Servette-Aarau: Les notes

Servette-Aarau: Les notes

La consigne est simple : il faut laisser encore du suspens dans ce championnat, déjà qu’il n’y en a plus à l’étage supérieur concernant le titre.

Après de bonnes fêtes de Pâques bien joyeuses après la victoire à Winterthur, Servette recevait en ce samedi 27 avril un autre prétendant à la montée, le FC Aarau. Objectif : conserver l’avance sur les pêcheurs qui se sont imposés la veille, bien aidés par l’expulsion de Doumbia. L’occasion de revoir Goran Karanovic et la future recrue Tasar, tout en espérant que ces deux-là se tiennent à carreau.

Dés le coup d’envoi, Servette veut contredire les statistiques comme quoi il encaisse le 1er goal un match sur deux et c’est Iapichino qui se montre le premier dangereux vers le quart d’heure en voyant son essai repoussé par le dernier rempart adverse en corner. La deuxième opportunité vient quant à elle 5 minutes plus tard par Koro Koné qui va bien commencer son show en envoyant sa tête au-dessus du but.

Les Grenat continuent de pousser de plus en plus et Schalk se mets une première fois en évidence mais Nikolic repousse et ses défenseurs sont à deux doigts d’offrir un joli cadeau à Servette mais le ballon termine en coup de coin. Heureusement pour eux d’ailleurs, car sur le corner qui suit, Stevanovic reprend et c’est Schalk qui la met au fond telle une fouine. 1-0 pour le Servette FC, le départ idéal !

On ne voit que l’équipe domicile sur le terrain et le gardien d’Aarau, car Cognat voit son envoi repoussé 10 minutes après l’ouverture du score. Puis c’est Koné qui continue sa bonne représentation en reprenant un centre de la tête qui file 2 mètres à côté alors qu’il était seul.

La mi-temps intervient et le leader devrait mener par au moins deux buts d’écart tant les argoviens n’ont rien montré. Ça continue dès le retour des vestiaires avec Iapichino dont le tir frôle le cadre à la 61ème minute. On se dit que ça va finir par passer puis le tournant du match intervient à la 63e : Schalk, certainement le plus percutant côté servettien, est remplacé par Alphonse et ne l’apprécie guère en montrant sa frustration.

Il ne faudra que deux minutes pour voir ce changement porter ses fruits, avec l’égalisation de Frontino, un but qui aurait dû être refusé suite à une faute non-sifflée sur Rouiller. Qu’importe, Servette ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, Aarau reprend le dessus et passe tout proche de prendre l’avantage sur un coup franc astucieux de Neumayr que Frick claque en corner.

La sanction tombera à la 73e sur un beau ciseau de Schindelholz (on parie tout ce que vous voulez qu’il a glissé et que son geste est pleinement réussi). L’arroseur arrosé, ou comment réaliser une PSG, qui au passage en a produit une très belle deux heures plus tard. Dès lors, c’est en mode attaque de folie qu’Alain Geiger adopte sa stratégie pour le dernier 1/4 d’heure. Mais c’est Aarau qui est proche du break à la 81e mais l’envoi des maillots gris passe au-dessus de la barre. Dans la minute qui suit et alors que Stevanovic est mieux placé sur sa droite, Koné envoie un drop que les joueurs du Servette Rugby Club lui envierait.

Le siège sur le but devant la Tribune Nord contraint Servette à se découvrir et c’est notre cher ami Maierhofer qui a la bonne idée de tirer au-dessus et ainsi d’éviter que la SG n’ait pas encore plus de haine envers lui. La fin de match est électrique avec pas moins de 4 corners consécutifs pour Servette mais qui ne donneront rien, si ce n’est la joie exubérante de Nikolic et Maierhofer (deux prix Nobel) devant La Tribune et captain Sauthier vient leur montrer qui est encore le patron de la ligue dans la confusion.

L’écart entre Genève et sa banlieue est désormais de 8 points mais si Servette s’impose à Schaffhouse le 4 mai prochain, le club disposera d’une première balle de titre le 10 mai lors du derby.

Les notes

Frick : 6

Malgré les deux buts encaissés où il n’y peut rien, il réalise un match solide.

Sauthier : 6,5

La déclaration d’amour de Sacha dans l’analyse est justifiée, tant il a été bon.

Routis : 6

Un relâchement coupable sur les deux buts mais en dehors de cela, il fut correct défensivement. Après le 1-2, il a participé au siège du but argovien, sans réussite.

Rouiller : 6

Il ne peut clairement rien sur l’ouverture du score, où une faute offensive l’empêche de défendre. En revanche, sur le 1-2, où est la défense ? Mis à part ces deux faits de jeu, il montre qu’il est présent.

Iapichino : 7

Très probablement sa meilleure prestation sous la tunique Grenat. Il aurait pu être récompensé par son allant offensif et a été très bon du côté défensif.

Maccoppi : 6,5

Sa position esseulée en sentinelle fait qu’il doit limiter la casse à l’arrière mais il s’en sort plutôt bien.

Stevanovic : 7

Il est à l’origine du 1-0 et montre clairement qu’il est le meilleur joueur du championnat. Malheureusement la réussite n’était pas au rendez-vous.

Wüthrich : 2

Si la médiocrité était un atout dans le football, il serait sans aucun doute MVP de la saison. Monsieur Geiger, c’est lui qui aurait dû sortir ! Parce que les replis défensifs en trottinant, ça va un moment.

Cognat : 6

Il se procure une occasion de faire le break vers la demi-heure et sa sortie a coïncidé avec les turbulences à mi-terrain.

Koné : 3,5

Tant d’occasions… pour 0 résultat. Il fut par trois fois en bonne position pour marquer mais il ne conclut pas à chaque fois. Des appels inutiles, et même si sa présence physique a été mise en valeur, son rendement est insuffisant.

Schalk : 7,5

Le meilleur Grenat jusqu’à son remplacement incompréhensible vers l’heure de jeu. Il score en mode renard des surfaces et n’a pas été de tout repos pour la défense argovienne.

Au niveau des remplaçants, Alphonse a été la meilleure entrée en apportant son expérience, Chagas n’a pas eu de bons ballons à exploiter tandis que Imeri et Follonier n’ont strictement servis à rien.

Wintherthour-Servette: Les notes

Wintherthour-Servette: Les notes

Sept. C’est le nombre de points qu’il faut à Servette pour fêter officiellement la promotion en Super League après ce week-end Pascal, en tenant compte que Lôzanne fasse carton plein et franchement, ce serait pas beau de valider cette ascension lors de notre future victoire le 10 mai ?

Un temps superbe, une pelouse qui l’est tout autant, des tribunes bien garnies, que pouvait-on demander de plus ? Si vous avez répondu une ouverture du score de Servette, on vous comprend on aurait fait pareil. Et c’est ce qui est à deux doigts de se produire à la 12ème minute mais Wüthrich voit sa frappe détournée par Spiegel sur le poteau. Une minute plus tard, Servette va subir le même scénario pour la 13e fois cette saison : concéder l’ouverture du score. Mais difficile de râler sur cela tant la frappe d’Alves (aucun lien de parenté avec notre ancien druide) est superbe et inarrêttable pour Jérémy Frick, et comme lors de la dernière confrontation, les Grenat vont devoir courir après le score.

Malgré deux grosses occasions en 5 minutes pour les zurichois, on est serein tant les genevois ont montré des qualités mentales remarquables depuis octobre. 31e, chassez le naturel il revient au galop. Sur une belle ouverture lobée de Iapichino, Stevanovic centre en retrait depuis les 6 mètres et c’est 1-1 ! On croit que c’est Koro Koné qui a fait que le ballon a franchi la ligne mais c’est bel et bien un auto-but du défenseur.

Toutefois, Servette se met tout seul en difficulté, à croire qu’ils veulent ajouter du suspense. Six minutes après le retour à la parité, Wüthrich exécute une passe en retrait trop appuyée pour Sarr qui ne peut contrôler et laisse filer Doumbia (on t’aime Ousmane, revient chez nous !) et le fauche dans la surface. On voit déjà le scénario double peine arrivé mais curieusement, l’arbitre ne met qu’une biscotte à Sarr. On vous remercie d’avoir été clément Monsieur. On prie que Jérémy sorte cette balle mais il ne fait que l’effleurer et Sliskovic redonne l’avantage à Axa (Axa-Wintherthur pour ceux qui ne sont pas assurés en Suisse et vous avez raison, tant cela est cher.)

Avant le retour aux vestiaires, on peut encore admirer la chance légendaire des servettiens qui touchent encore du bois par Schalk. Notre numéro 13 qui se trouve à la réception d’une ouverture aussi magnifique qu’Olivia Culpo (on vous laisse l’admirer sur Google si vous ne la connaissez pas) de Maccoppi. Sans contrôle, il centre en force pour Koné qui n’a plus qu’à pousser au fond et ça fait 2-2 120 secondes après le retour des vestiaires. On a connu égalisation plus tardive par le passé n’est-ce pas ?

On pourra répéter la même chose lors de la 54e minute. Sébastien Wüthrich, toujours régulier dans ses prestations moyennes, décoche une frappe exceptionnelle qui finit dans la lucarne du gardien zurichois. Servette reproduit le même scénario que contre Chiasso, à la différence que le leader a renversé la situation directement au retour du thé !

Dès lors, on a senti une grande sérénité des Grenat qui a fait de la gestion pour garder son os et un Winterthur qui a perdu tous ses moyens et à commencer à balancer des longs ballons devant. Malgré quelques petites occasions, les zurichois ne parviendront pas à égaliser et c’est l’équipe emmenée par Alain Geiger qui réalise un 12/12 cette saison et maintien INEOS à distance avant de recevoir Aarau samedi.

Les notes 

Frick : 7

Il ne peut strictement rien sur le 1-0 et ne passe pas loin de sortir le pénalty. En dehors de ça, un match solide avec des bonnes interventions suite à l’ouverture du score. Il est resté concentré sur la deuxième mi-temps.

Sauthier : 6,5

Très bon match de sa part, lui qui était un peu dans le dur depuis quelques semaines.

Sarr : 4,5

Le maillon faible ce soir. On peut lui pardonner son manque de temps de jeu depuis sa belle prestation à Kriens. Il aurait pu (dû ?) être expulsé pour le penalty concédé et n’a pas été gage de sécurité les 45 premières minutes. S’est amélioré en seconde mi-temps.

Rouiller : 7,5

Malgré sa relance ratée qui coûte le but du 1-0, il a fait un match de patron et montré ainsi que son niveau n’a pas régressé et qu’il sera au rendez-vous la saison prochaine.

Iapichino : 7

Un des ses meilleurs matchs à tous les niveaux ! Impliqué sur l’égalisation en 1ère mi-temps, il a été irréprochable défensivement et continue de monter en puissance. Séverin a du soucis à se faire !

Maccoppi : 6

Il a tenté tant bien que mal de combler le milieu de terrain et son rôle ingrat ne l’a pas aidé. Magistrale ouverture pour le 2-2.

Stevanovic : 7

Toujours aussi impliqué, il est devenu le meilleur passeur de LNB ce week-end en délivrant son 11e assist.

Wüthrich : 6

Son but fantastique ne doit pas masquer sa prestation habituelle en demi-teinte, ses statistiques sont assez bonnes mais au niveau du jeu ce n’est pas ça…

Cognat : 5,5

Transparent aujourd’hui. Son talent est évident mais il doit se montrer plus constant.

Koné : 7

Un but et une passe décisive, dommage que ce ne soit pas lui qui pousse le ballon au fond sur le 1-1.

Schalk : 6,5

Un poteau en première mi-temps, il tente beaucoup mais ne trouve pas la faille. Une passe décisive pour Koné.

Chagas, Imeri, Alphonse, Follonier :

Entrés pour les 25 dernières minutes, les circonstances de la rencontre ne leur ont pas permis de se montrer.

Wil-Servette: Les notes

On s’est enflammé après la victoire à la Pontaise, mais ce deuxième déplacement de la semaine a montré que les Grenats ne devront pas baisser la garde s’il veulent aller au bout de leur rêve.

Le Winter Classic de mercredi a laissé des traces au sein de la formation genevoise, avec l’absence de Iapichino (suspendu) et Maccoppi (malade, c’est pour cela que l’on vous dit de toujours sortir couvert). Aucun autre changement dans la composition de départ par rapport à mercredi.

Toutefois, les servettiens vont rentrer timidement dans la partie face à des saint-gallois beaucoup plus offensifs que lors du 0-0 du 16 février dernier. C’est d’ailleurs eux qui allument la brèche après 60 secondes sur un centre-tir bien capté par Jérémy Frick. Mais ce sont bien les visiteurs qui auront la première grosse possibilité avec un Alex Schalk (un peu bousculé au passage, on attends toujours la VAR) qui frappe au-dessus des cages.

2 minutes plus tard, chassez le naturel il revient au galop. Servette concède comme bien trop souvent cette saison l’ouverture du score sur un centre d’Audino venu du coté droit de la défense et que personne ne touche. Ce 1-0 tombé un peu de nulle part rend les genevois totalement amorphes jusqu’à l’heure du thé. 

Servette revient avec un plus de peps des vestiaires (l’effet Geiger certainement) et Schalk passe tout près du 1-1 mais sa reprise termine du mauvais côté du filet. L’équipe semble totalement prendre le dessus et pourtant, ce sont les pensionnaires de l’IGP Arena qui sont proches de doubler le score. Servette se découvre et cela laisse des espaces aux avant adverses. Exemple à l’heure de jeu où la meilleure défense de la SFL semble perdue face à Nias Hefti qui ajuste le cadre mais qui voit sa tentative claquée de superbe façon en corner.

La suite verra un bis repetita du match à Rapperswil : un véritable néant footballistique. Jusqu’aux 5 dernières minutes, où la rencontre va devenir plus intéressante que pendant les 85 premières. Une première reprise sur la barre de Routis et on se dit que Servette va repartir bredouille. Mais sur l’action suivante, sur un centre de Cognat, Chagas s’effondre dans les 16 mètres et M. Gianforte dicte la sanction suprême. Au vu des images, la faute n’est pas évidente mais si on peut avoir les mêmes privilèges qu’Aarau, on ne s’en privera pas ! Chagas lui n’en a cure et transforme l’essai assez aisément.

On respire mieux sur le banc visiteur, car ce point serait presque miraculeux ! Mais deux minutes après le un partout, et sur un long ballon « Willois », Hefti se trouve étrangement seul aux 5 mètres et peut tranquillement placer sa tête tout en prenant son petit café. Mais dieu est du côté Grenat, ou plutôt dans le but car Frick sort la parade de la semaine voir de la saison. Hefti aurait déclaré après le match : « J’ai marqué un but mais Frick me l’a arrêté. » (Attention copyright)

Ce fait de jeu pousse le leader à vouloir rééditer le même scénario que lors de leur dernier déplacement dans ce canton, un événement si lointain je vous l’accorde. Il reste une minute dans le temps additionnel quand les Grenat obtiennent une balle arrêtée. Elle est bien tirée et Schalk s’élève plus haut que tout le monde. Le kop genevois se lève déjà pour célébrer le futur 1-2 mais Kostadinovic réalise l’arrêt qu’il ne nous fallait pas et l’arbitre siffle la fin de la rencontre. Toute l’équipe de Wil se précipite pour féliciter son gardien qui lui sauve le point de la parité mais c’est bel et bien Servette qui peut s’estimer heureux sur ce match !

Les notes

Frick : 9

Jérémy, après la semaine qu’il a réalisée, a fait taire ses derniers détracteurs et conforté le club dans sa décision de le prolonger. Si Servette a terminé sa semaine anglaise invaincu, il le doit en grande partie à lui !

Sauthier : 5

Si on s’interroge pour les potentielles recrues pour la saison prochaine, il faudrait penser à recruter un second latéral droit, tant Anthony semble avoir un coup de mou certainement dû à l’enchaînement des matchs.

Routis : 5

Auteur d’une prestation remarquable mercredi, il paie sa débauche d’énergie s’il y a 3 jours. Malgré tout, il s’est procuré la plus grosse occasion de Servette en tirant sur la latte.

Rouiller : 5

Il n’a pas paru aussi souverain qu’à l’accoutumée.

Severin : 5

Pour son retour dans le 11 depuis sa blessure, on a constaté qu’il était vraiment à cours de compétition et que c’est désormais Iapichino qui semble avoir une longueur d’avance.

Cespedes : 5

Comment résumer son match ? C’est simple, il ne peut réussir le boulot que fait Maccoppi, qui occupe ce poste de 6 à merveille !

Stevanovic : 6

Il n’a pas réussi une prestation masterclass comme celle de Lausanne mais a été l’un des plus actifs de l’équipe.

Wüthrich : 4

Il continue ses prestations en demi-teinte.

Cognat : 5

Très en-dedans dans son match, il doit gagner en régularité et ne pas se reposer sur ses lauriers après les très bons matchs.

Koné : 3

Le terme « Casper » évoqué dans l’analyse ne peut être plus évocateur : on ne l’a presque pas vu du match.

Schalk : 6

Malgré son manque de réussite, il arrive à se démener pour créer les occasions et fatiguer la défense adverse

Imeri :

Remplace Wüthrich à 20 Minutes du terme, ne conclue pas son match par un but (on va pas lui demander tout le temps de marquer quand même) et a été moins tranchant que lors des deux derniers matchs.

Chagas :

Super-Mychell a encore frappé ! Enfilant son costume de super héros en remplaçant Séverin lors de l’opération triple changement, il provoque le penalty et se fait justice lui-même.

Follonier :

Entré comme arrière gauche à la place de Koro Koné, il a eu le mérite de tenter et de réussir les centres mais aurait pu tout gâcher en laissant Hefti seul mais Frick a évité que Tribune Nord ne lui tombe dessus le lendemain.

Duah :

Monté au jeu à 10 minutes du terme, fait la passe sur l’occasion de Routis. N’a pas été percutant mais cela peut se comprendre vu sa longue absence dans le groupe (on ne connaît toujours pas la raison).

Article rédigé par Alexandre Rossignol

Wintherthour-Servette: Gros test pour les grenat

Wintherthour-Servette: Gros test pour les grenat

Le Servette FC se déplace, ce samedi 20 Avril à 17h.00, au Schützenwiese de Winterthur, dans le cadre de la 30ème journée de Brack.Ch Challenge League. 22 jours après les avoir reçu, les deux équipes vont à nouveau s’affronter pour la lutte à la Super League. 

La rencontre :

Rien n’est encore fait pour les Genevois, on attaque ce week-end la 30ème journée et la dernière ligne droite avant, on l’espère, fêter la montée le 26 mai face à Kriens. Cependant, c’est dans ces matchs traîtres que les Servettiens peuvent perdre des plumes. En effet, ce n’est pas le LS, actuel dauphin, ni Aarau, qui est dans une forme étincelante et reste à l’affût en troisième position que nous affronterons. Mais cette rencontre reste des plus importantes, les zurichois occupant la 4ème place, à 6 points des vaudois. C’est dans ces matchs que nos joueurs se doivent d’engranger un maximum de points, une défaite étant préjudiciable si l’équipe souhaite s’assurer une avance considérable avant la réception d’Aarau le 27 Avril et de Lausanne le 10 mai. Ce déplacement reste incontestablement comme une épreuve à ne pas prendre à la légère. Bien qu’ils aient enregistré 26 points en 15 sorties, loin du Stade de Genève, c’est bien à l’extérieur que certaines surprises surviennent, comme ce fameux déplacement au Tessin. La dynamique est excellente pour les Grenats puisque l’on reste sur 9 matchs sans défaite, ce qui nous fait 21 points pris sur 27 possible. De plus, l’entraîneur M. Alain Geiger retrouvera Alphonse de retour de blessure ainsi que Sébastien Wüthrich de suspension mais devra composer sans le défenseur central Christopher Routis, suspendu pour 1 rencontre.

L’adversaire :

Winterthour reste à 17 points de nous mais ne comptent qu’un retard de 6 points sur la place synonyme de barrage. Les Zurichois ne seront donc rassasiés qu’en cas de victoire, s’ils veulent garder le contact pour la promotion, ils ne doivent que prendre les 3 points. Depuis leur défaite face au Servette FC, ils restent invaincus. Une victoire sur le score de 3-1 à Schaffhouse puis deux matchs nuls face à Kriens et surtout Aarau (2-2). Alors qu’il y a 5 rencontres, les Zurichois s’étaient inclinés à domicile (0-1), ils ont réussi à ramener un point de leur déplacement en Argovie. Comptablement, c’est donc 5 points engrangés en 5 matchs (soit un minimum d’1 point/match). Lors de leur 4 derniers affrontements face à des équipes du top 3, ils se sont inclinés à 2 reprises et ont concédé 2 matchs nuls. D’ailleurs, ils pourront compter sur la présence du co-meilleur buteur du club Seferi, qui était suspendu lors de la rencontre du 29 mars. L’attaquant albanais a déjà inscrit 8 buts et délivré 3 assists en 26 rencontres disputées. Il sera alors bien en forme afin de venger son équipe de l’humiliante défaite survenue à Genève. Au milieu de terrain, l’on devrait retrouver le demi italien Luca Radice qui compte 3 buts et 8 assists. Le joueur de 32 ans est fidèle au club depuis son contrat signé en 2006. Malgré un léger passage de 3 saisons avec Aarau, dont 2 en super League, il compte 10 saisons sous les couleurs zurichoises et a même pris le brassard de capitaine, à la place de Davide Callà.

Le joueur :

Il a bien mérité que je parle de lui, vu son incroyable implication au sein du Servette FC et plus particulièrement lors des matchs, puisqu’il est considéré comme un joueur providentiel, lui qui marque constamment lors de ses entrées en jeu. Le brésilien Mychell Chagas a quitté son pays natal, le Brésil pour la Suisse à l’âge de 10 ans. Sa mère ayant fait connaissance de son beau-père, un suisse, au Brésil, il rejoignit la ville grise, froide de Zurich. Il passa ses gammes à l’YF Juventus de Zürich, Grasshoper puis Winterthour. C’est malheureusement dans ce dernier club que l’amertume fut la plus grande. En effet, lors de la saison 2009-2010, Chagas évolue alors en U21 dans le club du FC Winterthur et on lui promet une place dans la première. Malheureusement, cela n’arrivera jamais et il décidera alors d’arrêter le foot et d’entreprendre un CFC d’employé de commerce. Après avoir à nouveau rejoint les rangs de l’YF Juventus, il rejoint le club saint-gallois de Rapperswil avec qui il inscrit 23 buts lors de la saison 2016-2017 et est un grand artisan de la montée, il remet ça à l’échelon supérieur lors de la saison suivante (9 buts et 6 assists). De quoi attirer les regards du Servette FC, avec qui il signe alors un contrat jusqu’en 2020. C’est d’ailleurs son premier contrat professionnel que le brésilien signe, à l’âge de 28 ans, il faut donc toujours croire en ses rêves. Cette saison, il compte 10 buts et 4 assists en 620 minutes jouées, soit un but toutes les 62 minutes, qui le place bien devant les meilleurs buteurs européens. Un Lionel Messi inscrivant un but toutes les 76 minutes ou Kylian Mbappé (95 minutes/but). C’est donc plus qu’un remplaçant de luxe que peut compter Geiger sur son banc.

Le dernier match :

Après une victoire miraculeuse à Rapperswil, qui fut suivie par une trêve internationale, Servette retrouvait son antre du Stade de Genève pour la première fois depuis la leçon infligée à Schaffhouse. C’est un adversaire d’un autre calibre qui se déplaçait et qui entamait la semaine anglaise à venir pour le Servette FC. Il fallait alors à tout prix débuter de la meilleure des manières avant le déplacement à Lausanne. De plus, les supporters lausannois étaient venus à Genève afin de voir un léger aperçu de ce qui allait les attendre. Ils ne furent pas déçus, tout comme les 3852 spectateurs présents, puisque l’armada offensive du Servette FC délivra la bagatelle de 5 buts et ce alors que l’arbitre avait sifflé la mi-temps sur le score de 1-1. Les visiteurs avaient commencés tambour battant en assiégeant le but servettien et avaient trouvés la clef à la 6e minute sur une frappe déviée d’Ousmane Doumbia, auteur d’un très bon match et qui nous a fait regretter son départ incompréhensible de Genève. Le duo Schalk-Koné était néanmoins de retour au bon moment, et ce sont les deux pointes qui vont faire que Servette va revenir dans le match. On approchait le quart d’heure de jeu et Koro avait servi Schalk dans la profondeur pour l’égalisation. A peine revenus des vestiaires, le jeune Cognat délivrait une splendide passe en profondeur à destination de Stevanovic qui permettait aux Genevois de prendre l’avantage. S’en suivront encore 3 buts signés Koné (70ème minute) ; Imeri (83’) et Chagas (88’). Malgré une légère réduction de Gabriel Isik à la 91ème, les zurichois n’avaient rien pu faire face à cette équipe-là.

Wil-Servette: Le début de la dernière ligne droite

Wil-Servette: Le début de la dernière ligne droite

Le Servette se déplace à Saint-Gall pour affronter le FC Wil, actuel 5ème du championnat, ce samedi 6 Avril à 17h.30 dans le cadre de la 28ème journée de Brack.Ch Challenge League. Cette rencontre marque le début du quatrième et dernier tour de Brack.ch Challenge League. Après une magnifique victoire sous la neige lausannoise sur le score de 2 buts à 0, les Genevois comptent bien agrandir leur avance de 13 points sur son dauphin et cela passe par un déplacement à Wil. 

La rencontre :

La semaine anglaise du Servette FC se passe pour le mieux avec 6 points sur 6 engrangés et ce contre les deuxièmes et troisièmes du championnat, ce qui était plus que des matchs tests mais une véritable confrontation au sommet de la Challenge League. Les 7 buts marqués prouvent bien une réelle domination des Servettiens, eux qui comptent déjà 63 buts marqués en 27 matchs (soit 2,3 buts/match), alors que la formation argovienne, 2ème au classement de la meilleure attaque, n’en compte que 44. A 9 journées de la fin du championnat, le Servette FC est plus que lancé en quête de la promotion en Super League avec une avance de 13 points sur la place synonyme de barrage et 15 avec la 3ème place, détenue par Winterthur. L’IGP Arena de Wil fût un mauvais souvenir pour les supporters et joueurs puisque c’est dans ce stade que les Servettiens s’inclinèrent pour la première fois de la saison. Cependant la donne a changé et c’est en leader incontestable que les genevois se déplacent à Saint-Gall.

L’adversaire :

Du côté de Wil, rien ne va. Incapable d’enchaîner de bonnes performances, ils stagnent à leur 5ème place. Avec seulement 4 points en poche sur les 5 derniers matchs, dont 1 seule victoire sur le score de 1-0 à domicile face à Winterthur et le nul à Vaduz (1-1), ils se sont inclinés à 3 reprises en encaissant 8 buts et n’en inscrivant qu’un seul. Ce fût face à Kriens (0-1) ; Chiasso (1-3) puis Rapperswil (0-4). Ces résultats sont d’autant plus problématiques car ils affrontaient la lanterne rouge (Rappi) et leur défense a littéralement volé en éclats alors qu’ils ont une des meilleures défenses du championnats ( 31 buts encaissés). C’est donc dans cette optique de renouvellement que le FC Wil a fait l’appel de Ciriaco Sforza. L’ancien mentor du FC Lucerne ; Wohlen, GCZ  et du FC Thoune attendait une telle opportunité depuis son éviction en septembre 2015. Assisté de Daniel Hasler ( ex-Vaduz et Rapperswil-Jona) ils ont débuté officiellement ce mardi et  le déplacement à Vaduz qui s’est soldé sur le score de 1 partout.

Le joueur :

Il fut un grand artisan de la victoire servettienne lors du match face au Lausanne Sport. Présent offensivement comme défensivement, Miroslav Stevanovic, qui a signé d’ailleurs sa 9 et 10ème assists de la saison au passage a clairement fait basculer le match et offrit une certaine assurance au Servette FC concernant la promotion en Super League. C’est donc avec une certaine logique qu’Alexandre Rossignol, mon collègue, lui a attribué la magnifique note de 9.

Le milieu bosnien réalise une saison plus que magnifique du côté de Genève en inscrivant pas moins de 7 buts et délivré 10 passes décisives en 25 matchs.

Sa carrière pris un certain envol en 2010 lorsqu’il signa au FK Vojvodina Novi Sad en 1ère division serbe, club dans lequel il joua plus de 69 matchs en 3 saisons et inscrivit 12 buts. Dès lors, il rejoignit l’Espagne et le club de Sevilla FC. Cependant, il ne réussit jamais à véritablement s’imposer et ne participera qu’à 7 rencontres avant d’être prêté au Elche CF puis le Deportivo Alavés. Après 2 aventures en Hongrie et en Grèce, il revient au pays afin de porter le maillot du FK Zeljecnicar Sarajevo et inscrira 5 buts en 43 rencontres. C’est grâce à Meho Kodro, pour une fois qu’on peut le remercier, d’avoir pensé à son compatriote et de l’avoir fait venir au bout du lac en 2017. Lors de la saison 2017-2018, Stevanovic était déjà indiscutable dans la compo. En 31 rencontres jouées, il inscrivit 8 buts et délivra 9 passes décisives. Il a  donc encore 6 buts pour inscrire 1 but et augmentera encore alors plus ses stats que la saison passée.

MVP de l’année 2018, cette récompense fût plus que normale vu les statistiques impressionnantes du bosnien que les supporters grenats, qui l’ont déjà dans leur cœur, souhaitent bien le voir encore quelques belles années sous les couleurs grenat.

Le dernier match :

Les Servettiens ont clairement démontré leurs lacunes offensives, lors de ce match, en tirant pas moins de 19 fois mais seulement 5 vers le but de Kostadinovic qui furent arrêtés par le gardien. Sur ces 14 tirs, pas moins de 9 n’étaient pas cadrés et 5 furent bloqués par la défense saint-galloise. Pourtant, c’est bien eux qui créaient le jeu et la possession (68%) était bien du côté des genevois mais Madame Chance était quant à elle en vacances à ce moment-là.

Les spectateurs ont du se croire à un vieux Guingamp-Dijon tant le match était d’une intensité morbide. Score final un bon petit 0-0 des familles qui n’a réjoui aucune des équipes qui se partagèrent les points.

Les supporters qui vont faire le déplacement espèrent donc bien que l’armada offensive grenat va à nouveau frapper.

Rédigé par Marc Schweizer

Lausanne-Servette: Les notes

Lausanne-Servette: Les notes

On va paraître provocateurs et très confiants avec ce titre, mais on voit mal Servette se faire rejoindre en tête du classement avec leur confortable avance, surtout si notre poursuivant principal est le FC Lôzanne-Sport.

Devant 10’545 spectateurs, en espérant en avoir au moins le double lors du match retour, on ne va pas se mentir en affirmant que les courageux qui ont bravé le froid n’ont pas assisté à un grand match, la faute à des chutes de neiges assez insolites pour un 3 avril. Servette qui dispute un match important dans des conditions dantesques, cela nous rappelle des bons souvenirs !

Avec le même 11 que lors de la rencontre de vendredi, les grenats tentent de faire abstraction du terrain digne du slalom d’Adelboden mais les pêcheurs opposent une bonne résistance, jusqu’à se procurer la première grosse occasion à la 22e minute, une frappe superbement détournée en corner par Jeremy Frick. Les offensives sont timides du côté visiteur lors de ce premier quart de match.

Jusqu’à la 26e minute où suite à une récupération vaudoise suite à une action genevoise, Nganga commet une erreur que même des juniors D ne font pas en se faisant subtiliser le ballon dans ses 16 mètres par Micha qui sert Koné pour le 1-0, provoquant la joie des 3’000 genevois présents en banlieue. Ce même Nganga qui tentera d’imiter Maradona en égalisant des mains 10 minutes plus tard mais qui se fera rattraper par la patrouille en se voyant logiquement refuser le but.

Dès lors et ce à partir de la mi-temps, on va assister au festival des chouineuses lausannoises qui vont tout faire pour tenter d’amadouer l’arbitre afin qu’il arrête le match, jusqu’à aller dans son vestiaire pour lui faire ses demandes. On félicitera M. Tschudi de ne pas s’être laisser corrompre par les mallettes d’Ineos et ce n’est que justice au vu du vol subit le 31 août dernier. Ils feraient mieux de les utiliser pour acheter des piles pour le microphone de leur speaker, un toit pour le secteur des 10 ultras (ça montre à quel point le club se soucie de ses supporters) ou du matériel de déblayage plus efficace et rapide que celui utilisé.

Après un début de deuxième mi-temps retardé de quelques minutes, nos joueurs se portent à l’offensive afin d’inscrire le but du break, chose qu’ils sont proches de concrétiser mais il manque une taille de crampon à Schalk à la 58e pour la mettre au fond. Le L-« Hess » tente le tout pour le tout en faisant rentrer 3 attaquants, dont le pseudo-dépressif Margiotta, mais à défaut d’être efficace en football, ils le sont en rugby en réussissant 2 superbes drops.

Toutefois, Roman Buess va se trouver seul face à Frick à la 71e mais ce dernier sort de remarquable façon et empêche une égalisation qui aurait pu relancer le INEOS Sport. Mais cet événement va surtout entraîner la chute du relégué, qui va concédé le but du 0-2 180 secondes plus tard sur une nouvelle récupération de Micha, qui va alors centrer pour Imeri, qui venait de rentrer, et qui catapulte le ballon d’une belle reprise de volée et s’en va célébrer devant le kop bien garni des visiteurs.

Les 10k spectateurs n’auront plus rien à se mettre sous la dent par la suite, si ce n’est de voir les pleureuses blanches mettre un énième coup de pression sur l’arbitre pour le report de la rencontre et d’entendre des « Contini démission » descendre des tribunes. Coup de sifflet final, Servette a sans aucun doute creuser l’écart définitivement avec ses poursuivants comme en témoigne la joie des joueurs et leur communion avec la nombreuse cohorte genevoise. 

Une cohorte ravie du résultat mais qui le sera encore plus d’apprendre qu’elle pourra être remboursée car selon certains, le spectacle était lamentable, n’est-ce pas M. Iglesias ?

Les notes

Frick : 8

L’un des piliers de cette victoire importante, qui a réalisé deux parades importantes à des moments clés (la première 4 minutes avant l’ouverture du score, l’autre 3 minutes avant le but du break). Contrairement à son homologue Castella qui a direct mis le temps en cause, il a fait abstraction des mauvaises conditions.

Sauthier : 6,5

Notre capitaine a connu un match assez tranquille défensivement, et a apporté du surnombre en attaque. Bonne prestation.

Routis : 7

Un très gros match de notre numéro 3, qui a grandement participé au blanchissage de la défense. Les conditions difficiles ? Il n’en a cure.

Rouiller : 7

Mis à part un tâcle assez risqué dans la surface mais qui a été bien maîtrisé, il a su se montrer impérial à l’arrière. 

Iapichino : 6,5

Un match propre de sa part, il a toujours été bien placé défensivement, il s’est contenté de faire le boulot. Un carton jaune stupide et évitable alors que tout était joué.

Maccoppi : 6

Face à son ancienne équipe, Maccoppi a fait son match en étant présent dans l’entre-jeu.

Stevanovic : 9

L’Homme du match. Il a été présent offensivement, défensivement, a été la plaque tournante de ce succès grenat. Ses deux récupérations qui ont amené à son 9e et 10e assist de la saison ont fait basculer le match et certainement assurer la promotion à l’étage supérieur !

Wüthrich : 5,5

Il serait injuste de le considérer comme le maillon faible de l’équipe ce soir, tant l’état de la pelouse a pénalisé son jeu. Geiger semble lui avoir confié un rôle de relayeur.

Cognat : 6,5

Malgré un début de match assez moyen de sa part, il s’est repris par la suite et a été très bon lors de la mi-match et dans la conservation de balle en fin de rencontre.

Koné : 7

La machine Koro Koné semble avoir repris des forces ! Il s’est rappelé au bon souvenir du 8 décembre dernier en ouvrant le score, encore servi par Stevanovic. A fait parler sa puissance physique.

Schalk : 6

Sa générosité a encore aidé à l’offensive servettienne mais il n’a pas su faire la différence.

Imeri :

Avec son entrée en jeu à la place de Wüthrich, il montre ainsi à Geiger qu’il peut briguer une place de titulaire, avec notamment le but du 2-0. 

Chagas :

Il a remplacé Koné juste après le 2-0, a tenté mais n’a pas été mis dans les meilleures conditions.

Mfuyi :

Pour sa première apparition depuis son match raté à Chiasso, il a permis à la défense de garder la cage de Frick inviolée.

Follonier :

Trop peu de temps de jeu pour se faire un avis.

Geiger : 10

Tant décrié à son arrivé par certains, il est à deux doigts de permettre à Servette de retrouver l’élite. Coaching gagnant avec l’entrée d’Imeri, il a aussi su garder son groupe dans le match malgré les éléments perturbateurs et le comportement des tuniques blanches.

FC Lausanne-Sport – Servette FC 0-2 (0-1)

Stade Olympique de la Pontaise, 10’545 spectateurs. Arbitre: M. Tschudi.

Buts: 26e Koné 0-1, 74e Imeri 0-2.

Lausanne: Castella; Boranijasevic (54e Pos), Loosli, Nganga, Flo; Puertas, Kukuruzovic, Pasche (46e Ndoye); Dominguez (62e Margiotta); Buess, Oliveira (72e Zeqiri). Entraîneur: Giorgio Contini.

Servette: Frick; Sauthier, Routis, Rouiller, Iapichino; Maccoppi; Stevanovic, Wüthrich (69e Imeri), Cognat (90e Follonier); Schalk (77e Mfuyi), Koné (75e Chagas). Entraîneur: Alain Geiger.

Avertissements: 23e Pasche (antijeu), 79e Iapichino (antijeu), 83e Chagas (jeu dur).

Notes: Lausanne sans Koura, Cabral, Sancidino, Geissmann et Nanizayamo (blessés), ni Manière (M21). Servette sans Lang, Alphonse et Antunes (blessés). 36e but de Nganga annulé.

Article rédigé par Alexandre Rossignol