Servette se déplace ce dimanche à la Tuilière, accompagné d’un bon millier de Genevois, avec pour objectif de maintenir le LS à distance et d’offrir à ses supporters une première victoire dans un derby lémanique cette saison. Présentation d’un match unique en son genre, entre deux équipes que seuls quatre points séparent au classement.
Ces moments suspendus dans le temps
Un derby est toujours un match qui passionne. Celui du Lac de Genève est devenu, avec le temps, peut être le plus important aux yeux des supporters. Certains vous parleront avec mélancolie du triste 29 mai 2013, soir qui aura vu Servette être relégué sportivement pour la première fois de son histoire, après une saison catastrophique. D’autres vous rappelleront, avec des étoiles (comme celle qu’il y a sur le logo du Servette) dans les yeux, la magie de cette soirée de printemps 1999 où dans cette même Pontaise, les Genevois sont allés cueillir le dernier titre de champion obtenu par une équipe romande. Et puis il y a aussi ces nuits d’ivresse, de liesse, ayant suivi les buts d’Imeri en avril et mai 2019 qui resteront dans les têtes de tous les Grenat.
Depuis cette victoire 3-1 qui a envoyé Servette en Super League en mai 2019, les Genevois n’ont plus réussi à connaître le succès face aux Lausannois. Cela s’explique facilement pour la saison 2019-2020 puisque le LS militait, rappelons-le, en Challenge League. Mais lors du dernier exercice, Geiger et les siens ont été bien trop souvent mis en difficulté par les protégés de Contini. Lors du match inaugural, tout d’abord, lors duquel le LS a parfaitement maîtrisé son sujet d’un point de vue tactique. Le dispositif de Geiger a littéralement été étouffé par celui de l’actuel entraîneur de GC. Puis, lors des trois autres confrontations, qui ont vu des Grenat s’incliner à deux reprises au Stade de Genève, et ne réussissant pas à faire mieux qu’un point sur l’ensemble des quatre confrontations contre les Vaudois. Cela n’empêchera toutefois pas l’équipe romande la plus titrée de finir 3ème, alors que celle détenue par Ineos terminera, elle, au 6ème rang.
Cette saison, il est difficile d’expliquer comment Servette a fait pour ne pas renvoyer les Lausannois chez eux sans le moindre point lors du derby fin septembre. Maîtrisants leur sujet, les hommes de Geiger ont généreusement offert un penalty au LS. Kukuruzovic ne s’est pas fait prier pour le réussir. Ce sera le dernier but de ce 1-1 gratifiant pour Borenovic et les siens, mais frustrant pour les Grenat.
Enchaîner avec une deuxième victoire de suite
Dimanche, les deux équipes arriveront non pas avec le plein de confiance, car bien trop fragiles actuellement, mais avec trois points obtenus avec courage la semaine dernière. Le Lausanne-Sport a réussi à aller chercher la victoire au Kybunpark de Saint-Gall, grâce à un but contre son camp des Brodeurs. Même s’il faut également relever la maladresse des Saint-Gallois en fin de match, les coéquipiers de Puertas ont livré une prestation correcte, qui se traduit notamment avec les statistiques : 1.60 d’Expected Goals (XGs) pour le LS, contre 1.41 pour Saint-Gall (selon Wyscout). Ce 1.60 est le chiffre le plus élevé des Vaudois en termes d’XGs depuis le début de la saison. A titre de comparaison, lors du dernier match contre Servette, le club partenaire de l’OGC Nice n’avait pas dépassé les 1 XGs (0.97 pour être précis).
Qui sur le terrain ?
Élément important à noter en vue de dimanche : Servette a vu son petit prince Cognat retrouver les terrains la semaine dernière à la suite de sa longue blessure à la cheville. Pas sûr toutefois de le voir titulaire, lui qui avait l’air bien essoufflé en fin de match contre GC.
En plus du Français, c’est Dimitri Oberlin qui a également pu fouler à nouveau la pelouse du Stade de Genève, de retour également après une blessure. Lui non plus ne devrait pas être titulaire, mais le voir entrer en fin de match pour offrir un but aux Genevois n’est pas exclu.
Le Onze de Geiger ne devrait donc pas être trop différent de celui de dimanche dernier. Les dernières inconnues se trouvent surtout à l’arrière. Sauthier, de retour de suspension pourrait retrouver sa place et renvoyer Diallo sur le banc, bien qu’il ait livré une assez bonne prestation contre Grasshopper, et tout en sachant que la vitesse du Français pourrait être un atout, connaissant la fougue des attaquants Lausannois. L’autre inconnu réside dans la charnière centrale. Quelle paire choisira Geiger parmi Rouiller, Sasso, Séverin et Vouilloz ? Réponse dimanche à 16h30, pour la première de Servette sur le synthétique (histoire de se rappeler que cette surface ne devrait pas exister en Super League) de la Tuilière.
xG selon Wyscout: Servette FC 3.36 (3) – (2) 1.92 Grasshopper
Les buts attendus (xG) mesurent la qualité d’un tir en fonction de plusieurs variables telles que la qualité de la passe décisive, l’angle de tir, la position sur le terrain et la partie du corps utilisée pour tirer. L’addition des “expected goals” (buts attendus) donne une indication sur le nombre de buts qu’un joueur ou qu’une équipe aurait dû marquer, compte tenu des tirs réalisés.
Tirs / cadrés :
Servette : 15/4
Grasshopper : 10/5
Passes précises :
Servette : 276
Grasshopper: 406
Passes précises en zone 3 :
Servette : 31
Grasshopper : 49
Possession :
Servette : 44%
Grasshopper : 56%
PPDA (passes permises par action défensive)
Servette : 14.09
Grasshopper : 5.91
Les PPDA (passes permises par action défensives) reflètent le nombre de passes que l’adversaire peut effectuer dans sa zone défensive. Plus le nombre est bas, plus l’équipe en question a effectué un pressing intense et a permis peu de passes à son adversaire. Plus le nombre est haut, plus l’équipe en question a laissé son adversaire effectuer des passes dans sa zone défensive. Le nombre final obtenu est la moyenne calculée au cours du match qui sert à mesurer l’intensité d’un pressing.
Analyse :
Défaites après défaites Servette traversait une des pires séries depuis son retour dans l’élite. Comme l’impression que l’équipe avait perdu la magie qui l’habitait auparavant. Les statistiques analysées montrent que Servette n’a dominé que dans le nombre d’xG qui sont en ligne avec le score. Servette n’a pas volé cette victoire mais GC a quand même posé des soucis à Servette. Notamment via un certain pressing (5.91 de PPDA) car oui, depuis quelque temps, Servette a tendance à partir depuis la défense pour construire le jeu y compris quand l’adversaire presse haut. Contini en fin tacticien était préparé et l’avait sans doute analysé. Ces situations nous ont souvent mis dans l’embarras, dans un passé récent il faudrait éviter que cela se reproduise. Les Grenat nous ont proposé un jeu assez offensif avec de belles combinaisons et ont su être efficaces devant le but (5 tirs cadrés pour 3 buts), hormis le penalty raté de Valls qui aurait pu nous coûter cher. Défensivement, Vouilloz a plutôt bien géré son match et a fait preuve d’une certaine agressivité dans les duels qu’on apprécie en tant que supporter. Espérons que le retour de Cognat permette de retrouver les automatismes du passé même s’il va amener d’autres questionnements comme le positionnement d’Imeri dans le système qui a jusqu’à présent évolué en tant que numéro 10.
Échanges et les combinaisons les plus utilisées :
Clichy et Valls se retrouvent comme souvent en tête de ce classement. On remarque que le positionnement moyen des joueurs est légèrement plus bas que d’habitude et qu’Imeri a évolué quasiment comme un avant-centre. On constate aussi que peu d’échanges ont eu lieu entre nos défenseurs sans doute dû au pressing des Zurichois. Cela donne un système coupé en deux avec des échanges plus nombreux sur le front de l’attaque.
Top : Imeri, Stevanovic
Dans la lancée de sa saison, il est dans une forme incroyable et réussit tout ce qu’il entreprend. On se demande encore comment son tir à pu finir au fond avec un angle aussi serré. Stevanovic pour ces 3 passes décisives sans impressionné mais toujours aussi décisif.
Flop : Rodelin
Une nonchalance agaçante, trop de ballon perdu, un manque d’envie et surement un poste au milieu de terrain pas vraiment fait pour lui
En ce dimanche 21 novembre 2021, le Grand Servette FC reçoit un adversaire avec qui il partageait les titres il y a de cela quelques années. Pour les plus jeunes d’entre vous, sachez que le palmarès entre le SFC et GC se résume à 34 titres de champion Suisse. 27 titres en faveur du club de la banlieue zurichoise tandis que les propriétaires du lac ont été 17 fois champions. Autant dire que d’un point de vue footbalistique, c’est un sacré bond en arrière que les plus anciens ont du fortement appréciés notamment après ces tristes relégations.
Tout d’abord commençons par le point négatif. Il est vrai que ces derniers temps, les résultats n’ont pas été à la hauteur du potentiel de l’équipe et malheureusement cela s’est fait ressentir sur l’affluence du jour. 5’027 pauvres spectateurs étaient présent au Stade… Un chiffre bien triste qui se rapproche plus d’une affluence de Challenge League que de Super League. Supporter son équipe ne se fait pas uniquement lors des éclaircies mais également lorsque quelques nuages tendent à rôder au-dessus de nous. Je ne comprends pas comment nous ne pouvons même pas être au moins 8’000 pour un match un dimanche après-midi.. Malgré cela, les Tribunes ont été bien festives, bien bruyante et cela a certainement aidé nos joueurs.
Pour ce qu’il s’est passé sur le terrain, j’ai été grandement surpris du jeu proposé par nos gaillards. Un jeu vers l’avant, très bien orchestré notamment par un Steva’ en feu qui délivrera 3 passes décisives dans ce match, des duels gagnés, un bon pressing.. Bref, un très bon Servette. C’est pour ce genre de jeu que je ne regrette pas une seule seconde de rester dans le froid pendant 90 minutes debout à regarder mon équipe. D’ailleurs, la cerise sur le gâteau a été de voir le doublé de Gr8john Kyei. Après une telle démonstration de lucidité offensive, de roublardise devant les filets adverses et surtout celui qui marque ce 3ème goal, je ne serai pas étonné que les plus grands club d’Europe l’appellent. La clause libératoire serait estimée à 80 millions.
Nous aurions déjà pu nous mettre un peu à l’abris sans ce penalty stoppé par Moreira. Valls échoue mais quelques secondes plus tard Imeri arrive à trouver le chemin des filets depuis un angle improbable. Lui seul a le secret de telles frappes.
Malheureusement, Servette retombe dans ses travers et laisse GC revenir à 2-2. Sur un penalty fièrement accordé par Mr. Jaccottet en personne puis sur une frappe pas si terrible que ça qui finira par chance dans la lucarne de Frick, les Sauterelle reviennent au score. Mr. Jaccottet qui au passage devrait penser à rendre sa licence d’arbitre. Des décisions hasardeuses, des mains visibles depuis la Tribune mais étonnement pas depuis son emplacement, tout cela tend à se demander si un rendez-vous en urgence ne devrait pas être pris chez l’ophtalmologue.
Bref, ces 3 points font du bien. Tant pour le moral de l’équipe tant pour nous. Après cette tempête que nous avons traversée, nos apercevons enfin quelques éclaircies. Alain Geiger doit également souffler de son côté. Dimanche, nous nous déplacerons du côté des pêcheurs. Un déplacement de 45 minutes donc 0 excuse pour ne pas être motivé à venir faire péter cette Tuillière. Dimanche le lac sera genevois, dimanche Lausanne sera grenat.
70 jours tout pile : la période sans victoires a enfin pris fin ce dimanche en championnat après une rencontre où l’on est passé par toutes les émotions dans cet ex-classique du football helvétique entre Grenat et Sauterelles.
Avec quelques ajustements dans le XI, les Servettiens entrent tambour battant et vont logiquement ouvrir la marque peu après la demi-heure. Puis tout sera une histoire de VAR entre la fin de la première mi-temps et la seconde avec un penalty et un but annulé, jusqu’au but du break à la 50e. Un succès tranquille en vue ? C’était sans compter sur les errements défensifs genevois qui font que GC revient à 2-2, jusqu’au but libérateur en fin de rencontre.
LES NOTES DES GRENAT
Jérémy Frick: 7/10
Très bon dans les airs, le portier a été présent quand il le fallait, notamment sur cette frappe de Kawabe à la 67e. Impuissant sur les deux réalisations adverses.
⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐
Rating: 7 out of 10.
Moussa Diallo: 6/10
Une rencontre intéressante pour l’ex-Choletais qui malgré un peu de déchet dans ses passes aura fait le travail sur son côté.
⭐⭐⭐⭐⭐⭐
Rating: 6 out of 10.
Nicolas Vouilloz: 6/10
Titulaire un peu surprise à la place de Rouiller, il aura fait sa rencontre en étant solide sans pour autant être totalement impérial de bout en bout.
⭐⭐⭐⭐⭐⭐
Rating: 6 out of 10.
Vincent Sasso: 5/10
Une première mi-temps propre de sa part mais il remet Grasshopper dans la rencontre en concédant un penalty évitable pour une intervention plutôt aggressive.
⭐⭐⭐⭐⭐
Rating: 5 out of 10.
Gaël Clichy: 6/10
Pas aidé par le non-repli défensif de son ailier, ses transversales offensives auront fait mal à l’adversaire, notamment sur le troisième goal.
⭐⭐⭐⭐⭐⭐
Rating: 6 out of 10.
David Douline: 6/10
Le Grenoblois tiens peut-être enfin son premier match référence en Grenat. Très bon à mi-terrain, il aura récupéré bon nombre de ballons.
⭐⭐⭐⭐⭐⭐
Rating: 6 out of 10.
Théo Valls: 6/10
Son penalty raté en début de deuxième période n’aura pas eu de conséquence pour le résultat final fort heureusement. Un match plutôt correct dans l’ensemble et une sortie au profit de Yoan Séverin.
⭐⭐⭐⭐⭐⭐
Rating: 6 out of 10.
Kastriot Imeri: 7/10
Sa convocation avec la Nati ne l’a pas paralysé et il aura vraiment fait du bon travail au milieu. Son but dans un angle impossible malgré la déviation du défenseur est superbe. Sa sortie aura permis à Dimitri Oberlin de retrouver les terrains pour la première fois depuis août.
⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐
Rating: 7 out of 10.
Miroslav Stevanovic: 8/10
Malgré des passes ratées et une perte de balle qui a amené a l’égalisation, les statistiques sont formelles avec non pas une, ni deux mais trois passes décisives à son actif.
⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐
Rating: 8 out of 10.
Grejohn Kyei: 8/10
Quel match du numéro 25 qui aura été très présent dans le jeu et qui a ponctué sa prestation par un doublé qui va faire du bien dans la tête.
⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐
Rating: 8 out of 10.
Ronny Rodelin: 4/10
Une nonchalance qui agace bon nombre de supporters, notamment dans les phases défensives. Son match pourrait être qualifié de moyen et sa sortie à l’heure de jeu a permis le retour au jeu de Timothé Cognat qui a semblé bien en jambes.
Après une pause internationale qui aura vue Imeri faire ses débuts sous le maillot rouge à croix blanche, les Servettiens tenteront de décrocher les trois points qui leur échappent depuis le 12 septembre et leur large victoire face à Saint-Gall (5-1). La bande à Geiger recevra Grasshopper ce week-end et tentera de sortir la tête de l’eau. Réaction attendue des Grenat, afin de se déplacer plus sereinement à Lausanne la semaine prochaine pour le derby du Lac de Genève.
Il y a deux semaines, les supporters genevois n’ont pas été rassurés par la prestation des leurs face au FC Zurich. Décevant, Servette n’a pas réussi à imposer son rythme et n’a que très rarement fait peur aux joueurs de Breitenreiter. Pour preuve, alors qu’ils étaient menés 1-2, les Genevois ne se sont créé aucune vraie occasion (entendez ici : Expected Goals XGs) lors les vingt dernières minutes du match. A noter aussi que les trois quarts des XGs de Servette viennent uniquement de Stevanovic. Statistique qui démontre qu’il y a un vrai souci en phase offensive actuellement.
Autre élément intéressant, le nombre de duels gagnés. D’après les chiffres fournis par Wyscout, c’est lorsque Servette a commencé à gagner plus de duels que le FCZ, que les Genevois ont vu Kastriot Imeri réduire la marque. Et après ? Plus rien. Une baisse de la possession de balle ainsi que d’intensité dans les duels gagnés ont suivi, et les coéquipiers de Rouiller n’ont rien pu faire pour sauver un point devant leur public. Cela faisait depuis avril 2013 que Servette ne perdait pas trois matchs de suite à domicile (sans compter la période Covid sans public, lors de laquelle il y a eu trois défaites de suite à Genève lors de la fin de saison dernière, alors que tout était déjà joué).
En face, les Grenat verront arriver au Stade de Genève une équipe de Grasshopper qui a tenu tête au champion en titre avant la trêve (1-1). Ils étaient à quelques minutes de remporter les trois points, mais c’était sans compter sur le traditionnel but de Young Boys dans les arrêts de jeu. Contini et ses hommes ont également profité de la pause internationale pour travailler leurs gammes lors d’un match amical contre le FC Vaduz (victoire 3-1 des Zurichois).
Lors de leur dernière confrontation, Servette et Grasshopper s’étaient séparés sur un score nul (1-1). Dimanche, même un point ne serait pas suffisant pour satisfaire les supporters genevois, qui ont grandement besoin de retrouver le sourire avant le déplacement à la Tuilière.
Aujourd’hui est un bien triste jour pour écrire un article. En effet, voilà une sixième défaite de rang qui ne sera pas passée ni pour moi ni pour bons nombres de spectateurs présents contre Zürich en ce dimanche 7 novembre 2021.
Comme je l’ai dit lors d’un précèdent article, les matchs à 14h15 sont un supplice pour beaucoup d’entre nous. Mais le véritable supplice se trouve sur le terrain. En effet, après une semaine de boulot je me dis que mon club de cœur va égayer mon weekend… Quelle naïveté. Une sortie misérable en Coupe contre un club de Challenge League, une saison en demi-teinte même si celle-ci tend plus sur le sombre que le clair, une équipe qui ne mouille pas le maillot… le cocktail est plus qu’explosif.
En aucun cas je ne peux reprocher à nos gars de perdre des matchs. Mais il y a perdre et se faire humilier chaque semaine. Quand je vois des supporters prêts à se coltiner des déplacements aux quatre coins de la Suisse pour soutenir NOTRE club, représenter NOTRE canton et porter NOS couleurs, je me dis que le minimum serait d’au moins faire semblant d’en avoir quelque chose à foutre sur le terrain.
Beaucoup trop de joueurs sont présent sur le terrain uniquement pour faire acte de présence. C’est bien beau de pouvoir mettre sur Instagram ou Twitter « joueur pro au SFC » mais réveillez-vous ! Porter ce maillot est une fierté dont bons nombres de gamins rêveraient. Eux auraient les tripes d’aller au duel, au contact, de provoquer l’adversaire. Eux au moins, auraient l’amour du blason, celui que l’on porte tous dans notre cœur.
J’en ai marre de voir le spectacle se répéter chaque semaine. Quand je vois des joueurs tout sourire aller taper leur meilleur selfie et interview en zone de presse après la défaite contre Thoune en Coupe, ça me fait vomir. Ou est votre orgueil, votre fierté ? Rappelez-vous les gars, nous sommes des supporters fiers de notre club, de notre histoire et de notre maillot. Alors bougez-vous, mouillez ce maillot et faites que ces 90 minutes soient un moment de joie pour nous. Mais également, qui êtes-vous pour ne pas venir saluer vos supporters après une victoire ou même une défaite ? Qu’il pleuve, neige, que l’on gagne ou perde, NOUS serons toujours là, NOUS serons toujours derrière vous donc le minimum serait de venir saluer ce public fidèle qui a su répondre présent après beaucoup de sombres années qui sont aujourd’hui loin derrière nous.
Quant à nos employés de bureau, il serait temps de porter ses parties génitales et dire que clairement, les choses vont mal. Noyer le poisson n’est pas une solution viable sur le long terme. Un mercato pitoyable avec des recrues dont la présence n’apporte strictement rien, une 8ème place qui ne nous laisse qu’à 4 points de la lanterne rouge et une équipe avec la pire défense du championnat ex-aqueo avec Lausanne, voilà des statistiques bien tristes pour notre club.
Cette pause internationale devrait faire le plus grand bien à tout le monde afin d’apaiser le climat tendu qui règne au sein du club. Nous devons à tout prix nous relancer contre GC et Lausanne afin de s’éloigner de cette foutue zone de relégation.
Alors les gars, dans la vie tout n’est pas rose, il y a des hauts et des bas. Aujourd’hui on est clairement au plus bas. Mais dorénavant, bougez-vous ! Vous avez pu constater le mécontentement des supporters dimanches après le match. Réfléchissez à cela, représentez-vous ce que c’est que de porter le maillot du Servette. Vous avez une semaine de répits, mais au prochain match, ce ne sont plus des simples joueurs que nous voulons voir mais des guerriers prêt à tout pour défendre ce maillot et ce club.