Ce dimanche à 16:30, pour la 24e journée de Super League, le Servette FC reçoit le FC Lugano. Après un nul frustrant face à Ludogorets en Conference League, les Grenat doivent désormais penser à leur rencontre face aux Bianconeri.
La série d’invincibilité prend fin après 15 matchs
Le Servette FC a subi une défaite inattendue après une série de 15 matchs sans défaite en Super League. Malgré une bonne entame de match, marqué par un but d’Alexis Antunes, les Grenat ont été battus sur le score de 2-1 et accusent désormais un retard de sept points sur le leader du classement, YB.
Tout a basculé lorsque Enzo Crivelli a été expulsé pour un mauvais geste sur Niklas Gunnarsson et que les Yverdonnois ont égalisé peu après cet incident.
Même réduits à dix, les hommes de René Weiler ont continué d’attaquer avec force et envie, mais les Genevois ont finalement concédé un deuxième but, au début de la seconde période. Malgré quelques occasions en fin de match, les Grenat n’ont pas réussi à marquer ce but égalisateur et s’inclinent face à Yverdon.
Cette défaite met fin à une série qualifiée de « magnifique » par René Weiler et douche quelque peu les espoirs de titre du Servette FC. Les Servettiens devront prendre le maximum de victoires et prier pour que les Young Boys perdent des points en cours de route afin d’espérer remporter le titre. La première étape sera de décrocher un succès face à Lugano ce week-end.
Depuis son retour dans l’élite en 2019, le SFC n’a jamais battu le FCL au Stade de Genève. Une anomalie qui aurait pu être réparée en décembre dernier. Devant au score pendant 52 minutes, les Grenat n’ont pas su tuer la rencontre. S’ils n’ont pas perdu la rencontre, les Genevois avaient la place de faire mieux.
Ce dimanche, le Servette FC peut vaincre le signe indien en battant le FC Lugano. Ceci est bien évidemment plus facile à dire qu’à faire en pratique. Les joueurs de Mattia Croci-Torti n’ont plus perdu depuis le 21 janvier 2024 et ont puisé dans leurs ressources mentales pour arracher le match nul face aux Young Boys (3-3) le week-end dernier. De plus, les Tessinois auront à cœur de faire durer un peu plus longtemps la malédiction.
C’est confirmé, un renfort supplémentaire arrive au SFC
À la recherche d’un renfort dans le secteur défensif, le SFC a enregistré l’arrivée en prêt du défenseur central tunisien Dylan Bronn qui évolue à la Salernitana. Le joueur de 28 ans, passé par le Chamois Niortais, La Gantoise ou le FC Metz, viendra apporter son expérience et ses plus de 200 matchs en professionnel aux Servettiens.
Les Grenat accueillent les Bianconeri ce dimanche après-midi (16:30) pour une rencontre qui s’annonce palpitante. La question sur toutes les lèvres à Genève aujourd’hui est de savoir si Servette va briser la malédiction. Nous serons bientôt fixés.
Ce samedi, on assistera à une véritable fête du football féminin du côté de la Fontenette. Premier match de ces quarts de finale avec le remake de la finale entre les deux équipes de LNA.
A 20h, ce sera au tour de Étoile Carouge de croiser le fer avec les Young Boys de Berne. Entrée gratuite, deux matchs sur la même pelouse et un remake de la finale de la saison passée qui avait offert la première coupe nationale aux Genevoises, de quoi passer une belle après-midi à la Fontenette.
La magie de la coupe
Toujours invaincues en championnat, les Servettiennes ont de quoi croire à une nouvelle épopée en coupe. D’autant plus, si on se souvient de la dernière victoire en déplacement du 7 octobre (1-4) avec quatre buteuses différentes. Cependant, il faudra se méfier de cette équipe qui aura un esprit de revanche.
En ce début de saison, les Brodeuses peinent un peu à coller au trio de tête. Cinquièmes au classement, elles comptent malgré tout que deux défaites pour cinq victoires en 12 rencontres dont une dernière la semaine passée à Thoune (0-1), but tombé dans les premières minutes de la rencontre.
Servette pourra compter sur une fébrilité défensive (1.5/match) pour prendre l’ascendant, surtout qu’elles ne marquent pas beaucoup non plus (1.9 but/ match). Attention toutefois à ne pas tomber dans le piège car le FC Saint-Gall peut se targuer d’avoir fait chuter l’actuel leader, le FC Zurich, aux penaltys sur leur pelouse après être revenues brillamment au score alors qu’elles perdaient 3-0 dès la 22e minute.
Tous à la Fontenette pour soutenir les Genevoises afin de continuer sur cette épopée de la coupe qui pourrait encore faire rêver tout un club!
Le Stade de Genève a retrouvé l’Europe ce jeudi 15 février avec le match aller des barrages de l’Europa Conference League qui opposait nos Grenat au dauphin du championnat bulgare.
Alors que ce match semblait être équilibré sur le papier, ce sont les Suisses qui ont mené la danse durant cette rencontre. Une domination, certes, mais pas assez pour faire sauter de joie les 13’800 supporters présents.
Un score final nul et vierge qui laisse un goût d’inachevé.
Avec un début de première mi-temps maîtrisé par le Ludogorets, il était inenvisageable d’imaginer un quelconque retournement de situation. En effet, ce sont les Bulgares qui se sont imposés en dictant le rythme du jeu et en créant le danger très rapidement. A l’image de la frappe de Son (10e) qui a obligé Jérémy Frick à se déployer pour empêcher l’ouverture du score.
Il aura fallu attendre le premier quart d’heure pour voir le Servette FC se réveiller et commencer à jouer. Malgré les divers coups de pied arrêtés et les nombreuses bonnes positions de frappes trouvées, l’équipe hôte n’a vu aucune de ses actions s’aboutir.
En particulier, Jérémy Guillemenot qui a manqué, peut-être, d’un peu de chance et de lucidité dans son dernier geste. Un résultat à la pause (0-0) qui n’étonne pas mais qui promet tout de même un beau spectacle en deuxième période.
En revenant des vestiaires, on a eu le droit à la suite logique des 45 premières minutes, les Genevois ayant continué à pousser et à se rapprocher de plus en plus de la cage de Sergio Padt.
Une volonté de marquer au plus vite qui se fait également ressentir par les changements de René Weiler qui a décidé d’apporter, dès la 60e, de la fraîcheur offensive avec Dereck Kutesa et Alexis Antunes.
Un coaching presque gagnant…alors qu’ils avaient fait le plus dur, Antunes se retrouvant seul devant les buts et n’ayant plus qu’à pousser le ballon au fond des filets…mais l’immanquable a été manqué. Enzo Crivelli, qui s’est retrouvé sur la trajectoire du ballon, condamne ironiquement son équipe au match nul (81e).
Une deuxième mi-temps que l’on pourrait donc décrire de frustrante tant la domination était flagrante. Les Bulgares n’ont pas été dangereux la moindre fois et les Grenat ont passé 45 minutes dans le camp adverse.
Comme souvent en Europe, le Servette FC a eu du mal à concrétiser ses actions. Cependant, parmi toute cette frustration, on peut souligner l’excellente prestation du jeune Théo Magnin qui a plus que bien fait son boulot en tant que milieu comme en tant que latéral.
Suite à ce résultat, les Genevois se déplaceront en Bulgarie sans le moindre “joker” et devront faire la différence là-bas. On a pu le constater, ils ont le niveau et ont été convaincants mais rien n’est encore joué. Ce match retour qui aura lieu le jeudi 22 février à 18h45, nous donnera la réponse de si oui ou non Genève accueillera de nouveau l’Europe cette saison.
Servette est (enfin) de retour en Coupe d’Europe cet hiver! Et ça se passe ce jeudi, à 21h, au Stade de Genève contre les Bulgares de Ludogorets!
Après avoir brillamment terminé troisième d’une poule comprenant le Slavia Prague, l’AS Rome et Sheriff Tiraspol, le Servette FC a vu son aventure européenne se prolonger pour l’hiver. Et lorsque le tirage de décembre au sort à donné le Ludogorets Razgrad comme nom, un ”ouf” de soulagement s’est ressenti chez les supporters.
Car oui, le club bulgare est probablement le meilleur tirage que les Grenat pouvaient espérer. Servette pourra, on l’espère, compter sur le retour de cadres comme Rouiller et Stevanovic ménagés ces derniers matchs…
Gare aux Bulgares
Douze fois champion de Bulgarie, dont la saison dernière, le PFK Ludogorets Razgrad est un club incontournable de la dernière décennie. En effet, c’est depuis la saison 2011 que le club entraîné actuellement par Georgi Dermendzhiev gagne tout sur son passage.
L’entraîneur bulgare de 69 ans est d’ailleurs arrivé récemment sur le banc, en octobre 2023, lorsque Lugogorets ne passait pourtant pas une phase compliquée. Mais il faut savoir que l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale est un entraîneur mythique du club de Razgrad qu’il a déjà entraîné trois fois. En effet, pour sa seconde, il a redressé la barre du club à son arrivée en 2015 avant de gagner le championnat.
Et actuellement, l’entraîneur affiche avec son équipe une solide deuxième place devant le mythique CSKA Sofia au même nombre de points (42). C’est surtout l’attaque qui est en feu avec 48 buts marqués (!), dont un carton plein
Cependant, c’est l’étonnant Cherno More qui caracole en tête avec 3 points d’avance. Autant dire que Ludogorets n’est pas aujourd’hui le leader serein que l’on a pu connaître par le passé. Mais tout de même : il a passé avec aisance les poules de Conference League en terminant 2e derrière le mythique club turque de Fenerbahce, lui donnant ainsi le droit d’affronter Servette! Même en ayant pris une raclée 7-1 face à Nordsjaelland début novembre.
Un ancien de la maison auquel il faut faire attention
Hormis le redoutable Jakub Piotrowski (6 buts en championnat et 4 en Conference League), il faudra faire attention à un joueur en particulier. Recruté 3 millions d’euros l’été passé à Nuremberg, il n’est pas un inconnu puisqu’il a déjà joué une saison, en prêt, au Servette : Kwendo Duah.
L’ancien ailier virevoltant de Saint-Gall profite d’un positionnement au centre de l’attaque qui lui va bien. À ce stade de la saison, le Suisse 5 buts en championnat et 1 but en Conference League contre Spartak Trnava.
Avant d’étudier Ludogorets, l’adversaire bulgare que Servette affronte jeudi à domicile, revenons sur le parcours 2023 des joueurs de René Weiler en Europe.
Genk. C’est un mot qu’on dirait inventé pour eux. Le mot résonne encore dans la tête des supporters comme probablement le meilleur match que Servette ait connu cette dernière décennie.
En terme d’émotions, il y avait le match de la remontée en Super League contre Bellinzone en 2011 sous les ordres de Joao Alves, puis celui de l’autre remontée un soir de mai 2019 face au Lausanne-Sport avec Alain Geiger cette fois aux commandes.
Le miracle de Genk
Et l’été dernier, ce match retour a valu de l’or. Cette fois, l’architecte était un certain René Weiler. Trois coach qui ont, chacun, marqué déjà leur empreinte dans l’histoire du club aux 17 titres de champion suisse.
Le match nul de l’aller était déjà exceptionnel, ne sachant pas comment Servette allait se comporter en Europe. Il aura fallu voir le retour, avec un Crivelli expulsé à la 2e minute, pour voir une équipe naître. Celle qui alignera 15 matchs sans défaite en championnat quelques semaines plus tard malgré un passage à vide en septembre.
Là bas, le scénario est à peine croyable. Suite à l’expulsion, on imagine alors un Servette à l’agonie qui devra penser les plaies d’une expulsion bête. Mais au final, c’est une bête enragée qui va sortir de son trou en ayant de franches occasions, en muselant les Belges et même en marquant à 10 par Cognat (36e) et Bédia (63e).
Puis Frick se blesse, et c’est Mall qui rentre en jeu avec un SFC estampillé sur le coeur. Et avec coeur, il maîtrisera les assauts de Genk avant de laisser les adversaire pleurer d’une séance penalty maîtrisée.
Servette est magique.
Le difficile apprentissage de l’Europa League
On passera les matchs contre Glasgow, bien qu’intéressants, car ce sont ceux qui ont éliminé Servette d’une course en Champion’s League. Mais l’ont qualifié pour ce qui s’avérait être un exercice formidable : l’Europa League.
Si tout avait mal commencé avec une défaite face au Slavia Prague à domicile en septembre (0-2), Servette espérait créer l’exploit à Rome début octobre. Dans l’une des plus belles villes du monde, Bédia a donné des sueurs froides aux défenseurs de José Mourinho en tirant juste à côté des montants romains après seulement quelques minutes du coup d’envoi. Derrière, on se rappelle un Servette donnant tout en première mi-temps avant d’éclater en vol (4-0).
À ce moment-là, on se dit que le parcours européen sera plus compliqué qu’imaginé avec un effectif peu consistant. Mais c’était sans compter sur la volonté des Grenat qui allèrent chercher un match nul, quoique frustrant, à Tiraspol fin octobre (1-1). C’est peut-être là le tournant des poules!
Le Servette au mental pour le ”finish”
Derrière cette rencontre, qui aurait largement pu se terminer par une victoire, on se souvient encore du match retour explosif de début novembre. Au Stade de Genève, Servette, malgré l’ouverture du score malheureuse du Sheriff par un but contre son camp de Séverin, marquera deux buts dans les dix dernières minutes pour remonter le score. Rouiller d’abord (84e), puis Bédia sur penalty (92e+2) : tout est survenu dans les dix dernières minutes du match, ce qui aura eu le don de faire exploser la Praille.
Oui, et c’était sans compter que quelques semaines plus tard, fin novembre, Servette allait à nouveau faire trembler son enceinte. Affichant complet, le Stade de Genève vit un moment historique avec un match nul dantesque face à l’AS Rome. Dominant et montrant les crocs, Servette y a cru en première mi-temps avant que Lukaku ne marque. Mais c’était sans compter sur le buteur maison Bédia qui ramènera un point mérité par un but de renard des surfaces juste après la mi-temps. Mythique.
La 3e place était dès lors assurée, autant dire que Servette n’y était pas pour son dernier match face au Slavia à Prague en décembre. Complètement épuisés, dans un froid sidérant, les Grenat s’inclineront finalement 0-4 dans un match qui restera anecdotique. L’essentiel était fait, déjà avant !