Ah la Coupe de Suisse, cette compétition où l’espace de 90 minutes, les petites équipes peuvent rêver d’un improbable exploit face à un gros et qui au final se ramasse un 9-0 dans les dents synonyme d’un retour dans l’anonymat le plus complet. L’écart est souvent abyssale et on se retrouve avec des scores fleuves, enfin normalement c’est comme ça que ça se passe, enfin en théorie…
Servette a rendez-vous avec la Coupe de Suisse, une compétition qui n’a pas vraiment de relation fusionnelle avec le club genevois. Depuis presque 20 ans, les grenat ont connus quelques sorties de route prématurée. On pourrait par exemple penser à ce match face à Wangen bei Olten le 10 novembre 2001 où Servette avait réussi à s’imposer et à se faire éliminer (Goran Obradovic était suspendu pour ce match et Servette s’était incliné sur tapis vert) il y a eu quelques autres couacs contre les redoutables formations de Bienne, Malcantone Agno, Cham, Breitenrain et même… le Lausanne Sport ! Ce qui pourrait nous laisser dire que ce simple match à Echallens pourrait nous donner des sueurs froides. D’autant plus qu’il existe un vrai risque de se ridiculiser en direct sur la RTS et donc devant la Suisse romande toute entière, ce n’est vraiment pas le moment de se planter !
Historiquement Servette a remporté sept Coupe de Suisse en 19 finales ! Tribune Nord a mené son enquête et nous sommes formels : On ne retrouve cette culture de la loose nulle part ailleurs, si ce n’est au PSG ou du côté des Tennismans français. Il faut dire que la Coupe de Suisse a surtout vocation à ne pas rendre les armoires de Sion et Lausanne aussi vide que celle du FC Martigues.
Bref, on pourrait vous parler du FC Echallens mais entre nous est-ce que vous en avez vraiment quelque chose à cirer ? Alors est-ce que cette saison sera la bonne pour Servette ? Est-ce que nous verrons enfin les ¼ de finales ? À titre personnel, mon fantasme ultime (hormis celui de voir Cavani débarquer à Servette) aurait été de pouvoir battre le FC Sion en finale et ainsi mettre fin à cette série légendaire entretenues par les valaiscos. Pour notre plus grand regret les valaisans ont réussi à se ridiculiser dans notre stade face au FC Bâle le 25 mai 2017 en se faisant laminer 0-3, stoppant du coup leur série qui commençait à sérieusement nous les briser sévère ! Cela dit, si nous devions à nouveau tomber sur les buveurs de fendants lors d’une finale ce serait un plaisir énorme de pouvoir leur administrer une dérouillée modèle géant mais avant de penser à ça, il faudra aller battre Echallens ce qui devrait être une formalité… ou pas ?
Après avoir enfin décroché sa première victoire en championnat, Servette veut poursuivre sur sa lancée et voudra ramener quelque chose de son déplacement à Bâle ce samedi à 19h face à un équipe qui aura très probablement la tête à son match de C1 le mardi suivant.
La rencontre :
Bâle – Servette : un choc qu’on aurait pu qualifier des extrêmes tant le parcours des deux clubs a été diamétralement opposé depuis le début du siècle, permettant au FC ASF de dépasser nos Grenat aux nombres de titres de champion (merci Novartis d’avoir mis les pépettes mais Servette repassera bientôt devant vous verrez) mais au vu de leur position au classement, cette rencontre est ZE MATCH de cette 4e journée de Super League. Le nouveau Poulidor du foot Suisse semble vivre une période compliquée depuis la fin de leur règne, en témoigne leur défaite ce mardi au Joggeli face au LASK, club autrichien au palmarès aussi drôle que Constantin au volant de sa Ferrari jaune. De là à dire que Servette peut s’imposer dans l’arène qui aura vu la plus belle remontada du football helvétique, il n’y a qu’un pas mais savez-vous de quand date la dernière victoire dans la ville du Dreiländereck ? Le 25 octobre… 1998 ! Autant dire que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître (paix à ton âme Charles) ce que c’est de voir Servette gagner au Parc Saint – Jacques. Les genevois s’etaient imposés 2-0 grâce à un doublé de Franck Durix et si vous connaissez un minimum l’histoire du club, vous savez ce qu’il s’est produit en fin de saison (dédicace aux pêcheurs).
L’adversaire :
L’ex-octuple champion de suite a débuté sa saison par deux succès et une défaite. Les premiers trois points ont été décrochés sur la pelouse de la ferme de Tourbillon, en profitant des cadeaux de noël avant l’heure de leurs adversaires du soir. Puis c’est la déroute face au Servette FC 2 (avec Guillemenot, Kutesa et Rüfli) à domicile qui plus est, avant une réaction à Thoune. Parallèlement, le FC Novartis a franchi le 2e tour de qualif de la Ligue des gros billets en réalisant l’exploit d’éliminer le PSV Eindhoven. Toutefois, ils ont fait tout juste face au LASK en se faisant balader sur leur terrain et en se compliquant la tâche pour le match retour mais sinon c’est bien l’Europa League aussi. Autre bonne nouvelle : le meilleur topscorer de l’équipe (deux buts et deux assists) Albian Ajeti a décidé que couper des citrons sur le banc du London Stadium était mieux pour sa carrière que de continuer à scorer pour le FC Basel et bien évidemment l’argent n’est pas un critère (son futur salaire annuel de 3M, c’est des cacahuètes).
La dernière rencontre :
Le dernier déplacement dans l’antre des Rotblau ne fut pas un grand souvenir pour les servettiens. Le 12 mai 2013, Servette fut surclassé par les bâlois 2-0 grâce à des buts de Dragovic et Stocker, qui sera ce samedi l’un des survivants de cette rencontre avec Fabian Frei et Christopher Mfuyi. Le bilan des 9 derniers affrontements ne parle pas en faveur de notre équipe : 1 victoire, 1 nul et 7 défaites. La seule partie victorieuse est celle du 20 mai 2012 à la Praille sur la marque de 2-1, Servette réussissant à faire ce que Manchester United n’avait pas réussi à faire cette saison-là : battre le FC Streller.
Servette peut s’emparer de la deuxième place voire plus si le scénario est favorable en cas de victoire, c’est pourquoi il faut un soutien massif pour pousser l’équipe et gagner la bataille (à la voix bien entendu) des tribunes !
Les Lucernois sont des habitués du Stade de Genève, depuis 2015 les Grenat ont été éliminés à 3 reprises de la Coupe de Suisse. Ce dimanche à 16 heures, les Servettiens vont tout donner afin de prendre leur revanche et engranger enfin ces fameux 3 points.
La rencontre :
Après leurs deux matchs nuls contre la fausse capitale et le peuple de consanguins, les genevois vont retrouver la route des boulets de l’indice UEFA qui refusent d’offrir la victoire au peuple grenat et ce depuis 7 affrontements, en comptant les 3 échecs lors de la coupe de Suisse. Alors qu’ils n’arrivent pas à s’imposer lors des coupes européennes à l’extérieur, la Praille ressemble à un terrain de jeu pour eux. Cependant, l’équipe emmenée par notre valaisan préféré, joueur de flûte à ses heures perdues, va pouvoir s’appuyer sur les chiffres qui parlent en notre faveur. En 120 affrontements, le grenat a triomphé à 59 reprises sur le bleu et blanc, couleurs qui nous rappellent un peu trop celle des pêcheurs, équipe souffre-douleur du grand Servette FC. Après deux prestations plutôt abouties, les rouages vont devoir véritablement s’enclencher si l’on souhaite se déplacer à Bâle avec 5 points plus qu’intéressants. Le lieu de la fameuse rencontre Booba-Kaaris aura la chance d’avoir un léger aperçu entre un club qui sait ce dont il est capable et une autre équipe (dont je tairais le nom mais dont les couleurs sont rouges et bleues) qui a besoin de prouver qu’il existe encore, bien que dans l’ombre de Young Boys et ses piètres performances en coupe européenne, dignes de notre adversaire du jour.
L’adversaire :
Après avoir bien commencé la saison en s’imposant 2-0 face à des brodeurs dépassés par la pression de jouer devant 11672 spectateurs (et oui pas souvent l’habitude pour Guillemenot de jouer devant un public pareil). Cependant, ils ont connus un sacré frein en ne ramassant qu’un point face à la piètre équipe de Ludovic Magnin qui joue clairement les barrages cette année afin de rendre hommage à leurs amis de Grasshoper. D’ailleurs, un concours est lancé pour la plus rapide éviction entre Magnin et Henchoz. Cette semaine le FC Lucerne s’est offert une escapade européenne pour le compte du deuxième tour qualificatif de l’Europa League. Direction les Iles Féroé, un archipel posé dans l’Atlantique nord, entre l’Ecosse et l’Islande. Après s’être très laborieusement emporté 1-0 au match aller grâce à un but de Christian Schneuwly tombé dans les arrêts de jeu, le club de Suisse centrale a doublé la mise contre les amateurs de KI Klaksvik, en signant une victoire qui est considéré comme une «première» historique. En 14 tentatives depuis un premier essai en 1960 contre la Fiorentina (défaite 6-2), le FC Lucerne n’a en effet jamais gagné le moindre match européen à l’extérieur (11 revers, 3 nuls). C’est donc un événement inédit pour les bleu et blanc qui ont réussis à s’imposer 2-0 (score total) face à une formation amatrice d’une île inconnue. D’ailleurs, ils se déplaceront sans leur meilleur joueur, Christian Schneuwly, puisque le club et le joueur ont résilié d’un commun accord son contrat.
Le dernier match :
La dernière confrontation entre les deux équipes date du 15 septembre 2018 pour le deuxième tour de la coupe de Suisse. Ce match était un véritable test pour la formation d’Alain Geiger. Les supporters rêvent de Super League et c’est bien cette rencontre qui va leur donner raison puisque les Grenat sont très proche du niveau affiché par Lucerne et leur défaite survenue 1 an plus tôt (0-1) ne peut que leur donner raison d’y croire. Contre le pensionnaire de Super League, la troupe d’Alain Geiger a mené à deux reprises, grâce à des actions bien construites et bien conclues, par Chagas (23e) et Wüthrich (41e). Avant que le jeune (18 ans) Alexis Antunes n’arrache l’égalisation à la 117e minute.
Stevanovic a délivré les trois passes décisives. Par deux fois, cela a permis de mener au score. Mais Lucerne a égalisé à 1-1 et à 2-2. Il y a d’abord eu une tête d’Eleke à la demi-heure de jeu. Puis, à la 68e, c’est le défenseur servettien Steve Rouiller qui a complètement dévissé un dégagement dans son propre but. Eleke a marqué le troisième à la 102e.Et c’est le jeune prodige genevois Alexis Antunes qui décida de s’en aller seul affronter Zibung et d’envoyer son équipe aux tirs aux buts.
Et, lors de cette séance, les ratés de Follonier, prêté par… Lucerne, et du malheureux Antunes ont sonné le glas des espoirs genevois. Rageant pour des Grenat qui n’ont jamais vraiment semblé accuser une division d’écart.
Venez assister dimanche au match révélation de Boris Cespedes qui marquera un triplé afin de garder sa place de titulaire et d’être transféré au Réal Madrid avant la fin du mercato.
Le derby du Rhône est de retour du côté du Stade de Genève ! C’est ce samedi à 19 heures que servettiens et sédunois vont croiser le fer une première fois cette saison sur la pelouse de la Praille. Un derby qui aurait pu être plus électrique si la Swiss Football League ne l’avait pas programmé en plein Paléo et en pleines vacances d’été…
La rencontre
La plus grande famille du monde (presque 35’000 membres au dernier recensement) revient enfin sur Genève pour prendre sa branlée habituelle et constater la différence entre leur hameau et notre belle république. Un match que les joueurs servettiens, notamment ceux qui étaient dans déjà au club en 2016-2017, voudront gagner afin de se venger de l’ignoble attaque du car qu’ils ont subit en avril 2017 par des pseudos-supporters (attardés) du FC Constantin. Le Stade de Genève pourrait handicaper mentalement les consanguins qui y ont connu 1 mois après cet épisode leur 1ère défaite en finale de coupe face au FC ASF (ou FC Remontada au vu de leur match face au PSV) après leur 13 finales consécutives victorieuses, comme quoi la routourne a tourné comme dirait un certain Franck R., philosophe à ses heures perdues. Cette rencontre de la 2ème journée du championnat pourrait voir une affluence respectable pour cette période de l’année : à 72 heures du coup d’envoi, 5’000 billets (en comprenant les abonnements) ont pris preneurs et gageons que ce nombre augmentera !
L’adversaire
Le club préféré de ton paysan préféré vient d’encaisser une défaite 1-4 face au FC Bâle lors du match d’ouverture de Super League, notamment grâce à des belles prestations individuelles de Berhami et Mitryushkin sans qui ce résultat n’aurait été possible. Valon Behrami qui a été ”LA” recrue de ce mercato valaisan, CC pensant faire gagner en expérience son contingent alors que le bourreau du champion du monde des roulades (Neymar) lors du Mondial 2018 sera plus concerné par l’anatomie de Lara Gut que par la tactique de Stéphane Henchoz. L’ex-entraîneur de Xanax est arrivé cet été et chez la rédaction de Tribune Nord, on a lancé les paris quant à la date de son éviction. Cette saison 2019-2020 devrait ressembler aux précédentes pour l’Olympique des Alpes SA (non, Constantin n’est pas mégalo) : des ambitions européennes en début de saison (rêvons plus grand dit la devise d’un prétendu grand d’Europe), des entraîneurs utilisés comme des mouchoirs par leur entraîneur et des stars en pré-retraites bonnes pour l’EMS pour finir par jouer le maintien.
La dernière confrontation
La dernière fois que l’on avait reçu les alcooliques anonymes dans notre stade, c’était le 22 mai 2013 et ce jour-là, Vitkieviez, Tréand ainsi que Karanovic par deux fois ont fait trembler les filets pour un résultat final de 4-0. On se souvient aussi d’un autre 4-0 que les buveurs d’abricotine ont pris en août 2011, en signe de retrouvailles en LNA. Si notre équipe produit le même football que celui face à Young Boys, on peut espérer une branlée aussi importante et voir les consanguins repartir la tête basse.
Un derby, ça ne se joue pas, ça se gagne ! TOUS AU STADE !!!!
Alexandre Rossignol
L’avant-match de Léman Bleu :
La RTS a même consacré un reportage sur ce derby :
6 ans après sa première relégation sportive, Servette retrouvera enfin ce dimanche 21 juillet sur les coups des 16 heures le terrain qu’il n’aurait jamais dû quitter : celui de la Super League ! Et quoi de mieux que de se déplacer chez le nouveau patron du championnat depuis 2 ans, à savoir les BSC Young Boys ?
La rencontre
Cette rencontre est attendue par tout le peuple servettien depuis la révélation du calendrier il y a tout juste un mois. Le champion de Challenge League qui se déplace chez celui de Super League dans un Stade de Suisse qui devrait bien être garni en connaissant la moyenne de spectateurs (25’751 la saison dernière). Ce seront au total 30 titres de champions qui seront sur la pelouse synthétique. En étant réaliste, ramener un point de ce déplacement relèverait de l’exploit (en plus si c’est notre cher ami Jaccottet au sifflet, c’est pas gagné) mais gageons que l’équipe se battra pour ramener quelque chose. Ils ne seront pas seuls car une bonne cohorte de supporters fera le déplacement en terre bernoise, en effet les 250 billets alloués au club sont partis très rapidement et beaucoup ont prévus d’acheter leur ticket sur place pour ce premier déplacement de la saison !
L’adversaire
L’équipe préférée des cardinaux du Vatican est désormais le nouvel ogre de la Super League. Après avoir été dans l’ombre du FC ASf…euh FC Bâle, le club de la fausse capitale vient de rafler les deux dernières éditions du championnat. La saison dernière a vu les jaunes et noirs finir avec 20 points (!) d’avance sur le second et inscrire 99 buts dont 24 par le grand (par la taille et par l’humour) Guillaume Hoarau. Attention aussi à l’ancien héros désormais déchu de la Praille Jean-Pierre Nsamé et Moumi Ngamaleu, auteurs respectivement de 15 et 12 réalisations, ainsi que de Miralem Sulejmani, qui a réalisé 11 assists en seulement 17 matchs ! Le stade du Wankdorf est une forteresse imprenable, le bilan d’YB la saison dernière à domicile est de 16 victoires pour 1 nul et une défaite en 18 matchs. De là à parler d’exploit pour les Grenat…
Durant l’intersaison, le club a vu son capitaine Steve Von Bergen ranger les crampons ainsi que Mbabu (Wolfsburg), Benito (Bordeaux), Thorsten Schick (Rapid Vienne) et Djibril Sow (Eintracht Francfort) s’envoler vers d’autres cieux. Pour les remplacer, Christoph Spycher s’est activé pour ramener l’expérimenté Fabian Lustenberger (Hertha Berlin), Marvin Spielmann (Thoune), Saidy Janko (prêté par Porto), Vincent Sierro (FC Saint-Gall) et Christopher Martins Pereira (Troyes). Malgré les pertes, les bernois semblent être les grands favoris pour la passe de trois.
La dernière confrontation
On va vous donner raison d’y croire ! Le dernier déplacement chez les ours a eu lieu le 7 avril 2013 et s’est ponctué par une victoire genevoise 2-0 grâce à deux buts de Matias Vitkieviez et Goran Karanovic. Rappelons que Matias était prêté par YB et qu’il s’était en quelque sorte vengé du traitement qui lui a été réservé par le coach d’alors Martin Rueda.
4 joueurs encore dans les effectifs ont participé à ce match : Marco Wölfli côté YB; Routis, Mfuyi et Lang pour le SFC. Les 3 premiers cités devraient débuter sur le banc, tandis que Steven est toujours en phase de rééducation. Christopher, un nom qui porte bonheur au SFC ?
Le Servette FC espère débuter son championnat de la meilleures des façons, c’est pourquoi nous vous invitons à vous rendre à Berne pour encourager notre équipe sinon cas échéant, soyez devant votre TV sur RTS 2 sur les coups des 16 h.