Thaïs Hurni était l’invitée de Sport Dimanche pour revenir sur la match face à Zürich et aborder la future rencontre contre l’Atlético. L’émission a consacré un reportage sur Gaëlle Thalmann pour comprendre pourquoi elle n’a pas joué samedi.
Elles n’ont pas tremblé ! Dans ce choc au sommet face à leurs concurrentes zurichoises, les Servettiennes ont empoché les trois points pour se mettre dans les meilleures conditions pour passer l’hiver au chaud et surtout se préparer à l’échéance capitale en Champions League face à l’Atlético.
La première grosse information tombe lors de l’annonce des compositions : alors que le coach Eric Sévérac annonçait qu’elle serait prête pour cette rencontre, Gaëlle Thalmann ne figure pas sur la feuille de match, insuffisamment remise de sa quarantaine, et est remplacée par la jeune Fanny Keizer, qui aura droit aux honneurs du Stade de Genève pour son premier match d’AXA Women’s Super League de sa carrière. Cette annonce un peu surprenante ne cogite pas dans la tête des genevoises qui démarrent tambour battant avec une première occasion dès la troisième minute et cette frappe lointaine d’Amira Arfaoui qui passe à côté du cadre.
Elles seront toutes proches d’ouvrir la marque à la dixième minute : sur une mauvaise relance de la défense suisse-alémanique, Sandy Maendly sert Alyssa Lagonia qui tente sa chance mais voit la barre transversale lui refuser son sixième but de la saison. On se demandait si la jeune Keizer, 20 ans, allait tenir son rang et cette dernière apporte une réponse positive à la 24e minute en repoussant la frappe de Martina Moser. Le FCZ aura une énorme chance à la 41e lorsque Fabienne Humm, profitant d’une mauvaise lecture de balle de Caroline Abbé, se retrouve en position idéale mais se manque totalement en dévissant complètement sa frappe. Un match nul à la mi-temps qui semble logique avec un scénario équilibré des deux côtés.
Le déroulement du match va basculer du côté des Grenat à l’entame des 45 dernières minutes, avec toujours la remuante Arfaoui qui est à deux doigts de profiter d’une frappe déviée 120 secondes après l’entame du second acte pour tromper la portière adverse. Le siège du but de Livia Peng se poursuit par la suite mais les leaders de LNA ne parviennent pas à trouver la brèche. La délivrance va enfin tomber à vingt minutes du terme : profitant d’une récupération de Thaïs Hurni, la nouvelle entrante Fleury adresse un centre depuis son aile gauche qui tombe sur la tête de Marta Peiro qui inscrit son septième but de la saison, son quatrième en trois rencontres.
Servette vient de faire sauter le verrou des zurichoises, qui ne vont jamais s’en remettre et passer proche de concéder le break, notamment par l’intermédiaire (encore une fois) d’Arfaoui dont l’envoie frôle une nouvelle fois le cadre. Frustrant pour l’ex-bâloise qui aurait mérité d’en inscrire un. Néanmoins, elle n’aura pas de regret à avoir car Fleury doublera la mise à la dernière seconde en profitant d’un dégagement de Caroline Abbé cumulé à un mauvais renvoi de Zogg pour s’en aller, d’une subtile pichenette, doubler la mise pour clore la marque. Le Servette-Chênois fait la très bonne affaire de la journée en mettant leurs adversaires du jour à huit unités et met le FC Bâle, qui a perdu 4-3 à GC, à neuf points mais reste à portée des BSC YB-Frauen qui ont gagné 2-1 à Lucerne et qui sont toujours à cinq points.
Servette FC Chênois Féminin – FC Zürich Frauen 2-0 (0-0)
Un FC Bâle en dilettante, un Servette FC qui avait retrouvé le goût de la victoire quelques jours plus tôt : on pouvait légitimement penser que les Grenat pouvaient enfin empocher un premier succès depuis 22 ans mais il faudra attendre une année en plus, la faute à une rencontre une énième fois (encore) frustrante.
L’issue du match aurait pu tourner court dans les cinq premières minutes mais la VAR est venue au secours des servettiens. Dès lors, ce sont ces derniers qui vont reprendre le contrôle des opérations mais en vain jusqu’à la mi-temps. Pire, ce sont les bâlois qui vont inscrire, peu après le début du deuxième acte, par l’intermédiaire de Kasami le seul but de la rencontre. Les genevois vont jeter leurs dernières forces dans la batailler, étant aussi proches d’égaliser que de se faire avoir sur un contre des Rotblau. Comme à Tourbillon, les coéquipiers de Grejohn Kyei ont pêché dans la finition et encaissent déjà leur troisième revers depuis leur sortie de quarantaine. Il faudra concrétiser les occasions ce mercredi à Vaduz, sous peine de redescendre au classement…
LES NOTES
Jérémy Frick : 7
Même s’il n’est pas tout blanc sur la seule réalisation du match, ses 90 minutes sont tout de même de très bonne facture. Des interventions à la pelle et quelques arrêts effectués dont cette double parade qui aurait pu être le tournant du match.
Anthony Sauthier : 6
En difficulté lors des minutes initiales face à Valentin Stocker, le capitaine grenat s’est repris par la suite en montrant des phases offensives intéressantes. Remplacé par Moussa Diallo qui n’a pas su proposer autre chose de plus.
Steve Rouiller : 6
Match propre du patron de la charnière centrale des Grenat, pas aidé sur le fait de ne pas évoluer avec un autre défenseur.
Gaël Ondoua : 5
De la difficulté dans les duels aériens, on voit que l’idée de le faire évoluer en défense pour dépanner n’est pas la meilleure. Il sera suspendu pour le déplacement en principauté, l’occasion enfin de voir Nicolas Vouilloz ?
Yoan Séverin : 4
Épargné en première mi-temps par les attaques bâloises, sa seconde période fut marquée par ses montées offensives qui auraient pu coûter cher à son équipe.
Boris Cespedes : 6
Un match sérieux pour Cespedes qui confirme de jours en jours qu’il a l’étoffe d’un titulaire. Sorti au profit de Kastriot Imeri qui n’aura pas eu le même impact que face au FCZ même si au Parc Saint-Jacques, il a tout de même été remuant.
Théo Valls : 4
Comme face à Zürich, il aurait pu être le héros côté genevois si sa frappe lointaine n’avait pas été sortie par Lindner. Cela aurait pu lui permettre de sauver une copie bien terne de sa part.
Timothé Cognat : 5
Alain Geiger s’entête à le faire jouer alors qu’il serait mieux pour lui de souffler au vue de ses performances récentes. Du mieux toutefois que face à Lucerne et Zürich.
Miroslav Stevanovic : 6
Toujours aussi remuant sur côté droit malgré des centres qui n’ont pas trouvé preneurs. Il aura tant manqué au SFC durant son absence.
Alex Schalk : 6
Trois belles opportunités dont deux stoppées de fort belle manière par le portier autrichien du FCB. Des regrets sur la première de ces deux dernières où il doit clairement faire mieux. Remplacé par Boubacar Fofana, nettement plus en-dedans que précédemment avec un jeu trop brouillon.
Grejohn Kyei : 7
L’un des meilleurs ce soir haut la main. Il lui aura manqué un brin de réussite, notamment sur cette frappe qui a touché la barre transversale. Que se serait-il passé s’il était resté sur le terrain s’il n’avait pas été remplacé par Koro Koné, dont la rentrée n’a rien donné ?
Le phénix, cet animal mythologique qui a comme pouvoir de renaître après s’être consumé dans les flammes, symbolise la résurrection et représente à merveille cette équipe du Servette FC qui malgré une dixième place a su renaître de ses cendres mercredi contre Zürich et se doit de continuer sur cette lancée samedi à Bâle.
Confirmer la victoire
Comme le dit l’adage, c’est souvent la deuxième année, celle de la confirmation, qui est la plus compliquée pour un promu. Les anciens se rappelleront la saison 2012-2013 lors de laquelle ils concourent sur deux tableaux (Europa League et championnat). Après un début de saison catastrophique (3 points en 13 matches), les Genevois se retrouvèrent vite distancés au classement. Malgré une course-poursuite, ils sont malheureusement relégués en fin de saison en Challenge League. Actuellement, le club genevois fait un semblant mieux avec 8 points en 8 rencontres, cependant la fin de l’année s’annonce serrée et ils ne doivent pas égarer trop de points s’ils souhaitent passer l’hiver bien au chaud. Cette deuxième victoire de la saison est déjà importante car elle permet au Servette FC de remonter à la 8ème place en dépassant Sion et Vaduz. Ce fût par ailleurs la première fois que l’équipe emmenée par Alain Geiger inscrivit deux buts lors du même match cette saison en championnat. Cela permit à Kyei d’inscrire son troisième but en sept matchs, lui permettant de se classer sixième meilleur buteur de Super League. Ce match doit leur servir de déclic avant de se déplacer du côté de Bâle et même peut-être les dépasser en cas de victoire sur une équipe qui pour l’instant nous réussit, la dernière défaite remontant au 10 août 2019 et une défaite 3-1 au St. Jakob Park. Depuis, le club grenat a obtenu le match nul à deux reprises ainsi que deux victoires dont la première de la saison le 27 septembre (1-0) devant 1’000 supporters. Le 23 février est une date que les supporters en déplacement à Bâle, se souviennent, en bien, pour le point arraché à la 87ème par Micha, ou en mal puisque c’était le dernier déplacement autorisé avant le COVID. Alors que les Grenat étaient menés par deux buts à la mi-temps, nos joueurs trouveront les ressources nécessaires pour revenir au score d’abord sur penalty par Kastriot Imeri puis d’un splendide enroulé de Stevanovic.
Retrouver de sa splendeur
Du côté du FC Bâle, le charme d’antan a disparu et ce n’est pas cette malheureuse sixième place qui nous dira le contraire. Déjà quatre défaites pour le club aux 20 titres, cela commence à faire beaucoup pour un club qui nous avait habitué à mieux. Alors qu’ils ont été champion huit saisons d’affilée entre 2010 et 2017 et remportant pas moins de 11 de leurs titres depuis 2004, bataillant uniquement avec le FC Zürich, c’est désormais les BSC Young Boys qui raflent tout sur leur passage et qui ont remporté leur 14ème titre cette été. C’est une véritable crise structurelle qui a pris ses quartiers dans les bureaux du FC Bâle, tout d’abord avec le bras de fer entre joueurs et direction pour réduire les salaires, suite au COVID, puis le renvoi en catimini de plusieurs membres de l’encadrement de l’académie. C’est toutefois surtout l’impopularité de Bernhard Burgener, président et actionnaire, qui impacte le plus le vestiaire avec ses prises de décisions concernant les finances et la communication. Ces problèmes impactent donc directement le vestiaire et cela passe par le départ de l’entraîneur Marcel Koller, remplacé par Ciriaco Sforza (ancien entraîneur du FC Wil), puis de Marco Streller, ancien directeur sportif, ainsi que d’Alex Frei qui a fait le chemin inverse en devenant entraîneur du FC Wil. Ces diverses distorsions peuvent donc expliquer un peu mieux les difficultés dans lesquelles sont plongés les joueurs du FC Bâle et ils se doivent de vite retrouver de leur splendeur s’ils comptent jouer à nouveau les premiers rôles et cela passe au minimum par une nouvelle victoire après leur défaite survenue sur la pelouse du Cornaredo (1-0) le week-end passé.
C’est sur la pelouse de ce fabuleux Stade de Genève que fouleront les deux équipes ce samedi à 15 :45 pour un match de la plus grande importance entre les deux premières équipes du championnat. Pour la première fois cette saison, un match du Servette FCCF se déroulera dans la principale enceinte genevoise afin de faire la promotion du football féminin en direct sur la RTS2, malgré le fait que le stade soit encore à huis-clos.
Le choc des titans
Ce sont les deux clubs qui se tirent la course depuis deux ans qui vont à nouveau s’affronter ce week-end pour le dernier match de championnat de cette année 2020. Servette et Zürich étaient luttaient déjà pour le titre avant que la Covid n’arrête le championnat, puisque les Servettiennes occupaient déjà la première place avec quatre longueurs d’avances sur leurs poursuivantes qu’étaient le FC Zürich. La saison passée, l’équipe emmenée par Éric Séverac avait disposée du club zurichois à deux reprises, la première fois au stade de Balexert sur le score de 3-2 avec un doublé de Maeva Sarrasin puis cette incroyable victoire en terre zurichoise avec pas moins de cinq buts pour l’équipe visiteuse (succès 5-1) avec un doublé de Léonie Fleury. Cette saison, c’est à nouveau la guerre entre les deux clubs qui se partagent une distance de cinq points mais cette fois-ci les Grenat se sont inclinées dans la capitale économique (2-1) malgré une ouverture du score signée Maeva Sarrasin. Cette défaite reste par ailleurs la seule en 12 matchs et la revanche est donc de mise. On peut donc s’imaginer que cette rencontre samedi s’annonce assez intense afin de se distancer.
Caroline Abbé : ”On a notre revanche à prendre !”Caroline Abbé : ”On s’est remis en question après ce faux-pas à Zurich.”
Rester focus
Mercredi 9 Décembre à 18 :00, le Servette FCCF retrouvera pour la seconde fois le stade de Genève lors de la réception de l’Atlético de Madrid dans le cadre des 16ème de finales de la Ligue des Champions. Cependant, comme l’affirme la capitaine genevoise, il faut rester concentré sur la première échéance pour les genevoises, qu’est cette rencontre face aux zurichoises. Malgré le risque de blessures ou de fatigue qui peut exister, elles vont se donner à fond pour les deux rencontres et n’y penser que samedi soir. De plus, les Zurichoises sont aussi de la partie en Champions League puisqu’elles se déplaceront à Sankt Pölten, en Autriche, pour y affronter le SKN St. Pölten, actuel leader dans le championnat Autrichien.
Caroline Abbé : ”On pensera à l’Atlético seulement samedi soir.”
Un effectif complet ?
Il y a deux semaines, lors du match contre YB, la défenseure Caroline Abbé était sorti du terrain après seulement 10 minutes de jeu. Grâce à la pause internationale, elle a pu récupérer au mieux pour les prochaines rencontres qui arrivent. Cependant, c’est lors des sélections que l’équipe de Suisse a perdu deux de leurs joueuses genevoises, Gaëlle Thalmann ayant été testée positive au Covid-19 et qui a donc dû quitter ses coéquipières mais qui pourrait peut-être être de retour ce samedi ainsi que Sandy Maendly en raison d’une blessure au pied, en espérant qu’elle récupère au plus vite.
Caroline Abbé : ”Je serais d’attaque contre Zürich !”
Une remise en forme
Le club zurichois a repris du poil de la bête après un début de championnat plutôt compliqué, avec une défaite lors de la première journée chez les Young boys Frauen (5-4) puis s’en suivirent encore trois désillusions à Bâle (1-0) puis une nouvelle fois face au club de la capitale (3-6) ainsi que face à Lucerne (0-2). Le club zurichois s’est donc incliné à quatre reprises en 12 rencontres, ce qui les place malgré tout à une deuxième place, à égalité de points avec le BSC YB-Frauen, et à cinq longueurs du club genevois. Cependant, malgré les défaites, leur attaque tourne à plein régime avec 49 buts marqués en 12 rencontres, soit une moyenne de 4.083 buts par match, la patte de Fabienne Humm (13 buts), meilleure buteuse du championnat, n’est pas si anodine. L’attaque servetienne avec Léonie Fleury (7 réalisations) ainsi que Marta Peiro et Maeva Sarrasin (6 buts chacune) aura donc fort à faire et peuvent compter sur leur arrière-garde en grande forme avec seulement six buts encaissés (0.5/match). Ce match s’annonce donc des plus intenses entre la meilleure défense et la meilleure attaque du championnat.
Un véritable ouf de soulagement pour les Grenat ! Ils re-goûtent à la victoire pour la première fois depuis la sortie de leur quarantaine et lancent (peut-être ?) une nouvelle série positive.
Dans cette rencontre qui n’aurait pas fait levé les foules si les huis-clos n’étaient pas de mise, Servette aura su faire le dos rond lorsque le FCZ eut les occasions les plus franches, notamment ce poteau trouvé à la 90e minute de jeu par Gnonto qui aurait pu condamner les genevois à une troisième défaite de rang. Toutefois, contrairement au Derby il y a une semaine, le SFC a été beaucoup plus adroit à la finition et profiter de ce petit brin de réussite qui les aura fuit à Sion pour empocher les trois points pour la première fois depuis le 27 septembre et ce succès un but à zéro face au FC Bâle qu’ils retrouveront par la même occasion ce samedi pour enchaîner un deuxième succès de suite et de s’éloigner de cette zone rouge qu’ils ont quitté hier soir.
LES NOTES
Jérémy Frick : 7
Solide dans ses cages, le portier aura su contrer les offensives zurichoises, notamment avec cette parade à vingt minutes du terme. Impuissant sur le but de Domgjoni.
Anthony Sauthier : 6
La connexion Sauthier -Stevanovic était de retour hier soir et on peut tout de même dire que le capitaine aura fait le boulot.
Steve Rouiller : 6
Mis quelques fois en difficulté, il a tenu son rang en étant un peu en-dessous de ses standards habituels.
Gaël Ondoua : 5
Placé à un poste qui n’est pas le sien, le camerounais s’est fait déborder par les avants zurichois et a eu des difficultés, heureusement sans conséquences pour son équipe.
Yoan Séverin : 6
Les craintes étaient fondées en voyant qu’il occupait le poste de latéral gauche, où il a éprouvé quelques peines par le passé mais force est de constater que son match a été sérieux.
Boris Cespedes : 7
Le peuple réclamait Boris, il a eu Cespedes ! Un match très appliqué de l’international bolivien qui a distillé toute sa palette technique et ainsi pour réclamer une place de titulaire régulièrement.
Théo Valls : 7
Le match-winner tout simplement. Une activité précieuse à mi-terrain et cette envie de se porter vers l’avant.
Timothé Cognat : 4
Un petit tour sur le banc ferait un grand bien tant l’ex-lyonnais semble connaître un coup de mou. Remplacé par Kastriot Imeri qui à lui seul changé la face de la rencontre en étant impliqué sur les deux buts servettiens.
Miroslav Stevanovic : 6
Un retour au jeu convaincant pour le bosnien qui s’est malheureusement fait discret après l’heure de jeu.
Alex Schalk : 5
Aligné sur le côté gauche où il n’est pas habitué à y être, la bombe de Breda n’a pas pleinement exploité ses qualités. Sorti peu après l’heure de jeu au profit de Boubacar Fofana qui, de par ses qualités de percussions, a été directement impliqué sur l’ouverture du score
Grejohn Kyei : 6
Un but de raccroc pour enfin emballer la rencontre. Il aurait pu ouvrir le score plus tôt dans la rencontre. Son remplaçant Koro Koné aura effectué quinze minutes très très discrètes.