le village des pêcheurs a déjà pris les devants et signalé à leurs abonnés qu’ils mettraient 500 places à leur disposition pour la réception de Vaduz mardi 23 Juin, selon le système du premier arrivé premier servi, l’autre moitié étant redistribué entre leurs clubs de soutiens et sponsors.
Malheureusement, comme c’est le cas dans pratiquement toute l’Europe, les Servettiennes ne pourront compter sur le soutien indéfectible de leurs supporters afin de prendre l’ascendant sur l’équipe féminine du FCZ ce samedi 14 Mars à 18 heures. Cependant, le peuple genevois pourra suivre le match au sommet de la LNA sur les plateformes de diffusion servettienne grâce au sponsor du match VisuaLive.
Après un coup d’arrêt, imposé par la Confédération, puisque l’équipe ne put prendre le chemin de Lucerne afin d’y affronter l’équipe locale, elle se retrouva encore en pause suite à la trêve nationale. Deux joueuses grenat, Gaëlle Thalmann et Sandy Maendly, partirent en camp d’entraînement avec la sélection à croix blanche et affrontèrent à deux reprises l’Autriche. Lors de la première rencontre qui s’acheva sur un score nul (1-1), Thalmann disputa la totalité de la rencontre tandis que Maendly disputa 35 minutes. La seconde sourira à la Nati qui s’imposa 2-1 et notre milieu disputa toute la première mi-temps. De son côté Laura Felber rejoignit la sélection M19 helvétique et disputa deux rencontres, dont une victoire et une défaite, lors d’un tournoi organisé en Espagne.
Depuis ce début d’année les trajectoires des deux clubs suivent une même courbe ascendante, en effet le club genevois s’est imposé à deux reprises et un nul. De leur côté, les Zurichoises se sont imposées lors des trois confrontations dont deux sorties compliquées d’abord à Lucerne (0-4) puis sur le terrain du FC Basel (1-2), soit deux formations qui occupent la trois et quatrième place du championnat. Cependant, c’est bien la fameuse rencontre du 15 février face aux Sauterelles sur la pelouse du Stade de Balexert qui a permis aux Zurichoises de revenir à un maigre point de la place de leader détenue par le Servette FCCF.
Reverra-t-on ses images de joie ? Réponse ce samedi !
Les deux attaques tournent
toujours à plein régime avec une moyenne pour les deux formations de 3 buts
inscrits par match, ce qui permet à Léonie Fleury d’occuper la 3ème
place avec une bagatelle de 12 buts inscrits et Fabienne Humm de mener avec 17
buts inscrits en 16 rencontres. C’est bien de cette dernière que le roc
défensif servettien devra s’inquiéter puisqu’elle ne compte pas s’arrêter en si
bon chemin et c’est déjà elle qui avait trompé la vigilance de Thalmann lors de
la première rencontre entre les deux formations de la saison. Afin de contrer
l’armada des champions en titre, Éric Séverac pourra compter sur le retour de Paula
Serrano, qui a purgé ses trois matches de suspension, et Valérie Gillioz qui
était aussi suspendue lors de la rencontre face à Lugano.
Les Servettiennes se sont imposés
lors des deux premières rencontres entre les deux formations, le premier lors
d’une rencontre de haute intensité qui permit au club grenat de glaner la
première victoire de son histoire face aux championnes en titre (3-2) puis le
second lors d’une véritable leçon de réalisme puisqu’elles sont reparties de la
capitale économique avec les 3 points et en inscrivants la bagatelle de 5 buts
aux zurichoises sur leurs propres terres (1-5). Ce match est donc un tournant
pour la suite du championnat, d’un côté les genevoises qui pourraient prendre
un avantage psychologique sur leurs adversaires en s’imposant à 3 reprises
consécutives et en prenant un avantage de quatre points, soit elles verraient
les zurichoises s’emparer du fauteuil de leader détenu par Servette depuis la
cinquième journée.
Servettiens.ch tient à chaleureusement remercier tout l’ensemble du Servette FC qui permet à certains de ses rédacteurs d’assister à la rencontre malgré le huis-clos afin de pouvoir préparer un compte-rendu de qualité.
Alors que le Tessin a décrété un huis-clos pour le derby de hockey entre Ambri-Piotta et Lugano, L’arbitre, Monsieur Lionel Tschudi, donnera le coup d’envoi de la rencontre à 16 heures.
La rencontre :
Les Genevois font vraiment plaisir à voir jouer ces derniers temps. Le nul renversant sur la pelouse du Parc Saint-Jacques fait clairement partie d’un de ces matchs que nous souhaiterions revoir. Depuis le début de l’année 2020, ils se sont imposés déjà à 3 reprises et bien qu’ils se soient inclinés au Kybunpark (1-0), le jeu offensif des grenats avec 10 buts inscrits en 5 rencontres met des étoiles aux jeunes supporters. Cependant, il reste un point noir dans le collectif servettien. Alors que les louanges affluent concernant la défense imperméable, composée de Rouiller et Sasso, elle commence malgré tout à prendre gentiment l’eau, les 5 buts encaissés (soit 1 par match) peuvent malgré tout laisser planer quelques interrogations lorsque la troupe d’Anthony Sauthier foule les pelouses du trio de tête et ces deux buts encaissés lors de la 1ère mi-temps à Bâle en sont le parfait exemple. Le stade de Genève commence d’ailleurs à devenir tout doucement une forteresse impénétrable puisque la dernière défaite du Servette FC devant leur public remonte au 20 octobre 2019 lors de la défaite face aux Brodeurs sur le score de 1-2, les genevois restent donc pour l’instant sur une série de cinq victoires consécutives dont trois face à des équipes qui occupaient les quatre premières places. Cependant, il faudra se méfier de la troupe de Maurizio Jacobacci, seule équipe contre qui le Servette FC n’a pas encore réussi à inscrire le moindre but suite au nul obtenu sur la pelouse du Stade de Genève (0-0) ainsi que la défaite du 1er décembre survenue au Cornaredo (1-0).
Un triste 0-0 avait conclu le dernier affrontement entre les deux formations lors du dernier match à la Praille.
L’adversaire :
Du côté des Luganais, ils sont
capables du meilleur comme du pire. La splendide performance face aux Young
Boys de Berne il y a deux semaines au Cornaredo (2-1) en est le parfait exemple
mais ils peuvent vite retomber dans leurs travers face à Thoune lors de la
première rencontre de l’année en s’inclinant sur le score de 3-2. Leur septième
place cache malgré tout de superbes performances collectives depuis le début de
la saison, autant lors des victoires face à Servette à domicile le 1er
décembre, le 21 Juillet en déplacement à Zürich (0-4) ou lors de leur épopée
européenne lors de laquelle ils tiendront en échec des équipes comme le Dynamo
Kiev à deux reprises ou Malmö FF. De plus, il faut quand même rappeler que les
Bianconeri restent à ce jour la troisième meilleure défense du championnat avec
27 buts encaissés en 23 confrontations et ce grâce à l’excellente forme de leur
gardien Noam Baumann qui garde une moyenne des notes de 7.09 sur Sofascore
(seul Omlin avec 7.15 fait mieux), il n’y a que les Servettiens et les Bâlois qui
prennent moins de but. Malheureusement, c’est vraiment au sein de l’attaque que
cela pêche, le meilleur buteur du club étant Mijat Maric avec 5 buts en 18
apparitions, soit 1 but toutes les 324 minutes de jeu. De plus, il effectue 0.8
tirs par match ce qui explique facilement le fait qu’il n’inscrive que 0.3
buts/ rencontre. Bien que le grand succès du FC Lugano provienne de sa défense,
il sera alors grandement compliqué de faire plier les cages du gardien
luganais, les Tessinois comptent bien s’emparer des fameux 3 points afin de
s’éloigner de la zone maudite et se rapprocher des Lucernois qui ne comptent
que cinq points d’avance.
Après s’être imposées déjà à 2 reprises face au club du lac des Quatre-Cantons alias le FC Lucerne, les genevoises s’en vont retrouver cette si belle ville afin d’y affronter l’équipe locale ce samedi 29 février sur le coup des 18 heures. Les Lucernoises jouant aux montagnes russes ces derniers temps apporte une sacrée opportunité aux genevoises de continuer leur splendide série.
La rencontre :
Alors que les Zurichoises, toujours deuxième du championnat, iront visiter le Tessin et suite à la victoire engrangée la semaine passée par le Servette FCCF (3-0), les suisses-allemandes ne devraient pas trop avoir à user de leur talent pour se défaire de la lanterne rouge. Les Grenat ne vont donc pas devoir tomber dans le piège d’un déplacement au fin fond de la Suisse. Bien qu’elles se soient plutôt facilement imposées en terre étrangère (2-4), la réception des Bleu et Blanc avait d’avantage donné du fil à retordre. Mirela Jakupi permit à son équipe de prendre les 3 points sur la pelouse de Florimont qu’elles foulèrent pour la première fois de la saison. La fin de match moins sereine que d’habitude pour les Servettiennes laissent à envisager que les Lucernoises ne laisseront clairement pas les visiteuses empocher plein pot et ce pour la 3ème fois de la saison. Cependant, bien que les joueuses connaissent quelque fois certains légers coup d’arrêt comme en témoigne le match nul obtenu face aux Zurichoises de Grasshoper, elles peuvent se targuer de vivre une saison à la Liverpool, si l’on ne compte pas bien sûr la première défaite enregistrée lors de l’ouverture du championnat. Les Genevoises surfent toujours sur leur vague de 15 matchs consécutifs sans défaite et c’est juste une incroyable série, lorsque l’on sait que leurs poursuivantes de 1 points, ont quant à elles connues à 3 reprises la défaite.
La joie des servettiennes à l’issue de la première confrontation en septembre. Bis repetita ce samedi ?
L’adversaire :
Le club alémanique vit une situation plutôt instable ces derniers temps, les résultats jouant aux montagnes russes. En 10 rencontres, les Lucernoises n’ont enregistré que 4 victoires face aux Luganaises, Bernoises et Saint-galloises à deux reprises, soit trois équipes derrières elles. Mais lorsqu’il s’agit d’affronter des équipes de plus grand augure, les chiffres ne suivent plus, bien que l’équipe entraînée par Glenn Meier, qui est également leur directeur technique, aient réussies à tenir en échec Young Boys sur leur pelouse le 22 février (2-2). Le FC Lucerne n’est pas à confondre avec le FC Lucerne Frauen qui évolue, lui, en LNB. Le club a connu la montée en LNA en 2007 en tant que SK Root, dès lors ils changent de nom pour devenir le SC Kriens Frauen dès la saison suivante. Après 6 années sous la coupe du SC Kriens, le club devient le FC Luzern Spitzenfussball et dirigé comme sous-section du FC Luzern et depuis 2017, devenu une nouvelle section autonome du club. Leur palmarès n’est pas si impressionnant que cela avec 2 finales de Coupe de Suisse en 2012 et 2014 ainsi qu’un titre de Champion de Suisse M18 lors de la saison 2015-2016 mais le club est bien présent en LNA et ce pour la 13ème saison consécutive. Cette année encore, elles occupent actuellement la 4ème place du championnat avec 23 points. Elles peuvent également compter sur une attaque de talent, en la personne d’ Irina Pandro, qui a déjà inscrit la bagatelle de 16 buts en 16 rencontres (40% des buts de son équipe) ce qui en fait la 2ème buteuse de LNA avec seulement 1 but de retard sur la joueuse du FCZ Frauen Fabienne Humm et 4 sur Léonie Fleury, qui occupe la 3ème place. L’équipe peut compter sur leurs deux attaquantes, Pando et Fölmli qui subliment le rectangle vert chaque match en inscrivant à elles deux les 70% des buts de leur équipe. Malgré leurs faibles résultats et une équipe non-présente sur leur podium, elles peuvent se targuer de classer deux de leurs filles dans les 4 premières places des meilleures buteuses de LNA et elles comptent sûrement continuer sur leurs lancées afin d’empêcher les Genevoises de repartir avec les 3 points.
Le peuple genevois va se déplacer en masse du côté de la cité rhénane afin d’y affronter le club local ce dimanche 23 Février sur le coup des 16 heures. Le moral gonflé à bloc d’une large victoire face aux Zurichois, ils comptent bien revenir à hauteur de leur adversaire du jour.
La
rencontre :
Les Servettiens surfent sur une impressionnante série de victoires depuis début décembre malgré un léger accrochage survenu le 9 février sur la pelouse du Kybunpark lors de la défaite sur le score de 1-0 face à St. Gall. Le week-end passé, ils ont pu démontrer au public genevois que leur quatrième place était plus que méritée, malgré le statut de néo-promu, et que l’équipe, emmenée par le capitaine Anthony Sauthier, a la capacité de faire bien plus que leur objectif de maintien du début de saison mais bien d’aller essayer de titiller ce fameux podium détenu par les inévitables 3 mousquetaires que sont Bâle, Young boys et Saint Gall. Cependant, s’il y a bien une stat que les supporters genevois (sauf les moins de 20 ans) ont en tête, c’est bien cette date de 1998. En effet, les Grenat ne se sont plus imposés au St. Jakob Park depuis le 25 octobre 1998 et un splendide doublé de Franck Durix. D’ailleurs ceux qui connaissent un minimum l’histoire de leur club (bisou à Constantin Georges), les Genevois soulevaient leur 17ème et dernier trophée de Ligue Nationale A et verra d’ailleurs la relégation en Ligue Nationale B de notre tendre et cher ami qu’est le FC Sion (on vous aime aussi les rageux). Ce Bâle-Servette est donc l’affiche de cette 23ème journée de Super League (oui, Saint-Gall et YB sont des équipes de seconde zone) entre une formation qui souhaite se relancer après une défaite sur sa pelouse face à la lanterne rouge et de l’autre une équipe plus qu’en forme et qui espère bien revenir à égalité avec son adversaire du jour.
Auteur d’une prestation XXL dimanche dernier, Stevanovic rééditera-t-il la même face aux Rhénans ?
L’adversaire :
Le FC Novartis enchaîne les contre-performances depuis ce début de l’année en s’inclinant à 3 reprises face aux Bernois (0-2) et St-Gallois (1-2), soit deux formations face auxquels ils se doivent de marquer des points dans le but de ne pas se laisser distancer, mais surtout cette défaite survenue sur leur pelouse face au FC Thoune alors qu’ils tenaient le match mais à l’instar des Bernois, le dernier geste leur faisait défaut. Heureusement pour eux, l’équipe entraînée par Marcel Koller est quelque fois capable de réalisme, comme ce fût le cas au Letzigrund en s’imposant 4 buts à 0 face au FC Zürich. Les genevois ont donc l’avantage d’affronter une équipe actuellement en plein doutes et qui sera d’ailleurs diminuée suite à un long déplacement sur l’île chypriote dans le cadre des 1/16ème de finale de l’Europa League face à l’APOEL Nicosie malgré une victoire facile 3-0. De plus, la chance étant de leur côté pour une fois, le FC Bâle n’est pas épargné par les blessures puisque l’on ne dénombre pas moins de 6 joueurs en convalescence dont le genevois Kevin Bua, auteur de 4 buts et 6 assists en 19 rencontres, et le milieu central Luca Zuffi.
Avec un contrat qui expire en fin de saison et qui ne sera reconduit qu’en cas de titre, l’ancien joueur de Grasshoper, Marcel Koller, sait très bien que ses jours sont comptés. Ces deux prochains rendez-vous de la semaine vont donc s’avérer plus que décisif pour la suite de sa carrière, lui qui se retrouve dans une position instable, bien que le FC Bâle soit le dernier représentant suisse sur la scène européenne et que son club soit encore en course en Coupe de Suisse, cette 3ème place en championnat fait tâche. Il faut remonter à la saison 1997-1998 pour voir un FC Bâle cumuler 4 défaites lors de ses 5 derniers matches et à l’époque c’était un certain…Guy Mathez qui était sur le banc rhénan.
Le FC Bâle ne semble plus aussi intouchable qu’auparavant. Vérification ce dimanche ?