Une après-midi pour l’Histoire, un résultat rempli de désespoir

Une après-midi pour l’Histoire, un résultat rempli de désespoir

La bataille du mois de mars s’achève en ce dimanche 21 mars 2021 avec la réception de la lanterne rouge Vaduz. Le club du Liechtenstein se déplace au Stade de Genève avec l’envie de ramener 3 points pour essayer de se rapprocher du FC Sion et par la même occasion tenter de quitter cette dernière place synonyme de relégation. Attention toutefois à ne pas prendre cette équipe à la légère. En effet Vaduz a déjà créée la surprise en battant St-Gall il y a de cela un petit mois. Après ce mois où l’on a vu une renaissance du côté grenat avec des buts, du beau jeu et des victoires contre des adversaires plutôt coriaces (l’effectif valaisan ne faisant pas parti de la liste) nous ne pouvons nous attendre qu’à une nouvelle victoire et égaler ce record de 5 victoires consécutives vieux de 35 ans. Quelle en sera l’issue ?

Malheureusement, le suspens ne sera que de courte durée. En effet, Alain Geiger décide de changer son effectif de départ avec la titularisation de Joël Kiassumbua et celle de Koro Koné en attaque. Rappelons que l’attaquant devenu remplaçant depuis les excellentes performances de ”GreatJohn” Kyei n’a toujours pas marqué cette saison et cette rencontre ne va redonner confiance à Koné au vu du match calamiteux qu’il nous aura proposé. Toute l’équipe était à la traîne sur tous les ballons et on retrouve ce Servette de début de saison. Nos joueurs nous offrent un spectacle à des années-lumière de ce qui a été proposé ces derniers matchs. Le gouffre est encore plus grand que la différence de points entre YB et nous. Sur l’ouverture du score, nous aurons la chance d’assister à une sortie hasardeuse de Joël qui devait sûrement avoir les gants troués, un marquage approximatif de Clichy et un but avec une cage littéralement vide. Notre gardien aura beau se rouler par terre le goal sera quand même accepté. Estimons-nous heureux de n’être mené que d’ un seul but car peu auparavant, le club néo-promu a trouvé le poteau gauche du gardien grenat à nouveau hors de sa cage. Actuellement en pleine saison de la cueillette des poires, notre portier guettait-il une possible poussée sur le coin de sa surface ? Ceci étant, à force de semer la zizanie dans notre défense, les visiteurs récoltent déjà plusieurs occasions franches de but.

Un seul but à rattraper à la mi-temps n’est pas un si mauvais résultat au vu du faible jeu que l’on propose mais le tout jeune Matteo Di Giusto fait parler ses 5 étoiles en gestes techniques et en finition en mystifiant toute notre arrière-garde. Belle action collective grenat avec la perte de balle de Koné, Séverin qui a du avoir le soleil qui lui cogne le coin de l’œil, Sasso qui s’est fait casser les deux genoux et Kiassumbua qui n’a pas la main ferme. C’est également dans ces moments-là que le collectif grenat est un régal. L’entrée de Kyei ne nous fera marquer qu’un seul but mais cela ne sera pas suffisant pour venir décrocher le match nul contre une équipe de Vaduz très solide et avec un très bon bloc défensif.

Il faut très vite oublier ce match et repartir avec le même rythme que l’on avait avant. Le prochain match s’annonce tout aussi difficile car nous recevons le FC Lugano qui pointe à un petit point derrière nous. Ne prenons toutefois pas non plus ce match à la légère car pour rappel nous n’avons pas battu les hommes dirigés par Maurizio Jacobacci depuis le 16 février 2015 avec des buts signés Kévin Bua et Alexandre Pasche. 6 ans après il serait temps de renouer avec la victoire contre l’équipe luganaise !

Allez Servette !

Servette – Vaduz 1-2 : Petite claque

Servette – Vaduz 1-2 : Petite claque

L’occasion était trop belle pour Servette de marquer doublement le coup avec la défaite de Bâle la veille et ce record de cinq succès d’affilé. Un rêve qui s’est totalement écrasé ce dimanche face à des Vaduziens qui ont réussi leur coup au Stade de Genève.

Les Grenat ont-ils pris cette rencontre trop à la légère, comme on pouvait le penser en voyant le onze de départ ? L’entame de match peut apporter quelques réponses avec un FC Vaduz qui est proche d’ouvrir la marque dans les premières minutes mais qui y parvient à la demi-heure presque logiquement tant les Servettiens ont été amorphes durant cette première période totalement à l’opposé des dernières échéances. Les Genevois reviennent avec une toute autre mentalité en deuxième période mais vont concéder le but du break sur une nouvelle erreur défensive.

C’est la stupeur à la Praille, la lanterne rouge va s’imposer face au second de Super League, enfin le pense-t-on jusqu’à la 75e minute et cette réduction du score du SFC qui relance une rencontre assez monotone. Les chances pour revenir à 2-2 ne vont pas se faire rare mais rien n’y fait, les Liechtensteinois font la très bonne affaire de la journée en prenant les trois point et en resserrant le classement (déjà) bien serré de Super League avant cette trêve internationale.

Les notes des Grenat

Joël Kiassumbua : 3

Titulaire pour se préparer pour la trêve, on ne pourra pas dire qu’il a marqué des points avec cette sortie aux fraises sur le premier but et cette main pas assez ferme sur le 0-2.

Anthony Sauthier : 3

Une grosse erreur en début de match qui heureusement n’a pas coûté un but à son équipe. En difficulté durant la rencontre, il cède sa place dans les dernières minutes à Steve Rouiller, entré comme deuxième attaquant (oui oui) mais qui n’a pas su faire changer le scénario du match.

Vincent Sasso : 4

Il se fait abuser par Di Giusto sur le deuxième but de Vaduz et a paru très fébrile quelques fois sur les quelques offensives du club de la Principauté.

Yoan Séverin : 3

Trop laxiste au duel, notamment sur le deuxième but adverse ou il se fait bouger comme pas possible.

Gaël Clichy : 5

Des mauvais choix offensifs parfois malgré ses transversales toujours précises. Il est passé à côté comme toute l’équipe.

Gaël Ondoua : 4

Il aura tant bien que mal essayé d’exister au milieu du terrain mais cela fut insuffisant pour guider Servette à la victoire.

Timothé Cognat : 6

L’un des rares à avoir été au niveau en ce dimanche après-midi. Il s’est procuré deux des occasions les plus franches et aura amené du rythme en attaque, sans grand succès.

Théo Valls : 4

Une performance relativement discrète pour celui qui illuminait le milieu servettien depuis quelques matches et qui est sorti au profit de Kastriot Imeri qui s’est mis en évidence avant l’Euro U21 avec une passe décisive.

Miroslav Stevanovic : 4

Il a eu très peu d’occasions de se mettre en valeur cet après-midi, il a dû même changer de côté au cours de la rencontre tellement il fut esseulé sur son aile droite…

Alex Schalk : 4

Il a touché peu de ballons au fil des presque 70 minutes qu’il a passé sur le terrain et s’est très peu mis en évidence. Son remplaçant Alexis Antunes a effectué une entrée trop tendre.

Koro Koné : 3

Une saison bien compliquée pour notre camarade ivoirien… A l’exception d’une petite frappe au retour des vestiaires, il est passé à côté de son match hier après-midi. Sa sortie pour Grejohn Kyei a permis à ce dernier de scorer pour la 11e fois cette saison, égalant le nombre de réalisations de Koné la saison dernière.

Servette FC- FC Vaduz : écrire l’histoire

Servette FC- FC Vaduz : écrire l’histoire

On le sait : les matchs contre la Principauté ne sont jamais les grandes affiches de Super League et lors duquel le public servettien vient au stade en masse, pourtant cette fois-ci cette rencontre a un petit quelque chose de spécial et le Servette FC pourrait signer une performance inédite en cas de victoire dimanche dès 16 heures face au FC Vaduz…

La passe de cinq ?

Depuis sa défaite sur la pelouse du Wankdorf face aux BSC Young Boys, le Servette FC enchaîne les victoires et avec la manière puisque ce n’est pas moins que le FC Zürich, Saint Gall, Bâle et plus récemment le FC Sion qui sont tombés au combat. Ces réussites permettent au club grenat de toujours occuper la place de dauphin ainsi que de tenir ses poursuivants à distance, quatre points les séparant de la quatrième place détenue par les zurichois. Cette incroyable série est d’autant plus inédite car l’équipe entraînée par Alain Geiger a la possibilité de signer sa première série de cinq victoires consécutives dans l’élite depuis… octobre-novembre 1986. A cette époque, le club genevois s’était imposé face à Young Boys (2-0), La Chaux-de-Fonds (0-4), Aarau (3-2), Bâle (1-4) et Grasshopper (3-1). Cette série aura duré entre le 11 octobre et le 28 Novembre 1986, date du dernier match de l’année civile, malheureusement la reprise du championnat sera synonyme de revanche pour GC qui vaincra Servette à domicile sur le score de 2-0, club qui finira par ailleurs dauphin de Xamax à la fin de la saison. Les Grenat, eux, finiront quatrième avec pourtant dans ses rangs le trio de choc Sinval, Eriksen et Kok mais surtout des anciens joueurs toujours présents au sein du club genevois puisqu’il s’agit de… notre actuel président Pascal Besnard ainsi que de l’entraîneur Alain Geiger. Cependant, attention au match-piège, ce ne sera pas qu’une simple formalité, le club liechtensteinois s’est malgré tout imposé à six reprises depuis 2010 dont trois fois lors de la saison 2017-2018. Les joueurs savent donc que chaque match est important et pourquoi ne pas écrire une nouvelle page de l’histoire du club.

Gare au faux-pas

Bien sûr que le club de la capitale liechtensteinoise n’est pas une destination de rêve pour tout footballeur, comme le disait Steven Lang dans notre interview. Alors qu’il n’arrivait pas à grappiller des minutes au sein de Grasshopper, il décida de rejoindre Vaduz, tout juste promu en Super League, afin de retrouver du temps de jeu. Malgré le club, la possibilité d’évoluer actuellement dans la plus haute ligue du football suisse et donc de pouvoir montrer son talent aux autres clubs helvétiques pèse probablement beaucoup dans la balance. De plus, grâce à leur coupe nationale, les joueurs ont aussi la possibilité d’accéder aux tours de qualification de l’Europa League et ainsi visiter d’autres pays et découvrir de nouvelles manières de jouer au football. Cependant cette saison, le FC Vaduz est dans une situation très compliquée et les défaites commencent à s’amonceler. Avec déjà un retard de huit points sur les Lausannois, l’objectif de Mario Frick, l’entraîneur, sera sans nul doute d’aller chercher la neuvième place occupée par le FC Sion, qu’ils ont par ailleurs vaincus à domicile fin février. Le club du Rheinpark est capable du meilleur comme du pire, alors qu’ils arrivent à s’imposer face à des clubs comme Zürich ou Saint Gall, ils s’inclinent ensuite très lourdement face à Lugano (0-3). Pourtant, le club grenat devra faire attention à Vaduz, malgré une dernière place, ils ne se sont inclinés qu’à quatre reprises depuis la reprise du championnat en janvier et ont empochés 16 points en 12 rencontres, soit environ 70% de leurs points depuis le début de la saison en septembre 2020. Ils ne viennent donc sûrement pas dans l’optique d’offrir les trois points au club local mais bien de repartir avec et dépasser le club valaisan dans la lutte au maintien. Ce ne sera pas la dernière confrontation entre les deux équipes qui nous contredira, puisque Vaduz avait arraché le match nul à la 87ème sur un but de Sandro Wieser après avoir encaissé, sur penalty, un goal de Grejohn Kyei à la 58ème minute.

L’entretien complet avec Steven Lang

Ce match s’annonce donc capital pour les deux équipes, avec d’un côté Servette qui cherchera à conserver sa deuxième place, et de l’autre un FC Vaduz prêt à tout pour le maintien en Super League. En route pour la cinquième victoire consécutive !

Un dimanche sous le signe d’un derby et adieu nos soucis !

Un dimanche sous le signe d’un derby et adieu nos soucis !

Ce dimanche 14 mars 2021, nos gaillards se déplacent du côté de l’étable sédunoise pour ce nouveau derby du Rhône. Tel un bon fromage frais au bon lait de brebis, nous somme à 0% de victoire que ce soit face au LS ou face au FC Sion cette saison. Nous devons à tout prix corriger cela et au vu des derniers matchs joués par les Grenat, la victoire semble plus qu’évidente. Du côté valaisan, les protégés de Christian Constantin restent sur une victoire sur le score de 3-1 contre Lausanne. Que va donner ce nouveau derby ? De quel côté va-t-il basculer ? Le Rhône sera-t-il grenat ou aura-t-il le goût de fendant ?

Le round d’observation n’aura duré que trois petites minutes pour que les Sédunois se lancent à l’assaut de la cage de Frick. Voilà un derby qui s’annonce déjà palpitant. C’est ce que tout le monde aurait pensé mais que les Sédunois profitent de cette action car la suite de la rencontre sera plus douloureuse pour eux. En effet, suite à cette attaque les joueurs entraînés, dirigés, payés et tyrannisés par Christian Constantin ne reverront presque plus la moitié de terrain grenat. Nos joueurs ont décidé de camper dans les 45 mètres adverses en se créant de nombreuses occasions de but. C’est un réel plaisir de voir cela surtout dans un derby. Nous qui étions à la traîne contre nos adversaires romands, voilà un Servette qui a fière allure et qui rend son peuple fier de ses couleurs. Je me demandais quel choix stratégiques avaient été mis en place par l’entraîneur mais je n’en voyais aucun. Aucune cohésion, aucune solidarité et des joueurs à la merci des Genevois. Sûrement que cet entraîneur n’allait pas faire long feu sur le banc valaisan ( comme un air de déjà vu non ?). Mais, qui vois-je sur le banc ? Le directeur-entraîneur Christian Constantin ! Le FC Sion serait-il en passe de devenir la plus grande dictature devant la Corée du Nord ? Maintenant que le club n’a pas d’entraîneur mais que leur football reste toujours aussi exécrable, il serait temps de penser que le réel problème se trouve dans les coulisses avec les dirigeants du club. Mais si nous ne voyons pas les joueurs valaisans c’est grâce à la très grande prestation des Grenat. Tout l’équipe réalise un sans-faute durant cette première mi-temps. Tout cela sera conclu par un goal de Schalk qui malheureusement ne pourra pas exhiber son magnifique majeur gauche aux ivrognes du Gradin Nord. Schalk adore marquer en Valais et nous on aime ça ! Et 3 minutes plus tard, um golazo signé Valls qui tente sa chance en reprise comme Ondoua au dernier match. Je ne sais pas ce que vous travaillez à l’entraînement, mais sacrebleu continuez comme ça et vous remplirez tous les plus beaux goals de la saison mais surtout, continuez à nous faire hurler comme cela derrière nos écrans.

La deuxième mi-temps aura été moins intéressante que la première. Les Grenat mènent de deux goals et font défiler le chrono. Nous aurions quand même pu marquer le 3ème pour assurer un peu plus la fin de la rencontre. A la 84ème, Yamato Wakatsuki marquera l’unique goal pour Sion. Ce but aura quand même permis d’avoir une fin de match un peu stressante car les Valaisans ne se seront montrés dangereux que durant 10 minutes. Ce n’est clairement pas assez pour faire douter des Genevois bien trop forts et bien trop solides.

Merci les gars ! Cette saveur de derby gagné était trop lointaine. Gagner à Sion reste un doux plaisir que la vie offre. Maintenant, après ce fiasco, CC va-t-il limoger l’entraineur du jour ? Et comme dirait le vieil adage, pour vous consoler chers amis valaisans, [allez embrasser] vos cousines. Nous sommes sur une série de 3 victoires consécutives et cela faisait bien longtemps que ce n’était pas arrivé. Le mano-à-mano pour la deuxième place est en marche entre Servette et Bâle, ce qui annonce une fin de saison palpitante. Nous qui étions encore 8èmes il y a quatre journées, nous voilà deuxièmes aujourd’hui. Quelle fierté. Merci Servette. Prochain match pour clôturer ce mois de mars presque parfait du côté de la Praille pour recevoir le FC Vaduz.

Allez Servette !

Tableau noir Sion -Servette : Victoire en terres valaisannes !

Tableau noir Sion -Servette : Victoire en terres valaisannes !

Statistiques clés :

xG selon Wyscout: FC Sion 1.26 (1) – (2) 1.66 Servette FC

Rappel : Les buts attendus (xG) mesurent la qualité d’un tir en fonction de plusieurs variables telles que la qualité de la passe décisive, l’angle de tir, la position sur le terrain et la partie du corps utilisée pour tirer. L’addition des “expected goals” (buts attendus) donnent une indication sur le nombre de buts qu’un joueur ou qu’une équipe aurait dû marquer, compte tenu des tirs réalisés.

Tirs / cadrés : 

Servette : 15/6

Sion : 11/5

Passes réussies : 

Servette : 477

Sion : 297

Passes réussies en zone 3 :

Servette : 45

Sion : 40

PPDA (passes permises par action défensives)

Servette : 8.59

Sion : 16.27

PPDA reflète le nombre de passes dans la zone défensive de l’adversaire que celui-ci peut effectuer. Plus ce nombre est bas, plus l’équipe fait un pressing intense et permet peu de passes à son adversaire.

Analyse :

Match bien dominé par Servette dès le début de rencontre avec 79% de possession de balle entre la 16ème et la 30ème minute. Le but de Schalk (33’) vient droit derrière cette domination et celui de Valls (36’) aussi. Les xG ne sont pas très haut car le but de Valls ne comptait que pour 0.03 xG. En 2ème période, on observe une baisse dans l’intensité chez les Grenat, avec une possession de balle de 40% dans les 15 dernières minutes ainsi que les tirs, 11 en première période et 4 en deuxième.

(Le nombre d’occasions venues de chaque coté et du centre)

On peut voir sur ce graphique que Servette a attaqué de manière équilibrée, autant à droite, qu’à gauche et qu’au centre. On se rappelle qu’à une époque Servette penchait à droite, ceci semble s’être équilibré.

On remarque que 49% des xG sont venus du flanc droit alors qu’uniquement 2% sont passés du flanc gauche. Ce “déséquilibre” au niveau des xG avec Mica est toujours présent car il se crée plus de situations dangereuses, mais cela n’empêche pas à Clichy d’avoir une grosse activité et à Schalk de repiquer au centre.

Le graphique ci-dessus illustre l’évolution des passes permises par action défensive (PPDA) au cours de la rencontre. A noter que les 2 buts sont survenu durant la période où le pressing des Grenat était le plus intense (entre 4.4 et 5.2) et que le but encaissé est survenu lorsque les Grenat ont relâché la pression (entre 9.4 et 14.4).

Échanges et les combinaisons les plus utilisées :

Avec une moyenne de 466 passes par match cette saison, Servette a largement été au-dessus lors de ce match (576). Dans ce classement des passes échangées ressortent Sauthier, Ondoua et Clichy. 

On peut voir aussi que le milieu de terrain s’échange beaucoup plus de passes qu’en début de saison, Ondoua-Valls 13 passes, Valls-Cognat 8 passes et Cognat-Ondoua 17 passes, ce 4-3-3 leur va à merveille.

Top :

Théo Valls

Valls qui nous fait une rencontre impressionnante avec 85% de passes réussies. Pilier au milieu de terrain, comment ne pas le citer ? Son but, poteau rentrant, nous permet d’être dans une position confortable 3 minutes après le but de Schalk.

Passes réalisés par Valls

Flop :

Pour ce match, pas de flop retenu. Mention spéciale à toute l’équipe qui a réalisé un match abouti.

Tableau noir réalisé par Gabriel Soares et Mims.

Sion – Servette 1-2 : Affaire classée en trois minutes

Sion – Servette 1-2 : Affaire classée en trois minutes

La dixième tentative aura été la bonne ! Après celle de Saint-Gall, Servette a aussi vaincu sa malédiction dans les derbys avec une victoire dans l’étable de Tourbillon s’il vous plaît ! Au-delà d’avoir apporté de la joie à ses supporters, les Grenat s’affirment de jour en jour comme un candidat crédible au podium.

Le début de match confirme bien la supériorité de Genevois sur leurs rivaux même si ces derniers ont une grosse opportunité de faire le hold-up dans le premier quart d’heure. Cette petite alerte ne va pas freiner les envies offensives des Servettiens qui, en l’espace de 180 secondes, vont se permettre d’atteindre la pause avec une petite marge et une excellente première période à leur actif. La deuxième va se résumer à une gestion de la part du dauphin des Young Boys même si l’on pourra regretter que le 3-0 ne soit pas tombé durant ces 45 dernières minutes et également cette réduction du score qui aurait pu donner des sueurs froides mais qu’importe, l’essentiel est d’avoir glaner ces 3 points pour effacer neuf années de disette et ça, c’est le plus important !

Les notes des Grenat

Jérémy Frick : 7

Il n’a pas été beaucoup sollicité mais ses parades sur la tête de Bamert, qui empêche les Sédunois d’ouvrir le score, puis son arrêt avant la mi-temps sur la frappe de Khasa ont aidé ses coéquipiers à aller chercher le succès.

Anthony Sauthier : 7

Quel match du capitaine ! Premier à allumer la mèche dans ce match, il offre un caviar à Schalk pour le 1-0 et est à l’origine du but du break 3 minutes plus tard. Solide défensivement également.

Steve Rouiller : 6

De retour de blessure, l’ex-sédunois a fait son travail au sein de l’arrière-garde genevoise qui n’a certes pas été mis à grosse contribution par l’attaque sédunoise mais qui a dû quand même rester concentrée.

Vincent Sasso : 6

Sa biscotte reçue à la 14e minute aurait pu compliquer le cours de son match mais il n’en fut rien et son match a été relativement correct.

Gaël Clichy : 7

Nous aurait-on menti sur son âge ? Car à 35 ans, Clichy semble vivre une seconde jeunesse avec un état de forme impressionnant et une vision de jeu toujours au rendez-vous.

Gaël Ondoua : 6

Un peu brouillon parfois sur quelques situations, il aura fait fait son boulot de sentinelle.

Timothé Cognat : 7

Le tableau noir est revenu en détail sur son importance dans le jeu et c’est toute sa palette qu’il a montré ce dimanche à Tourbillon pour les transitions attaque-défense.

Théo Valls : 8

Chef-d’œuvre, définition : Chose très remarquable. C’est avec ce terme que l’on pourrait qualifier son but ”à la Pavard” avec une prestation très bonne du côté de Tourbillon. Remplacé dans les dernières minutes par Boris Cespedes qui paraît un peu léger au marquage sur le but valaisan.

Miroslav Stevanovic : 6

Une grosse débauche d’énergie même si quelques mauvais choix en phases offensives ternissent sa performance qui reste malgré tout bonne dans l’ensemble.

Alex Schalk : 7

Le Néerlandais adore jouer face à nos ennemis et cela se voit. Bien placé sur l’ouverture du score pour placer son coup de casque, il a donné le tournis au côté droit sédunois en première période. Il cède sa place pour le dernier quart d’heure à Alexis Antunes qui n’aura pas eu le contexte pour se montrer.

Grejohn Kyei : 6

Bon dans le jeu collectif, il lui aura manqué des opportunités pour inscrire son 11e but de la saison, si ce n’est celle avant la pause où son tir est bien repoussé par Fickentscher. Sa sortie sur blessure a permis à Koro Koné de gagner du temps de jeu.