FC Saint-Gall – Servette FC (1-1) : Les Grenat manquent l’occasion de prendre la tête du championnat

FC Saint-Gall – Servette FC (1-1) : Les Grenat manquent l’occasion de prendre la tête du championnat

Le SFC a réussi à décrocher un match nul 1-1 face au FC Saint-Gall lors de cette 9e journée de Super League, dans un duel acharné au Kybunpark. Après avoir été menés au score en première mi-temps, les Genevois sont revenus avec de meilleures intentions en seconde période, notamment grâce à Miroslav Stevanović, auteur du but égalisateur. Malgré un match disputé, aucune des deux équipes n’a su faire la différence en fin de rencontre, laissant les deux clubs se neutraliser.

Ce qu’il faut retenir

Dans un match où le FC Saint-Gall a rapidement pris les devants, c’est finalement un Servette combatif qui est reparti avec un point bien mérité. Les hommes de Thomas Häberli ont montré des signes d’amélioration dès le retour des vestiaires, Stevanović remettant les deux équipes à égalité dès la 46e minute.

Cependant, malgré cette réaction positive, les Genevois ont manqué de nombreuses occasions d’aller chercher les trois points, notamment après l’expulsion de Vandermersch du côté des Brodeurs. Ce nul permet aux Grenat de rester dans le haut du classement, mais souligne également l’importance d’être plus efficace offensivement pour espérer viser plus haut et prendre des points.

Le fil du match

Dès le coup d’envoi, les Saint-Gallois ont pris l’ascendant avec un pressing haut et agressif. Ce choix tactique a rapidement mis Servette sous pression, les empêchant de construire leur jeu habituel. Les Grenat ont eu du mal à sortir de leur moitié de terrain et à se projeter vers l’avant. Malgré une première occasion pour Jérémy Guillemenot à la 15e minute, bien servi par Kutesa, qui a vu sa frappe repoussée par le gardien Lawrence Ati-Zigi, c’est Saint-Gall qui a ouvert le score peu après.

À la 21e minute, un coup franc bien exécuté par Jordi Quintillà a trouvé Lukas Görtler au second poteau, qui a ajusté une tête imparable pour tromper Jérémy Frick. Les Servettiens ont tenté de réagir avec plus d’intensité dans leurs attaques, mais la domination saint-galloise a perduré jusqu’à la pause.

Le retour des vestiaires a vu un changement tactique du côté de Servette, avec l’entrée d’Enzo Crivelli en pointe de l’attaque à la place de Guillemenot. Ce choix s’est avéré payant : dès la 46e minute, Bradley Mazikou a centré au deuxième poteau pour Miroslav Stevanović, qui égalise de la tête. Ce but rapide a donné un nouveau souffle aux Grenat, qui ont commencé à prendre le contrôle du match.

Malgré leur supériorité numérique à partir de la 70e minute, suite à l’expulsion de Vandermersch pour un deuxième carton jaune, les Servettiens n’ont pas su convertir cette domination en but. Kutesa, très actif sur son côté, a multiplié les percées et les centres, mais aucune des occasions créées n’a pu être concrétisée. La défense saint-galloise, bien regroupée, a tenu bon, laissant le score à 1-1 jusqu’au coup de sifflet final.

Le tournant du match

L’égalisation rapide de Stevanović au retour des vestiaires a changé la dynamique du match. Ce but a donné un élan aux Grenat, leur permettant de reprendre confiance après une première mi-temps difficile. L’expulsion de Vandermersch a aussi été un moment clé qui aurait pu offrir à Servette l’opportunité d’arracher la victoire, mais les Grenat n’ont pas su exploiter cette situation.

Le joueur du match

Dereck Kutesa a été l’homme clé pour Servette dans ce match. Très actif tout au long de la rencontre, il a multiplié les débordements et les centres dangereux, mettant constamment en difficulté la défense saint-galloise. Sa capacité à percer les lignes et à créer des occasions a permis à Servette de maintenir la pression sur Saint-Gall, particulièrement en fin de match. Bien que ses efforts n’aient pas conduit à un but, il a été un élément central dans la construction offensive des Grenat et a permis à l’équipe de rester compétitive jusqu’au bout.

La décla’

Après la rencontre, Timothé Cognat a exprimé son regret au micro de la RTS d’avoir manqué l’opportunité de prendre la première place du classement : “Oui forcément… En voyant la deuxième mi-temps, je pense qu’on pouvait aller chercher cette victoire. Après, voilà, on est à un point du trio de tête. Le championnat est encore long. Il reste encore des matchs.”

 

La prochaine rencontre du SFC est un derby contre le FC Sion le 19 octobre 2024 au Stade de Genève (20h30). Ce sera un rendez-vous important pour les Grenat, qui espèrent continuer à engranger des points pour rester dans la course au podium.

 

Photo de couverture : Arthur Miffon

 

«Si tu donnes au foot, le foot te donnera»: Matías Vitkieviez, légende vivante du SFC (partie 2)

«Si tu donnes au foot, le foot te donnera»: Matías Vitkieviez, légende vivante du SFC (partie 2)

Matías Vitkieviez, ancien joueur du Servette FC, incarne l’essence même du football passionné et dévoué. Deuxième (et dernière) partie d’un long entretien avec un Grenat de coeur. 

 

On a rencontré le Genevois avant le début la saison. Il nous a raconté les évènements marquants de son parcours, quelques anecdotes et sa nouvelle vie, toujours proche du club. Cette fois-ci, c’est autour du Servette FC, de son expérience avec la Nati et son regard sur le football aujourd’hui qui sont à l’honneur.

 

Période au Servette FC

 

Raconte-nous ton arrivée à Servette.

Servette venait de monter en Challenge League. Sébastien Fournier et Jean-Michel Aeby m’ont appelé pour me recruter. J’ai rejoint le club en 2006. On a fait la montée en 2011, c’était la cinquième saison, et pour moi, ça reste encore la meilleure expérience de ma vie. La montée contre Bellinzone, c’était incroyable, mon plus beau souvenir.

 

Qu’est-ce qui t’a fait jouer autant de saisons avec le Servette FC ?

J’ai joué à Servette de 2006 à 2012, puis je suis revenu en prêt pour six mois. J’ai aussi choisi de revenir à Servette en Première ligue de promotion en 2015 plutôt que d’aller à Saint-Gall, alors que j’avais un contrat tout fait là-bas. C’était une décision par amour du club. Mon agent n’était pas très content.

Parle-nous de cette période.

Quand je suis revenu en 2016, on a fait la montée en Challenge League! J’aurais adoré rester plus longtemps pour faire la montée en Super League. J’aurais aimé faire partie des joueurs comme Routis qui ont réalisé les deux montées. C’était une “Dream Team” à cette époque.

Qui sont les coéquipiers qui t’ont marqué ?

Tibert Pont et Goran Karanović. Aussi, en 2010, l’entraineur João Alves est arrivé et il a fait un recrutement incroyable. Il amené des Suisses Alémaniques comme Goran, Baumann, Nater, Schlauri, et Maric. On vivait comme une famille, on habitait la même résidence !

Du coup vous ne faisiez pas trop la sieste l’après-midi non ? 😉

La sieste était primordiale pour moi. Je faisais la fête mais jamais deux jours avant un match. L’hygiène de vie, c’est super important. Bien manger, bien se reposer et bien s’hydrater, c’est la clé pour éviter les blessures.

© Servette FC

 

Un préparateur physique t’a particulièrement aidé, n’est-ce pas ?

Oui, Ricardo Dionisio, actuellement coach à Stade Lausanne. Il m’a donné une hygiène de vie irréprochable et m’a fait travailler dur. Grâce à lui, je me sentais imbattable sur le terrain. A cette période quelqu’un m’a dit une phrase que je répète souvent “Si tu donnes au foot, le foot te donnera”. C’est vraiment vrai.

Et quel entraineur t’a le plus influencé ?

João Alves. Il m’a donné une confiance énorme. Sans lui, je n’aurais pas fait la carrière que j’ai faite.

 

Carrière en équipe Nationale

 

Raconte-nous ton expérience en équipe nationale.

Jouer pour la Suisse, c’était une énorme fierté. Surtout quand on connaît mon parcours. C’est une belle revanche pour moi, prouver à ceux qui n’ont pas cru en moi que j’avais ma place.

 Comment as-tu appris ta sélection ?

Il y avait des rumeurs…J’étais à Young Boys, et un jour, j’ai reçu plein de messages de félicitations après un entraînement.  Moi je ne savais rien. C’est le coach, Christian Gross qui m’a informé ! C’était incroyable, surtout d’annoncer la nouvelle à ma mère. Elle était trop fière.

Ça fait quoi de jouer avec des joueurs tels que Shaqiri ou Granit Xhaka ? 

Shaqiri et Xhaka étaient impressionnants, mais c’est surtout Philippe Senderos qui m’a marqué par sa personnalité de leader dans le vestiaire. Il est incroyable. En fait, dès qu’il rentre dans le vestiaire, c’est une autre personne. C’est un guerrier !

Et jouer contre Messi ?

C’était surréaliste. Être face à lui sur le terrain, c’était comme regarder la télé. Mais je l’aurais taclé si j’avais pu le rattraper !

 

Un regard sur le football aujourd’hui

 

Que penses-tu de l’équipe de Suisse actuelle ?

Ils ont fait un excellent Euro 2024. Les leaders comme Xhaka ont vraiment pris les choses en main. On a une super équipe avec beaucoup de potentiel pour l’avenir.

Aujourd’hui, quel est ton lien avec Servette ?

Je suis un supporter. J’amène mes enfants aux matchs, c’est un moment de famille. Voir Servette bien jouer et gagner, c’est une grande fierté. J’ai d’ailleurs déjà pris mon abonnement pour la saison prochaine.

Un conseil pour les jeunes joueurs, comme Théo Magnin ?

Travaille ! travaille ! travaille ! Gagne ta place et travaille plus que les autres pour la garder. Le plus dur, ce n’est pas d’arriver en équipe première, c’est d’y rester.

Si tu pouvais changer une chose dans le football, ce serait quoi ?

Penser plus à l’humain. Les clubs devraient mieux soutenir les joueurs dans leur après-carrière. L’aspect humain manque parfois dans le football actuel.

Quel ancien Servettien, tu aimerais lire chez Servettien.ch ? 

Goran Karanović.

 

MERCI MATIAS 

 

Matías Vitkieviez, par son parcours et ses réflexions, incarne non seulement la passion et la persévérance mais aussi une profonde humanité. Tout au long de sa carrière au Servette FC, il a su tisser des liens forts et laisser une empreinte indélébile, prouvant que le football va bien au-delà du simple jeu.

 

Ayant surmonté les obstacles et prouvé sa valeur, Matías est devenu une figure emblématique du football suisse. Après avoir raccroché les crampons, il a su explorer de nouveaux horizons, démontrant sa capacité à se réinventer et à réussir dans divers domaines.

 

Son amour indéfectible pour le Servette FC, son engagement envers la formation des jeunes et son implication dans la communauté genevoise font de lui un modèle pour les générations futures. En tant que conseiller en assurance et actionnaire du Village du Soir, Matías continue d’inspirer par son énergie, sa détermination et son enthousiasme.

 

 

FC Schaffhouse – Servette FC : En quête d’un ticket pour les 8es

FC Schaffhouse – Servette FC : En quête d’un ticket pour les 8es

Le FC Schaffhouse s’apprête à accueillir le Servette FC, ce dimanche 15 septembre à 14h30 à la Berformance Arena, dans le cadre du deuxième tour de la Coupe de Suisse. Ce match représente une occasion pour les Grenat de poursuivre leur parcours dans cette compétition prestigieuse. Ils auront à cœur de prouver leur solidité face à une équipe de Schaffhouse évoluant en Challenge League. Néanmoins, les surprises en Coupe sont monnaie courante, et le SFC devra aborder cette rencontre avec sérieux.

La perf’ du dernier match (en championnat)

Le Servette FC s’est imposé lors de son dernier match en Super League à Winterthur grâce à un penalty transformé en but par Enzo Crivelli. Cette victoire à l’extérieur a permis aux Grenat de reprendre confiance après une période plus difficile. Bien que le jeu n’ait pas toujours été flamboyant, les Genevois ont su se montrer solides défensivement et efficaces dans les moments clés. Ce réalisme sera un atout précieux face à Schaffhouse.

La forme de l’adversaire

Le FC Schaffhouse se trouve en ce début de saison au milieu du classement de Challenge League. L’équipe n’a pas réussi à s’imposer lors de ses derniers matchs en championnat, mais elle dispose d’un milieu de terrain assez solide avec notamment Stephan Seiler, auteur de deux buts cette saison, et Gabriele De Donno. Leur attaque a été renforcée cet été avec l’arrivée du redoutable avant-centre Felipe Pasadore. Ce joueur sera une menace sérieuse pour la défense servettienne, qui devra faire preuve de vigilance. Contrairement à Schaffhouse, le Servette FC n’a pour le moment pas recruté de buteurs, ce qui ajoute une pression supplémentaire sur l’attaque actuelle.

Le Servettien à suivre

Le joueur à suivre pour cette rencontre est certainement la nouvelle recrue des Grenat, Kasim Adams. Défenseur central arrivé tout droit du FC Bâle, il pourrait bien débuter avec les Servettiens. Sa position sera intéressante à observer, car la charnière centrale est bien dessinée avec Steve Rouiller et Yoan Severin. Si Adams s’intègre rapidement, il pourra renforcer encore davantage une défense déjà solide.

Les Servettiens doivent être concentrés et efficaces pour s’imposer sans accroc dans cette rencontre et poursuivre leur aventure en Coupe de Suisse. Rendez-vous à la FSC Arena ce dimanche à 14h30 pour encourager nos Grenat ! Ensemble, nous pouvons viser la qualification pour le prochain tour et montrer la détermination de notre équipe.

Allez Servette !

 

«Si tu donnes au foot, le foot te donnera»: Matías Vitkieviez, légende vivante du SFC (partie 1)

«Si tu donnes au foot, le foot te donnera»: Matías Vitkieviez, légende vivante du SFC (partie 1)

Matías Vitkieviez, ancien joueur du Servette FC, incarne l’essence même du football passionné et dévoué. Première partie d’un long entretien avec un Grenat de coeur. 

 

On a rencontré le Genevois avant le début la saison du Servette FC. Il nous a raconté les évènements marquants de son parcours, quelques anecdotes et sa nouvelle vie, toujours proche du club. Pour cette fois, c’est autour de sa vie après le foot et ses premiers pas en tant que footballeur à Genève qui sont traités. 

 

Une nouvelle vie

 

Comment vis-tu ta vie de footballeur retraité ?

C’est comme si ma vie de footballeur, c’était une autre vie. Quand je suis au stade, c’est comme si c’était quelqu’un d’autre qui avait joué. C’est un sentiment bizarre.

Durant ta carrière de football, as-tu déjà pensé à ce que tu allais faire après ?

Franchement, non. Je vivais pleinement l’instant présent. J’ai commencé à passer des diplômes d’entraîneur en fin de carrière, obtenant le diplôme B+ UEFA. Mais une fois ma carrière terminée, j’ai profité de ma famille et de mes week-ends libres. Je pense que dans quelques années, quand mes enfants seront plus grands, je prendrai une équipe de foot. J’ai déjà coaché un peu mon équipe de vétérans à Carouge et j’ai beaucoup aimé.

Et du coup, ce diplôme, tu l’as passé à quel âge ?

Ça m’a pris 5 ans pour arriver au B+. En tant qu’ancien footballeur professionnel en Suisse, j’ai pu tout faire en une semaine chaque année, mais sans avantage particulier. J’ai passé les diplômes C, C+, B, et finalement B+. Chaque étape demandait des tests d’entrée et des épreuves techniques, même après avoir joué au plus haut niveau.

Parle-nous de ta transition vers le métier de conseiller en assurance.

Après avoir terminé avec Servette en 2019, j’ai joué à Carouge tout en étant au chômage. Pendant ce temps, j’ai passé la patente de cafetier et aidé ma mère à la buvette du Village du Soir. Finalement, un ami m’a suggéré de rejoindre le domaine des assurances. Après un entretien réussi chez Generali, j’ai trouvé ma voie. Aujourd’hui, je suis épanoui dans ce métier.

Et qu’est-ce qui t’a attiré dans ce métier ?

L’avantage dans ce travail, c’est la liberté. Pas d’horaires fixes, juste des objectifs à atteindre. C’est comme dans le foot, chaque mois tu recommences, tu dois gagner ta place. J’aime trop cette liberté d’horaire et la compétition.

© compte Facebook de Matias Vitkieviez

 

 

Débuts et parcours footballistique

 

Quels souvenirs gardes-tu de tes débuts au football en Uruguay ?

L’Uruguay, c’est le football dans le sang. Avant de venir en Suisse, j’étais en équipe nationale des moins de 17 ans. À Genève, après quelques refus, j’ai finalement trouvé ma place à Meinier puis à US Carouge. J’avais marqué deux buts contre Servette lors d’un tournoi international avec US Carouge, ce qui m’a permis de commencer à me faire remarquer.

Et comment s’est passé ton arrivée en Suisse ?

Ma mère avait perdu son travail. On avait notre oncle à Genève, qui nous a aidé à revenir en Suisse. On est arrivé le 16 juin 1999. Pour moi, la Suisse c’était la vache Milka et les montagnes. J’étais surtout inquiet de savoir où je pourrais jouer au foot. Mais Genève était magnifique et j’ai rapidement retrouvé ma passion pour le football.

La passion du foot, tu l’as quand même découverte en Uruguay.

Oui, en Uruguay, le foot, c’est tout. Tous les gamins jouent au foot. Avant d’arriver en Suisse, j’étais en équipe nationale et je m’entraînais avec le plus grand club d’Uruguay, Nacional. En Suisse, j’ai d’abord été refusé par Carouge et Servette, mais j’ai trouvé ma place à Meinier et ça a décollé de là.

 

QUI EST MATÌAS ? 

 

Né en Uruguay, il découvre très tôt l’amour du ballon rond dans les rues animées de Montevideo. Ses talents de footballeur le font entrer au Nacional, club emblématique du pays. À 14 ans, il déménage en Suisse, emportant avec lui son rêve de devenir footballeur professionnel.

 

Malgré des débuts difficiles et des rejets de clubs locaux, sa détermination et son talent finissent par lui ouvrir les portes de l’US Meinier, où il commence à se faire un nom. En 2006, Matías rejoint le Servette FC et devient rapidement un pilier incontournable de l’équipe. Il brille sur le terrain, participant activement à la montée en Super League en 2011, un moment qu’il décrit comme inoubliable. Il continue ensuite sa carrière dans différents clubs suisses et français.

 

Néanmoins, il reviendra au Servette par deux fois, une première fois en prêt par Young Boys en 2013, puis en 2015 pour aider son club de cœur à monter en Challenge League. Sa carrière est également marquée par des sélections en équipe nationale suisse, prouvant son impact sur la scène internationale.

 

Après avoir rangé ses crampons, Matías se réinvente brillamment en tant que conseiller en assurance et actionnaire du Village du Soir, un haut lieu de la vie nocturne genevoise.

 

 

FC Winterthour – Servette FC (0-1): un penalty suffit aux Grenat pour prendre la tête du classement

FC Winterthour – Servette FC (0-1): un penalty suffit aux Grenat pour prendre la tête du classement

Avec une équipe réorganisée par Thomas Häberli, Servette s’est imposé à Winterthour grâce à un penalty d’Enzo Crivelli. En testant de nouvelles combinaisons offensives, les Grenat ont assuré l’essentiel, ce qui leur permet de prendre provisoirement la tête du classement de la Super League.

 

Ce qu’il faut retenir

Dimanche à 14h15, le Servette FC a remporté une précieuse victoire 1-0 sur la pelouse du FC Winterthour. Ce match, au-delà du simple résultat, a permis à l’entraîneur Thomas Häberli de tester différentes combinaisons offensives, en quête d’une solution au manque d’un véritable buteur.

En première mi-temps, Enzo Crivelli et Alexis Antunes ont mené l’attaque, avant de céder leur place en seconde période à Dereck Kutesa et Jérémy Guillemenot. Bien que “le Cactus” ait marqué le but décisif, ce dernier est venu d’un penalty, laissant toujours en suspens la question du manque de buteurs dans l’équipe.

Tandis que Winterthour maintient sa place en bas de classement, Servette, est actuellement premier du Super League malgré un match d’avance sur le FC St-Gall, FC Zürich et FC Lugano.

Le fil du match

Les deux équipes ont aligné des schémas tactiques distincts : un 4-2-3-1 pour Winterthour et un 4-4-1-1 pour Servette. Ce choix stratégique a permis aux Grenat de rapidement prendre le contrôle des opérations, notamment grâce à l’activité offensive de leurs latéraux, Magnin et Mazikou, qui ont joué haut dès le coup d’envoi aux côtés de Rouiller en défense centrale.

 

Thomas Häberli, dans sa quête de la meilleure combinaison offensive, a d’abord misé sur Enzo Crivelli, soutenu par Alexis Antunes en première mi-temps. Bien que le Français ait eu une première occasion dès la 9e minute, ce n’est qu’à la 21e minute qu’il a trouvé le chemin des filets en transformant un penalty obtenu après une faute de main de Souleymane Diaby. Malgré ce but, la question de l’efficacité offensive reste posée, car aucune des combinaisons testées n’a véritablement permis de débloquer la situation dans le jeu courant.

En seconde période, Häberli a fait entrer Kutesa et Guillemenot pour apporter du dynamisme à l’attaque. Mais là encore, bien que Servette ait continué à dominer, le manque de tranchant devant le but a empêché l’équipe de se mettre complètement à l’abri.

Sur le plan défensif, le tournus entre les gardiens Jérémy Frick et Joël Mall s’est poursuivi, avec le Genevois reprenant sa place de titulaire pour ce match.

Le tournant du match

Le tournant décisif de ce match a été le penalty transformé par  Crivelli à la 21e minute. Ce but a non seulement donné l’avantage à Servette, mais a également permis à l’équipe de gérer le match avec discipline. 

 

Le joueur du match

Enzo Crivelli a une nouvelle fois démontré son importance pour l’attaque genevoise en inscrivant le seul but du match. Sa puissance physique et sa présence constante ont mis la défense de Winterthour sous pression, forçant les adversaires à commettre une faute décisive dans la surface de réparation. Son sang-froid sur le penalty a assuré les trois points pour Servette. Déjà auteur d’un but crucial lors de la victoire contre Chelsea, Crivelli continue de prouver qu’il est un atout majeur pour son équipe cette saison.

La décla’

Jérémy Frick s’est confié après la victoire face à Winterthour sur la concurrence chez les gardiens de Servette FC au micro de Blue Sport.

 

La prochaine rencontre du Servette FC est fixée au dimanche 15 septembre 2024 à 14h30 au FCS Arena. Les Grenat affronteront le FC Schaffhouse dans le cadre du 2e tour de la Coupe Suisse.

 

Photo de couverture : Lucas Araujo