Servette FCCF – Thun Berner-Oberland (3-1): Les Grenat ne tremblent pas face au néo-promu bernois

Servette FCCF – Thun Berner-Oberland (3-1): Les Grenat ne tremblent pas face au néo-promu bernois

Les Genevoises ont accueilli, pile un mois après leur dernier match à domicile, les avant-dernières du championnat. Sans grande surprise, les joueuses Grenat se sont imposées 3 buts à 1 sous la pluie. Une nouvelle victoire qui leur permet de rester à un petit point du leader zurichois. 

Avec une météo qui laissait à désirer, les Servettiennes ont débuté cette rencontre avec l’envie de se mettre le plus vite possible à l’abri, enchaînant les frappes et en pressant haut lors des pertes de balle. Des consignes de jeu de l’entraîneur Barcala qui ont bien été respectées. À l’inverse, les Bernoises, elles, avaient du mal à se trouver et à aller de l’avant.

Une domination qui se confirme rapidement avec l’ouverture du score de Therese Simonsson à la 17e minute, suivi d’un beau doublé pour la Suédoise huit minutes plus tard. À la 35e minute, c’est au tour de la capitaine Monica Mendes d’aider l’équipe en inscrivant le 3e et dernier but grenat, elle qui a bien suivi une frappe repoussée par la gardienne adverse. Un score à la mi-temps (3-0) net et sans bavure qui reflète bien la physionomie du match.

© Juan Recimil

Servette se fait surprendre, sans conséquences

En deuxième mi-temps, le Servette FCCF revient sur le terrain avec l’intention de confirmer son excellente entame de match et de la réitérer. Malgré la possession et la maîtrise du jeu qui restent à leur avantage, les Genevoises n’arrivent pas à concrétiser leurs nombreuses actions. Pire encore, elles concèdent, à la 69e minute, un but “frustrant qui ne permet malheureusement pas de conserver le clean sheet” comme nous l’a dit Daïna Bourma en interview.

Une fin de rencontre qui se déroule sans d’autres surprises, avec une équipe servettienne qui continue à pousser et à se créer des actions dangereuses sans pour autant voir le score évoluer.

En résumé, une belle victoire qui permet à l’équipe de se mettre en confiance avant de se déplacer à Zurich. Sûrement un des matchs les plus importants de la saison pour les Genevoises qui devront aller arracher les trois points à l’extérieur pour retrouver la tête du classement. Cette confrontation pour la première place aura lieu le samedi 18 novembre à 16h00.

Retrouvez la galerie photo de Juan Recemil

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FC Zürich – Servette FC : Un match au sommet !

FC Zürich – Servette FC : Un match au sommet !

Après sa qualification en quart de finale de la Coupe de Suisse, le Servette FC se déplace samedi sur la pelouse du FC Zürich pour le compte de la 13e journée de Super League (20:30).

Servette FC – Stade Lausanne-Ouchy : une victoire au bout de la nuit !

Mercredi soir, le SFC et le Stade Lausanne-Ouchy ont dû se départager aux tirs au but, les deux équipes ne parvenant pas à prendre le dessus l’une sur l’autre durant le temps réglementaire et les prolongations. Ce sont les Grenat, grâce à un arrêt de Jérémy Frick devant Mulaj et Qarri, qui se sont montrés plus efficaces à ce jeu-là. Le Servette FC sera opposé au SR Delémont lors des quarts de finale de la Coupe de Suisse qui se dérouleront en février 2024. 

© Adrien Schweizer

Spectaculaire redressement du SFC

Après un début de saison poussif, les hommes de René Weiler ont complètement redressé la barre, et impressionnent même depuis quelques semaines. Au soir de la défaite à Lucerne (2-0) lors de la 7e journée de Super League, l’ambiance était morose à Genève, puisque le club était plus proche de la zone rouge que de ses ambitions européennes. Alors que des interrogations commençaient à poindre autour du coach et des joueurs, ceux-ci ont opéré un redressement spectaculaire : depuis Lucerne, les Grenat n’ont plus perdu, et ont remporté quatre de leurs cinq matches disputés. Le SFC enchaîne les performances convaincantes et gagne en régularité.

Cependant, ce dimanche à 20:30, l’équipe dirigée par René Weiler sera confrontée à un redoutable adversaire : le FC Zürich. Leaders séduisants avec six victoires et six nuls en douze matches, les joueurs de Bo Henriksen sont impressionnants et proposent un jeu très direct. Même s’il a récemment concédé deux matches nuls, le FCZ reste un gros morceau.

FC Zürich : prime à la stabilité

Leader du championnat, « Der Limmat Club » réalise un excellent début de saison, en grande partie grâce au travail des joueurs, mais aussi à l’apport essentiel de l’entraîneur danois et de son staff technique. Ce bon début de saison se vérifie dans les chiffres : les statistiques avancées montrent que le FCZ a marqué plus de buts qu’il n’aurait dû en fonction des expected goals (xG), et il a également bien performé en défense.

Cette constance en défense peut être attribuée à la stabilité de l’équipe, avec peu de changements dans la composition du onze à chaque match. La philosophie de jeu est similaire à celle de la saison précédente, avec quelques ajustements en attaque, ce qui a conduit à une maîtrise globale et à de bons résultats pour l’équipe. Les joueurs genevois sont prévenus et devront être à 150% de leur capacité pour obtenir un bon résultat.

Les Servettiens se rendent à Zürich pour y affronter les Löwen dimanche 5 novembre à 20:30 dans le cadre de la 13e journée de Crédit Suisse Super League. Les Zürichois parviendront-ils à maintenir leur invincibilité ? Les Genevois seront-ils les premiers renverser le leader invaincu ? Nous serons bientôt fixés.

Servette FCCF – FC Rot-Schwarz Thun : Une victoire à assurer avant d’affronter Zürich

Servette FCCF – FC Rot-Schwarz Thun : Une victoire à assurer avant d’affronter Zürich

Les féminines retrouvent samedi, à 17h, la Fontenette après un mois pile poil. Cette fois-ci pour y affronter le néo-promu, les rouges et noires de Thoune. Un match qui s’annonce à sens unique, l’occasion de continuer à coller les rivales zurichoises au classement avant de les affronter dans deux semaines.

C’est la fin de la trêve internationale avec une équipe nationale suisse en perdition. Le Servette Chênois retrouve les terrains pour égayer à nouveau nos cœurs. Les joueuses de Barcala affrontent ce weekend Thoune. Servette est 2e à un point du leader zurichois, la faute à trois matchs nuls concédés déjà cette saison. Le dernier en date? Face à Bâle, où Köster égalise à la 95e minute. Une fragilité en fin de deuxième période qui avait déjà coûté des points face à Lucerne et YB. À Servette de rester concerné les 90 minutes du match.

Thoune, Frauenteam Thun Berner-Oberland ou le FC Rot-Schwarz Thun, quant à elle, sont avant dernières avec 4 points en 7 matchs. Malgré de gros scores subit contre Bâle (6-0), Saint-Gall (6-1) et Zürich (4-1), les Bernoises sortent d’une victoire dans un match du bas de classement contre Aarau (2-1).

Servette pourra compter sur ses individualités, Saoud, 3e meilleure buteuse du championnat avec 4 réalisations et bien entourée par Korhonen sur le côté et Simonsson, toutes autrices d’un bon début de saison. Les bonnes formes de Mauron, élue femme du mois, et de Tufo, qui a repris une place de titulaire sous Barcala, devraient permettre au SFCCF de s’imposer facilement.

Rendez-vous samedi à 17h à la Fontenette pour un match qui s’annonce avec une plétore de buts, enfin on l’espère. Un goal average qui pourrait être important en cas d’égalité avec Zürich.

Servette FC – Stade Lausanne Ouchy (1-1, tàb 4-1): Le capitaine Frick sauve les Grenat du naufrage

Servette FC – Stade Lausanne Ouchy (1-1, tàb 4-1): Le capitaine Frick sauve les Grenat du naufrage

18 ans. C’est le nombre d’années qui nous séparait, jusqu’à hier, de la dernière victoire de Servette en Coupe face à un club de Super League. Et comme face à Thoune en 2005, Servette s’est imposé aux tirs au but après un match nul 1-1. Les Grenat continuent l’aventure en quarts.

Après deux tours assez faciles contre Meyrin (8-0) et Bulle (4-1), Servette rencontrait un club de même division. Le Stade Lausanne Ouchy, bon avant-dernier du championnat devant un FC Bâle agonisant, semblait un adversaire à la portée des Grenat. Mais les Stadistes semblent être une épine au pied pour les Genevois. Pour rappel, en août dernier, Servette arrachait le nul à la Pontaise dans les ultimes secondes grâce à un magnifique coup franc de Pflücke (1-1).

De plus, Servette en Coupe de Suisse, malgré ses deux beaux parcours en 2022/2023 et 2020/2021, atteignant à chaque fois les demi-finale, n’avait plus éliminé de club de première division depuis le 17 décembre 2005 et sa victoire contre le FC Thoune. Mais malgré ces quelques difficultés, les Genevois restent sur une très bonne série en championnat (4 victoires et 1 nul pour les 5 derniers matchs) et les hommes de Weiler semblent avoir trouvés un équilibre efficace sur le terrain.

© Adrien Schweizer

Le film du match

Pour ce match, Weiler conduit un onze assez cohérent avec la logique des coupes en faisant jouer les jeunes et les joueurs en manque de confiance. Ainsi, Magnin et Lélé Diba sont alignés. Le premier de retour de blessure est positionné au poste d’ailier droit, le second est aligné naturellement en 6. Pour le reste, on notera la titularisation de Vouilloz à la place de Séverin, la reconduction de Bolla en ailier gauche, Frick aux cages et Guillemenot en manque de confiance devant, aux côtés de Crivelli.

C’est d’ailleurs l’ancien Saint-Gallois qui se procure la première occasion du match dès la 11e minute mais dévisse totalement sa frappe. Un mal que beaucoup d’autres joueurs servettiens vont reproduire plusieurs fois dans le match. Une imprécision offensive qui aurait pu être sauvé par un pénalty accordé par l’arbitre à la 38e minute. Crivelli s’y avance mais c’est finalement Guillemenot qui s’élance pour le tirer, mais l’attaquant genevois bute sur Da Silva sur une frappe molle. Occasion ratée de mener au score et pour Guillemenot de retrouver confiance. 0-0 à la mi-temps et ce n’est pas en deuxième que cela va s’améliorer.

© Adrien Schweizer

Dès la sortie des vestiaires, Servette domine tout autant face à un SLO fantomatique. Cognat à la 60e, transperce la défense, dribble le gardien, mais tire finalement sur ce dernier. La libération viendra des entrants et en particulier du plus létal d’entre eux: Chris Bedia. L’attaquant ivorien n’aura besoin que de trois minutes pour placer une tête puissante sur un beau service de Tsunemoto (1-0).

Le plus dur semblait être fait, pourtant à la 84e minute, sur une des seules occasions des Stadistes, un coup franc dévié par Frick, revient sur Qarri qui arme une frappe de 30m dans une cage vide (1-1). 15 tirs à 7 pour Servette mais le score en reste là. Direction les prolongations. Rien ne s’y passe, les joueurs semblent fatigués, ce qui conduit inévitablement à la séance de tirs au but. Une séance qui sera parfaitement maîtrisé par les tireurs servettiens. En effet, Stevanovic, Bedia, Tsunemoto et Séverin transforment leur réalisation. Et Frick sort magistralement 2 tirs au but sur 3. Le portier genevois fait taire la critique et montre qu’il peut être décisif dans cet exercice. Servette se qualifie ainsi pour les 1/4 de finale pour affronter Délémont, qui a fait chuter Lucerne le même soir.

Les tops et les flops

Top: Capitaine Frick ! Il n’a pas eu beaucoup d’occasions mais il a été merveilleusement performant. Il sauve Servette sur un face à face en deuxième période et fait une belle séance de tirs au but. Dans un duel avec Mall depuis le début de la saison, Frick semble avoir pris en confiance.

Autres tops à noter pèle-mèle: Mazikou, Bedia, Magnin, Cognat et Bolla.

Flop: L’autre Jérémy. Guillemenot a loupé l’occasion de se donner confiance et de lancer sa saison. Un pénalty raté et un manque d’efficacité criant. On est bien loin du joueur qu’il était à Saint-Gall pour l’instant.

Autres flops à noter: Lélé Diba

Désormais, Servette doit se refocaliser sur le championnat et la confrontation face au leader, le FC Zürich samedi à 20h30. Une occasion pour revenir sur le podium !

Retrouvez la galerie photo d’Adrien Schweizer :

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Servette FC – Stade Lausanne Ouchy : une occasion en or de passer un tour

Servette FC – Stade Lausanne Ouchy : une occasion en or de passer un tour

Mercredi, à 19h30 au Stade de Genève, le Servette FC reçoit son voisin lausannois. Pas le rival bleu et blanc, mais le FC Stade Lausanne Ouchy, équipe surprise de ces dernières années désormais en Super League.

Serait-ce trop présomptueux de dire que Servette doit passer un tour de Coupe de Suisse face au SLO? Peut-être. Mais force est de constater que les Genevois partent favoris face aux Rouge et Blanc. Déjà, l’équipe entraînée par René Weiler présente un effectif plus complet. Sa force mentale, qui fut parfois défaillante en début de saison, démontre qu’elle est désormais capable de retourner des situations en témoigne la victoire 4-2 contre le FC Lucerne dimanche dernier. Et surtout, la dynamique de ces dernières semaines, avec quatre victoires consécutives, est excellente. L’effectif semble trouver davantage ses marques dans le “système Weiler”.

Pour ce match de Coupe de Suisse, il faudra s’attendre à un nouveau tournus de l’effectif. Probablement que Jérémy Frick retrouvera sa place dans le but, ainsi que Jérémy Guillemenot qui doit retrouver la confiance. Bolla pourrait partir titulaire après son excellent match (et magnifique but) contre le FC Lucerne. Autrement, certains joueurs pourraient espérer gagner quelques minutes de temps de jeu (Théo Magnin? Samba Lele Diba?). Réponse mercredi!

Le style Braizat peut surprendre

Souvenons-nous: les Genevois ont arraché un match nul chanceux lors de leur dernière confrontation à la Pontaise en août dernier. Complètement hors de son match, avec des joueurs peu concernés, Servette s’en est remis à un coup-franc magistral de Patrick Pflucke, désormais en Belgique (1-1). Et même si le SLO est le champion des matchs nuls en Super League (quatre, juste derrière le FC Zürich), le jeu proposé par Anthony Braizat, ancien joueur et entraîneur du Servette, est loin d’être “nul”.

Souvent malchanceux dans une Super League ouverte aux surprises (le FC Bâle au fond du trou, Yverdon Sport en milieu de classement), les Lausannois auraient pu gagner plus de rencontre si la réussite n’avait pas échappé aux pieds d’attaquants tels que Florian Dahno. Le deuxième meilleur buteur du club en Super League (2 réalisations) peut toutefois compter sur la présence du redoutable Elies Mahmoud (2 buts et 2 passes décisives en Super League) ainsi que des anciens juniors du Servette, Mergim Qarri et Alban Ajdini (100 matchs pour le SLO) pour le seconder dans sa tâche. À eux deux, toutes compétitions confondus, les ex-Grenat cumulent 5 buts et 4 passes décisives.

Gharbi le redoutable

Si Servette doit se méfier d’un joueur, c’est bien d’Ismaël Gharbi. Le jeune joueur prêté par le Paris Saint-Germain est un talent brut, qui se poli tranquillement dans le cadre plus calme de la Suisse. Il a tout pour plaire: vista, technique et audace devant le but.

Déjà décisif lors du dernier tour de Coupe de Suisse avec un but contre le FC Wil, il a distillé deux passes décisives en septembre avant de marquer son premier but en Super League contre le FC Zürich le weekend dernier d’une frappe sèche. Il ne serait pas surprenant de le voir exploser cette saison, avant d’espérer glaner des minutes avec le PSG les saisons prochaines.

Supporters et supportrices, il est rare de soutenir l’équipe adverse. Mais ici, profitez de voir à l’oeuvre un jeune talent d’Europe sur la pelouse du Stade de Genève!

Jérémy Frick, une nouvelle légende dans l’histoire du Servette FC !

Jérémy Frick, une nouvelle légende dans l’histoire du Servette FC !

Il y a quelques jours, le Servette FC annonçait la prolongation du contrat de Jeremy Frick jusqu’en juin 2027, pour le plus grand plaisir des Servettiens. À ce jour, il compte plus de 250 matchs joués et devient le dixième joueur le plus capé de l’histoire du club. Retour sur la carrière d’une légende servettienne…

Les débuts de Jérémy, à Collex-Bossy

Jérémy Frick naît le 8 mars 1993 à Genève. Il fait ses premiers arrêts au FC Collex-Bossy. En juniors C, il y joue avec son grand frère comme coéquipier et son père comme entraîneur. Son meilleur ami Nicolas et numéro 10 de l’équipe se rappelle parfaitement de ”Jerem” à cette époque. « Quand je le vois jouer aujourd’hui, je vois le même joueur qu’il était à l’âge de douze ans. Il n’a pas changé.

Le Collésien était le plus jeune joueur de l’équipe, mais il avait un charisme incroyable. Confiant, il s’est vite imposé comme un leader et montait très souvent à trente mètres de son but pour diriger la défense. Ses coéquipiers le charriaient en disant qu’il allait finir par se faire lober mais, selon Nicolas, ce n’est jamais arrivé. 

Loquace, le Jérémy Frick est surtout une personne qui se démarque par son sens de l’humour et le fait qu’il soit souvent tourné vers les autres. « Il aimait nous faire rire, témoigne Nicolas. Je me souviens d’un entraînement en plein hiver. Il neigeait, la température avoisinait les cinq degrés. Ce genre d’entraînement où tu aurais préféré rester à la maison. Voyant nos visages dépités, Jerem s’est jeté dans une flaque d’eau glaciale au centre du terrain avant le début de l’entraînement. On a tous ris ! Mais il passé notante minutes dans son maillot de foot mouillé dans ces conditions météo. »

Le jeune gardien ne prend pratiquement aucun but durant la saison, et il attire rapidement l’attention du Servette FC où il y sera recruté à l’âge de treize ans. Il joue en parallèle dans l’équipe nationale des M15 jusqu’aux M21. Puis ses aptitudes footballistiques traversent les frontières. Il continue alors sa formation de junior à l’Olympique Lyonnais jusqu’à être appelé dans le groupe A, notamment en Champion’s League pour un match contre le Real Madrid en 2012. 

Le retour au pays

En 2015, il revient au Servette FC à la suite d’un prêt de l’Olympique Lyonnais. Après un arrêt au FC Bienne, il revient finalement dans les buts servettiens la saison suivante. Le retour en ville genevoise est rempli de défis pour le gardien. L’équipe en Challenge League ambitionne alors une montée en première division. Protégé par son portier, le Servette FC retrouve sa place en Super League le 10 mai 2019 lors d’une victoire contre le Lausanne Sport dans un match désormais historique.  

Son ancien coéquipier Steven Lang, arrivé peu après lui dans l’équipe, évoque les souvenirs de sa rencontre avec Jeremy Frick : « Avec lui, ça a tout de suite ”matché” ! Il est super sympa, bon délire, grande gueule mais dans le bon sens ! C’est un très bon gardien en particulier sur sa ligne. Malgré son grand gabarit, il arrive à se mettre très vite au sol. Je garde un très bon souvenir des années jouées avec lui ». 

La saison 2018-2019 reste d’ailleurs marquée dans la mémoire de l’ancien attaquant servettien. « C’était une année incroyable, le groupe était soudé. On faisait souvent des Escape Games. Je me souviens un jour, Le Pogam, Wüthrich, Frick et moi avons remporté le meilleur temps de sortie d’une salle. Et bien sûr, le jour où on a soulevé la coupe de Challenge League a été incroyable. Mais c’est toute la saison qui reste gravée dans ma mémoire »

Consécration et renaissance

Dès lors, Frick (ou ”le mur” pour les fans) devient un réel leader de l’équipe. Il participe activement à maintenir le club en bonne position dans l’élite suisse. Le capitaine des Grenat ne se contente pas de ce haut de classement. La saison passée, le club décroche les qualifications pour la Champions League. L’équipe fait vibrer les supporters, notamment contre Genk cet été où ils remportent une victoire historique malgré la blessure du gardien genevois. À titre personnel, le gardien est également convoqué par la Nati en cette année 2023.

Sous le maillot Grenat, le meilleur gardien de Challenge League 2018 entame sa quatrième saison en tant que numéro 1 (ou plutôt 32) en Super League. Daniel Blanco, entraîneur des gardiens du Servette FC, réagit à la prolongation du trentenaire. « C’est un clubiste, c’est un Genevois attaché à son terroir. Il irait à la guerre pour le club ! C’est le capitaine, et je pense qu’il y a des bonnes raisons pour cela. Il joue ici depuis longtemps, mais il représente aussi Genève ».

Pour l’entraîneur servettien, Jeremy Frick est un atout pour le club. Il le décrit comme un travailleur acharné, un gardien complet qui a une très bonne compréhension du jeu. À tout juste 30 ans, le Genevois est à son apogée. Il est une figure de force et de loyauté pour le Servette FC. Le gardien souhaite mener l’équipe au titre de champion suisse. 

Nous le remercions pour son dévouement envers les Servettiens, et espérons qu’il soulèvera la coupe après sa prolongation auprès du club ! 

Photo de couverture: Adrien Schweizer