Servette – COVID : match retour

Servette – COVID : match retour

Ecrire ces quelques lignes ne me met pas dans la meilleure des humeurs. Même un déplacement à Chiasso un lundi soir m’enjouait plus (c’est tout dire) mais comme n’importe quel sujet d’actualité, il faut en parler et pour écrire ces quelques lignes, je ne me prétends en aucun cas virologue renommé, scientifique ou professeur : ce ne sont que quelques mots où j’exprime mon opinion de supporter.

Le Conseil d’Etat Genevois (bientôt suivi par le Conseil Fédéral sûrement) a réitéré le coup : 1’000 personnes maximum dans les stades. On peut voir les choses de deux façons : c’est une bonne idée car cela évite les attroupements aux abords du stade, dans les toilettes et aux buvettes mais comme on a pu le voir au match précédent lorsque nous étions assis et MASQUÉS (ce message t’est directement adressé crétin), il n’y avait pas de problème. Je me sentais pas plus « immunisé » sur mon siège, ma bière à la main que le matin dans le tram 12 collé à 15 autres individus. Maintenant, voir ce stade rempli de 1’000 spectateurs seulement me rappelle des heures sombres du club mais est-ce le prix à payer pour, je l’espère, pouvoir contribuer à aider à un retour à la normale le plus vite possible ? Nous n’aurons malheureusement que la réponse dans quelques semaines, voir mois…

Maintenant j’aimerais discuter d’un autre sujet qui nous concerne tous : que je veuille garder mon abonnement, me faire rembourser ou même prendre un abonnement au FC Sion, qui sommes nous pour juger de cela ? Bon, si un proche me disait qu’il s’était abonné au FC Constantin, je pense que j’aurais commencé à prendre mes distances (combo blague rivalité + COVID). Plus sérieusement, quand j’entends ou lis certains individus s’indigner que des gens veulent se faire rembourser cela me fait doucement sourire. Ce qui m’indigne c’est surtout votre plaisir à juger les gens : je peux comprendre le supporter qui ne veut pas payer un abonnement « dans le vent » à ne voir qu’un tiers/quart des matchs alors qu’il a payé son abonnement plein pot. Je peux comprendre le supporter qui décide de ne pas se faire rembourser son abonnement pour soutenir le club. Je peux comprendre le point de vu de chacune de ses personnes car je ne connais ni leur vie ni leur situations financière. Si untel a dû mettre de côté pour pouvoir s’offrir une saison au stade, il est dans son droit de se faire rembourser pour investir cet argent ailleurs, surtout en ces temps compliqués. Si pour certains il est plus facile de dépenser 200-400-800 CHF félicitations à eux et félicitations si ils font don de cet argent au club et ne voient que le tiers des matchs pour lesquels ils ont payés. Est-ce que ces personnes, en choisissant telle ou telle option vous affectent, font du mal ou bien vous portent préjudice ? Il me semble que la réponse soit non. Laissez les vivre leur vie, vivez la vôtre et allez au stade encourager nos joueurs.

Il est stipulé sur nos armoiries « Post Tenebras Lux » et c’est ce que l’on espère le plus vite possible. Post Tenebras Servette car il n’y a que ce club qui peut éclairer mes journées les plus sombres.

Pour l’amour du canton, de notre ville, de notre club, les gars, donnez tout sur ce terrain. Redonnez un petit sourire, même de 90 minutes à tout un peuple qui vous soutient. Faites nous rêver encore et encore.

Allez Servette !

FC Frick vs YB

FC Frick vs YB

Bon, tout d’abord j’étais content de revenir au stade. Je n’ai pas eu la « chance » d’avoir mon sésame pour le premier match face au FC ASF mais me revoilà assis en tribune. Être assis dans les gradins c’est comme voir la fille de ses rêves coucher avec un autre : t’es présent mais c’est pas toi qui profite. C’est cette sensation que j’ai eu : pour moi, un match de foot se regarde debout. Je ne vais pas faire le vieux grincheux, je m’assieds, je garde mon masque (spécial dédicace en fin d’article) et je profite de voir mon équipe jouer.

J’ai bien cru que j’allais voir mon équipe jouer parce que j’ai plus eu l’impression de voir YB jouer contre les U-15 de leur club. Après même pas 5 minutes, on a le droit à une passe en retrait digne d’un match de foot amateur. Vous savez, les matchs à 10 heures du matin où la moitié de l’équipe est encore ivre de la veille ?

Durant ces 45 premières minutes, je n’ai vu que notre dernier rempart à l’oeuvre. Le reste de l’équipe fut d’un mou incroyable. Je tiens à donner la palme d’or, qui sera le seul fait de jeu Grenat de cette première mi-temps, à Fofana : 39 minutes de jeu et deux cartons jaunes synonymes d’expulsion. Bien joué l’ami, je pensais te voir jouer 90 minutes et non pas la moitié.

Non mais sérieusement les gars, pas une seule fois encore cette saison vous ne m’avez fait vibrer. Vous ne proposez rien, vous ne dégagez rien. Certes, on reçoit YB mais on se doit, si on veut se prétendre être un grand club, pouvoir offrir un jeu construit, avec de la volonté et surtout un jeu solide.

Bref, la 2ème mi-temps sera comme la première : Frick, Frick et encore Frick du côté servettien et c’est tout. On a eu 10 plots d’entrainement sur le terrain pendant ce match. J’ai failli oublier qu’à la 65ème Sierro s’est fait également expulser. Le reste du match se résume encore à une domination bernoise et aux arrêts de Jérémy. On aura eu plus de cartons rouges que de buts lors de ce match, une statistique intéressante mais, soyons francs, un peu ennuyante.

J’ai l’impression de me répéter au fur et à mesure des matchs mais ce que je vois sur le terrain ne me plait pas. Il faut le dire mais Kyei n’amène rien du tout sur le terrain, strictement rien. Ses faits de matchs ont été : des duels perdus, des mauvaises passes et une pointe de vitesse inférieure à celle d’un cul-de-jatte. S’il fallait bien recruter, c’était à son poste. Quant à Mendy, je l’avais encensé lors de son premier match mais depuis il ne cesse de me décevoir. Pour conclure avec Fofana, difficile à dire après 40 minutes (si possible essaie de jouer un match entier pour qu’on voit ton potentiel).

Maintenant, discutons hors terrain : On a la chance de pouvoir revenir au stade, quitter nos copains/copines pour retrouver notre seul amour, le Servette FC, mais qu’une bande d’abrutis ne comprennent pas que pour cela il faut garder son masque durant 90 minutes (prends une bière, un hot-dog et fume ta clope sans emmerder le monde comme ça tu as une excuse pour l’enlever) et arrivent à en venir aux mains juste parce que quelqu’un de plus censé lui a rappelé les consignes cela me débecte. Mention spéciale pour Victor, notre chroniqueur, qui a floqué le numéro 19 avec le nom COVID sur son maillot, une bonne manière de rappeler que durant cette période difficile pour tous, l’humour doit rester.

Triste nouvelle du jour, Sauthier et Frick, autrement dit le seul qui nous a permis de ramener 1 point et non pas de prendre 6 goals samedi soir, ont été testés positifs au COVID-19. Un très bon rétablissement à eux.

Les gars, dimanche 16 heures, c’est pas un match de foot qui se joue : c’est un derby. C’est LE derby du Rhône alors quoi de mieux que de lancer sa saison en allant battre la vermine Sédunoise sur ses propres terres ? Dimanche c’est la gagne, dimanche Sion sera grenat !

Et félicitations à nos filles qui sont allées s’imposer 4-0 à Lugano, un très bon match de leur part et un superbe but de Lagonia qui est allé nettoyer la lucarne droite de la portière luganaise.

Allez Servette !

Crédits photo : Eric Lafargue

Un demi article pour un demi match

Un demi article pour un demi match

En ce dimanche 4 octobre 2020, nos gars se déplacent dans le canton le plus lointain de Suisse, à savoir St-Gall, canton uniquement connu pour son université. On s’attend à un déplacement difficile pour les Grenat au vu du début de saison plus que compliqué. Les joueurs du canton le plus reculé de notre pays sont eux à deux victoires en deux matches mais seulement deux buts inscrits. De notre côté, un jeu pauvre, une attaque pauvre et une envie pauvre sur le terrain.

Dès la 15ème minute, Jeremy Guillemenot adresse une belle frappe qui vient toucher le poteau de Jeremy Frick puis arrive la 19ème minute et un corner tiré depuis la droite par Imeri arrive sur le torse de Stevanovic qui contrôle et arme une frappe imparable pour le gardien. Imparable pour le gardien mais pas pour la transversale. On en reste à 0-0 pour ces 20 premières minutes. Pour les amateurs de beaux gestes, la frappe, les appuis, la classe, tout est présent dans cette frappe : du Steva tout craché.

24ème minute, ouverture du score suite au coup franc tiré par Quintilla qui arrive sur la tête de Duah. Encore une fois, notre défense s’effondre comme la popularité du FC Sion. Sauthier se retrouve seul face à 2 adversaires et ne peut rien faire. Cette défense a des positionnements plus qu’aléatoire en ce début de championnat, il serait temps d’y travailler un petit peu parce que laisser son défenseur seul sur une phase offensive adverse ne doit clairement pas arriver.

30ème minute, encore une fois sur un corner tiré depuis la droite et encore une fois suite à une reprise de notre magnifique et grand MS9, la balle termine sa course sur la barre du gardien. J’espère que les conjointes des joueurs étaient présentes au stade parce que là on est sur le stade supérieur de la « chance de cocu » mais le tir sera rectifié quand Guillemenot adresse une seconde frappe qui vient s’écraser contre la transversale de Frick. Les montants des gardiens ont effectué plus de parades que les deux portiers du jour.

Après cette 35ème minute, je me suis fondu dans mon canapé, ma bière pleine de larmes et un vocabulaire contenant plus d’injures qu’un match de Sunday League. Koné la semaine passé, Kyei cette semaine…. MAIS NOM DE DIEU COMMENT TU PEUX NE PAS CADRER CETTE TETE ! SÉRIEUX A CAUSE DE VOS TETES ET PIEDS CARRES J’AI DÉJÀ TACHE 2 FOIS MON CANAPÉ !!!! Je commence à en avoir marre de ce manque d’efficacité devant le goal, je n’en peux plus. On a besoin d’être décisif dans cette foutue surface et aucun de nos deux attaquants n’arrive à ne serait-ce qu’adresser une frappe correcte. On est en Super League bon sang et je veux même pas revenir sur le caviar qu’il loupe en toute fin de match pour pouvoir égaliser….

Je ne parlerai pas de la 2ème mi-temps, on a joué que la moitié du match, je n’écris que la moitié de l’article.

3ème journée conclue comme les deux premières. Pas de jeu, pas d’efficacité devant le goal, pas d’envie, rien…. Oh les gars, le prochain match se joue contre YB et le suivant contre le FC Consanguin, il serait temps de se réveiller ! Rien ne va en ce début de championnat. Une question me trotte aussi dans la tête : pourquoi Geiger ne fait-il que deux changements alors qu’il voit que ses joueurs ne proposent rien ? Je dois encore écrire cet article à chaud et je suis encore déçu de ce que je vois en ce début de saison. Prochain match contre YB à domicile, il serait temps de se bouger un petit peu et de recommencer à jouer ce beau football que l’on aimait voir.

Pour conclure sur une note positive, félicitations à nos filles du SFCCF pour leur victoire 4-0 en Coupe et à leur qualification pour les 1/8ème de finale.
Allez Servette, tu ne seras jamais seul !

Un nouveau dimanche à l’image de la météo de la semaine

Un nouveau dimanche à l’image de la météo de la semaine

Un titre un peu contradictoire alors qu’on a battu le grand FC Bâle, chouchou des boîtes pharmaceutiques et de la Ligue. Alors oui on peut être content de ramener les 3 premiers points de la saison mais est-ce que la manière y était ? Ma réponse est clairement non. Retour sur un match qui a basculé grâce aux Bâlois.

Pour ce premier match à domicile de la saison 2020-2021, notre grand Servette reçoit le FC Bâle pour la deuxième journée de championnat. Je me disais que les Rhénans avaient dû laisser quelques gouttes sur leur terrain suite à leur victoire (compliquée) contre les chypriotes de l’Anorthosis (3-2). Par la même occasion, je m’attendais à ce qu’on s’ôte le pouce de notre fessier. Outre la mauvaise fin de saison « post-COVID », je n’ai pas été très satisfait des deux derniers matchs, non pas seulement à cause du résultat mais également de la façon dont on a (pas du tout) joué. Je voulais donc voir une réaction de nos gars en ce dimanche 27 septembre.

Bon, par quoi commencer ? Je ne vais pas encore épiloguer et revenir sur un dossier qui a été depuis très longtemps abordé mais NOM DE DIEU comment Koné peut-il encore louper cette action ? Sur un caviar d’Arial Mendy, notre attaquant arrive à trouver la transversale de Nikolic. Sérieusement Koro… tu peux louper ça contre des petites équipes comme celle de l’autre bout du lac mais pas lors de matchs plus importants comme celui-ci. Déjà 4 minutes de jeu et me voilà déjà rempli de frustration, d’incompréhension et de bière renversée car cette action peut peser lourd sur la suite du match mais notre attaquant va réitérer cette exploit à la 72ème avec une tête à bout portant directement dans les bras du portier adverse. Décidément, il faut vraiment que notre buteur retrouve une certaine confiance en lui car pour pouvoir atteindre de nouveaux objectifs, on a vraiment besoin d’un attaquant solide et sûr de lui.

Arrive ensuite la 24ème minutes : certes ce goal va être annulé à cause de la faute sur Mendy mais on voit encore une fois une faille dans notre défense. Comment peut-on laisser un joueur de la trempe de Stocker seul à l’entrée de la surface ? Je tiens quand même à souligner l’excellente prestation de Rouiller tant bien sur le plan défensif que sur le plan leadership. Un gaillard bien solide en défense, ça fait plaisir.

Cognat, sorti sur blessure, laisse sa place à Antunes puis sur une excellente percée d’Imeri qui laissa sur place deux Bâlois en un crochet s’élance en direction du goal mais se fait faucher par van der Werff. Le tournant du match a été cette action. Carton rouge et voilà les visiteurs contraient de jouer à 10 pendant 60 minutes. Le match change alors totalement et les Grenat commencent à attaquer et non plus à défendre. Les Bâlois commencent à avoir la tête sous l’eau.

Arrive enfin la 75ème minute de jeu, la minute de la « délivrance » : sur une remise de la tête du grand, beau, magnifique MS9, le défenseur Bâlois touche le ballon du bras et nous permet donc d’obtenir un penalty qui peut nous aider à enfin devancer les Bâlois au score. Schalk se charge de la transformer. 1-0. Il s’autorise même d’adresser une belle frappe sur le poteau droit tout juste déviée en corner à la 83ème.

Certes, nous ramènons les 3 points contre une grosse équipe du championnat, grosse équipe qui ne nous a plus battu depuis le 10 août 2019. Peut-on dire que l’on est une grosse équipe ? Je vous laisserai répondre par vous-même mais moi je ne suis pas satisfait. 2 goals sur 2 penaltys obtenus car nos adversaires pêcheurs et bourbines n’ont pas compris que le foot se joue sans les mains ne me satisfait pas. Servette nous a habitué à un jeu offensif de meilleure qualité et je veux revoir ça. Je veux que cette attaque me fasse jeter 3-4 fois ma bière en l’air lors d’un match. Je ne veux pas me contenter d’un vieux penalty dans le dernier quart d’heure du match. Par la même occasion, moi qui avais encensé notre nouvelle pépite Mendy lors de son premier match, ce dernier m’a déçu lors de ses deux derniers matchs. Beaucoup d’erreurs et de mauvaises décisions. Ressaisis-toi garçon, je sais que tu en es vraiment capable. En point positif, je voulais souligner l’excellent match d’Imeri qui a été dans tous les bons coups sur les attaques servettiennes. Il nous permet de jouer en supériorité numérique pendant plus d’une heure et c’est grâce à ça que l’on peut gagner cette rencontre.

Dimanche, on se déplace à St-Gall pour affronter une équipe qui peine également à trouver le chemin des buts. 1 petit goal contre Vaduz et contre le FC Constantin. En espérant que cette victoire nous lance réellement cette saison, il ne me reste plus qu’une chose à dire : Allez Servette !

PS : Lors de l’écriture de cet article, j’ai eu la notification que Boubacar Fofana, ex-joueur lyonnais, allait rejoint nos rangs pour 2 ans. Bienvenue à toi, sois fier de porter ce maillot grenat, sois fier de jouer pour nous mais surtout, rend nous fier.

Crédits photo : Eric Lafargue

Deux matches pour le prix d’un, que demande le peuple ?

Deux matches pour le prix d’un, que demande le peuple ?

Triste semaine pour moi, pour les Servettiens et pour Genève. Servette a tout d’abord été éliminé lors du 2ème tour de qualification pour l’Europa League par Reims puis battu en ouverture de la saison 2020/2021 par le club anecdotique du lac de G’nève.

Jeudi soir, bière en main sur l’esplanade du Stade de Genève, je pensais que la soirée allait finir en beauté avec une victoire contre Reims. Mon ami avec ses deux bouteilles de champagne au frais était impatient de les ouvrir. Attention toutefois à ne pas se faire rincer (rires) car en effet, cet adversaire n’était pas à prendre à la légère.

Les Grenats (toujours en noir) entamèrent de la pire des façons leur match. Dès la 4ème minute de jeu, Sauthier se fait prendre de vitesse sur son côté droit ce qui laisse Kutesa (snif) tout le champ libre pour ajuster un centre à ras terre dans l’ÉNORME trou au milieu des seize. Berisha ne tremble pas et ça fait goal. En revoyant le match je n’arrivais pas à y croire : Les gestes barrières ne s’appliquent pas entre les défenseurs de dieu ! Ouverture du score: 0-1.

La suite de la première mi-temps se veut plus dynamique du côté Servettien que rémois. Quelques occasions de Cognat, Stevanovic et une tête d’Imeri dans les mains du gardien (même Karius l’aurait stoppée) mais toujours rien ne finit au fond des filets. Frustration.

On commence la 2ème mi-temps avec un tir d’Imeri qui passe (encore) au dessus de la cage du gardien adverse. C’est tout. Rien d’autre. Décevant d’une équipe qui est menée au score de ne pas faire plus, sans compter que c’est le poteau qui nous sauve du 2-0… Le champagne reste au frais pour dimanche (que j’étais naïf de le penser).

Nous sommes dimanche et c’est la reprise du championnat. Qui dit déplacement à Lausanne dit obligatoirement bons souvenirs : je parle évidemment de ce match d’avril 2019 sous la neige qui aura laissé les spectateurs lausannois dans le froid et en Challenge League. On affronte donc le néo-promu pour début ce championnat.

En regardant le match à la télé, je me suis demandé si le peuple autochtone de Lausanne avait compris qu’il était possible d’aller au stade. Corona ou pas, le «fidèle» (10-12 personnes max) public de pêcheurs répondait présent après une bonne journée bateau sur les bords du lac de G’nève. Que fut ma surprise lorsque je vis que finalement le match se transforma en un entrainement pour le LS: plutôt à l’aise avec la balle, occasions construites et beaucoup (trop) d’actions depuis la droite. C’est sur une certaine logique que le Petit Poucet romand ouvre le score par Turkes (dans tout les bons coups cette après-midi) au quart d’heure de jeu. Si j’étais un journaliste lambda, j’aurais dit que les Genevois avaient oublié de descendre du bus (arrêtez avec ça d’ailleurs). Servette ne nous a RIEN proposé dans cette première mi-temps. Un milieu inexistant, des relances au pied de la part de Frick qui finissent directement en tribune et une attaque sans réelle occasion de marquer, c’est triste.

On se dit que cette deuxième mi-temps ne pourra pas être pire mais si. Toujours une très nette domination vaudoise et une absence totale d’envie et de pressing des Servettiens. Arrive alors ce coup franc pour Schneuwly qui le glissa au ras du poteau de notre dernier rempart, 2-0 au tableau d’affichage. L’addition aurait pu être encore plus salée si les attaquants vaudois avaient appris ce qu’était le hors-jeu (8 au total, il serait temps d’apprendre les règles du football). Kyei sauve l’honneur sur son penalty transformé à la 83ème minute.

Je tenais à dire qu’un match se joue de la 1ère à la 90ème minute. On n’aura vu l’attaque genevoise que lors des 10 dernières minutes avec quelques cafouillages dans la défense lausannoise qui montre que lorsque l’on appuie un peu plus, ces vaudois ne sortent pas la tête de l’eau (à l’opposé des poissons qu’ils nous pêchent).

Une semaine à oublier, une nouvelle à préparer et le match contre le FC Bâle dimanche à domicile. Messieurs, proposez-nous du beau jeu, celui qui nous a fait vibrer ces temps, celui qui nous rendait fier. Toujours à tes côtés mon Servette.

PS: j’avais la même réaction que Cognat lors des deux matchs…