Plus que quatre matchs avant la fin du championnat et c’est désormais la dernière ligne droite pour le Servette FC. La première de ces quatre finales se déroule ce dimanche 9 mai à 16 heures du côté de la Swissporarena de Lucerne, l’occasion de repartir de l’avant après l’élimination en coupe et se concentrer pleinement sur l’Europe.
Un FC Lucerne en pleine renaissance
Alors que tout le monde parlait de Bâle, Servette, Lugano ou encore Lausanne comme possible concurrents à ces deux places sur le podium, synonymes de phases qualificatives à la Conférence League, il y a un club qui revient en force ces dernières semaines: le FC Lucerne. Depuis leur dernière défaite à domicile le 10 avril face au FC Bâle (3-4), l’équipe entraînée par Fabio Celestini enchaîne les victoires en restant sur une série de six matchs sans défaites. Malgré un nul sur la pelouse de Saint-Gall (0-0), ils ont brillamment remporté toutes leurs rencontres et ainsi grimper à la cinquième place du championnat, à seulement une longueur de Lugano, quatrième, et à cinq du Servette FC.
De plus, ils se sont aussi qualifiés pour la finale de Coupe de Suisse après avoir éliminé Lugano 1-2 aux prolongations puis Aarau sur le même score en demi et retrouveront donc le Wankdorf et Saint-Gall pour la finale. Pour cette rencontre, l’entraîneur lucernois devra composer sans son jeune défenseur Silvan Sidler et l’ex-servettien Varol Tasar, tous deux suspendus ainsi que de Ndenge et Schulz, qui s’était mis en évidence lors des deux dernières confrontations avec trois réalisations. Depuis la remontée genevoise en Super League, les hommes d’Alain Geiger sont sur une série d’une victoire, un nul et une défaite en déplacement sur les rives du Lac des Quatre cantons.
Interview avec Daniel Follonier
Cette semaine, nous avons eu l’opportunité d’interviewer l’ailier droit Sierrois Daniel Follonier, lui qui a évolué à Servette durant la saison 2018-2019 et inscrit 3 buts en 32 rencontres sous le maillot grenat. Formé au FC Sion, avec qui il évoluera pendant quatre années avec la première, il a rejoint le FC Lucerne en 2017. Cependant, il ne portera qu’à 17 reprises le maillot bleu, puisqu’il sera envoyé en prêt à Servette puis depuis 2019 dans le deuxième club du canton lucernois au SC Kriens, club avec lequel il a déjà inscrit cinq buts en 22 rencontres. Follonier, qui a donc joué en Romandie et en Suisse-Alémanique, nous raconte que la mentalité entre les deux régions est bien différente :
« En Suisse-allemande, tout est très ordonné, les joueurs font de leur plein gré des exercices prévus pour avant l’entraînement puis après, alors que dans la partie francophone, il faut un peu plus pousser les gens. » Cela peut expliquer bien sûr les résultats: en effet, hormis l’exception servetienne, les clubs alémaniques sont bien plus présents dans les victoires: « ce n’est pas pour autant que les clubs romands sont à la traîne, Servette cette année par exemple fait une excellente saison, je suis content pour eux et c’était primordial de garder certains de leurs cadres et ont bien gérés leur effectif ».
La suite de l’interview est à écouter en vidéo.
Servette doit donc se relever de son échec en coupe de Suisse et repartir de Lucerne la tête haute afin de continuer sur cette lancée en championnat. Allez Servette !
Ca y est, nous y sommes : la demi-finale tant attendue par le peuple servettien est là ! 20 ans après, les Grenat ont une opportunité en or de rallier la finale de la Coupe ce mercredi à 17h du côté du Stade de Genève face à des Brodeurs en grande difficulté en championnat.
2001-2021, des grosses similitudes
Servette défiant le FC Saint-Gall en demi-finale de la Coupe de Suisse, cela ne sera pas une première ce mercredi 5 mai 2021. En effet, les deux équipes se sont déjà défiées il y a 20 ans presque jours pour jours, le 3 mai 2001, dans la vénérable antre des Charmilles que l’on connaît tous bien entendu. Tombeurs des Young Boys, alors en LNB, aux penaltys lors du tour précédent, les Servettiens défient des Saint-Gallois champions suisses en titre qui perdront leur couronne en fin de saison au profit de GC.
Emmenés par un ancien de la maison en la personne de Lucien Favre (tiens, encore une similitude), les Genevois avaient bataillés et c’est Alexander Frei, arrivé lors du mercato hivernal, qui avait délivré le Stade des Charmilles à la 77e minute de jeu et offert la qualification aux Grenat en finale. La suite vous la connaissez bien sur avec ce trophée Sandoz levé au ciel par Eric Pédat et ce dernier grand titre, n’en déplaise à la Promotion League et la Challenge League, remporté à ce jour par Servette.
Pour se remémorer cette confrontation, c’est par ici.
Dur retour sur terre pour Peter Zeidler et cie.
Héroïques la saison dernière à lutter jusqu’au bout le titre, perdu au détriment du rouleau compresseur YB, les Suisses orientaux connaissent une saison vraiment très compliquée, en témoigne cette huitième place en Super League avec seulement quatre points d’avance sur le barragiste vaduzien. Qu’elle semble loin l’époque où Cédric Itten et Ermedin Demirovic, partis depuis à l’étranger, faisaient peur au défenses helvétiques lors de cette saison 2019-2020. Preuve en est statistiquement parlant : sur les 12 dernières rencontres, les Brodeurs ne se sont imposés qu’à deux reprises (3-1 face à Bâle et 1-0 face à Vaduz). Une autre statistique confirme cette mauvaise passe : pire équipe à l’extérieur avec une dernière victoire hors de ses bases datant du 13 décembre.
Saint-Gall est la pire équipe du championnat à l’extérieur. Dernière victoire le 13 décembre à Lausanne, depuis, 3pts pris en 10 déplacements. De plus, ils n’ont plus inscrit un but à l’extérieur depuis 295 minutes. 2/3
Heureusement pour les pensionnaires du kybunpark, il leur reste la coup afin d’espérer sauver la saison. Exemptés de premier tour comme Servette, les verts et blancs sont direct rentrés dans le vif du sujet en étrillant sèchement les Young Boys 4-1 en huitièmes puis ont croisé le fer en quart avec Grasshoppers pour se qualifier sur le score de deux buts à un, suite à un début de match tonitruant. C’est donc un FC Saint-Gall privé de Youan, testé positif au Covid-19, mais comptant sur le retour de Quintilla qui viendra au bout du Lac de Genève tenter lui aussi de se qualifier pour la finale.
Sept jours après une victoire du côté du Cornaredo (0-1), les Servettiens retrouvent le stade de Genève ce dimanche 2 mai dès 16:00. Seulement 72 heures avant un match crucial de demi-finale de Coupe de Suisse, c’est d’abord le tout juste titré champion pour la quinzième fois, les BSC Young Boys, qui croiseront leur route et ne compteront clairement pas leur lâcher des points importants à la course à l’Europe.
Un Servette qui retrouve de ses couleurs
C’est un mois de mai chargé qui s’annonce pour l’équipe entraînée par Alain Geiger avec pas moins de six rencontres programmées dont une demi-finale mercredi 5 mai. Cela sera d’ailleurs peut-être l’occasion pour Servette de rééditer l’exploit obtenu un 13 décembre 2020, lors duquel le club grenat s’était imposé 1-2 au stade du Wankdorf. Performance d’autant plus incroyable qu’ils ont stoppés une impressionnante série de 35 matchs sans défaites à domicile et demeure la seule équipe à avoir pu lever les bras au ciel à la fin des trois coups de sifflet final face aux Bernois cette saison.
Depuis le début de la saison, le club du bout du lac a empoché 4 points sur 9 possibles face au club de la capitale, et ceci en ne s’inclinant qu’à une reprise le 21 février sur un score de 2-0. Malgré de piètres performances face aux clubs défavorisés tel un FC Sion en quête de points ou un Vaduz dont le plan de jeu fait penser aux heures les plus sombres de notre histoire, les Grenat réussissent plutôt bien face aux clubs du haut du classement. Cependant, il ne faudra pas s’y méprendre, malgré des statistiques plutôt remarquables, le club de la capitale ne se laissera clairement pas marcher dessus et comptera bien engranger plus de points malgré un titre déjà acquis.
Cette rencontre sera d’ailleurs l’occasion de retrouver deux joueurs suspendus dernièrement, à savoir le capitaine genevois Anthony Sauthier ainsi que Moussa Diallo, tous deux absents lors de la victoire à Lugano et remplacés par le jeune défenseur Nicolas Vouilloz.
Un champion déjà titré et qui travaille bien
Pour aborder le match contre YB, nous avons eu la chance d’échanger avec Gérard Castella, désormais responsable de la formation au sein du club bernois : « YB a de la chance d’avoir Christophe Spycher comme directeur sportif. Au niveau de la mentalité, il y a une petite différence avec Servette. On a l’envie de progresser chaque jour au quotidien, on cherche à être plus performant chaque jour »
Alors est-ce que le succès bernois n’est qu’une question de moyen ? Castella balaye cet argument : « Il faut anticiper les choses et être attentif. Il faut avoir un bon réseau et attendre la bonne opportunité, le bon profil. Avant de recruter un joueur, il y a une profonde réflexion qui se mène autour de ce dernier avant de le recruter y compris au niveau de la mentalité»Quid des jeunes ? Le mot est lâché et impossible pour nous de ne pas poser la question autour de la formation du côté de Servette, Gérard Castella rétorque « Ne pas faire jouer les jeunes à Servette? Ce n’est pas un problème de jeune mais de qualité! Faire jouer les jeunes pour faire jouer les jeunes ce n’est pas comme ça que ça fonctionne».
Alors quel avenir pour les jeunes à Servette et de manière plus globale en Super League? « Quand un club étranger arrive pour prendre un de nos jeunes on ne peut pas faire grand-chose hormis dire à part leur proposer un projet sportif mais si le joueur souhaite partir on ne peut rien faire »Si l’appât du gain existe, est-ce que de vouloir partir trop tôt n’est pas synonyme de se bruler les ailes? Pas certain « M’Babu a signé à Newcastle à 16 ans et il est revenu à 19 ans à YB et aujourd’hui il est en équipe nationale, alors où est la réalité? »Servette affrontera YB dimanche et Gérard Castella n’y sera évidemment pas insensible « mon club et restera Servette! »Pour dimanche il est possible de voir quelques éléments de la formation bernoise aligné sur la feuille de match « Lorsqu’un jeune commence un match où qu’il entre en cours de jeu, c’est toujours une reconnaissance importante pour nous ».
Seulement trois jours après la débâcle lors du derby contre le FC Sion (3-5), les Grenat prennent la route du Tessin afin d’affronter le FC Lugano ce dimanche dès 16 heures. Une mission des plus compliquées pour l’équipe d’Alain Geiger qui ne s’est encore jamais imposée au Cornaredo depuis la promotion et ce alors qu’ils souhaitent repartir de l’avant après les deux défaites consécutives…
Un Servette FC en difficulté
La fatigue habituelle est de retour au sein du vestiaire genevois et ce alors que sept matchs, voire huit en cas de finale, attendent encore nos joueurs. Alors que plusieurs absences sont à déplorer, que ce soient les suspensions de Sauthier et Diallo, ou encore les blessures d’Antunes et Henchoz, le manque de profondeur du banc servettien commence à se ressentir sur l’organisme des titulaires. En effet, on a pu apercevoir de nombreuses erreurs qui auraient clairement pu être évitées ainsi qu’un manque constant de repli défensif être assuré, ce qui demande une débauche supplémentaire d’effort, et c’est clairement ce qui a amené à une défaite face au FC Sion. Il faut cependant ne pas oublier que Servette vivait déjà la même situation la saison passée avec une seule victoire contre Neuchâtel Xamax (4-1) et deux nuls contre St. Gall (1-1) et Bâle (2-2) en sept matchs, soit 4 défaites dont une du côté de Lugano sur le score de 3-1. Avec une équipe qui commence à vieillir, un tournus de l’effectif compliqué et de nombreux absents donc un côté droit totalement délaissé, la mission s’annonce donc des plus ardues pour une équipe qui souhaite rapidement se relever et ne pas se faire rattraper par le Lausanne-Sport, qui les talonnent d’un point.
Le contraste luganais
Depuis le début de la saison, à chaque fois les deux clubs n’ont pas réussi à se départager et ont fini la rencontre sur un score de parité de 1 partout. Les deux clubs amis apprécient donc cette équité de force et se suivent bien au classement, seuls deux points séparent les Luganais et leur troisième place des Genevois qui occupent la quatrième position. Comme nous l’explique le Youtubeur et spécialiste du FC Lugano Giacomo Notari : « Les Bianconeri arrivent dans ce duel avec un petit avantage, puisque Servette a pris 10 buts en deux matchs », alors qu’au contraire Lugano est sur une plutôt bonne dynamique avec une seule défaite, face à YB 3-0, en six matchs et un nul le 4 avril au Stade de Genève. C’est donc avec une place sur le podium retrouvée et un moral au beau fixe au sein du vestiaire tessinois qu’ils accueilleront les Servettiens. De plus, les Bianconeri ont empoché leur dixième victoire en 30 rencontres mercredi soir face aux Brodeurs (2-0), un match maîtrisé de bout en bout avec une ouverture du score rapide, dès la deuxième minute, puis une défense irréprochable comme toujours avant qu’Ardaiz inscrive le but de la sécurité à la 72ème minute, seulement huit minutes après son entrée en jeu. Comme Giacomo nous le dit : « C’était vraiment une victoire de groupe, au mental, une victoire qui leur permet de monter sur le podium. » Cependant, Lugano devra encore composer sans Baumann, toujours blessé, mais bien remplacé par Sebastian Osigwe qui tient les cages depuis trois matchs en championnat, contre Lausanne, Young Boys ainsi que St. Gall, lors desquels il montre de bonnes choses et qu’il a le niveau d’être titulaire.
L’entretien dans son intégralité à voir ci-dessous
Servette va donc se déplacer du côté du Cornaredo dimanche avec une confiance qui leur fait défaut mais ce n’est pas pour autant qu’ils vont se laisser descendre aussi facilement et on souhaite bien tous une réponse servettienne. Allez Servette !
Devant un très petit public, le Servette FC tentera d’accrocher la victoire dans ce Derby du Rhône dont l’importance est capitale après la lourde défaite en terres bâloises le week-end passé. Dans la lutte à la deuxième place, chaque point compte mais toute victoire est primordiale et ce encore plus lorsqu’il s’agit d’un derby…
Reprendre du poil de la bête
Un seul mot d’ordre en ce lundi : « ne pas baisser les bras ». Certes notre équipe a subi une lourde défaite mais quand on voit le parcours de ce Servette FC lors des vingt dernières années, on ne peut être que fier de les voir occuper la troisième place de Super League, à seulement une unité de l’ancien ogre bâlois, ainsi que ce ticket pour les demi-finales face à St. Gall en poche. L’accumulation des matchs, avec plus de 4 rencontres dont trois en déplacement en l’espace de sept jours, ont eu raison de l’organisme genevois. Désormais, le Servette FC a quatre jours pour récupérer et entamer cette nouvelle semaine des ennemis/amis avec la réception du cirque Constantin en direct du Stade de Genève jeudi à 18:15 puis le déplacement sous le soleil Luganais dimanche. Plus que sept matches et un mois les séparent de la fin du championnat et la course à l’Europe est plus que lancée. Avant deux matchs des plus compliqués (Lugano et YB), la troupe d’Alain Geiger va devoir empocher les trois points face à la lanterne rouge, le FC Sion, afin de pouvoir dépasser le FC Bâle qui se déplace à Vaduz mercredi soir et par la même occasion plonger un peu plus le club valaisan dans les bras de la Challenge League et les belles prairies de Kriens, Wil ou Neuchâtel. Cependant, Alain Geiger devra compter sur l’absence d’Anthony Sauthier suspendu deux matches suite à une faute grossière le week-end dernier mais pourra compter sur le retour de Yoan Severin qui a purgé sa peine. Au sein d’une interview accordée à Servettiens.ch, Justin Grept (journaliste chez Rhône FM) nous dit que : « Servette est aussi une bête un peu blessée après la fessée au Parc Saint-Jacques dimanche et cela sera intéressant de voir les forces en présences et la dynamique des premières minutes de cette rencontre ».
Sion, une âme en peine
Il reste sept matches au FC Sion pour tenter un impossible sauvetage auquel plus personne n’y croit, à commencer par les joueurs eux-mêmes. Comme le dit Justin Grept : « C’est le candidat numéro 1 à la relégation, ils rêvent de l’espoir mais c’est assez inédit de voir le FC Sion en si grande difficulté ». Tout comme leurs amis Chiasso, ils réussissent chaque année à se sauver mais il semblerait que cette saison soit peut-être enfin la bonne pour voir ces deux clubs, aussi inutiles que l’European Super League, descendre d’un échelon et découvrir les joies des ligues inférieures. Cependant, le club valaisan n’en est pas à sa première mauvaise situation. En effet, il y a trois ans, les hommes de Jacobacci, désormais à Lugano, étaient alors déjà lanterne rouge à sept matches de la fin et étaient parvenus à terminer le championnat par une série de trois victoires (Grasshoper, Saint-Gall et Thoune) pour finalement décrocher un très inattendu 6ème rang final. Ce miracle avait un nom, Matheus Cunha. L’attaquant de 21 ans s’était révélé lors de la deuxième partie de la saison en inscrivant surtout un triplé lors du dernier match de la saison, avant d’être transféré à Leipzig pour un montant record de 15 millions d’euros, désormais il porte les couleurs du Herta Berlin avec qui il a inscrit 13 buts en 38 matches depuis Janvier 2020. Trois ans plus tard, cet homme-là n’est plus là. Malgré la signature de joueurs en pré-retraite tel un Hoarau ou Tosetti qui étaient sensés briller du côté de Tourbillon, rien n’y fait et le joueur providentiel semble attendre. De plus, Sion ne pourra pas compter sur la présence du jeune brésilien Wesley, auteur d’un très bon début de deuxième partie de saison, ou également Ayoub Abdellaoui un des piliers de la défense valaisanne (23 titularisations), ainsi que Serey Dié toujours bloqué en Afrique suite à sa contamination au Covid : « Quand ton capitaine manque, c’est un manque qui pèse et le FC Sion n’est donc clairement pas au complet » affirme le journaliste de Rhône FM.
L’entretien complet avec Justin Grept à retrouver ci-dessous ⬇️
Dans un derby dont la victoire est toujours aussi primordiale, le Servette FC tentera de décrocher une seconde victoire de suite face au FC Sion et ainsi continuer la course à l’Europe, pendant que Constantin et Cie tenteront de sauver leur peau. Come on Servette !