Devant plus de 2’000 spectateurs, une des plus belles pages de son histoire s’est écrite. Pour la première fois de sa création, le Servette FCCF défendra sa couleur en finale de la Coupe de Suisse et aura vaincu la malédiction des demi-finales.
Le club avait vraiment tout préparé pour que la fête soit belle et aucune erreur ne devait tout gâcher. Au stade des Arbères de Meyrin et devant un public venu en nombre, l’équipe entraînée par Eric Séverac a clairement rempli sa tâche. En 6 saisons, le club genevois s’est incliné à quatre reprises dans le cadre des demi-finales, le moment et l’occasion tout trouvés donc pour un club invaincu depuis le début de saison pour vaincre ce mauvais signe. De quoi donc laisser aux joueuses éclater leurs joies au coup de sifflet final pendant que les Zurichoises laissent sortir leur désillusion de jouer la finale à domicile.
3 minutes de feu
Les 20 premières minutes du match ressemblaient fortement à un entraînement tant les Zurichoises n’ont pas touchées le ballon. Etait-ce une tactique de l’entraîneur, c’est fort possible. Comme nous l’a dit l’entraîneur en interview: “On a essayé de pousser comme on pouvait, de mettre la pression sur l’adversaire, ça a bien fonctionné vu qu’on a failli mener 3-0 après 15-20 minutes, les mettre en difficulté dès le départ“. Les Zurichoises sont très fortes dans le jeu dès le moment où elles ont le ballon. On a donc eu affaire à un véritable pressing de la part des joueuses du Servette Chênois en début de partie. Puis ce qui devait arriver, arriva, Cassandra Korhonen ouvre le score à la 13ème minute. Le premier coup pour des Zurichoises qui prendront presque celui de grâce, seulement trois minutes plus tard de la patte de Natalia Padilla. Le score était proche d’être plié sans l’aide du poteau qui sauva la gardienne sur une frappe de Coumba Sow. Tant d’actions en une vingtaine de minutes, avant que l’intensité redescende jusqu’à la mi-temps.
Rien n’est acquis
Malgré une forte domination genevoise et le score en leur faveur, il faut garder une certaine méfiance. Certes, elles se sont imposées en septembre dernier à l’extérieur (2-4) mais elles avaient obtenues le nul en février. Alors qu’on s’attendait à un certain réveil de la part de l’équipe visiteuse pour une place en finale dans leur antre du Letzigrund mais rien n’y fit. A la 84ème, c’est bien Sandrine Mauron qui scelle définitivement le score final de 3 buts à zéro. Un véritable récital orchestré par Eric Sévérac qui nous permet de se demander si le Servette FCCF a enfin réussi à prendre l’ascendant sur son rival cette saison. Même si selon lui: “Zurich est et reste Zurich, elles étaient très dangereuses à certains moments mais il fallait faire un gros match pour battre Zurich, ce qu’on a fait”.
“On voulait tuer le match”
Le doublé coupe-championnat?
La suite? La saison n’est pas encore terminée et les 3 derniers matchs de la saison s’annonce tout aussi importants. A peine la victoire fêtée que les Grenat retrouvent un autre demi-finaliste déchu, le FC Lucerne, ce dimanche 2 avril à 16 heures. Une rencontre qui pourrait leur permettre d’acquérir officiellement la première place de la saison régulière avant les play-offs. Concernant la coupe, le Servette FCCF se déplacera samedi 29 avril à 17:00 au Letzigrund de Zurich pour y affronter le FC Saint-Gall. Les Servettiennes tenteront donc de décrocher leur second titre national après le championnat en 2021 et surtout être le troisième club romand à soulever la coupe après Sion, lauréat des deux premières éditions (1976,1977) puis Yverdon (2010, 2011).
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En parallèle de l’autre demi-finale de Coupe de Suisse qui verra le FC Saint-Gall affronter le FC Lucerne, le Servette FC Chinois Féminin se confronte à son rival de toujours le FC Zürich. Ce match, joué ce mercredi 29 mars à 19h30 à Meyrin, s’annonce palpitant d’autant plus que la tribune principale du Stade des Arbères affiche complet!
C’est donc plus de 1’700 spectateurs qui feront le déplacement dans la ville genevoise ce mercredi soir, dans l’espoir de donner enfin la chance aux Grenat de remporter la Coupe de Suisse. Un trophée qui échappe effectivement au club genevois qui s’était fait éliminer la saison dernière par le finaliste Grasshopper Club Zurich… mais aussi par le FC Zürich en avril 2021. Il y a deux ans, deux penaltys litigieux n’avaient pas été sifflés par l’arbitre et deux poteaux avaient empêché Servette de l’emporter au Stade de Genève.
Mais le Servette des années d’antan n’est pas celui d’aujourd’hui. Invaincues en championnat, les protégées d’Éric Sévérac sont quasiment invincibles. C’est surtout lorsqu’il y a de l’enjeu ou de l’adversité que l’effectif peut se transcender. La récente victoire à l’extérieur contre St-Gall (2-3), après avoir été mené de deux buts à la pause, montre une certaine force de caractère au sein de l’effectif Grenat. Toutefois, Servette s’est fait peur pour accéder à cette demi-finale de Coupe puisqu’il a fallu attendre la 89e et un coup de casque de Kattalin Stahl pour remporter le match 1-0 contre son ancien bourreau GCZ. Alors gare à l’épouvantail zurichois. Mais le FC Zürich cette fois!
La dynamique de Zurich
Dans un rythme moins clinquant que Servette en début de saison, Zürich est aujourd’hui redevenu le redoutable ennemi que l’on connaît. Bien que son entraîneuse Inka Grings ait quitté les bords de la Limmat pour rejoindre la Nati, le départ de l’Allemande de 44 ans n’a pas totalement perturbé le club. Depuis la reprise hivernale, le bilan comptable se résume par 2 matchs nuls (Servette et Bâle) et 3 victoires, dont un carton contre St-Gall (6-1). Surtout, le FC Zürich peut compter sur une Fabienne Humm en feu cette saison : l’internationale suisse compte 15 buts en championnat, un chiffre impressionnant dont il faudra faire attention.
Pour affronter Servette en demi-finale, le FC Zurich a dû écarter Bâle en huitièmes de finale (4-1), mais a remporté un match plutôt aisé en quarts de finale contre le FC Sion (3-0), dernier club de LNB en lice. Les buteuses se nommaient Vanessa Bernauer, Viktoria Pinther et surtout Seraina Piubel. À l’instar de Humm, la joueuse suisse est une incontournable du onze de l’entraîneuse Jacqueline Duenker avec 9 buts en championnat.
L’atout majeur du Servette
Sans nul doute Natalia Padilla. L’internationale Polonaise accumule les buts cette saison, faisant d’elle la meilleure buteuse du club en championnat (13 buts). Mais surtout, ce n’est pas qu’une joueuse qui marque : positionnée sur l’aile, elle distille également de nombreuses passes décisives pour ses coéquipières. Aussi, son positionnement, toujours pertinent, sur le terrain fait d’elle une redoutable joueuse, et plus particulièrement dans la profondeur. En bref, la jeune joueuse de 21 ans est une incontournable cette saison.
Alors rendez-vous ce soir à 19h30 à Meyrin pour connaître le finaliste de ce duel au sommet.
On n’était pas loin d’assister, ce samedi soir à St-Gall, à la première défaite du Servette FC Chênois Féminin dans ce championnat. Heureusement, les Grenat ont donné le meilleur d’elles-mêmes face aux Brodeuses en marquant tardivement sur leurs terres pour l’emporter 3-2. Ouf.
C’est en effet seulement à la 93e minute qu’Élodie Nakkach a fait exulter le banc servettien et toutes les joueuses sur le terrain. D’une magnifique tête, elle a joué de la défense st-galloise pour sceller un score qui n’était pas prévu comme tel. Car Servette n’avait pas son destin en mains. À la pause, le panneau d’affichage montrait un club genevois en grandes difficultés avec aucun but marqué. Au contraire, avec deux buts marqués, l’équipe entraînée par Marisa Wunderlin tenait la dragée haute face aux Grenat, invaincues en championnat. Des oeuvres de Nos Schwärs (20e) et Yael Aeberhard (30e). La première citée a tout simplement lobé Ines Pereira, tandis que la seconde s’est affranchie du dernier rempart servettien d’un tir limpide dans un face-à-face.
La révolte est sonnée par une remplaçante
Il restait donc tout à faire pour les protégées d’Éric Sévérac, qui ont montré un état d’esprit irréprochable après une première mi-temps décevante malgré une tentative de Sandrine Mauron sur le poteau (25e). C’est cette fois-ci en défense que la fébrilité s’est faite sentir : une chose rare dans ce championnat, tant le Servette FCCF prouve, match après match, que ce secteur de jeu est l’une de ses grandes forces. En conclusion : il fallait miser sur l’attaque, et c’est ce qui s’est passé grâce à la révolte de la désormais remplaçante Cassandra Korhonen. Entrée à la 46e pour Imane Saoud, la Suédoise a provoqué un penalty transformé par sa coéquipière et meilleure buteuse du club Natalia Padilla. Coaching gagnant de l’entraîneur grenat.
Une fin de match palpitante et inimaginable
Imaginant pouvoir revenir avec le nul, Servette a fortement poussé en déployant ses combinaisons offensives dont il a le secret. Le club récolte enfin le sésame, par l’intermédiaire de Filipa (86e). De la tête, la Portugaise réalise la première étape de l’impensable remontada avant que l’internationale marocaine Nakkach, entrée en cours de jeu, ne scelle le score à la 93e. Avec cette magnifique victoire aux forceps, Servette réalise sa deuxième remontée dans ce championnat après être mené 2-0 à la mi-temps. La dernière fois, c’était le 10 septembre contre le FC Zürich, à l’extérieur.
Ainsi, Coumba Sow et ses coéquipières maintiennent leur première place au championnat d’AXA Women’s Super League. Ce retournement de situation démontre aussi un état d’esprit irréprochable des joueuses, à quelques jours d’une importante demie-finale de Coupe de Suisse qui se jouera face au FC Zürich. La rencontre, prévue mercredi 29 mars à 19h30 prochain, se tiendra exceptionnellement au Stade des Arbères à Meyrin.
Depuis le début de la semaine, toutes les bouches ne parlent que de la demi-finale de mercredi prochain face au FC Zürich Frauen. Pourtant, il y a encore un match avant pour nos Grenat. Ce samedi 25 mars à 16 heures, elles affrontent les Brodeuses actuelles cinquièmes au classement. Un match qu’il faudra maîtriser face à un potentiel finaliste également.
Ne rien lâcher
Oui, en effet, on pourrait se dire que ce match est moins important pour un club genevois qui n’a encore jamais atteint la finale de la Coupe de Suisse. L’ avance de six points sur son premier poursuivant permet donc au Servette FCCF d’aborder la rencontre avec une certaine sérénité et envisager une certaine rotation au sein de l’équipe pour reposer certaines cadres qui enchaînent les matchs et préparer au mieux cette rencontre de coupe. Ce sera peut-être le cas pour notre internationale portugaise, Ines Pereira, sortie sur blessure à la 77ème lors de la victoire face à Bâle (5-2). Cependant, il faudra malgré tout se méfier de cette équipe saint-galloise qui enchaîne dernièrement les bonnes performances.
Une équipe pas si innocente
En face, les joueuses Servettiennes auront affaire à une équipe qui a repris du poil de la bête. Après une petite série de contre-performances avec 3 défaites dont un 2-1 face au Servette FCCF et 1 nul, elles ont empilées les victoires entre le 26 novembre et le 11 mars avant de s’incliner très lourdement le week-end dernier à Zürich (6-1). Ceci leur a alors permis de pointer à une belle cinquième place au tableau, avec deux maigres points de retard sur Young Boys. En 14 rencontres, elles ont obtenues 7 victoires pour 6 défaites et 1 nul. De plus, le Servette FCCF aura l’avantage des statistiques en leur faveur, en neuf rencontres entre les deux équipes, les Grenat n’ont jamais obtenues autre chose que la victoire. Des performances plutôt en dents de scie pour une équipe qui est capable du meilleur comme du pire. En coupe, les Bordeuses recevront le FC Lucerne, vainqueur en 2020/2021 et septième au classement, dans leur antre à 19 heures. Deux équipes qui auront alors peut-être l’occasion de s’affronter le 29 avril au Letzigrund de Zurich.
Tous au stade des Arbères le 29 mars pour une place en finale!
Dans un match sans intensité, les Genevois pensaient avoir fait le plus dur en ouvrant le score contre les Luganais, mais les « Bianconeri » sont parvenus à arracher le point du nul en toute fin de match. Servette n’avance plus au classement.
Les joueurs entraînés par Alain Geiger nous ont encore une fois prouvé qu’ils étaient incapables de tenir un score. Au terme d’un match bien terne, les Grenat ont longtemps cru tenir une victoire précieuse contre les Tessinois, mais ils ont craqués en fin de match et se sont faits rejoindre au score pour concéder le nul (1-1), dimanche en clôture de la 25e journée de Super League. Au Cornaredo, Servette a vécu une nouvelle désillusion et ça commence à devenir récurrent.
Un match terne
On n’a pas eu droit à un grand spectacle hier après-midi au Cornaredo. La rencontre a été un enchaînement de déchets techniques, de maladresses et de frappes ratées. En première période, les deux équipes se montraient prudentes et ne voulaient prendre aucun risque, ce qui a eu pour conséquence de faire tomber la partie dans une espèce de faux rythme. Les moments forts de la première mi-temps ont été, respectivement, la tentative de lob de Stevanović (14’), la frappe contrée de Bédia (24’), la sortie sur blessure de Fabio Daprelà (33’) et la tête complètement ratée d’Antunes (45’). Genevois et Luganais regagnaient les vestiaires sur un score nul et vierge.
En seconde période, les Luganais ont commencé à se montrer de plus en plus entreprenant, sans pour autant inquiéter la défense genevoise. À la 66’, Alain Geiger a décidé de remplacer un Antunes déjà averti par Théo Valls et bien lui en a pris, car le milieu de terrain de 28 ans a donné l’avantage à son équipe en expédiant une puissante frappe sous la barre (72’). Dans les minutes qui suivirent l’ouverture du score, les Servettiens ont joué avec un bloc défensif très solide, ce qui a fortement compliqué la tâche des Tessinois. Mais, comme dit le proverbe : « Chassez le naturel, il revient au galop ». Alors que l’on se dirigeait tout droit vers une victoire du Servette FC, Žan Celar réceptionnait un centre venu de la droite et marquait par la suite le but du nul (90’). Encore une fois, les Grenat se sont écroulés en fin de match. C’est rageant.
Les tops
Pour un choc opposant deux prétendants à l’Europe, on pouvait s’attendre à mieux en termes de maîtrise et de qualité de jeu. Les joueurs des deux clubs ont multiplié les imprécisions, les centres ratés et les tirs non cadrés. Toutefois, du côté des Genevois, un joueur a su tirer son épingle du jeu et il s’agit de Théo Magnin. Le latéral droit de 19 ans a rendu une copie propre pour sa première titularisation en championnat. Certes, il ne s’est pas montré très dangereux offensivement, mais il a été généreux dans l’effort en défense. Dans une moindre reprise, on pourrait citer l’entrant Théo Valls comme joueur clé de la rencontre. Malheureusement, son but n’aura pas suffi pour remporter la victoire.
La mention spéciale
Cela n’a aucun rapport avec le match en lui-même, mais le capitaine du Servette FC, Jérémy Frick, a été convoqué pour la première convocation en équipe de Suisse pour disputer deux matchs de qualifications à l’Euro 2024 (la Biélorussie et Israël). À tout juste 30 ans, le portier des Grenat va connaître les joies d’une convocation en équipe nationale et cela mérite une mention spéciale.
La nouvelle du jour
C’est la NZZ qui relaya la première l’annonce que René Weiler serait le prochain entraîneur du Servette FC. Une nouvelle qui fût confirmée dans la foulée par le club. En effet, c’est donc un cycle qui prendra fin au terme de l’actuelle saison. Après plus de 200 matchs comme entraîneur des Grenat, le Valaisan de 62 ans quitte donc le banc du club après y avoir porté le maillot. Une belle longévité de cinq ans pour lui, il faut en effet remonter à Pazmandy (1976-1982) pour voir une telle longévité. Cependant, il devrait rester au sein du club comme l’indique le communiqué du club: ” Le club et Alain Geiger sont en discussion pour construire une collaboration d’un nouveau type afin de s’engager ensemble pour le développement du Servette FC”. C’est donc René Weiler qui prendra les rênes de l’équipe dès cet été pour deux saisons, dont une en option. L’ancien joueur grenat entre 1994 et 1996 retourne donc dans son ancien club après des expériences à Aarau avec qui il finira champion de LNB en 2013 et Anderlecht où il sera sacré champion Belge en 2017.
Les flops
Les flops du match peuvent être résumés en trois points. Premièrement, les Servettiens ont véritablement manqué d’inspiration en attaque. Pas dans un grand jour, le collectif grenat a cruellement manqué de créativité et d’envolée pour empocher les trois points.
Deuxièmement, Servette n’a pas posé son jeu face à Lugano et ce sont les joueurs de Croci-Torti qui ont eu le contrôle de la balle. Généralement, Alain Geiger cherche à ce que son équipe ait la possession et domine l’adversaire. Cependant, l’entraîneur a décidé de renier ses principes et de jouer en transition. Lorsque l’on repense à la première mi-temps (pas de rythme et peu d’occasions), on a du mal à comprendre ce choix. Les dernières déconvenues de l’équipe ont probablement joué un rôle dans la réflexion du staff.
Troisièmement, enfin, nous l’avons déjà dit et nous le répétons encore aujourd’hui : les Grenat ont toutes les peines du monde à tenir. Ils semblent être atteint d’une maladie chronique qui les empêchent de verrouiller un résultat. Lors des 15 dernières minutes, les Servettiens ont changé de système et sont passés à cinq derrière pour contenir les assauts luganais. Toutefois, malgré ce changement tactique, ils se sont pris le but de l’égalisation dans les dernières secondes du match. C’est frustrant.
Un motif d’inquiétude pour la fin de saison
Faut-il blâmer le coach pour sa frilosité ou les joueurs pour leur manque d’ambition dans le jeu ? Difficile à dire. En tout cas, le Servette FC est devenu maître dans l’art de se saborder et de concéder des nuls. C’est une mauvaise habitude dont ils ne parviennent pas à se défaire. À l’approche du sprint final, cela risque de leur coûter cher.
Les Grenat avaient à cœur de se rattraper par rapport à leur défaite contre Lucerne le week-end dernier. Mais, malheureusement, les choses ne sont pas passés comme prévu et ils n’ont désormais plus qu’un point d’avance sur Lugano. Espérons que la trêve internationale pourra leur permettre de corriger des erreurs et de repartir sur une bonne dynamique.