Thoune-Servette | L’avant-match avec Miguel Rodrigues

Thoune-Servette | L’avant-match avec Miguel Rodrigues

Il a été formé à Servette, y a débuté à l’âge de 17 ans avant de rallier le FC Thoune pendant quatre ans. En marge de la rencontre de Coupe de Suisse entre Thoune et Servette, Servettiens.ch s’est entretenu avec le défenseur qui joue désormais à Yverdon pour parler de son parcours.

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Quelques extraits de l’interview

Tu suis encore les résultats du club ? Cela te surprend ou pas du tout que Servette soit là où il en est actuellement ?

Je suis très content de voir que Servette a retrouvé l’élite et ça me fait super plaisir, notamment pour la ville. Ça change des problèmes que l’on a connus auparavant, notamment financiers.

Reprenons depuis le début de ta carrière : Tu débutes à 17 ans avec Servette en jouant 12 matches complets en durant la deuxième partie de saison 2013-2014. Comment tu as su surmonter cette pression ?

C’est vrai que cela m’a fait un choc de directement commencé titulaire d’entrée en 2014. Les coéquipiers ont parlé à l’entraîneur durant le stage en Turquie et m’ont mis en confiance pour les premiers matches.

Tu deviens le pilier de la défense et là, catastrophe, tu te fais les ligaments croisés. Tu vois donc Servette connaître la relégation administrative et tes potes de la génération 96 comme Zakaria et Dominguez rallier la Super League. T’es dans quel état d’esprit à ce moment ?

Je suis resté car je n’avais aucun doute qu’on allait remonter en Challenge League. Le but était de me remettre de ma blessure. On avait l’équipe pour remonter directement et c’est ce qu’on a fait en fin de saison.

Tu redeviens ensuite titulaire en Promotion League puis tu te retrouves sur le banc avant de quitter Servette en 2017. Pourquoi tu as accepté de signer à Thoune et par ailleurs de quitter les Grenat ?

Je m’étais fait une deuxième fois les croisés et quand je suis revenu, l’entraîneur qui était en place (Meho Kodro) ne me faisait pas confiance. Même si Servette reste le club de mes débuts, je voulais avoir du temps de jeu et quand j’ai su que Thoune me voulait, j’ai saisi l’opportunité.

Revenons au match de mercredi entre Thoune et Servette. Comment tu pourrais nous décrire cette équipe thounoise qui a été presque considéré comme la bête noire de Servette ?

C’est un club très familial, tout le monde est sur un pied d’égalité et fait les efforts pour l’équipe. L’entraîneur en place peut mettre en place sa philosophie de jeu.

La présentation de la rencontre

Thoune-Servette : Les quarts dans le viseur

Thoune-Servette : Les quarts dans le viseur

Après deux tours passés de façon relativement aisée face à Saint-Prex puis Concordia, c’est un premier test en Coupe de Suisse qui se dresse ce mercredi soir avec un déplacement dans l’Oberland bernois pour y défier le FC Thoune, pensionnaire de Challenge League (20h).

De très bons souvenirs qui resurgissent

Une affiche entre Servette et Thoune en huitièmes de la Coupe, cela rappelle quelques très bons souvenirs aux supporters : Nous sommes le 17 décembre 2005 et Servette, alors en Première Ligue suite à la faillite, reçoit des Thounois qui viennent de boucler une phase de groupes terminée à la troisième place derrière Arsenal et l’Ajax et d’être reversés en Coupe UEFA. Galvanisés par près de 5’000 spectateurs, les Servettiens vont réaliser l’exploit et empocher la qualification aux tirs au but après que les 120 minutes aient accouché d’un nul 1-1 et cette ouverture du score de Julian Esteban. Une qualification qui va lancer les Grenat vers la promotion en Challenge League en fin de saison.

Aujourd’hui, les rôles se sont inversés : Servette se stabilise dans l’élite depuis trois après plus de 15 ans compliqués tandis que Thoune, après avoir eu deux saisons difficiles à la fin des années 2000, est devenu l’un des piliers de Super League au 21è siècle avant de connaître les affres de la relégation en 2020 (la faute à un barrage perdu face à Vaduz), le temps de défier l’espace d’une saison Servette avec un bilan de trois succès genevois et une lourde raclée reçue 5-1 à la Stockhorn Arena en juillet 2020. Les Thounois entament cette année leur deuxième saison consécutive dans l’antichambre de l’élite, quelques mois après avoir encore échoué en barrages face à Sion et veut faire de Servette sa deuxième victime de l’élite après avoir sorti Grasshopper au tour précédent avec un but de la tête de Nicola Sutter.

Miguel Rodrigues : ‘’ Très fier de revoir Servette en Super League’’

Cette rencontre entre Thounois et Genevois aurait pu marquer les retrouvailles de Miguel Rodrigues avec Servette mais celui-ci a signé du côté d’Yverdon cet été. ‘’ Je voulais également retrouver du temps de jeu et Yverdon me voulait, me faisait confiance donc cela s’est fait. ‘’ Nous confie-t-il. Malgré son départ il y a quatre ans de Servette par manque de temps de jeu (‘’ Meho Kodro, l’entraîneur en place, ne me faisait pas confiance ’’), il suit toujours les résultats servettiens : ‘’ Servette reste le club de mes débuts, je suis très content de voir que Servette a retrouvé l’élite et ça me fait super plaisir, notamment pour la ville. ‘’

Il est le mieux placé pour parler de ce FC Thoune qui sera l’adversaire de Servette ce mercredi : ‘’ C’est un club très familial, tout le monde est sur un pied d’égalité et fait les efforts pour l’équipe. L’entraîneur en place peut mettre en place sa philosophie de jeu. ‘’ Pas épargné par les blessures durant sa carrière (il a connu deux ruptures des ligaments croisés), il a tout connu dans l’Oberland : la titularisation avec une qualification européenne à l’arrivée puis le banc avec la relégation en Challenge League : ‘’ De façon inexplicable, l’entraîneur ne m’a plus aligné. Je n’ai jamais eu d’explications de sa part (…) Pour la saison 2020-2021, je n’étais même plus dans le contingent jusqu’à l’arrivée de Carlos Bernegger qui m’a réintégré dans l’équipe. ‘’

L’interview en intégralité ⬇️

On souhaite bonne chance à Miguel qui dispute également les huitièmes de finale de la Coupe face au FC Zurich ce mardi à 20h15 !

Servette FC – Sion | L’avant-match avec Christian Despont

Servette FC – Sion | L’avant-match avec Christian Despont

Christian Despont est journaliste pour le site Watson.ch. En avril 2021, il publiait un papier incendiaire sur le FC Sion (A lire ici). Jamais les derniers quand il s’agit de bondir sur la gestion calamiteuse des Valaisans, Servettiens.ch est allé fouiller encore un peu plus dans le marasme sédunois.

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Quelques extraits de l’interview

Sion est monté en Super League lors de la saison 2005-2006 et depuis, il ne semble pas tellement évoluer…

Sion a sa propre « logique » et ses propres motivations, il y a du trading de joueurs, de la communication, un côté familial. En fait, il y a beaucoup de choses à Sion, mais pas beaucoup de football…

L’envie de Sion, c’est de recruter et de revendre donc ?

C’est indispensable en Suisse de pouvoir faire du bénéfice mais ils ont environ 40 joueurs sous contrat. C’est donc difficile pour les joueurs en question de s’épanouir sur le plan sportif. À Sion ils sont bien voir très bien payés mais sur le long terme certains disparaissent complètement des radars. Ça ne mène pas à grand-chose, tout ne tourne pas autour de la logique sportive.

Parfois on a l’impression que Sion et Constantin se créent des problèmes même quand ils n’existent pas…

C’est ce que ses amis disent en tout cas ! Il est à l’aise dans les situations de crises, certains ferait un burnout mais lui il aime bien ! En plus, quand il se retrouve au centre de l’attention, ça le chauffe! Il aime prendre des responsabilités.

Pour changer, Sion vient de se séparer de son entraîneur.

C’est quelque chose qui devient banal à Sion, en Valais il y a une certaine lassitude par rapport au FC Sion et à ses changements d’entraîneurs récurrents.

Les moyens de Sion et de Servette ne se ressemblent pas et pourtant on a l’impression que Servette a pris une longueur d’avance sur Sion!

C’est le parfait opposé ! Servette a un entraîneur qui est là depuis longtemps et avec un effectif qui ne bouge pas et surtout qui évolue. Vu de l’extérieur, Servette a un projet beaucoup plus intéressant. Du côté de Sion on empile les joueurs à l’image de Kevin Bua qui a signé à Sion car le club lui proposait trois fois plus que Servette…

La présentation de la rencontre

Servette – Sion : Le retour du Derby du Rhône à Genève

Servette – Sion : Le retour du Derby du Rhône à Genève

820 jours se sont écoulés depuis le dernier derby du Rhône au Stade de Genève sans limite de spectateurs. Entre-temps, Servette et Sion ont suivi deux chemins différents. L’un a joué des tours préliminaires pour se qualifier en Coupe d’Europe, pendant que l’autre a dû batailler contre la relégation. De retour à Sion, Paolo Tramezzani a l’intention et le devoir de faire mieux cette saison. Mais est-ce possible dans un club qui donne souvent l’impression d’avoir des problèmes de gestion ? Tentative de réponse avec Christian Despont, journaliste chez Watson.ch (l’interview complète sera disponible sur Servettiens.ch dès demain.)

« Pour un Cunha, il y a eu combien de joueurs qui ont été très bien payés et qui n’ont pas progressé, voire qui ont complètement disparu ? ». La phrase prononcée par Despont résume assez bien le projet sédunois. Souvent mentionné comme l’exemple de ce que veut faire Christian Constantin en termes de recrutement, le Brésilien est la seule exception parmi tant d’échecs.

Certes, Kasami puis Hoarau ont porté à bout de bras le club valaisan lors des deux dernières fins de saison pour le maintenir dans l’élite. Mais le premier est parti s’épanouir gratuitement au FC Bâle, tandis que le second est trop souvent blessé pour apporter de la stabilité dans le secteur offensif sédunois.

« Stabilité », voilà un mot que Christian Constantin n’a pas l’air d’aimer selon Despont : « Christian Constantin est à l’aise dans les situations à problème, il a besoin d’adrénaline ». Le journaliste expliquait en avril dans les colonnes de Watson que « selon les suppôts les plus fidèles de Christian Constantin, Peter Zeidler avait aggravé son cas en alignant les victoires à l’époque, amenant le calme du côté du FC Sion ».

Il est, en effet, toujours difficile d’aller entraîner en Valais : « Historiquement, l’entraîneur a toujours tort en cas de problème ». Christian Constantin a besoin d’être la tête d’affiche, lui qui est décrit par Despont comme « une Rockstar dans son canton, enchaînant les selfies au bord des terrains lors des matchs de préparation ».

Cependant, si le grand chef a un côté intouchable, qu’en est-il de son fils ? Barthélémy n’a pas l’air d’apporter de plus-value au club de son père. Pire encore, selon les échos, il n’est pas encore tout à fait prêt pour la fonction comme nous l’explique Despont. Il estime également qu’avec la logique de travail des Constantin, le FC Sion ne rivalisera jamais avec Young Boys ou Bâle. Selon lui, les motivations de « CC » tournent autour d’une logique qu’il qualifie de « personnelle » et sont bien éloignées de la logique d’entreprise et de club.

Malgré les quelques sorties médiatiques du président sédunois affirmant avoir besoin d’aide, la santé financière du club a l’air d’être aussi bonne que les poumons d’un-e jeune de 20 ans qui ne fume pas. Pour preuve, Christian Constantin a réussi à dénicher de jolis noms (sur le papier en tout cas) lors du dernier marché des transferts. Kevin Bua, par exemple, qui était assis entre deux chaises. Sion d’un côté, et Servette son club formateur de l’autre. L’explication dans son choix de déposer ses valises en Valais est surtout économique comme l’affirme le journaliste de Watson. Il ajoute : « Financièrement, le FC Sion est plus intéressant pour un joueur. Mais pour s’épanouir et progresser, c’est à Servette qu’il faut jouer ».

Pourtant, l’argent ne fait pas tout. Comme le suggère Despont, les deux clubs romands sont le parfait opposé : « Servette développe son académie, a un entraîneur qui est en place depuis plusieurs saisons et a une vraie idée de jeu. On peut croire en quelque chose ». 

Croire en quelque chose. C’est bien le minimum que le public du bout du lac réclamera dimanche lors de la venue des Sédunois. Les hommes de Geiger sont sur une série de quatre matchs sans victoire en championnat. En face, Tramezzani, qui retrouvait le banc de Tourbillon, a commencé par une défaite que l’on qualifie habituellement « d’encourageante » lorsque l’on change d’entraîneur en Valais.

Lors du match face à Bâle, l’italien a déjà commencé à montrer les grandes lignes de son plan de jeu. Son onze de départ de la semaine dernière a vu Fickentscher reprendre une nouvelle fois le brassard de capitaine et sa place dans les buts sédunois. Fayulu, qui n’a pourtant pas démérité sur le début de saison, retrouve à nouveau le banc. Un autre Genevois s’est également trouvé parmi les remplaçants. Kevin Bua n’était pas sur le terrain lors du coup d’envoi, lui qui connaît un début de saison compliqué. Ces choix n’ont pourtant pas permis de préparer ses joueurs à l’exploit personnel de Zhegrova en toute fin de match.

Bâle qui l’emporte à Sion, ce n’est pas forcément surprenant. Tramezzani doit sûrement le savoir. Ce qu’il sait aussi, c’est que Servette est en manque de points. Aucune victoire en championnat depuis le 12 septembre. On aurait pu croire que les Genevois allaient mettre fin à cette série, ou ramener quelque chose la semaine dernière à St-Gall. Mais les Grenat se sont fait voler (au moins) un point par Luca Piccolo, qui sera suspendu à la suite de son match catastrophique. Il n’arbitrera plus en Super League jusqu’à nouvel avis, selon une information du Blick.

Pour renouer avec le succès, Servette pourra compter sur le retour de suspension de Jérémy Frick. Geiger ne pourra en revanche pas aligner Cespedes, suspendu à la suite de son carton jaune contre St-Gall. C’est peut-être la chance de Douline. Il pourrait être une option pour jouer aux côtés de Valls dans l’entre-jeu.

Une chose est sûre, ni Sion qui s’est entraîné toute la semaine à huis clos, et qui voyagera à Genève samedi en fin d’après-midi, ni Servette ne veulent perdre ce derby si cher aux yeux de leurs supporters. Derby également capital sur le point comptable. Seulement trois unités séparent le club le plus titré de Romandie et le FC Sion. Match de la plus haute importance donc, ce dimanche à 16h30 au Stade de Genève. 

Saint-Gall – Servette : Repartir du bon pied

Saint-Gall – Servette : Repartir du bon pied

Battus 0-6 par Young Boys il y a deux semaines, les Grenat doivent reprendre leur marche en avant ce dimanche au kybunpark (16h30). En face, les Brodeurs seront à la recherche d’une deuxième victoire cette saison pour ne pas voir le Lausanne-Sport et Lucerne revenir à leur hauteur.

Lors de leur dernière confrontation, les Grenat avaient facilement remporté la partie 5-1 face aux hommes de Zeidler, rapidement réduits à 10 suite à l’expulsion de l’ancien de la maison, Jérémy Guillemenot. Depuis, les Brodeurs broient du noir. Ils n’ont plus ajouté de points à leur compteur, avec des défaites lors de leurs trois derniers matchs face à Bâle, YB et GC. Les Saint-Gallois nous avaient pourtant habitué à mieux lors des dernières saisons, tant sur le fond que sur la forme.

A titre de comparaison, lors de l’exercice 2020/21, l’équipe de Peter Zeidler avait encaissé une moyenne de 1.33 buts par match alors qu’en termes d’Expected Goals (XGs), la moyenne était de 1.72 de buts encaissés attendus. Cette saison, on peut observer une tendance contraire. Les Saint-Gallois ont pris quasiment un but de plus par match que ce qui était prédit par les XGs. Une moyenne de 2.56 buts encaissés alors que les XGs estiment que cela aurait dû tourner autour des 1.60. Une tendance que les hommes de Geiger devront maintenir s’ils comptent s’imposer en terres saint-galloises. 

Mais les Servettiens ont un défaut qu’il va falloir corriger ce week-end : ils voyagent mal. Les Grenat n’ont toujours pas réussi à ramener les trois points à Genève depuis le 25 juillet et la victoire à Tourbillon contre un petit FC Sion. Le bilan à l’extérieur se résume à une gifle 1-5 à Bâle et des matchs nuls contre les deux équipes zurichoises. Il va falloir faire mieux ce dimanche, face à un adversaire qui sent le souffle du barragiste lausannois dans son dos.

Pour ce faire, les Genevois pourront compter sur un Imeri en feu avec l’équipe Suisse M21 cette semaine. Une passe décisive ainsi qu’un magnifique but sur coup franc sont venus s’ajouter à ses statistiques sous le maillot rouge à croix blanche. On a pu le voir exprimer tout son talent en 10, un poste où Geiger ne l’a pas encore fait jouer cette saison.

L’autre Grenat qui a aussi profité de la trêve pour continuer de montrer qu’il est un fantastique joueur de football est Stevanović. Le Bosnien s’est montré décisif avec sa sélection, notamment avec un assist face à l’Ukraine qui permet de garder en vie la Bosnie dans son groupe en vue d’une qualification pour la Coupe du Monde 2022.

Zeidler lui a utilisé la pause internationale pour retravailler les éléments défaillants de son équipe. St-Gall s’est imposé en match amical 1-3 face à l’Union Berlin, avec notamment un but splendide de Salifou Diarrassouba, joueur prêté par l’ASEC Mimosas.

Dimanche, nous verrons qui de Servette ou St-Gall, deux équipes qui nous habituer à de grands matchs ces dernières saisons, sera le mieux armé pour empocher les trois points. Et ce, pour notre plus grand plaisir !

➡️ Le dernier match entre les deux équipes

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