C’est un week-end de Coupe de Suisse qui nous attend ! Si Servette veut réitérer son très beau parcours de la saison dernière, cela passera par Bâle, une terre qui ne réussit pas aux Grenat que ce soit face au FC Bâle ou récemment contre Concordia !
Tous ne l’ont pas connu, mais à une période pas si lointaine, le FC Concordia Bâle évoluait en Challenge League avant de ne pas demander la licence en 2009 et a donc déjà croisé le fer avec Servette. Déjà à l’époque, Concordia était considéré comme le club satellite du FC Bâle, les Bâlois envoyant certains jeunes prometteurs comme les frères Xhaka se faire les dents chez les Congelis avant de les récupérer par la suite.
Lors de son passage en Challenge League, Servette et Concordia Bâle se sont affrontés quelques fois entre 2006 et 2009. Le bilan n’est pas en faveur des Servettiens. En effet, Servette n’a jamais gagné à Bâle durant cette période et les Grenat n’ont battu Concordia qu’à une reprise sur six confrontations: C’était le 24 février 2008 et une victoire 3-1 grâce à un doublé de N’Tiamoah et un but de Yoda.
Cependant, les Servettiens n’ont pas tout le temps connu la galère face aux Rhénans. Même s’ils n’ont empoché aucun succès en terres rhénanes en Challenge League, la dernière victoire chez Concordia remonte à 2002 et cette rencontre du 5e tour de la Coupe avec qualification 4-0 pour les Genevois. On peut remonter jusqu’aux années 1930 pour trouver trace des affrontements entre les deux équipes en LNA, avec un bilan de cinq victoires pour Servette et un nul entre 1932 et 1935.
Le résumé de la qualification servettienne en 2002 (images : RTS)
Le business à la limite de la légalité est souvent éphémère et la vision à court terme ses limites… Ainsi, les choses ont changé, les années ont passé et Concordia a reculé. Le club bâlois se retrouve en 2e ligue inter dans laquelle il occupe la troisième place de leur groupe derrière Dornach et Ajoie.
Pour Servette, ce match de Coupe sera l’occasion de faire tourner l’effectif avant d’aller affronter le FC Zürich pour ce qui sera le choc du championnat et qui, sous condition, pourrait permettre à Servette de prendre la tête du championnat, mais ceci est une autre histoire.
Si vos envies de déplacements sont intactes, sachez que vous pouvez vous déplacer en train, ce dernier partira de Cornavin sur la voie 1 à 15:36.
Après l’ennuyeuse pause des équipes nationales, le vrai football reprend ses droits ! La Super League ne fait pas exception à la règle et va permettre à Servette de retrouver la compétition et son public lors de la venue du FC St-Gall (Dimanche 14:15) au Stade de Genève.
Les regrets du Letzigrund
Le début de saison des Grenat est constitué de promesses, mais aussi de frustrations à l’image du dernier match et du sketch de M.Wolfensberger « assisté » par M. Piccolo lors de la dernière rencontre contre GC. Cela n’a pas empêché Servette de prendre la troisième place, mais très clairement, le sentiment d’injustice reste malgré tout intact, comme quoi le temps ne guérit par tous les maux.
Un banc de qualité
Dimanche, Servette aura l’occasion de confirmer les bonnes dispositions du début de saison, car oui, quelque chose a changé du côté des Grenat. Déjà, Servette possède enfin un banc de touche digne de ce nom ! Contre Grasshopper, Alain Geiger s’est payé le luxe de faire entrer Moussa Diallo, Ronny Rodelin, Dimitri Oberlin et Alex Schalk tout en étant privé de Fofana et Imeri, autant dire que les places seront chères et que les choix sont multiples pour le technicien valaisan, d’autant plus que les clubs de la Swiss Football League pourront à partir de la 6e journée inscrire jusqu’à 20 noms sur la feuille de match au lieu de 18.
Le FC Saint-Gall une équipe qui ne convient pas à Servette
Classés actuellement 5ème, les Brodeurs ne réussissent pas vraiment à Servette et à Alain Geiger qui n’a pu fêter qu’un seul et unique succès face à St-Gall (victoire 1-0 le 3 mars et une réussite de Grejohn Kyei). Hormis cette belle éclaircie, les Brodeurs ne conviennent pas à Servette à l’image de la demi-finale de Coupe lors de la saison dernière (0-1) qui laisse un goût amer.
Si St-Gall n’était pas passé loin du titre il y a de ça deux saisons, l’euphorie est quelque peu retombée depuis. Un des problèmes des Brodeurs se situe très clairement en défense, avec onze buts encaissés, St-Gall possèdant la pire défense du championnat (à égalité avec Lausanne). Pour ne rien arranger, les Saint-Gallois ont perdu Jordi Quintilla parti à Bâle et qui laisse un vide énorme dans l’effectif de Peter Zeidler, à Servette d’en profiter et de se rapprocher de la tête du championnat.
EN BREF:
Gonçalo Figueiredo, de Vernier à… St-Gall!
C’est Proxifoot qui nous apprend que le jeune buteur (17 ans) du FC Vernier s’est engagé avec Saint-Gall! “Je suis logé dans l’Académie et je m’entraîne pratiquement tous les jours. J’ai pu jouer une vingtaine de minutes en championnat lors de la première journée (puis encore 15′ ce week-end, ndlr) et avant ça nous avons eu des matchs de préparation contre Bâle, le Team Ticino (buteur, ndlr) et Grasshopper”. Un article à lire ici. Il ne jouera certainement pas contre Servette, mais il n’empêche qu’il soit dommage pour Servette de ne pas avoir sauté sur l’occasion.
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Du monde au stade ?
Pour ce match, Servette a décidé de casser ses prix : l’entrée du côté de la tribune Nord vous coûtera seulement 10.- ! On peut légitimement espérer plus de 5’000 spectateurs pour ce match qui verra le retour de la Section Grenat, ambiance garantie !
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Les filles dans l’élite européenne !
Vous n’êtes sûrement pas passés à côté : le Servette FCCF jouera la phase de groupes de la Ligue des Champions après sa qualification à Glasgow ! Vous pouvez retrouver le résumé du match ici.
Servette retrouve Grasshopper à Zürich et vu la bonne forme de Grasshopper et la belle performance des Servettiens contre Lucerne, on peut s’attendre à une partie intéressante qui va valoir assurément le coup d’œil.
Tout juste montées de la triste Challenge League, les Sauterelles (quel étrange surnom) sont en plein dans l’euphorie de la montée. Emmené par un Giorgio Contini qui a enfin trouvé un vrai club à entraîner, les résultats de l’ancien entraîneur du LS plaide pour lui: GC a gagné 4 points depuis le début de la saison tout en ayant joué contre Zürich et Bâle, les Zurichois ne sont pas (re)venus en Super League pour faire de la configuration, Servette et Alain Geiger sont prévenus.
C’est tout d’abord un match historique de notre championnat qui fait son retour. Antoine Bernheim nous résume à merveille l’historique de cette rencontre si particulière: « Il y a une certaine rivalité dû au fait que GC est encore le club le plus titré de Suisse (27 titres) et que jusqu’à il y a quelques années Servette était son premier poursuivant. D’ailleurs lors des deux derniers titres de Servette (1994 et 1999) GC a fini derrière et à la dernière journée. En outre, ces clubs représentaient les deux plus grandes villes de Suisse (même si GC a cédé ce rôle à Zurich depuis quelques années) Toujours est-il que lorsque Servette évoluait aux Charmilles et GC au Hardturm, leurs rencontres avaient toujours quelque chose de spécial. »
Le jour où Senderos a commencé
Si le Hardturm n’est plus (voir l’édito du bas), c’est pourtant ici que tout a commencé pour Philippe Senderos. Maillot grenat sobrement orné du « 25 » mais sans le nom de famille, jouant arrière gauche : c’est ici que commence le parcours du très prometteur Philippe Senderos. Pour la petite histoire, Servette avait fait un bon match nul (2-2) au Hardturm. Si Servette n’a pas gagné souvent il lui est pourtant arrivé d’avoir quelques coups d’éclats « Servette était au plus mal sous la houlette d’Exbrayat et était à la surprise générale venu s’imposer 3-2, Martin Petrov ayant gagné le match à lui tout seul en délivrant deux assists pour Siljak et en marquant lui-même le but de la victoire. »
Grasshopper et Servette orphelin de leur « maison »
Grasshopper et Servette se retrouvent après huit ans d’éloignement, la faute à des gestions sportives et financières catastrophiques pour les deux anciennes grandes institutions du pays qui ont payé très cher l’amateurisme de guignols complètement indigne de diriger des clubs aux noms si prestigieux.
À l’époque, Servette et Grashopper étaient les deux équipes les plus titrées du pays! Si Servette était leader, on en déduisait à raison que son dauphin était Grasshopper et vice-versa mais depuis le temps est passé par là et il a fait des dégâts à GC et chez les Grenat.
Battu par les Bulldozers et l’Euro 2008
Des concerts, un festival, des matchs internationaux: voilà ce qui était prévu pour rentabiliser le Stade de La Praille. On connaît la désastreuse suite et chaque coupable de cette plaisanterie de mauvais goût mériterait sans aucun doute des sanctions à la hauteur de leur incompétence. Le nom des coupables est connu mais ce sera pour un autre article (ou pas).
De son côté, Grasshopper a aussi été contraint de changer de stade, après un ultime match contre Xamax en 2007 (Servette végétant en Challenge League à cette époque) le Stade du Hardturm a été définitivement abandonné avant d’être détruit une année plus tard, GC devant déménager au Letzigrund le stade du… FC Zürich!
Si le Hardturm n’était pas un stade magnifique comme peut l’être le Parc des Princes, il avait l’avantage de représenter Grasshopper et que encore plus important, il n’avait pas cette immonde piste d’athlétisme faisant presque passer l’architecte du Stade de La Praille pour un génie. La suite ? C’est tout simple, la Credit Suisse Arena qui sortira de terre en 2022 et accueillera les matchs de Grasshopper et du FC Zürich le tout sera construit sur les ruines du… Hardturm, c’est simple non ?
Pour ce match, Grasshopper sera privé de l’expérimenté Amir Abrashi suite à son carton rouge reçu dans le derby Zurichois (défaite 2-1 des Sauterelles). En revanche, l’ex-joueur de Wolverhampton Leonardo Campana sera à n’en pas douter un poison pour l’arrière garde du Servette FC.
Le Servette FC a pu reprendre de la confiance grâce à cette victoire sur le score de 0-6 du côté de St-Prex. L’échec survenu sur la pelouse du FC Bâle concorde avec une seconde défaite consécutive après celle à domicile face à Lugano. La rencontre de dimanche face à Lucerne à 16h30 sera alors l’occasion pour nos Grenat de repartir de l’avant et engranger plus de points.
Servette, un début habituel
Le début du championnat a toujours été compliqué à gérer pour l’équipe servettienne. La saison passée, par exemple, le club grenat avait le même nombre de points après ses trois premiers matchs. L’année commença de la plus mauvaise des manières avec une défaite dans un derby du lac sur le score de 2-1,leur seule victoire ayant eu lieu à domicile contre le FC Bâle. On pourrait se dire que le début 2021-2022 est différent puisque cette fois-ci, nous avons débuté par une victoire face au FC Sion mais malheureusement, s’en suivirent deux défaites consécutives face à Lugano puis au Parc Saint-Jacques.
Il aura fallu attendre le 9 décembre 2020 et un déplacement au sein de la principauté voisine pour apercevoir une troisième victoire en 10 matchs mais surtout une rencontre qui lança une belle série de six matchs sans défaite. La troupe emmenée par Alain Geiger le sait, on peut avoir un mauvais départ et finir malgré tout sur la troisième place du podium mais cette année, il faudra malgré tout engranger plus rapidement des points car la concurrence s’avère plus rude et surtout homogène. Lucerne se profile donc parfaitement comme un adversaire à la portée du club genevois afin de pouvoir continuer d’engranger de la confiance, après la victoire en coupe, et surtout de pouvoir augmenter le nombre de points en leur possession.
Celestini déjà en difficulté
Alors que tous les groupes de supporters avaient décidé de s’unifier au début de la saison afin de protester contre les mesures en place dans les stades, les Lucernois ont pris la décision de faire bande à part en retournant dès le premier match dans leur enceinte. On peut dire que ce choix ne port pas vraiment ses fruits puisque le club du Pilate n’a pas encore réussi à décrocher la moindre victoire à domicile, que cela soit lors de l’ouverture du championnat face aux champions en titre (3-4) avec l’incroyable but de Siebatcheu qui offrit à la 93ème minute la victoire à son équipe ou la triste démonstration face à Feyenoord en Conférence League (0-3). Depuis le début de la saison, l’équipe de Fabio Celestini n’a engrangé qu’un maigre point du côté du Kybunpark de Saint-Gall (2-2).
Ce mauvais départ les fait donc pointer à la neuvième place du classement, juste devant le Lausanne-Sport et ses zéro point. Du côté de la Coupe de Suisse, les Bleu et Blanc ont été s’imposer face au SC Cham, club pensionnaire de Promotion League, grâce à une réalisation de Ibrahima Ndiaye, un score maigre qui reflète un certain mal-être dans le vestiaire suisse-allemand. C’est donc dans cette spirale négative que doit réussir à s’engouffrer le Servette FC ce dimanche 22 août à 16 heures 30 afin de remporter leur deuxième victoire mais il faudra malgré tout faire attention à un quelconque réveil de leur part.
Hormis l’équipe masculine dimanche, il faudra apporter un maximum de soutien à notre équipe féminine qui affronte Åland United samedi à 19 heures dans le cadre de la Champions League et ainsi espérer atteindre les barrages.
La coupe est de retour sur les nombreux terrains de football helvétiques ce weekend et c’est l’occasion pour le club local de Saint-Prex, petit village de la banlieue morgienne, de recevoir le grand club de la région et surtout quand il évolue en Super League. Ce dimanche à 15 heures, le Servette FC foulera donc la pelouse du stade de Mercy, pensionnaire de 2ème ligue interrégionale, dans le cadre des 32èmes de finales de Coupe de Suisse.
Réitérer le parcours de 2021
La saison passée, malgré un huis-clos ou des jauges, nous avions pu vivre l’incroyable performance de nos Grenat qui s’étaient hissés jusqu’en demi-finale de la Coupe avec au bout une malheureuse défaite sur le score de 0-1 face aux Brodeurs dans une ambiance digne des plus grands cimetières. Cette saison le parcours sera tout autre, alors que l’équipe d’Alain Geiger avait débuté en huitièmes face à Vevey United, elle entre cette fois-ci en 32èmes de finale face à l’Amical Saint-Prex. Le club vaudois évolue au sein de la même ligue que notre équipe M21 et a terminé à la neuvième position la saison dernière pour ne s’imposer qu’à quatre reprises pour cinq nuls et autant de défaites.
Le 19 juin dernier, notre relève s’était déjà imposée au stade de Mercy en disposant du club local sur le score de 0-3 avec des buts de Vincent Nvendo, Natan Girma et le jeune de 19 ans Theophilious Opoku qui s’est par ailleurs un contrat pro jusqu’en 2023. Ce match sera par ailleurs l’occasion de pouvoir voir évoluer de jeunes joueurs sous le maillot grenat et pourquoi pas la première de Dimitri Oberlin. Après le revers face à Lugano ainsi que la lourde défaite le week-end dernier sur la pelouse du Parc Saint-Jacques, cette rencontre sera l’occasion d’engranger de la confiance avant la réception du FC Lucerne le dimanche 22 août.
L’adversaire
Fondé en 1912, l’Amical Saint-Prex n’a jamais vraiment connu le haut niveau, variant entre la 4ème ligue et la 2ème ligue interrégionale, catégorie dans laquelle elle se situe actuellement. Emmené par Mario Chedly, ancien entraîneur des M18 du Servette FC ainsi que de Perly, les Vaudois ont gentiment repris les pelouses d’entraînement mais commenceront bel et bien leur saison par ce match de coupe, le championnat ne reprenant que le samedi d’après avec la venue du FC Veyrier Sports et un déplacement à Echichens pour notre Académie.
Cette rencontre sera d’ailleurs l’occasion de retrouver des anciens de la maison, en la personne du gardien philippin Roland Muller qui évolua entre 2013 et 2015 au Servette FC et portant à 54 reprises le maillot grenat, avant un prêt en 2016 à Carouge. Un autre joueur ne sera pas étranger au public servettien, puisqu’il s’agit de Korede Aiyegbusi ancien défenseur gauche lors de la saison 2013-2014 après avoir convaincu les dirigeants genevois dont Loïc Favre, ancien directeur sportif, pendant une période d’essai de dix jours. A défaut que cette rencontre soit une véritable fête pour le petit village de la banlieue genevoise, il servira aussi à donner plus de temps de jeu à nos jeunes joueurs et de retrouvailles pour deux des joueurs de Saint-Prex.
Que la fête soit belle et ramenez-nous la victoire !
Deal entre Saint-Prex et Servette pour dimanche en Coupe de Suisse: le club vaudois change de maillot pour que le SFC puisse jouer en orange. En échange, Servette s’est engagé à payer les frais de la billetterie électronique.