2 matchs à domicile en 4 jours, contre des
concurrents directs en championnat. L’occasion était parfaite, après les
contre-performances contre Neuch, GC et St Gall, de se remettre dans le droit
chemin à domicile, de retrouver la confiance et de prendre un peu d’air au
classement. Ce fut totalement foiré, et dans les grandes largeurs.
Servette – Lugano
Le match
idéal pour se relancer ! Une équipe de Lugano en pleine crise (1 point sur les
5 derniers matchs) avec un Celestini sur la sellette, une ambiance fraternelle
comme à chaque match contre nos amis Luganais dont les relations amicales avec
la Section Grenat durent depuis plus de 20 ans, et une opération « La nuit est
belle » lancée par la ville, avec extinction de tous les éclairages public de
Genève pour pouvoir mieux observer un beau ciel étoilé… Toutes les lumières
publiques éteintes à l’exception de celles de notre stade, où nous n’aurons pu
voir qu’une seule étoile sur le rectangle vert, le futur 3è gardien de l’équipe
Suisse, notre Jérémy Frick. Il fallait lever la tête pour espérer en voir plus.
Lu dans le
résumé de match contre Lugano sur le site officiel du club :
« Pour
faire un bon match, il faut être deux et il faut dire que les Luganais n’étaient
pas venus au Stade de Genève avec une folle envie de déployer un jeu chatoyant.
»
Pour
rappel, 15 tirs servettiens pour un misérable tir cadré. 20 tirs pour Lugano,
11 tirs cadrés. De qui se moque-t-on ? 90 minutes d’horreur absolue, de manque
de caractère… Alors oui, 4’200 spectateurs pour un match de Super League à
Genève est un nombre aussi horrible que la prestation de nos Grenat, mais venir
dire que c’est dû aux Luganais est à la limite du malhonnête.
Comme trop
souvent cette saison, Frick aura réalisé un match extraordinaire, contrairement
à ses 10 coéquipiers qui auront été d’une médiocrité rarement (jamais ?)
vue auparavant à la Praille.
3 choses à
retenir de ce match : un fumigène lancé sur la pelouse depuis la tribune
principale, la venue des supporters luganais dans la Tribune Nord pour
la deuxième mi-temps et la salutation des équipes au terme du match, avec des
joueurs luganais et servettiens venus saluer le kop grenat.
Heureusement,
on joue Zurich dimanche, ça nous laissera pas le temps de cogiter ! se
disait-on en sortant du stade… Si on avait su !
Servette – Zurich
« L’arbitre
nous a tué »
« Carton
rouge scandaleux ! »
« Ils font chier avec leur VAR »
Entendu
dans les tribunes, dans les transports en commun et au bureau lundi
matin.
“C’est
sévère, très sévère de la part de M. Dudic. C’est d’ailleurs ce même Dudic qui
n’avait pas sanctionné le coup au visage de Xhaka sur Cognat lors de la défaite
à Saint-Jacques. Deux poids deux mesures”
Lu sur le
site officiel du club.
Non,
l’arbitre ne nous a pas tué. Arrêtons de nous chercher des excuses bidon pour
justifier une énième lamentable performance. Le carton rouge de Micha était
certes dur, mais pas scandaleux non plus. Notre numéro 9 a bien mis, dans un
geste très certainement involontaire, sa main au visage de Ceesay, qui a
ensuite parfaitement joué le coup. Le vice, encore un attribut que notre équipe
ne possède pas non plus. Et lorsque l’on connaît le manque de pédagogie des
arbitres suisses…
Quant aux
trois minutes de perdues pour vérifier si il y avait pénalty pour Zurich suite
à une action litigieuse dans la surface, elles auront peut-être été les trois
seules minutes vraiment excitantes de cette misère de match. Des recrues pas au
niveau (Ondoua, Kyei), des absences qui se font cruellement ressentir
(Iapichino, Sauthier, Cognat)…
Une stat
résumera bien le néant footballistique traversé jeudi et dimanche : 19 frappes
au but (15 contre Lugano, 4 contre Zurich) pour seulement 2 tirs cadrés !
Difficile de marquer des buts en cadrant 10% de ses frappes…
Bilan du 1er tour
Démarré
plein de promesses, il finira plein de doutes. Les matchs à domicile contre
Xamax, Lugano et Zurich auraient
dû nous apporter au moins sept points, on s’en tirera avec deux misérables
unités. Et le deuxième tour s’annonce compliqué, avec les réceptions de Bâle et
YB et les déplacements à Sion, Zurich et Lugano. Et donc ce match de samedi à
Neuch, qui aura fini sa semaine anglaise et ses deux déplacements par une
défaite à Lucerne 1-0 et une victoire à Lugano sur le même score. Des
neuchâtelois qui pourraient d’ailleurs revenir à notre hauteur (10 points) en
cas de victoire dans le derby.
Un derby
qui doit impérativement se finir sur une bonne note, aucune excuse ne sera
acceptée pour justifier une nouvelle contre-performance. Du cœur, des tripes,
de l’envie et du caractère: ça ne devrait pas être trop demandé après cinq
dernières sorties cataclysmiques!
En l’espace de 3 jours, on a eu l’impression d’assister à la même représentation avec dans le rôle de la victime le Servette FC. On avait demandé une réaction après la purge face à nos amis luganais mais c’est autre déconvenue qui est venue s’ajouter aux trop nombreuses depuis plus d’un mois. De plus, notre adversaire dominical était du même profil que les tessinois, à savoir une équipe totalement en crise et qui n’a pris qu’un minuscule point hors de ses bases. De là à dire que les genevois font dans le social en relançant ses concurrents, il n’y a qu’un pas…
Tout avait pourtant bien commencé pour notre équipe qui ouvrait le score après moins d’un tour d’horloge mais contrairement aux saisons précédentes, l’assistance vidéo est en place. Toutefois, vous ne pouviez pas le savoir vu qu’elle n’a pas été utilisée du côté de la Praille. Peut-être le tournant du match ? On peut se le demander tant les servettiens ont été en-dessous de tout en ce dimanche après-midi ensoleillé. La VAR refera parler d’elle sur le but zurichois accordé à juste titre, ceux qui pensent que le passeur est hors-jeu sur l’action, nous les invitons à aller chez l’opticien. Le deuxième jaune attribué à Stevanovic peut prêter au débat (personnellement, je pense qu’il est tout à fait logique) mais ce serait une erreur de se cacher derrière l’arbitrage, l’équipe n’étant pas au rendez-vous tout simplement.
Après l’entracte, c’est un SFC qui se montre meilleur à 10 qu’à 11 au niveau de la volonté mais pas dans les derniers mètres avec UN misérable tir au but en 90 minutes, c’est dans la lignée des dernières rencontres des Grenat. On sera même proche du break pour les pensionnaires du Letzigrund sur la fin de match. En l’espace d’une semaine et 3 matchs, Servette a perdu deux places et voit les 9e et 10e places se rapprocher, tout comme notre prochain adversaire Xamax qui a pris les 3 points pour la première fois cette saison. Ces mêmes neuchâtelois qui pourraient nous dépasser s’ils nous battent sur leur synthétique ce samedi et nous plonger définitivement dans la crise et qui sait, fragiliser la position d’Alain Geiger.
Les notes
Frick : 8
Impérial comme à son habitude, il est le seul à être au niveau au milieu de ce marasme affligeant. Il empêche Zürich de réduire son goal-average et au notre de passer dans le négatif. Points négatifs : son jeu au pied était au niveau de ses coéquipiers et il a mis trop de temps à relancer lorsque l’on était mené.
Rouiller : 6
Victime de la bizarrerie tactique d’Alain Geiger, il couvre Marchesano sur le but certes mais il a fait son match malgré sa titularisation à son mauvais poste.
Routis : 6,5
Il n’a pas excellé dans les relances mais a sauvé les miches de l’équipe quand la situation a été périlleuse en fin de match.
Sasso : 6,5
La seule recrue qui apporte de la satisfaction. Il doit même jouer le rôle de meneur de jeu au vue de l’apathie de son milieu de terrain. L’un des rares à surnager.
Severin : 3
Une erreur ridicule en début de match qui aurait pu coûter cher. On pourrait jouer à 10 sans lui qu’on ne verrait pas la différence. Inexistant dans les phases offensives.
Ondoua : 2,5
Chers lecteurs, si vous avez des informations sur sa disparition, merci de nous faire signe. Parce que faire jouer son frère jumeau, c’est dangereux sur le long terme, surtout s’il offre des buts aux adversaires ainsi que des passes.
Cespedes : 4
Andrea Maccoppi va-t-il un jour avoir sa chance ? Une question qu’on peut se poser légitimement vu la forme de notre milieu. Boris n’est pas le pire loin de là mais il connait clairement une baisse de régime.
Stevanovic : Rouge
Comme la couleur du carton qu’il a empoché à 5 minutes de la mi-temps. On pourra débattre pendant longtemps de la légitimité de cette deuxième biscotte mais on s’étonne qu’avec toute son expérience, il n’ait pas su faire attention à ne pas se faire expulser.
Wüthrich : 3,5
Casper 3 : la trilogie
Schalk : 6
Malgré des imprécisions au niveau des contrôles, il a montré une grosse combativité à son actif et se procure des occasions au moins.
Koné : 5
De retour dans le 11 depuis la rencontre du côté du Parc Saint-Jacques, il a été envoyé au charbon et a eu le pire des rôles, à savoir réceptionner les longs ballons de ses coéquipiers. Il a eu la malchance que la VAR existe pour l’empêcher d’inscrire son premier but de la saison.
Imeri 4,5
Monté au jeu à la mi-temps à la place du fantôme Wüthrich, il a à peine fait mieux que lui au niveau de la présence mais que du gâchis au niveau des coups de pieds arrêtés…
Tasar : Bonus
Une entrée très intéressante car il a amené de l’envie ainsi que de la percussion au niveau des phases offensives.
Kyei : Malus
2 mètres de hauteur mais n’arrive pas à gagner un duel aérien, une première passe qui a failli finir dans les tribunes, les temps sont durs pour l’ex-rémois.
Présenté par Vincent Ulrich Entretien avec David Abikzer, co-fondateur du blog Les enfants du Servette Portrait de Steve Rouiller, défenseur du Servette FC.
3 jours après le match nul dans tous les sens du terme face à Lugano, le Servette FC a la chance de pouvoir jouer une deuxième rencontre d’affilé à la maison face, encore une fois, à une équipe du FC Zürich mal en point mais toujours difficile à jouer. Tout autre résultat qu’une victoire serait fortement dommageable au vu de l’avantage que nous offre le calendrier en cette dernière semaine de septembre…
La rencontre :
Séparés de deux petits points avant cette journée (et par Lucerne par ailleurs), ce match pourrait permettre à son vainqueur de prendre ses distances vis-à-vis de la barre et au perdant de continuer à douter. On espère se tromper en disant que ce match sera très fermé malgré que la défense du club de la Limmat soit perméable (déjà 18 buts concédés !) mais cela n’est pas insensé de pronostiquer ce scénario en regardant le dernier match des deux équipes, tant au niveau de résultat que pour le spectacle proposé sur le pré. Nos joueurs pourraient retrouver une ancienne connaissance, en la personne de Nathan. Cette rencontre clôturera par la même occasion le premier tour du championnat car oui, nous sommes déjà au quart du championnat messieurs dames ! Pour conclure, les conditions de jeu devraient être optimales en ce dernier dimanche septembral avec un grand soleil, l’occasion idéale de venir nombreux au stade !
L’adversaire :
Après un maintien difficilement acquis à la fin de la saison dernière malgré un bon parcours en Ligue Europa, la troupe de Ludovic Magnin a entamé de la mauvaise manière son début de championnat avec deux points en 4 matchs, avec notamment une rouste infligée par Lugano lors de l’ouverture de la saison. Cependant, le FCZ a décroché deux succès face aux brodeurs et aux thounois mais est revenu à son rythme de croisière en encaissant deux4-0 face à YB puis pas plus tard que mercredi du côté de la cité de Roger Federer. Il serait bien que les servettiens prennent exemple sur ceux ayant vaincu Züri, car au niveau du classement extérieur, les Kololli et cie. sont derniers avec 1 misérable point en 4 rencontres. Mais n’oublions pas que Lugano était aussi dans une période délicate avant jeudi et cela ne les a pas empêché de nous dominer dans tous les compartiments. Messieurs les Grenat, nous voulons une réaction !
La dernière rencontre :
Le dernier affrontement entre les deux clubs ayant plus de 10 titres était à l’échelon inférieur et s’est disputé dans un froid de canard le lundi 6 février 2017 pour la 19ème journée et devant une maigre affluence. Le Servette FC, tout juste néo-promu dans la catégorie, faisait tomber l’ogre zurichois pour la première fois de la saison et on se souvient tous du but stratosphérique d’Anthony Sauthier qui a fait le tour des télévisions ! Nsamé avait provoqué puis inscrit un penalty avant qu’Alain Nef ne réduise l’écart. Cela relevait de l’exploit au vu de l’incroyable saison du FC Zürich, qui reviendra en Super League en terminant 1er avec 23 points d’avance sur le SFC.
Servette aura besoin de votre soutien pour aller chercher une victoire que l’équipe attend depuis 1 mois, c’est l’occasion pour vous et vos amis/famille de vous rendre au stade avec les conditions optimales qui sont annoncées et aider le club de notre République à se relancer !
Décidément, les jours se suivent… et se ressemblent pour Servette, qui a perdu toute jouerie depuis un bon mois et qui continue de faire du surplace au classement. Après la crise de novembre du PSG, la crise automnale pour le SFC ?
Quasiment 25 jours après son dernier match à la maison, le Servette FC retrouvait son terrain dans un état un peu meilleur que face au Nuzzolo FC et recevait par la même occasion le FC Lugano, une équipe totalement sevrée de victoires depuis deux mois et dont le coach, l’ex-chef pêcheur Fabio Celestini, semble clairement sur un siège éjectable. L’occasion est trop belle pour envoyer l’ancien joueur marseillais à la Caisse cantonale du chômage Vaudoise devant un bien maigre affluence (4212 spectateurs) mais on peut comprendre, le Genevois typique préfère aller faire son Jeudredi plutôt que de venir encourager son équipe au stade.
Alain Geiger aligne une composition à deux avant-centres, Rouiller latéral droit ainsi que Gonçalves à gauche. Les jours de Severin semblent bel et bien comptés. Mais comme lors des dernières échéances, les Grenat ont le ballon mais ne savent pas quoi en faire et c’est même Lugano qui se montre le plus dangereux mais ils n’arrivent pas à conclure. La pause intervient et les tessinois auraient certainement mérité d’être devant. Le même scénario se poursuit en seconde période malgré des occasions en faveur des locaux mais avec un ratio de 1 tir cadré (!) sur 15 tentatives alors que les luganais ont cadré quasiment 10 fois plus, difficile d’espérer mieux lors de cette 8ème journée de championnat, à croire que l’on a fait croire aux joueurs que durant ce match, chaque frappe non-cadrée leur rapporterait une prime salariale. Autre point faible : les coups de pieds arrêtés en phase défensive, les genevois perdaient systèmatiquement leurs duels aériens. La meilleure action fut dans le temps additionnel : en cette nuit d’extinction des lumières, celles d’un spectateur en Tribune Principale ont carrément disparu lorsque celui-ci a eu la brillante idée de balancer un fumigène sur le terrain. Quand tout va de travers…
Les notes
Frick : 10/10 voire 20/10
L’un des (trop) rares à avoir été au niveau ce soir. Ce point empoché est clairement le sien avec ses nombreuses parades, que les photographes ont immortalisé à sa demande.
Rouiller : 6
Position inhabituelle pour lui mais il a su s’adapter malgré quelques difficultés. Il réussit un superbe tacle en début de rencontre pour sauver l’équipe. Deux occasions dont un coup de casque sur la barre mais on le préfère dans l’axe bien évidemment.
Routis : 6,5
Très présent au niveau des duels (90% gagnés) mais quelques lacunes qui auraient pu coûter cher. Match intéressant de sa part.
Sasso : 6
Match correct de l’ex joueur de Belenenses, qui a suppléé Rouiller dans son intervention en début de rencontre puis n’a pas semblé prendre l’eau.
Gonçalves : 4
Reviens Iapichino, reviens vite ! Ton remplaçant a le niveau 5ème ligue et celui qui te remplace n’a pas de pied gauche.
Stevanovic : 5
Beaucoup de combativité en première mi-temps mais ne faire que centrer et en réussir 1 sur 1000, ça ne sert pas à grand-chose, si ce n’est entraîner les défenseurs bianconeri au jeu de tête.
Cespedes : 4,5
Ses fautes ont beaucoup cassé le rythme et c’est presque miraculeux s’il ne reçoit pas de biscotte.
Ondoua : 3
Qu’il est loin le match à YB… Après sa prestation catastrophique à Saint-Gall, il en va de même en ce 26 septembre malgré 96% de passes réussies mais quand tu ne fais que des passes en retrait ou latérales, cela truque tes statistiques.
Wüthrich : 4,5
Casper 2 : le retour.
Schalk : 6,5
Le plus combatif ce soir, il a été mal payé. Son début de match est moyen puis il est allé crescendo. Il est sans discussion possible et à l’heure actuelle le meilleur attaquant du club.
Kyei : 3,5
Pas dans le coup, certainement à cours de rythme, et transparent ce soir.
Koné
Rentrée assez brouillonne malgré une bonne combativité. Il doit jouer pour retrouver son niveau.
Imeri
Un peu plus de jouerie que Wüthrich qu’il a remplacé mais une certaine forme de nonchalance. Traîne-t-il probablement son spleen, lassé d’être sur le banc ?