
Servette FC – Sion | Le livescore
C’est jour de derby pour les Grenat ! La rencontre à suivre ici pour ceux qui n’ont pu se rendre au stade.
C’est jour de derby pour les Grenat ! La rencontre à suivre ici pour ceux qui n’ont pu se rendre au stade.
Christian Despont est journaliste pour le site Watson.ch. En avril 2021, il publiait un papier incendiaire sur le FC Sion (A lire ici). Jamais les derniers quand il s’agit de bondir sur la gestion calamiteuse des Valaisans, Servettiens.ch est allé fouiller encore un peu plus dans le marasme sédunois.
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Sion est monté en Super League lors de la saison 2005-2006 et depuis, il ne semble pas tellement évoluer…
Sion a sa propre « logique » et ses propres motivations, il y a du trading de joueurs, de la communication, un côté familial. En fait, il y a beaucoup de choses à Sion, mais pas beaucoup de football…
L’envie de Sion, c’est de recruter et de revendre donc ?
C’est indispensable en Suisse de pouvoir faire du bénéfice mais ils ont environ 40 joueurs sous contrat. C’est donc difficile pour les joueurs en question de s’épanouir sur le plan sportif. À Sion ils sont bien voir très bien payés mais sur le long terme certains disparaissent complètement des radars. Ça ne mène pas à grand-chose, tout ne tourne pas autour de la logique sportive.
Parfois on a l’impression que Sion et Constantin se créent des problèmes même quand ils n’existent pas…
C’est ce que ses amis disent en tout cas ! Il est à l’aise dans les situations de crises, certains ferait un burnout mais lui il aime bien ! En plus, quand il se retrouve au centre de l’attention, ça le chauffe! Il aime prendre des responsabilités.
Pour changer, Sion vient de se séparer de son entraîneur.
C’est quelque chose qui devient banal à Sion, en Valais il y a une certaine lassitude par rapport au FC Sion et à ses changements d’entraîneurs récurrents.
Les moyens de Sion et de Servette ne se ressemblent pas et pourtant on a l’impression que Servette a pris une longueur d’avance sur Sion!
C’est le parfait opposé ! Servette a un entraîneur qui est là depuis longtemps et avec un effectif qui ne bouge pas et surtout qui évolue. Vu de l’extérieur, Servette a un projet beaucoup plus intéressant. Du côté de Sion on empile les joueurs à l’image de Kevin Bua qui a signé à Sion car le club lui proposait trois fois plus que Servette…
820 jours se sont écoulés depuis le dernier derby du Rhône au Stade de Genève sans limite de spectateurs. Entre-temps, Servette et Sion ont suivi deux chemins différents. L’un a joué des tours préliminaires pour se qualifier en Coupe d’Europe, pendant que l’autre a dû batailler contre la relégation. De retour à Sion, Paolo Tramezzani a l’intention et le devoir de faire mieux cette saison. Mais est-ce possible dans un club qui donne souvent l’impression d’avoir des problèmes de gestion ? Tentative de réponse avec Christian Despont, journaliste chez Watson.ch (l’interview complète sera disponible sur Servettiens.ch dès demain.)
« Pour un Cunha, il y a eu combien de joueurs qui ont été très bien payés et qui n’ont pas progressé, voire qui ont complètement disparu ? ». La phrase prononcée par Despont résume assez bien le projet sédunois. Souvent mentionné comme l’exemple de ce que veut faire Christian Constantin en termes de recrutement, le Brésilien est la seule exception parmi tant d’échecs.
Certes, Kasami puis Hoarau ont porté à bout de bras le club valaisan lors des deux dernières fins de saison pour le maintenir dans l’élite. Mais le premier est parti s’épanouir gratuitement au FC Bâle, tandis que le second est trop souvent blessé pour apporter de la stabilité dans le secteur offensif sédunois.
« Stabilité », voilà un mot que Christian Constantin n’a pas l’air d’aimer selon Despont : « Christian Constantin est à l’aise dans les situations à problème, il a besoin d’adrénaline ». Le journaliste expliquait en avril dans les colonnes de Watson que « selon les suppôts les plus fidèles de Christian Constantin, Peter Zeidler avait aggravé son cas en alignant les victoires à l’époque, amenant le calme du côté du FC Sion ».
Il est, en effet, toujours difficile d’aller entraîner en Valais : « Historiquement, l’entraîneur a toujours tort en cas de problème ». Christian Constantin a besoin d’être la tête d’affiche, lui qui est décrit par Despont comme « une Rockstar dans son canton, enchaînant les selfies au bord des terrains lors des matchs de préparation ».
Cependant, si le grand chef a un côté intouchable, qu’en est-il de son fils ? Barthélémy n’a pas l’air d’apporter de plus-value au club de son père. Pire encore, selon les échos, il n’est pas encore tout à fait prêt pour la fonction comme nous l’explique Despont. Il estime également qu’avec la logique de travail des Constantin, le FC Sion ne rivalisera jamais avec Young Boys ou Bâle. Selon lui, les motivations de « CC » tournent autour d’une logique qu’il qualifie de « personnelle » et sont bien éloignées de la logique d’entreprise et de club.
Malgré les quelques sorties médiatiques du président sédunois affirmant avoir besoin d’aide, la santé financière du club a l’air d’être aussi bonne que les poumons d’un-e jeune de 20 ans qui ne fume pas. Pour preuve, Christian Constantin a réussi à dénicher de jolis noms (sur le papier en tout cas) lors du dernier marché des transferts. Kevin Bua, par exemple, qui était assis entre deux chaises. Sion d’un côté, et Servette son club formateur de l’autre. L’explication dans son choix de déposer ses valises en Valais est surtout économique comme l’affirme le journaliste de Watson. Il ajoute : « Financièrement, le FC Sion est plus intéressant pour un joueur. Mais pour s’épanouir et progresser, c’est à Servette qu’il faut jouer ».
Pourtant, l’argent ne fait pas tout. Comme le suggère Despont, les deux clubs romands sont le parfait opposé : « Servette développe son académie, a un entraîneur qui est en place depuis plusieurs saisons et a une vraie idée de jeu. On peut croire en quelque chose ».
Croire en quelque chose. C’est bien le minimum que le public du bout du lac réclamera dimanche lors de la venue des Sédunois. Les hommes de Geiger sont sur une série de quatre matchs sans victoire en championnat. En face, Tramezzani, qui retrouvait le banc de Tourbillon, a commencé par une défaite que l’on qualifie habituellement « d’encourageante » lorsque l’on change d’entraîneur en Valais.
Lors du match face à Bâle, l’italien a déjà commencé à montrer les grandes lignes de son plan de jeu. Son onze de départ de la semaine dernière a vu Fickentscher reprendre une nouvelle fois le brassard de capitaine et sa place dans les buts sédunois. Fayulu, qui n’a pourtant pas démérité sur le début de saison, retrouve à nouveau le banc. Un autre Genevois s’est également trouvé parmi les remplaçants. Kevin Bua n’était pas sur le terrain lors du coup d’envoi, lui qui connaît un début de saison compliqué. Ces choix n’ont pourtant pas permis de préparer ses joueurs à l’exploit personnel de Zhegrova en toute fin de match.
Bâle qui l’emporte à Sion, ce n’est pas forcément surprenant. Tramezzani doit sûrement le savoir. Ce qu’il sait aussi, c’est que Servette est en manque de points. Aucune victoire en championnat depuis le 12 septembre. On aurait pu croire que les Genevois allaient mettre fin à cette série, ou ramener quelque chose la semaine dernière à St-Gall. Mais les Grenat se sont fait voler (au moins) un point par Luca Piccolo, qui sera suspendu à la suite de son match catastrophique. Il n’arbitrera plus en Super League jusqu’à nouvel avis, selon une information du Blick.
Pour renouer avec le succès, Servette pourra compter sur le retour de suspension de Jérémy Frick. Geiger ne pourra en revanche pas aligner Cespedes, suspendu à la suite de son carton jaune contre St-Gall. C’est peut-être la chance de Douline. Il pourrait être une option pour jouer aux côtés de Valls dans l’entre-jeu.
Une chose est sûre, ni Sion qui s’est entraîné toute la semaine à huis clos, et qui voyagera à Genève samedi en fin d’après-midi, ni Servette ne veulent perdre ce derby si cher aux yeux de leurs supporters. Derby également capital sur le point comptable. Seulement trois unités séparent le club le plus titré de Romandie et le FC Sion. Match de la plus haute importance donc, ce dimanche à 16h30 au Stade de Genève.
« PsYkO17 » est un youtubeur qui compte 800k abonnés sur sa chaîne YouTube ! Supporter servettien de longue date, il nous raconte sa vie de supporter du club grenat mais aussi de sa vie de Youtubeur, sa rencontre avec Pierre Ménès et Antoine Griezmann et de son envie de rejoindre le Servette Geneva eSports.
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« Je suis né à Genève donc tu te tournes vers le club de ta ville, je suis tombé amoureux très vite de ce club et j’ai eu la chance de connaître les Charmilles, je suis allé dans beaucoup de stade mais les Charmilles ça reste vraiment quelque chose de spécial et aujourd’hui ma passion perdure. »
Psyko17 c’est en référence aux 17 titres de Servette ou ça n’a aucun rapport?
Pas du tout! Mon frère portait le 7 en club et il ne voulait pas que je prenne le même numéro que lui alors j’ai pris le 17!
Pour en revenir au présent, comment est-ce que tu as commencé ta carrière dans le gaming?
En étant plus jeune, j’ai eu une grosse blessure, ça m’a forcé à arrêter le foot complètement même si je ne jouais pas à un haut niveau. Par la suite, je me suis tourné vers la console pour combler le manque du terrain. J’avais un niveau pas trop mal et j’ai eu l’idée de me filmer histoire de s’amuser pas pour devenir Youtubeur. Pendant très longtemps j’ai été le seul Youtubeur francophone spécialisé sur FIFA et aujourd’hui c’est devenu mon activité principale.
Donc tu te situes où dans la hiérarchie des joueurs FIFA?
En fait ce qu’il faut comprendre c’est que quand on joue dans son coin on imagine qu’on est bon mais quand on tombe sur des pros on comprend qu’il y a une grosse différence même si on évolue comme moi en division 1! Quand je tombe sur des joueurs pro, le minimum syndical c’est 6-0 et je ne touche pas la balle! Néanmoins, l’idée de ma chaîne c’est « je vous montre comment monter en division 1 sans mettre d’argent dans le jeu ». Dans le monde pro t’as des trucs un peu fous.
FIFA t’as aussi permis de rencontrer Griezmann et Varane, c’est fou non?
On était à Madrid faire la vidéo, c’était des souvenirs de fous! Je reste un mec qui joue à des jeux vidéo et je suis avec des joueurs comme Griezmann, Varane ou encore Aubameyang, j’ai une chance de fou.
Dans FIFA 22 c’est quoi le secret?
Y a pas vraiment de méthode secrète, mais dans ce début de FIFA les frappes de loin marchent très bien mais après tout dépend de ton but: est-ce que tu veux jouer pour gagner ou pour t’amuser? Il y a aussi une question d’âge, en ligne, tu vas vite comprendre que les jeunes qui ont 14-15 ans comprennent beaucoup plus vite que toi et que tout va aller trop vite même si tu joues beaucoup.
On reproche souvent à Electronics Arts de penser à l’argent avant de penser au plaisir des utilisateurs…
J’ai collaboré avec EA France, mais on n’est pas vraiment écouté et une fois j’ai remarqué qu’on prenait beaucoup de buts sur les engagements et à certaines minutes et on m’a répondu « C’est dans votre tête ». D’accord mais moi je joue depuis des années à FIFA et ça fait des années que c’est la même chose. Ce qui est gênant c’est que par exemple dans Football Ultimate Team il y a des grosses sommes d’argent qui peuvent être dépensées par des jeunes. Les joueurs pros obtiennent d’office 1 millions de points FIFA (l’équivalent environ 10’000.-) en sachant que 12’000 points FIFA ça coûte 100.- je te laisse faire le calcul…
Servette avait lancé une section E-Sport mais elle a (momentanément) été arrêtée avec le Covid…
Quand t’es fan d’une équipe c’est toujours un plaisir de travailler pour l’équipe que tu aimes! Ce serait vraiment un plaisir d’être à Servette! C’est dommage car c’est un marché qui se développe et qui explose! Ça pourrait donner une carte de visite au club et je suis un peu déçu mais j’espère qu’ils vont reprendre à ce niveau-là aussi. D’un point de vue personnel j’aimerais vraiment représenter le club, de pouvoir mettre en avant le club.
Hormis pouvoir à Servette, qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour la suite ?
J’ai des problèmes de connexion actuellement, donc j’attends avec impatience de pouvoir (re)jouer à FIFA! Plus sérieusement je découvre la paternité et ça a changé pas mal de chose dans ma vie donc c’est vraiment ma priorité et sur le plan personnel si je peux faire quelque chose avec Servette c’est avec plaisir.
En ce dimanche 17 octobre 2021, les Servettiens se déplacent du kybunpark pour y affronter le FC St-Gall. Ce dernier n’étant pas dans sa plus grande forme, il serait judicieux de notre part de tenter d’aller gratter quelques points là-bas. Rappelons toutefois que nous ne sommes pas non plus dans la plus grande forme. Après une écrasante défaite contre YB et des points perdus bêtement contre les pêcheurs du lac de Gn’ève, il serait temps de renouer avec la victoire et de ramener trois précieux points pour continuer d’aller chatouiller ce haut de classement, trop rempli de Bourbines à mon goût. La dernière rencontre s’était terminée sur le score de 5-1 pour les hommes d’Alain Geiger. Allons-nous réitérer l’exploit ?
C’est dans un Kypunpark relativement silencieux que le coup d’envoi est donné. Les supporters st-gallois se font discret tandis que les vaillants supporters genevois qui ont fait le déplacement à travers toute la Suisse sont venus en bon petit nombre et se font quand même bien entendre. Ce silence est sûrement dû au fait que le peuple saint-gallois doit s’ennuyer à mourir les week-ends. Outre la vie étudiante la semaine, il est important de rappeler que la population locale se réduit de plus de 50% dès le vendredi soir. À l’image du vide qui règne dans la ville, on retrouve également ce même vide dans le jeu proposé par nos gaillards. En effet, durant les 45 premières minutes de jeu, nous ne sommes que l’ombre de nous-mêmes. 0 tir cadré, un jeu plus que pauvre et des relances approximatives, autant dire que nous nous en sortons bien en ne prenant qu’un seul goal à la 35ème. Je tiens à souligner le bon match d’Omeragic. Très propre sur sa ligne et dans ses sorties, il ne peut rien faire sur la tête de Duah laissé bien seul par la défense. Mais le fait le plus marquant de cette première mi- temps, c’est le retour de la casquette sur la tête du gardien. Un régal de voir cet accessoire à nouveau sur les pelouses. Fini les tatouages, les coupes farfelues et les crampons roses fluo, ON VEUT DES CASQUETTES !
La deuxième mi-temps sonnera le réveil des Grenat. Ceux-ci décident enfin d’aller s’aventurer du côté de la cage d’Ati-Zigi. Rien de bien intéressant jusqu’à l’égalisation de notre renard des surfaces, le grand attaquant Steve Rouiller. Sur un caviar du magnifique Stevanovic, celui-ci remet les deux équipes à égalité.
Puis vient la fameuse 93ème minute… Celle qui mettra le feu du bon côté du lac. Sur une action aérienne et un attentat avec le combo coude + genou en avant sur Schalk, les St-Gallois récupèrent le ballon et marque le 2-1. Les St-Gallois exultent, les Genevois sont dépités. Incompréhension dans le parcage visiteur, et les locaux qui jubilent. Intervient alors Monsieur Piccolo, désormais l’homme le plus détesté après Jaccottet. Comment cet incompétent a-t-il pu valider ce goal après avoir entraperçu la VAR. À tous les coups, il n’a même pas regardé la bonne action du match, ce n’est pas possible. Avec une telle incompétence et ses nombreuses erreurs d’arbitrage (du côté St-Gallois ou Genevois) cet homme ne devrait en aucun cas siffler à nouveau des matchs de Super League. Ni même de 2ème Ligue Inter…
Le gros bémol de ce week-end n’est autre que la VAR. Après le gros scandale qu’il y a eu entre YB et Lucerne, en voilà un autre en ce dimanche. Ne nous étonnons pas de ne pas voir d’arbitre suisse en phase finale de grandes compétitions mondiale ou européenne quand on voit le niveau de ceux-ci tous les week-ends…
Le prochain match n’est autre que le derby du Rhône. Oublions ce match et repartons de l’avant. Avec le retour de Frick et de Cognat (je l’espère), il serait temps de relancer la machine et de mettre un coup à ces Sédunois afin de leur montrer que le vrai club romand c’est nous. Dimanche, c’est derby, dimanche, c’est la guerre, dimanche, ce sont les 3 points. Rendez-nous fiers !
Allez Servette