21 Jul 2021 | Actualité, Équipe première
Dix jours après la fin d’un Euro 2020 qui aura vu l’Italie triompher et SURTOUT la Suisse renvoyer les champions du monde à la maison, le coup d’envoi de la saison 2021-2022 sera lancé ce jeudi pour Servette avec un long périlleux déplacement en Norvège et plus précisément à Molde.
Des Grenat sans rythme
Lorsque le coup de sifflet initial retentira au Aker Stadion jeudi à 18h, les Servettiens lanceront officiellement une nouvelle saison qu’ils espèrent tout aussi belle voir plus que la précédente. À environ 426 kilomètres du cercle polaire, Servette devra batailler afin d’entrevoir un match retour des plus abordable dans une semaine au Stade de Genève. Malgré les départs d’Arial Mendy et Koro Koné, partis respectivement à Clermont (Ligue 1) et Yverdon (Challenge League), Jérémy Frick et ses coéquipiers pourront vraisemblablement compter sur Ronny Rodelin, arrivé de Guingamp et déjà buteur pour son premier match face à l’OM (défaite 3-1), David Douline qui arrive de Rodez, sans oublier dans une moindre mesure Steve Deana (Duisbourg) et Papu Mendes (Strasbourg B).
Un ogre norvégien en face
Dans le camp adverse, le son de cloche est tout autre : malgré un nul concédé ce week-end à Lillestrøm (1-1), Molde caracole en tête de son championnat à mi-parcours (14 journées disputées sur 30) avec 5 points d’avance sur son poursuivant Bodø/Glimt, qui a terminé champion devant Molde lors de la saison 2020, et totalise neuf succès pour trois nuls et deux défaites. En plus de cette place de leader, l’ancien club d’Erling Haaland avait commencé 2021 en fanfare en éliminant Hoffenheim en 16es d’Europa League en s’imposant 2-0 en Allemagne après avoir concédé le 3-3 à domicile au match aller. Le tour suivant verra Molde sortir avec les honneurs face à Grenade (score cumulé de 3-2 sur l’ensemble de la confrontation). C’est donc un adversaire compliqué qui va se dresser sur la route des Genevois mais qui ne les prendra pas à la légère, comme nous l’avait expliqué Nicolas Chartrain, rédacteur en chef de Nordiskfootball.fr, site spécialisé sur le football scandinave.
Une interview que vous pouvez retrouver en cliquant ici.
Huit ans après l’élimination face à Rosenborg, Servette peut prendre sa revanche face à la Norvège avec un match retour à domicile avec la perspective de retrouver Trabzonspor au tour suivant et de préparer au mieux le derby de ce dimanche à Sion !
20 May 2021 | Actualité, Équipe première
C’est au crépuscule d’une saison 2020-2021 ponctuée par le sceau de la réussite que les Grenat vont une dernière fois se rendre dans l’arène du Stade de Genève pour y disputer le dernier combat de la saison.
La saison de Servette ne révèlera plus de rebondissement, fort d’un bilan comptable qui a largement dépassé les attentes du début de la saison et qui, une nouvelle fois, amène Servette en Coupe d’Europe. Qu’on se le dise, la deuxième saison de Servette en Super League était annoncée comme la plus compliquée. Servette a fait mieux que de confirmer, il s’est amélioré, s’est bonifié au fur et à mesure du calendrier démentiel dû au Covid quia usé les têtes et les jambes. Même si le navire à parfois dangereusement tanguer il n’a jamais sombré « Fluctuat nec mergitur »
Avant de prendre un repos bien mérité, il reste une étape, ce sera face à St.Gall contre qui Servette avait connu les affres de l’élimination lors de la demi-finale de la Coupe le 5 mai dernier au Stade de Genève. Avant d’affronter les Brodeurs, Stevanovic & cie vont forcément penser à cette 83ème minute de cette fameuse demi-finale où ce diable de Stillhart trompait un Jérémy Frick peu à son affaire, pour ce qui restera le seul but de la rencontre. Le temps à ce terrible défaut de ne pas pouvoir être remonté et généré les regrets qu’on ressasse inutilement et qui parfois, se transforme en rancœur. Servette aura donc l’occasion de se venger et de finir sa saison sur une (nouvelle) bonne note.
Servette retrouvera le parfum Européen
Tibert Pont a tout connu avec Servette depuis la signature de son premier contrat professionnel en 2004. Tout d’abord, il y a eu la première faillite en 2005, la promotion en Ligue B en 2006 puis la montée en Super League en 2011 et la qualification européenne lors de la saison 2012-2013: « L’Europe c’est toujours quelque chose de spécial et ça te permet de découvrir des endroits comme l’Arménie où j’ai inscrit le premier et le seul doublé de ma carrière (rire) ».
Si Servette est aussi haut, il le doit aussi à un certain Miroslav Stevanovic: « Je n’ai pas joué avec! » (NDLR: L’auteur de cet article sera viré dans les plus brefs délais après cette erreur scandaleuse…) « Néanmoins, de ce que je sais, c’est un des meilleurs physiquement et qui est très humble dans le privé ».
Alors que Servette sera en Conférence League la saison prochaine, Tibert Pont reste admiratif du parcours des Grenat depuis leur retour en Super League: «Y a des résultats excellents, c’est incroyable d’avoir des résultats aussi bon et d’enchaîner deux qualifications en Coupe d’Europe! Chapeau à toute l’équipe ».
14 May 2021 | Actualité, Équipe première
Troisième, c’est la position actuellement du Servette FC au classement mais c’est aussi le nombre de défaites consécutives des Grenat, série en cours. Toujours en course pour une qualification, la fin de saison s’annonce des plus passionnantes et une excitation règne autour des deux derniers matchs de la saison. Cela commence par un déplacement à Vaduz ce samedi 15 mai à 20 heures 30.
Suspense à tous les étages
Alors que le club genevois est dans le dernier sprint pour l’Europe, une autre course haletante est en jeu. Six points sont encore en jeu et un maigre point sépare Vaduz du FC Sion, actuelle lanterne rouge mais ils accusent également un retard de deux petits points avec le FC Saint-Gall, huitième. Malgré leur défaite face au champion de suisse (0-2), ils ont pu compter sur le match nul de ses deux opposants pour rester en course. Cependant, l’équipe entraînée par Mario Frick sait bien qu’il va falloir rééditer la performance du 21 mars (1-2) afin de battre pour la seconde fois le Servette FC ainsi qu’espérer une victoire de Lausanne chez les Brodeurs afin de pouvoir leur échanger cette place de barragiste.
Malgré une défense genevoise à la ramasse (53 buts encaissés, seul le FC Sion avec 55 fait pire), il va falloir compter sur l’attaque pour tromper la vigilance liechtensteinoise. Malheureusement pour Geiger, il devra composer sans Vincent Sasso qui s’est pris deux jaunes lors de la partie contre Lausanne ainsi que Koro Koné pour deux matchs. Avec ses nombreuses absences et la fatigue des cadres qui s’accumule, vivement la fin de la saison… En espérant au moins qu’elle nous sourît à la fin.
Plaidoirie pour une relégation vaduzienne
Il y a certains adversaires qu’on admire car trop forts, trop brillants, trop au dessus. Ce fût le cas pour le Barça de Guardiola dont le talent allié à la maîtrise agaçait autant qu’il suscitait l’admiration. Évidemment, le génie tactique de Guardiola a pu vacillé de manière éphémère et notamment par un certain José Mourinho qui avec son Inter de Milan de 2010 avait su trouver la parade défensive pour faire trébucher et même éliminer le Barça en Ligue des Champions. Face au Servette FC ce n’est pas le Barça de Guardiola, ni même l’Inter défensif du Camp Nou dirigé par Mourinho mais le FC Vaduz dont le projet sportif est aussi insipide qu’un texte d’Anne Roumanoff.
Non content d’être une équipe avec autant d’ambition que le programme électoral de François Bayrou, Vaduz se situe à exactement 385 kilomètres de Genève ! Se farcir 770 bornes aller/retour pour se taper une équipe de bûcheron avec en prime le sosie de Benjamin Pavard, ça fait cher le kilomètre et en plus ça pollue et la pollution c’est pas très très bien. Toutes les excuses sont donc réunies pour ne plus voir Vaduz croiser le fer avec Servette.
Contrairement au FC Sion ou au Lausanne-Sport, Vaduz ne représente rien, malgré ses 339 Coupes du Liechtenstein. On ne va pas se mentir plus longtemps: Vaduz n’a rien à faire dans le même championnat que Servette ! Tout bien réfléchi cette équipe c’est un peu comme un menu Vegan: C’est fade et sans saveur; Mesdames et messieurs voici le FC Vaduz!
Autant cette équipe ne dérangerait personne si elle continuait son cirque dans l’anonymat d’une ligue obscure, autant voir cette équipe en Super League est une sacré épine dans la chaussure du football helvétique. Nos clubs sont déjà assez ridicules comme ça, nulle besoin d’en rajouter une couche. Les Servettiens seraient donc fort bien inspirés « d’aider » le bloc de Vaduz à rejoindre la Challenge League le plus tôt possible, tout le football Suisse en sortirait alors gagnant. À Servette de faire le nécessaire et peu importe si la manière est plus proche de l’Inter de Mourinho que du Barça de Guardiola.
11 May 2021 | Actualité, Équipe première
Une semaine après la déception saint-galloise (désolé de remuer le couteau dans la plaie), Servette retrouve le Stade de Genève ce mercredi 12 mai à 18h15 pour un derby qui promet de sentir la poudre et par ailleurs aussi l’Europe, pour laquelle les deux équipes bataillent.
Esprit du 10 mai 2019, es-tu là ?
Cette date ne vous est pas étrangère si vous suivez le club et l’on ne vous rappellera pas ce qu’il s’est passé ce jour-là, les réseaux sociaux du club ont déjà bien fait le travail. Le 10 mai 2019 reste également la dernière victoire servettienne face au INEOS-Sport. Depuis, l’équipe réserve de l’OGC Nice est restée une saison de plus dans l’antichambre de l’élite avant de pouvoir se re-frotter aux Grenat le 20 septembre 2020 pour le dernier derby dans le frigidaire de la Pontaise, avec un score final de 2-1 en faveur des locaux.
S’en sont suivi une nouvelle défaite, celle-ci dans le nouveau Stade de la Tuilière, ainsi qu’un match nul 1-1 à la Praille durant lequel Frick a sauvé les siens à la dernière seconde en stoppant un penalty. C’est donc la dernière opportunité pour le Servette FC de prendre l’ascendant sur son rival lémanique et par la même occasion de l’écarter de la course à la Conference League en cas de succès.
Ineos, un projet f(l)ou?
Si le Lausanne-Sport réalise une saison plus qu’honorable pour un promu, l’arrière boutique n’est pas complètement reluisante. En 2018, Ineos devient le propriétaire du club avec des ambitions claires: remonter le club en Super League et y demeurer. Seulement voilà, la multinationale anglaise ne résonne pas en termes d’émotion mais plutôt par logique financière et n’a donc qu’une seule religion: le pognon.
Le projet est vague et peine à convaincre, il faut dire que le groupe anglais n’a pas vraiment bonne réputation en dehors de nos contrées helvètes et s’appuie sur des hommes au passé pour le moins agité. La direction choisie par les dirigeants du LS semble s’orienter doucement mais sûrement vers un modèle de club vitrine, une vitrine dont les articles ne sont pas tous la propriété du club donc ?
Vous le savez certainement mais Ineos possède aussi et surtout l’OGC Nice, faute d’avoir bonne réputation en Angleterre… Le moins que l’on puisse dire c’est que même à Nice on ne comprend pas vraiment le « projet »
Daniel Riolo, journaliste pour RMC n’y va pas par quatre chemins et le constat est édifiant: « Tout est flou à Nice, un club de plus en France dans lequel on ne comprend rien “ a confié Riolo.
Quand il s’agit de pognon tout le monde finit par s’entendre et on fait croquer les amis, c’est le tube « Les copains d’abord » remis au goût du jour. Prenons par exemple Souleymane Cissé actuellement directeur sportif du LS et qui n’a pas laissé un souvenir impérissable en Gironde comme en témoigne un article du 1er mars rédigé par le site spécialisé Girondins33.com :
« Salarié du FCGB (10 000 euros par mois selon L’Équipe, Souleymane Cissé a au moins cette différence – en plus de celle d’être encore au club, gardé par King Street quand les parts de GACP ont été rachetées et la gestion du club reprise par KS – avec Hugo Varela. Pour rappel, le Portugais dirigeait la politique sportive du FCGB sans être employé du club mais en étant payé par les Marine et Blanc via son agence, basée en Angleterre. Pour le reste, les deux hommes ont le point commun peu rassurant d’avoir une réputation sulfureuse et d’être associés à des pratiques… particulières visant à privilégier leurs intérêts en priorité. »
Si nous ne connaissons pas les pratiques du directeur sportif vaudois, ses propos ne laissent que peu de place au doute et à l’interprétation. L’homme fort du Lausanne parle très clairement de « passerelle entre les clubs Ineos sur Actufoot.com le 21 avril de cette année:
«Les jeunes progressent, on croit vraiment en eux. Il y a une vraie passerelle avec les autres clubs INEOS. On n’est pas la poubelle du Gym, qui ne m’a rien imposé. Je remercie le staff, Julien Fournier et les scouts. Lausanne est un club historique, il y a un vrai projet à bâtir ici.»
Il cite Julien Fournier le « responsable du football d’Ineos » qui n’a pas vraiment les mains propres. Il avait en effet été placé en garde à vue en 2014 dans le cadre d’une enquête sur des transferts présumés frauduleux alors que Julien Fournier était à l’OM…
Vous l’avez compris, le fonctionnement du LS ne se limite pas au terrain et les interrogations sur la crédibilité du projet sont nombreuses et la non prolongation de Giorgio Contini n’est pas de nature à rassurer. Espérons pour les supporters Lausannois que cela ne soit pas les prémices d’une nouvelle descente aux enfers, le simple fait d’habiter à Lausanne constitue une souffrance déjà bien suffisante sans en rajouter d’autres.
7 May 2021 | Actualité, Équipe première
Plus que quatre matchs avant la fin du championnat et c’est désormais la dernière ligne droite pour le Servette FC. La première de ces quatre finales se déroule ce dimanche 9 mai à 16 heures du côté de la Swissporarena de Lucerne, l’occasion de repartir de l’avant après l’élimination en coupe et se concentrer pleinement sur l’Europe.
Un FC Lucerne en pleine renaissance
Alors que tout le monde parlait de Bâle, Servette, Lugano ou encore Lausanne comme possible concurrents à ces deux places sur le podium, synonymes de phases qualificatives à la Conférence League, il y a un club qui revient en force ces dernières semaines: le FC Lucerne. Depuis leur dernière défaite à domicile le 10 avril face au FC Bâle (3-4), l’équipe entraînée par Fabio Celestini enchaîne les victoires en restant sur une série de six matchs sans défaites. Malgré un nul sur la pelouse de Saint-Gall (0-0), ils ont brillamment remporté toutes leurs rencontres et ainsi grimper à la cinquième place du championnat, à seulement une longueur de Lugano, quatrième, et à cinq du Servette FC.
De plus, ils se sont aussi qualifiés pour la finale de Coupe de Suisse après avoir éliminé Lugano 1-2 aux prolongations puis Aarau sur le même score en demi et retrouveront donc le Wankdorf et Saint-Gall pour la finale. Pour cette rencontre, l’entraîneur lucernois devra composer sans son jeune défenseur Silvan Sidler et l’ex-servettien Varol Tasar, tous deux suspendus ainsi que de Ndenge et Schulz, qui s’était mis en évidence lors des deux dernières confrontations avec trois réalisations. Depuis la remontée genevoise en Super League, les hommes d’Alain Geiger sont sur une série d’une victoire, un nul et une défaite en déplacement sur les rives du Lac des Quatre cantons.
Interview avec Daniel Follonier
Cette semaine, nous avons eu l’opportunité d’interviewer l’ailier droit Sierrois Daniel Follonier, lui qui a évolué à Servette durant la saison 2018-2019 et inscrit 3 buts en 32 rencontres sous le maillot grenat. Formé au FC Sion, avec qui il évoluera pendant quatre années avec la première, il a rejoint le FC Lucerne en 2017. Cependant, il ne portera qu’à 17 reprises le maillot bleu, puisqu’il sera envoyé en prêt à Servette puis depuis 2019 dans le deuxième club du canton lucernois au SC Kriens, club avec lequel il a déjà inscrit cinq buts en 22 rencontres. Follonier, qui a donc joué en Romandie et en Suisse-Alémanique, nous raconte que la mentalité entre les deux régions est bien différente :
« En Suisse-allemande, tout est très ordonné, les joueurs font de leur plein gré des exercices prévus pour avant l’entraînement puis après, alors que dans la partie francophone, il faut un peu plus pousser les gens. » Cela peut expliquer bien sûr les résultats: en effet, hormis l’exception servetienne, les clubs alémaniques sont bien plus présents dans les victoires: « ce n’est pas pour autant que les clubs romands sont à la traîne, Servette cette année par exemple fait une excellente saison, je suis content pour eux et c’était primordial de garder certains de leurs cadres et ont bien gérés leur effectif ».
La suite de l’interview est à écouter en vidéo.
Servette doit donc se relever de son échec en coupe de Suisse et repartir de Lucerne la tête haute afin de continuer sur cette lancée en championnat. Allez Servette !