Notes: Servette sans Diallo, Schalk, Kone (blessés), Alves, Severin (convalescents), Holcbecher, Omeragic, Martial et Guerin (non convoqués). Ruzomberok sans Kojnok, Regáli et Kostadinov (blesssé).
Avertissements: 20e Tasar, 28e Rouiller, 34e Zsigmund, 79e Maslo.
Nous y somme enfin : après une attente qui dure depuis le 9 août dernier, date du tirage au sort, Servette va enfin retrouver l’Europe avec ce premier tour qualificatif d’Europa League qui doit voir, sans arrogance aucune, Servette passer l’obstacle slovaque au nom imprononcable.
Le 9 août reste aussi la date du dernier match européen servettien en 2012 par un 0-0 à Rosenborg synonyme d’élimination au troisième tour qualificatif d’Europa League. Huit ans plus tard, c’est un adversaire en provenance du 30ème pays à l’indice UEFA, à savoir la Slovaquie, qui sera opposé aux Grenats mais ce ne sera pas le Slovan Bratislava, mastodonte du football slovaque, mais le MFK Ruzomberok, club de la ville éponyme qui compte autant d’habitants que Meyrin.
Ruzomberok, c’est un doublé coupe-championnat en 2005/2006, saison qui fut historique dans l’histoire de ce club habitué à se trouver dans le ventre mou de la Fortuna Liga, et trois finales dont la dernière cette année. Autant dire que ce n’est pas une marche insurmontable pour les servettiens qui auront le privilège d’évoluer à domicile sur ce match unique et tout autre chose qu’une qualification au tour suivant serait une énorme désillusion… Même si les slovaques ont déjà débuté leur championnat contrairement aux genevois qui ont bouclé la saison 2019-2020 il y a un peu plus de 20 jours, ils ne se sont pas préparés de la meilleure des manières avec aucune victoire en quatre matches officiels.
Servette devra assumer son statut de favori et montrer qu’il n’est pas là pour imiter le FC Lucerne, dont les campagnes européennes sont dignes des clubs français en Europa League, et montrer que l’histoire d’amour entre le Servette FC et la Coupe d’Europe est vieille comme le monde et qu’elle ne demande qu’à reprendre de plus belle manière !
Après avoir arraché le succès au bout du temps réglementaire à Saint-Gall, Léonie Fleury et ses coéquipières remettent le bleu de chauffe ce mercredi à Lancy pour tenter de creuser l’écart sur son poursuivant bernois à partir de 20 heures.
Deux matches, six points : le Servette FCCF a bien débuté sa saison et continue sur les mêmes bases que la saison dernière en étant déjà seul leader après deux journées, évitant par la même occasion de devoir courir après ses concurrents comme ce fut le cas la saison dernière. Néanmoins, après une première victoire facile, les servettiennes ont eu de la difficulté à passer l’épaule face au FC Saint-Gall-Staad avec le but de la victoire inscrit à la 88ème minute par Lagonia et profitant au passage du match nul entre YB et Bâle pour prendre seul la tête. En parlant de Young Boys, c’est justement les bernoises qui seront opposées à la troupe d’Eric Sévérac pour tenter d’interrompre la série d’invincibilité genevoise et de se succéder à… elles-même dans le rôle de la dernière équipe helvétique à avoir fait tomber les Grenat.
Cette rencontre a tout du match piège pour les pensionnaires du Stade de Marignac : en effet, comme la saison dernière, YB Frauen a réaliser un exploit lors de l’ouverture de la journée en s’imposant 5-4 face au FC Zürich Frauen. Au terme d’un match complètement fou, les Schwarzgelb ont arraché la victoire dans les dernières secondes du temps additionnel après avoir concédé le 4-4 à la 90e puis ont partagé les points face aux bâloises, débutant de bonne manière la saison malgré un calendrier difficile. Malgré le départ entre-autres des internationales Seraina Friedli et Thaïs Hurni (qu’elles retrouveront mercredi), YB pourra compter sur l’ex-sauterelle Stefanie da Eira, auteure d’un doublé lors de la rencontre face à Zürich. Les bernoises rêveront de refaire le même coup que le 17 août 2019 mais elles auront à l’esprit que leur dernier déplacement avait tourné à l’avantage des genevoises qui s’étaient imposées 2 buts à zéro avec des réalisations de Marianne Di Pasquale et Mirela Jakupi.