Dans un match sans intensité, les Genevois pensaient avoir fait le plus dur en ouvrant le score contre les Luganais, mais les « Bianconeri » sont parvenus à arracher le point du nul en toute fin de match. Servette n’avance plus au classement.
Les joueurs entraînés par Alain Geiger nous ont encore une fois prouvé qu’ils étaient incapables de tenir un score. Au terme d’un match bien terne, les Grenat ont longtemps cru tenir une victoire précieuse contre les Tessinois, mais ils ont craqués en fin de match et se sont faits rejoindre au score pour concéder le nul (1-1), dimanche en clôture de la 25e journée de Super League. Au Cornaredo, Servette a vécu une nouvelle désillusion et ça commence à devenir récurrent.
Un match terne
On n’a pas eu droit à un grand spectacle hier après-midi au Cornaredo. La rencontre a été un enchaînement de déchets techniques, de maladresses et de frappes ratées. En première période, les deux équipes se montraient prudentes et ne voulaient prendre aucun risque, ce qui a eu pour conséquence de faire tomber la partie dans une espèce de faux rythme. Les moments forts de la première mi-temps ont été, respectivement, la tentative de lob de Stevanović (14’), la frappe contrée de Bédia (24’), la sortie sur blessure de Fabio Daprelà (33’) et la tête complètement ratée d’Antunes (45’). Genevois et Luganais regagnaient les vestiaires sur un score nul et vierge.
En seconde période, les Luganais ont commencé à se montrer de plus en plus entreprenant, sans pour autant inquiéter la défense genevoise. À la 66’, Alain Geiger a décidé de remplacer un Antunes déjà averti par Théo Valls et bien lui en a pris, car le milieu de terrain de 28 ans a donné l’avantage à son équipe en expédiant une puissante frappe sous la barre (72’). Dans les minutes qui suivirent l’ouverture du score, les Servettiens ont joué avec un bloc défensif très solide, ce qui a fortement compliqué la tâche des Tessinois. Mais, comme dit le proverbe : « Chassez le naturel, il revient au galop ». Alors que l’on se dirigeait tout droit vers une victoire du Servette FC, Žan Celar réceptionnait un centre venu de la droite et marquait par la suite le but du nul (90’). Encore une fois, les Grenat se sont écroulés en fin de match. C’est rageant.
Les tops
Pour un choc opposant deux prétendants à l’Europe, on pouvait s’attendre à mieux en termes de maîtrise et de qualité de jeu. Les joueurs des deux clubs ont multiplié les imprécisions, les centres ratés et les tirs non cadrés. Toutefois, du côté des Genevois, un joueur a su tirer son épingle du jeu et il s’agit de Théo Magnin. Le latéral droit de 19 ans a rendu une copie propre pour sa première titularisation en championnat. Certes, il ne s’est pas montré très dangereux offensivement, mais il a été généreux dans l’effort en défense. Dans une moindre reprise, on pourrait citer l’entrant Théo Valls comme joueur clé de la rencontre. Malheureusement, son but n’aura pas suffi pour remporter la victoire.
La mention spéciale
Cela n’a aucun rapport avec le match en lui-même, mais le capitaine du Servette FC, Jérémy Frick, a été convoqué pour la première convocation en équipe de Suisse pour disputer deux matchs de qualifications à l’Euro 2024 (la Biélorussie et Israël). À tout juste 30 ans, le portier des Grenat va connaître les joies d’une convocation en équipe nationale et cela mérite une mention spéciale.
La nouvelle du jour
C’est la NZZ qui relaya la première l’annonce que René Weiler serait le prochain entraîneur du Servette FC. Une nouvelle qui fût confirmée dans la foulée par le club. En effet, c’est donc un cycle qui prendra fin au terme de l’actuelle saison. Après plus de 200 matchs comme entraîneur des Grenat, le Valaisan de 62 ans quitte donc le banc du club après y avoir porté le maillot. Une belle longévité de cinq ans pour lui, il faut en effet remonter à Pazmandy (1976-1982) pour voir une telle longévité. Cependant, il devrait rester au sein du club comme l’indique le communiqué du club: ” Le club et Alain Geiger sont en discussion pour construire une collaboration d’un nouveau type afin de s’engager ensemble pour le développement du Servette FC”. C’est donc René Weiler qui prendra les rênes de l’équipe dès cet été pour deux saisons, dont une en option. L’ancien joueur grenat entre 1994 et 1996 retourne donc dans son ancien club après des expériences à Aarau avec qui il finira champion de LNB en 2013 et Anderlecht où il sera sacré champion Belge en 2017.
Les flops
Les flops du match peuvent être résumés en trois points. Premièrement, les Servettiens ont véritablement manqué d’inspiration en attaque. Pas dans un grand jour, le collectif grenat a cruellement manqué de créativité et d’envolée pour empocher les trois points.
Deuxièmement, Servette n’a pas posé son jeu face à Lugano et ce sont les joueurs de Croci-Torti qui ont eu le contrôle de la balle. Généralement, Alain Geiger cherche à ce que son équipe ait la possession et domine l’adversaire. Cependant, l’entraîneur a décidé de renier ses principes et de jouer en transition. Lorsque l’on repense à la première mi-temps (pas de rythme et peu d’occasions), on a du mal à comprendre ce choix. Les dernières déconvenues de l’équipe ont probablement joué un rôle dans la réflexion du staff.
Troisièmement, enfin, nous l’avons déjà dit et nous le répétons encore aujourd’hui : les Grenat ont toutes les peines du monde à tenir. Ils semblent être atteint d’une maladie chronique qui les empêchent de verrouiller un résultat. Lors des 15 dernières minutes, les Servettiens ont changé de système et sont passés à cinq derrière pour contenir les assauts luganais. Toutefois, malgré ce changement tactique, ils se sont pris le but de l’égalisation dans les dernières secondes du match. C’est frustrant.
Un motif d’inquiétude pour la fin de saison
Faut-il blâmer le coach pour sa frilosité ou les joueurs pour leur manque d’ambition dans le jeu ? Difficile à dire. En tout cas, le Servette FC est devenu maître dans l’art de se saborder et de concéder des nuls. C’est une mauvaise habitude dont ils ne parviennent pas à se défaire. À l’approche du sprint final, cela risque de leur coûter cher.
Les Grenat avaient à cœur de se rattraper par rapport à leur défaite contre Lucerne le week-end dernier. Mais, malheureusement, les choses ne sont pas passés comme prévu et ils n’ont désormais plus qu’un point d’avance sur Lugano. Espérons que la trêve internationale pourra leur permettre de corriger des erreurs et de repartir sur une bonne dynamique.
Le Servette FC se déplace dans le canton de Zoug ce jeudi 2 mars 2023 (20 :15) dans le cadre des quarts de finale de la Coupe de Suisse pour y affronter le FC Rotkreuz. Critiqué durement pour sa performance en demi-teinte contre Winterthur le week-end dernier, le SFC doit se rattraper contre les Zougois. Mais attention, le match de ce jeudi contre Rotkreuz a tout du match piège.
Le match de la rédemption pour les Servettiens
Dimanche dernier, les Servettiens ont fait match nul (1-1) à domicile face au Winterthur FC et ont raté une occasion de prendre leurs distances avec leurs concurrents directs. Le gain de la victoire était pourtant bien plus qu’à leur portée mais une solide formation zurichoise a contrarié leurs plans. Sans cinq minutes de flottement en début de deuxième période et avec un peu plus de réalisme, les Genevois auraient sans doute pu l’emporter. Malheureusement, le sort en a décidé autrement. Toutefois, après cette contre-performance en championnat, l’objectif de l’équipe entraînée par Alain Geiger sera de gagner contre Rotkreuz pour emmagasiner de la confiance avant de se rendre à Zürich. Pour se hisser en quarts de finale de Coupe de Suisse, les Grenat ont eu un parcours facile : ils ont affronté le Stade Nyonnais en 32es de finale (4-1), La Chaux-de-Fonds en 16es de finale et le FC Wohlen en huitièmes de finale (5-2). Face à Rotkreuz (un club évoluant en quatrième division), Servette – dauphin des Young Boys – s’avance dans la peau du grand favori. Sur le papier, la rencontre de ce jeudi est déséquilibrée, mais les deux entraîneurs savent très bien qu’un match de Coupe est un match particulier et que tout peut se produire. Pour aller en demi-finale, les Servettiens devront se garder de tout excès de confiance.
Rotkreuz, la belle histoire
Qui aurait cru qu’un club promu en 1re Ligue l’été dernier parviendrait à atteindre les quarts de finale de la Coupe de Suisse ? Personne. C’est justement ce qui fait toute la beauté de cette compétition. Il y a encore quelques années, le club évoluait en 3e Ligue (D7) et maintenant il va affronter le deuxième de Super League. Comme quoi, la persévérance et le travail finissent toujours par payer. Cette ascension fulgurante est due à plusieurs choses : aux investissements de l’homme d’affaires soleurois René von Euw, à la nomination de René Erlachner comme entraîneur-chef en 2019 et aux efforts fournis par les joueurs pour gravir les échelons. La signature de l’ex-Lucernois Simon Grether au mois de juillet 2022 a également permis d’apporter de l’expérience au groupe. Tous ces éléments ont contribué à créer une alchimie très particulière, qui a atteint son apogée en novembre dernier lorsque les Zougois ont éliminé Schaffouse (2-1), pensionnaire de Challenge League, en huitièmes de finale. Pour retrouver la trace d’un club de 1re Ligue en quarts de finale, il faut remonter à 2015. Les protégés d’Erlachner ont réussi un exploit face au FCS et tenteront d’accrocher Servette à leur tableau de chasse. Hormis l’envie de faire tomber un « gros », l’équipe zougoise pourra trouver une source de motivation supplémentaire dans le fait que René Erlachner ait annoncé son départ en fin de saison et que l’expérimenté Grether ne soit pas sûr de prolonger l’aventure avec le club. Dans tous les cas, Rotkreuz va faire son maximum pour se qualifier au tour suivant et, qui sait, peut-être aller en finale. La rencontre de ce jeudi sera un véritable test pour eux.
Revue d’effectifs
Pour le déplacement à Roktreuz, le technicien valaisan devra faire sans Boubacar Fofana, Ronny Rodelin et David Douline, qui sont tous les trois blessés. Absents lors de la réception de Winterthour, Théo Valls et Alexis Antunes sont incertains pour le quart de finale de Coupe de Suisse. Ces multiples absences pourraient profiter aux jeunes Samba Lélé Diba et Sidiki Camara. Toute la question est de savoir si Alain Geiger prendra le risque de faire tourner l’équipe ce jeudi.
Côté zougois, aucune absence pour blessure n’est à déplorer dans le groupe. René Erlachner pourra compter sur son sérial buteur Genc Krasniqi. Cette saison, l’avant-centre de 29 ans a inscrit 13 buts toutes compétitions confondues avec Rotkreuz (dix buts en 1re Ligue et trois en Coupe de Suisse), ce qui fait de lui l’arme fatale de son équipe. Mais, pour remporter la victoire, l’entraîneur soleurois pourra également s’appuyer sur un collectif ultra motivé.
Si les Servettiens espèrent passer au tour suivant, ils devront surmonter l’obstacle zougois. Ils leur restent trois matchs pour gagner un trophée, ce qui viendrait ponctuer une immense saison. Mais attention, le déplacement à Rotkreuz, ce jeudi (20 :15), a des allures de match piège.
Pour le compte de la 22ème journée de Crédit Suisse Super League, le Servette FC recevait le Winterthur FC sur sa pelouse. Après un match nul (2-2) obtenu à Bâle le week-end dernier, le SFC avait à cœur de se relancer face à un adversaire qui lui réussit plutôt bien en championnat. Malheureusement, les choses ne se sont pas passés comme prévu et, malgré une ultra-domination servettienne, l’équipe entraînée par Alain Geiger a concédé le nul (1-1) contre les Zurichois ce dimanche. Pourtant, tout avait bien commencé pour les Genevois avec l’ouverture du score de Yoan Severin d’une frappe croisée juste avant la pause. Mais, dès le retour des vestiaires, les Servettiens étaient moins bien sur la pelouse et ils l’ont payé cash.
Le match
Malgré leur dernière place au classement, les « Löwen » ne sont pas venus au stade de la Praille en victime expiatoire. Dès les premières minutes de la rencontre, les Winterthourois se sont montrés entreprenants et proactifs. À la 3ème minute de jeu, ils ont profité d’une mauvaise relance de Severin pour lancer une offensive qui, heureusement pour les Genevois, s’est soldée par un échec. Cette situation traduit les difficultés que les Grenat ont rencontrées pour rentrer dans leur match. Après 4 minutes de jeu, les Servettiens n’avaient toujours pas dépassé le milieu de terrain. Mais, les hommes d’Alain Geiger trouvèrent leurs marques au fil des minutes et commencèrent à se montrer dangereux. Après plusieurs tentatives infructueuses, les Servettiens réussirent finalement à passer par un côté et Stevanovic parvînt à centrer pour Pflücke qui décocha une reprise de volée. Malheureusement, le ballon sera dévié en corner par un Winterthourois. Cependant, malgré le regain de forme des Romands, les Zurichois ne sont pas recroquevillés sur eux-mêmes et ont continué à jouer leur va-tout. Pour preuve, Di Giusto a effectué un tir qui a contraint Frick à bien se détendre (14ème minute). Les minutes défilèrent et la partie n’en fut que plus belle. Les Servettiens multiplièrent les passages sur les ailes et enchaînèrent les situations intéressantes : les centres de Clichy et de Mbabu (respectivement à la 17ème et à la 19ème minutes) ; le tir contré de Stevanovic (21ème minute) ; Pflücke qui contrôle mal le ballon qui lui a été envoyé par un centre venu de la gauche (27ème minute). Les protégés de Bruno Berner tenaient bon, ils étaient au bord de la rupture. Et ce qui devait arriver arriva : à la suite d’une action brouillonne dans la surface de réparation zurichoise, Severin s’est emparé du ballon et l’a envoyé au fond des filets (41ème minute). Quelques minutes plus tard, Mme Staubli sifflait la mi-temps et renvoyait tout le monde au vestiaire.
Au retour des vestiaires, l’entraîneur du FCW décida de faire un double changement : Gonçalves et Ltaief ont cédé leur place à Corbaz et Gantenbain. Les joueurs du SFC ne le savent pas encore, mais ce double changement va avoir un grand impact sur la rencontre. Les Zurichois sont rentrés sur le terrain avec un surplus de motivation et cela s’est senti dès la reprise. À la 53ème minute, les efforts des Zurichois furent récompensés par un but signé Joaquín Ardaiz, déjà buteur face à Servette quelques jours plus tôt. L’Urugayen est lancé en profondeur par l’entrant Corbaz et conclut l’action par une puissante frappe croisée à ras du sol. La balle passa sous le bras d’un Frick pas totalement exempt de tout reproche. Pour les Genevois, il fallut tout recommencer. Après l’égalisation, les Servettiens prirent littéralement pour assaut les cages de Kuster. On peut citer la frappe enroulée de Kutesa qui a été arrêtée par le tibia du gardien autrichien (58ème minute), la talonnade de Bédia (62ème minute), l’action manquée de Pflücke (80ème minute) ou encore le sauvetage in extremis de Diaby à la suite du tir de Stevanovic (83ème minute). Malgré toute leur bonne volonté, les joueurs du SFC ne sont pas parvenus à trouver la faille et la rencontre s’est terminée sur un frustrant match nul, de quoi nourrir des regrets.
Les tops
Certes, l’équipe n’a pas obtenu le résultat qu’elle souhaitait, mais elle a montré un visage séduisant. Le jeu déployé par les Servettiens étaient particulièrement plaisant, même s’ils n’ont pas empoché les trois points. Tout n’est pas à jeter dans cette rencontre.
Pour un défenseur, Severin met un très joli but.
Malgré cette contre-performance, Servette poursuit sa série d’invincibilité au stade de la Praille, ce qui n’est pas non négligeable.
Le jeune milieu de terrain sénégalais, Samba Lélé Diba, a pu de nouveau grapiller du temps de jeu.
Il faut dire un grand bravo aux enfants ayant réalisé les magnifiques dessins qui ont été affichés durant la partie. Il faut également remercier le club pour cette très belle initiative.
Les “flops”
C’est devenu une habitude, mais l’équipe coachée par Alain Geiger a une nouvelle fois encaissé un but. Depuis la reprise du championnat et en comptant le match de ce dimanche, les Genevois ont encaissé 11 buts. Pour un club qui prétend jouer les premières places de la ligue, ce n’est pas concevable de prendre autant de pions. À l’avenir, ils devront se montrer plus solide et solidaire.
L’équipe semble avoir du mal à « tuer » ses adversaires. Les joueurs se procurent énormément d’occasions, mais ils ne parviennent pas à les conclure. En ne convertissant pas leurs occasions, ils donnent de l’espoir aux joueurs adverses, ce qui s’est produit face à Sion il y a quelques semaines et face à Winterthour ce dimanche.
Malgré ce match nul, Servette reste deuxième. Toutefois, le SFC est désormais talonné par Saint-Gall et Lugano au classement (les Servettiens sont à 34 points, tandis que les Saint-Gallois et les Luganais sont à 32 points chacun). Le club dirigé par Didier Fischer ne peut plus se permettre de perdre des points dans ce sprint final.
Quelques minutes après son entrée, Crivelli s’est rendu coupable d’une faute qui aurait pu lui valoir un carton rouge et, par voie de conséquence, réduire son équipe à dix. Heureusement pour lui, il s’en tire avec un jaune.
Cela n’a pas forcément de lien avec ce qui s’est passé sur le terrain, mais la rencontre s’est déroulée dans de mauvaises conditions météorologiques (un froid glacial et un vent à décorner les bœufs). Pour toutes les personnes présentes au stade, le match a dû être un supplice.
Malheureusement, ce dimanche, les Servettiens ont laissé filer deux points précieux dans la course à l’Europe face à une équipe mal classée. Il y a de quoi avoir des regrets, mais l’équipe entrainée par Alain Geiger n’a pas le temps de trop cogiter. Un match de Coupe de Suisse jeudi les attend.
Un peu plus d’une semaine après avoir battu les Zurichois au stade de la Schützenwiese, les protégés d’Alain Geiger affrontent à nouveau le FC Winterthur, sauf que cette fois, la rencontre se déroulera ce dimanche (26 février) à 16:30 au stade de Genève.
Le dernier match
Le 15 février dernier, les Servettiens se sont imposés 2-1 sur la pelouse de Winterthur au terme d’une partie palpitante. Les locaux ont ouvert le score à la 53ème minute par l’intermédiaire de Joaquín Ardaiz, avant de se faire rejoindre dix minutes plus tard, sur une tête puissante de Miroslav Stevanovic. En fin de match (à la 77ème minute), alors qu’on se dirigeait tout droit vers un match nul, Théo Valls donnait l’avantage et la victoire à son équipe.
Un ascendant psychologique pour les Grenat ?
Avec ses deux victoires, l’équipe coachée par Alain Geiger dispose d’un indéniable avantage psychologique sur la formation zurichoise. De plus, malgré un début d’année en demi-teinte (un nul et une défaite), les Genevois reste sur une bonne dynamique (deux victoires et un nul). Pour ne rien arranger aux affaires des Winterthourois, les Grenat sont invaincus dans leur stade depuis le début du championnat. En effet, le SFC affiche un bilan impressionnant à domicile : sur un total de dix rencontres, les Servettiens comptent cinq victoires et cinq nuls. Cette saison, le stade de Genève s’est transformé en forteresse imprenable et cela n’a pas de quoi rassurer les supporters zurichois.
A priori, c’est un duel totalement déséquilibré entre les Grenat qui sont deuxièmes au classement et les Lions qui occupent la dernière place du championnat. Mais, comme le dit le vieux dicton: “il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué“. Chaque match est différent et les Romands doivent faire attention à ne rien prendre pour acquis. Lors des deux matchs précédents, Servette a remporté la victoire au forceps face à Winterthur et on peut s’attendre alors à ce que la partie soit serrée jusqu’au bout. Outre cela, la défense servettienne n’est pas imperméable : depuis la reprise, l’équipe a concédé au moins un but lors de ses cinq dernières rencontres, ce qui est problématique pour une formation qui vise l’Europe. Il faut remonter au mois de novembre 2022 pour retrouver le dernier clean-sheet. Ce sont des éléments sur lesquels les Zurichois peuvent s’appuyer pour empocher les trois points.
Photo: Simon Hutin
Les forces en présence
Pour le match de dimanche, l’entraîneur des Servettiens devra encore une fois se passer des services de Ronny Rodelin (handicapé par une légère déchirure musculaire), Boubacar Fofana (blessé, sans précision), Gaël Clichy (blessé au genou) et David Douline (touché aux adducteurs). Malgré les nombreuses absences, le SFC pourra notamment compter sur Kevin Mbabu, même s’il n’a pas encore retrouvé la plénitude de sa condition physique, et Chris Bédia, qui a littéralement le vent dans le dos en ce début d’année 2023. Les performances de Stevanovic et de Valls – buteurs la semaine passée – seront à surveiller.
Du côté des visiteurs, Bruno Berner pourra compter sur un effectif au complet, à l’exception peut-être du gardien de but Timothy Fayulu qui est toujours blessé. Toutefois, il y a 5 joueurs qui sont sous la menace d’une suspension pour le prochain match en cas de carton jaune : Adrian Gantenbein (3 cartons jaunes), Samuel Ballet (3 cartons jaunes), Remo Arnold (3 cartons jaunes), Thibault Corbaz (3 cartons jaunes) et Roman Buess (3 cartons jaunes). S’ils reçoivent un avertissement lors de la rencontre, ils manqueront l’affrontement contre le leader incontesté de la Super League (Young Boys), ce qui, pour un club en difficulté, serait très préjudiciable.
Ce 26 février, le corps arbitral sera composé d’Esther Staubli, Stéphane De Almeida, Bastien Lengacher et Mirel Turkes sur le terrain. Dans la cabine du VAR, nous aurons Fedayi San et Sascha Kever.
Alors, est-ce que les hommes d’Alain Geiger vont faire la passe de trois ? Est-ce que les Lions zurichois vont mettre fin à l’invincibilité des Genevois dans leur antre ? Nous serons bientôt fixés.
Selon les informations de La Tribune de Genève, le Servette FC serait sur le point de signer le latéral droit genevois Kevin Mbabu, un ancien jeune talent du club.
Le retour de l’enfant prodigue
Il y a un dicton qui dit que la plus belle chose à propos du football, c’est qu’il est plein de surprises. Pour le coup, cela n’a jamais été aussi vrai qu’aujourd’hui. Quelques heures après la victoire des Grenat face aux Sauterelles (2-1), La Tribune de Genève a lâché une petite bombe sur l’avenir d’un international suisse : Kevin Mbabu devrait faire son retour dans le club qui l’a vu éclore. En effet, d’après leurs informations, celui qui a manqué le Mondial au Qatar devrait être prêté à son club formateur jusqu’à la fin de la saison, sous réserve du succès de sa visite médicale qui a lieu aujourd’hui.
La folle histoire de ce transfert
Barré par la concurrence à Fulham, le joueur a émis le souhait de partir durant le mercato d’hiver afin de retrouver du temps de jeu. Plusieurs clubs, notamment français et italiens, ont pris des renseignements sur l’arrière droit, mais ils n’auraient pas su s’entendre avec les Cottagers concernant la prise en charge du salaire. Si la dernière journée du mercato hivernal a permis de faire beaucoup d’heureux, ce n’a pas été le cas de Mbabu qui, à son grand regret, est finalement resté à quai. Voyant là l’opportunité de relancer un joueur de haut niveau en grande difficulté, les dirigeants servettiens ont profité du fait que la Suisse prolonge la période des transactions jusqu’au 15 février pour entamer des discussions avec les Whites en vue d’obtenir le prêt du natif de Chêne-Bougeries.
Kevin Mbabu leaves Fulham, done deal. Agreement completed and now set to be signed with Swiss side Geneve Servette on loan until June 🚨⚪️⚫️ #FulhamFC
Understand medical tests will take place today — Mbabu is already in Geneva and documents are 100% ready.
Pour le SFC, ce transfert répond à deux besoins importants : celui de créer de l’engouement autour du club et celui de renforcer l’équipe. Premièrement, l’international suisse aux 22 sélections est né et a grandi à Genève, et comme pour le retour de Dereck Kutesa, c’est un pur produit de la formation servettienne, ce qui ravit les fans et attire l’attention des médias. Deuxièmement, l’équipe n’a pas de titulaire crédible au poste de latéral droit : Moussa Diallo, le titulaire, ne convainc pas ; Théo Magnin est certes prometteur, mais il est encore tendre ; et Moritz Bauer a été mis au placard. Aucun des trois joueurs cités ne se distingue par ses performances, d’où la nécessité de recruter un défenseur droit d’expérience comme Kevin Mbabu.
Dans tous les cas, si le transfert venait à se concrétiser, toutes les parties concernées seraient gagnantes dans l’affaire. Fulham se débarrasserait temporairement d’un gros salaire, Mbabu retrouverait des minutes dans un club et dans une ville qu’il connaît sur le bout des doigts et le Servette FC récupèrerait un joueur de niveau international capable de lui faire passer un cap important. Un accord gagnant-gagnant en somme.
Nos chroniqueurs reviennent sur la prestation frustrante de Servette face à Lugano. Au Cornaredo, Servette n’y arrive toujours pas. Le match? Top? Flop? Tout et encore plus dans l’Analyse.