20 Aug 2025 | Équipe première
Ce jeudi 21 août à 20h, le Servette FC se déplacera en Pologne pour affronter le FC Shakhtar Donetsk dans le but d’obtenir une qualification à l’Europa Conference League.
Éliminé des qualifications de la Champions League, puis battu par Utrecht en Europa League, le Servette FC joue désormais sa dernière chance européenne. En face, le Shakhtar Donetsk est dans la même situation : lui aussi a vu ses rêves de Ligue Europa s’éteindre après une cruelle élimination aux tirs au but contre le Panathinaïkos. Autant dire que les deux équipes abordent ce barrage de Conference League avec une énorme pression.
Une dose de confiance avant l’Europe
Après un début de saison très difficile, marqué par 5 défaites lors de ses 8 premiers matchs officiels, le Servette FC a enfin retrouvé des couleurs en Coupe de Suisse. Opposés au FC Dardania Lausanne, club de 2e ligue interrégionale, les Grenat se sont imposés 5-0, une victoire nette et rassurante. Plus que le score, c’est l’attitude affichée qui a compté : rigueur, intensité, efficacité offensive et implication de tout le groupe. Le gardien Jérémy Frick a signé un clean sheet, symbole d’une défense enfin concentrée et solide. Stevanović, Jallow, Ayé et Bronn ont marqué, tandis que le jeune Alonzo Vincent, à seulement 16 ans, est devenu le deuxième plus jeune buteur de l’histoire du club. Ce succès a permis de briser la spirale négative et d’engranger de la confiance avant le déplacement européen.

La forme de l’adversaire
Le Shakhtar Donetsk arrive lui aussi avec des blessures récentes : le club ukrainien a été éliminé de l’Europa League après une cruelle séance de tirs au but contre le Panathinaïkos. Contraint de jouer ses matchs européens en exil, il a fait du Stade Henryk Reyman de Cracovie sa base provisoire, un stade qu’il maîtrise désormais parfaitement.
Malgré ces déconvenues, le Shakhtar conserve une équipe redoutable. Son contingent brésilien reste l’un de ses points forts, apportant créativité et explosivité dans les phases offensives. Parmi eux, Kauã Elias, jeune avant-centre de 19 ans, s’est déjà distingué en ce début de saison. Meilleur buteur du club actuellement, il représente une menace sérieuse pour la défense servettienne par sa vitesse, sa mobilité et son sens du but. Autour de lui, l’expérience européenne de l’effectif et la discipline collective font du Shakhtar un adversaire particulièrement difficile à manœuvrer.
Le Servettien à suivre
Recruté cet été en provenance de l’AJ Auxerre, Florian Ayé a débloqué son compteur avec Servette lors de la victoire en Coupe de Suisse face à Dardania. Avant-centre de métier, il est précisément le profil qui manquait aux Grenat : puissant dans les duels, habile dos au but et capable de peser sur toute une défense. Dans un match aussi tendu, la réussite offensive pourrait se jouer sur un détail et tous les regards seront tournés vers lui. Miser sur un but d’Ayé n’a rien d’utopique : c’est peut-être lui qui peut relancer la saison européenne des Grenat.

Ce jeudi 21 août à 20h00, le Servette FC affronte le Shakhtar Donetsk au Stade Henryk Reyman de Cracovie pour un match crucial. Après un début de saison compliqué, les Grenat ont enfin retrouvé confiance grâce à leur large succès en Coupe de Suisse, et ils savent qu’ils jouent désormais leur dernière chance européenne. L’objectif : réaliser un grand match, bousculer le Shakhtar et décrocher un avantage avant le retour à la Praille.
Ce barrage doit être le point de bascule de la saison : un moment pour tourner la page des difficultés, retrouver l’élan collectif et prouver que le club genevois peut rivaliser sur la scène continentale.
Rendez-vous jeudi à 20h à Cracovie ou devant votre poste de télévision : ensemble, allons chercher l’exploit et écrivons une nouvelle page de l’histoire grenat !
Allez Servette !
Photos: Julien Thurnherr
15 Aug 2025 | Équipe première
Le Servette FC s’est incliné ce jeudi soir face au FC Utrecht, scellant ainsi son élimination des qualifications pour l’Europa League. Malgré une volonté affichée de renverser la tendance après la défaite 3-1 à Genève, les Grenat n’ont pas réussi à faire trembler les Néerlandais dans leur antre du Stadion Galgenwaard.
Une élimination logique, née de fautes évitables
Comme au match aller, Servette a montré de belles intentions, mais n’a jamais su concrétiser ses temps forts. Chaque but encaissé ce soir est venu d’une perte de balle servettienne, souvent dans des zones sensibles. Ces erreurs ont permis à Utrecht, très à l’aise dans son jeu de passes rapide en une ou deux touches, de trouver facilement des joueurs entre les lignes et de punir les Genevois avec efficacité.
Analyse tactique : Utrecht plus fluide, Servette trop friable
Utrecht a imposé son rythme grâce à une circulation de balle limpide. Leur capacité à casser les lignes avec des passes courtes et rapides a mis en difficulté une défense genevoise déjà affaiblie par les absences. Servette, de son côté, a manqué de maîtrise dans les transitions et de rigueur dans la relance, offrant trop de munitions à l’adversaire.
Les moments clés du match
But annulé (40’) : Utrecht croyait avoir marqué, mais le but a été refusé après vérification à la VAR. L’arbitre a constaté une faute de main de Van der Hoorn au début de l’action.
1-0 : Utrecht ouvre le score grâce à une belle action rapide. Jensen décale Rodriguez, dont la frappe est repoussée par Mall. Le ballon revient dans les pieds du Danois, qui n’a plus qu’à le pousser au fond.
2-0 : En seconde période, Utrecht double la mise. Après une récupération haute, Blake sert Murkin, dont le centre parfait trouve Jensen. C’est un jeu d’enfant pour le Danois, qui s’offre un doublé.
2-1 (Servette, penalty) : Guillemenot protège bien son ballon dans la surface et subit une charge irrégulière d’Engwanda. Jallow transforme parfaitement le penalty, sauvant l’honneur des Genevois.
Composition & absences notables
Le nouvel entraîneur Jocelyn Gourvennec a dû composer sans plusieurs cadres : Steve Rouiller et Yoan Severin, tous deux absents pour blessure. Quant à Samuel Mraz, l’attaquant physique et précieux dans les duels, il aurait sans doute apporté beaucoup ce soir. Malheureusement, sa blessure semble plus sérieuse qu’annoncé la semaine dernière.
Ces absences ont pesé lourd, notamment sur la solidité défensive et la capacité à tenir le ballon en attaque.
Le troisième maillot : audace en jaune, clin d’œil au grenat
Servette a disputé ce match dans son troisième maillot jaune, une tunique qui divise. Majoritairement apprécié pour son originalité et son élégance, il suscite néanmoins des avis partagés au sein de notre rédaction. Certains saluent une modernité assumée, d’autres y voient une faute de goût. Cela dit, un clin d’œil subtil à l’identité servettienne demeure : les manches du maillot arborent fièrement le grenat, rappelant que, même dans l’innovation, les racines du club ne sont jamais bien loin.
Le soutien des fidèles
Malgré la distance, environ 100 supporters servettiens ont fait le déplacement à Utrecht. Leur présence bruyante et fidèle dans les tribunes a apporté une touche de chaleur dans une soirée difficile, témoignant de l’attachement indéfectible entre le club et sa communauté.
Dimanche, Servette doit réagir en Coupe de Suisse
Après cette élimination, Servette n’a plus le droit à l’erreur. Dimanche, les Grenat affronteront le FC Dardania Lausanne en Coupe de Suisse (15h30). Ce match, face à une équipe de division inférieure, doit être l’occasion d’un sursaut net et sans bavure.
Servette se doit de gagner ce match aisément. Pas seulement pour se qualifier, mais pour retrouver de la confiance, rassurer ses supporters et envoyer un signal fort : la saison est loin d’être perdue. Il est impératif que les Genevois abordent cette rencontre avec sérieux, intensité et efficacité.
Article : Marcello Corazza
13 Aug 2025 | Équipe première
Dans la salle de presse du Stade de Genève, un parfum de nouveauté flotte dans l’air. À la table, aux côtés du président Hervé Broch, Jocelyn Gourvennec prend place, souriant, visiblement déjà à l’aise. L’homme vient à peine de poser ses valises que l’on sent déjà qu’il veut s’installer pour longtemps.
« Le rendez-vous que nous avons eu a été presque parfait », confie-t-il. L’histoire a commencé il y a seulement quelques jours : un appel lundi matin, une rencontre dans la foulée, et un accord scellé à la vitesse d’une contre-attaque. Deux saisons, plus une année en option.
L’humilité comme point de départ
Le Français n’arrive pas en sauveur, mais en bâtisseur. Il a visionné tous les matches du Servette depuis le début de saison, s’imprégnant du jeu, des visages et de l’atmosphère. « Je viens avec beaucoup d’humilité. » Son premier chantier ? Remettre tout le monde sur la même longueur d’onde : les jeunes, les recrues et les cadres.
Un football qui parle au cœur
Ancien numéro 10, Gourvennec veut un jeu qui respire le plaisir :
« La possession pour la possession, ça ne sert à rien. Je veux qu’on soit capables de maîtriser, mais aussi d’accélérer, de surprendre. »
Il ne promet pas un style figé, mais un équilibre entre contrôle et transitions, pour séduire les supporters et bousculer les adversaires.
La jeunesse dans l’ADN
Dans sa carrière, Gourvennec a toujours eu le flair pour lancer des jeunes qui, parfois, sont devenus internationaux, Aurélien Tchouameni et Jules Koundé, par exemple. Il compte faire de même à Genève. « Donner une chance à un jeune, c’est envoyer un message à toute l’académie. »
Des objectifs inchangés
Pour le président Hervé Broch le cap reste clair : l’Europe, un podium, et un beau parcours en Coupe de Suisse. Gourvennec ne recule pas devant la mission. « J’ai vu un groupe investi et souriant. On va travailler pour améliorer le collectif, être plus solides et plus dangereux. »
Jeudi, le Servette disputera déjà un match européen crucial. Et dans les tribunes, on pourra observer si, au-delà des mots, la patte Gourvennec commence déjà à s’esquisser.
11 Aug 2025 | Actualité, Équipe première
En difficulté depuis le début de saison, Servette a enfin débloqué son compteur en Super League en décrochant le nul (1-1) face à GC. Menés à la pause, les Grenat ont réagi grâce à Lamine Fomba, sous les yeux de leur nouvel entraîneur.
Une première période compliquée
Sous les yeux de leur futur entraîneur Jocelyn Gourvennec, les Grenat ont eu toutes les peines du monde à entrer dans leur match. Face à un Grasshopper également en quête de points, Servette a affiché un visage timoré, hésitant à se projeter vers l’avant.
L’action symbolique du début de rencontre est intervenue dès le coup d’envoi, avec plusieurs passes en retrait jusqu’au gardien Mall, signe d’un manque de confiance évident.

Après quelques occasions timides, la sanction est tombée à la 33e minute : une perte de balle de Bronn a conduit à un centre de Plange, mal négocié par Ondoua, dont le dégagement manqué a offert à Saulo Decarli l’ouverture du score pour GC.
Le réveil après la pause
À la mi-temps, le duo intérimaire Dimic–Alphonse a procédé à deux changements, lançant notamment la recrue Florian Ayé et Lamine Fomba. L’effet a été immédiat : Ayé a provoqué un penalty à la 54e minute, que lui-même a tiré… mais Justin Hammel s’est interposé. Malgré cet échec, Servette s’est montré plus entreprenant, profitant d’un Grasshopper prudent.
La récompense est arrivée à la 75e minute : à la suite d’un ballon contrôlé par Ayé dans la surface, Fomba a conclu de près pour remettre les deux équipes à égalité. Les Zurichois ont protesté pour une main présumée de l’attaquant français, mais l’arbitre Johannes von Mandach a validé le but.

Une fin de match à l’avantage des Grenat
Porté par cette égalisation, le SFC a poussé en fin de rencontre. Cognat a même cru offrir la victoire aux siens, mais son but a été annulé pour hors-jeu. Les Genevois devront se contenter de ce premier point de la saison, qui met fin à une série de quatre défaites consécutives toutes compétitions confondues.
Et maintenant ?
Servette reste avant-dernier, à égalité avec GC et Winterthour. Le chantier est important pour Jocelyn Gourvennec, qui prendra officiellement ses fonctions lundi. Avant de retrouver la Super League, les Grenat se rendront à Utrecht jeudi en Europa League, puis à Chavannes-près-Renens dimanche pour affronter Dardania Lausanne en Coupe de Suisse.
Ce nul offre un léger répit aux Grenat, qui devront confirmer ce sursaut pour relancer leur saison.
Photos: Luca Girod
9 Aug 2025 | Équipe première
Ce dimanche 10 août à 16h30, Servette FC accueillera Grasshopper au Stade de la Praille pour le troisième match de Super League de la saison. Après deux défaites consécutives, les Grenat sont déterminés à stopper cette spirale négative et à renouer avec la victoire. Ce match est une occasion idéale de se relancer, face à une équipe contre laquelle Servette a souvent eu le dernier mot.
Lors de leur dernière confrontation en février dernier, Servette s’était imposé 2-1 après une spectaculaire remontée en seconde période. Grasshopper, bien qu’historique adversaire, reste une équipe que Servette réussit généralement à dominer, avec plusieurs victoires au compteur ces dernières saisons. Malgré un début de championnat difficile pour les deux équipes, ce match s’annonce crucial pour les Grenat qui devront absolument stopper les défaites et repartir du bon pied.
La perf’ du dernier match
Le Servette FC a concédé une défaite sévère 1-3 à domicile face au FC Utrecht lors du match aller du 3e tour qualificatif de l’Europa League. Malgré une première période prometteuse, où Guillemenot a ouvert le score dès la 12e minute, les Grenat ont sombré après la pause. En l’espace de dix minutes (52e-62e), ils ont encaissé trois buts, dont un autogoal de Baron, un coup franc mal défendu laissant Horemans marquer, et une défense désorganisée permettant à Zechiel de scorer le troisième.
Cette défaite marque la quatrième consécutive en autant de matchs officiels cette saison, et expose une fragilité défensive inquiétante pour les hommes de Dimic et Alphonse. Il semble que les Grenat manquent parfois de la solidité mentale et physique nécessaire dans les moments décisifs. La fragilité de certains joueurs, notamment au niveau du physique et de l’impact dans les duels, pose question. Face à une équipe d’Utrecht plus robuste et bien organisée, Servette a montré ses faiblesses, notamment au milieu de terrain, où les joueurs peinent à maintenir l’intensité sur 90 minutes.
Les Grenat semblent également manquer de l’élément “mastodonte” en attaque, celui qui a fait défaut en attaque, à l’image de Crivelli lors de la saison dernière, capable de tenir tête à des défenses imposantes et de peser sur le match physiquement. Si cette fragilité persiste, le club devra peut-être se pencher sur le marché pour recruter un joueur de ce calibre, capable de faire basculer les matchs en sa faveur.

La forme de l’adversaire
Grasshopper traverse également un début de saison difficile, avec deux défaites consécutives contre Bâle et Lucerne. Cependant, contrairement au Servette FC, qui évolue sous la direction des entraîneurs intérimaires Bojan Dimic et Alexandre Alphonse, le club zurichois a profité du mercato d’été pour changer d’entraîneur, en confiant les rênes de l’équipe à Gerald Scheiblehner.
En attaque, les Sauterelles peuvent s’appuyer sur la complémentarité de Nikolas Muci et Luke Plange, deux buteurs qui ont montré leur potentiel lors des premiers matchs de la saison. Toutefois, l’équipe perd un de ses atouts avec le départ du jeune défenseur Maksim Paskotsi, qui a quitté le club pour rejoindre la Belgique.
Avec des résultats mitigés et une équipe encore en phase de transition, Grasshopper représente un adversaire abordable pour le Servette FC. C’est une occasion idéale pour les Grenat de se reprendre et de tenter de renouer avec la victoire, avant un déplacement décisif à Utrecht en Europa League.
Le Servettien à suivre
Après une première mi-temps convaincante contre Utrecht, Guillemenot reste un joueur clé à suivre de près. L’attaquant servettien a ouvert le score contre les Néerlandais et continue de montrer des signes de forme. Son sens du positionnement et son efficacité devant le but seront essentiels pour les Grenat, surtout face à un adversaire comme Grasshopper, qui peine à se stabiliser en défense. Guillemenot, qui cherche à confirmer son retour en forme après une saison plus discrète, pourrait bien être le joueur décisif pour redonner de l’élan à l’attaque servettienne.
Ce dimanche 10 août à 16h30, Servette FC reçoit Grasshopper au Stade de la Praille pour un match décisif. L’objectif : stopper la série de défaites et relancer la saison 2025-2026 avec une victoire. Après un début difficile, les Grenat souhaitent retrouver leur rythme et profiter du beau temps pour offrir une performance solide à leur public.
Rendez-vous ce dimanche 10 août à 16h30 : une occasion parfaite pour se relancer, remonter la pente et repartir sur de bonnes bases. Ensemble, retrouvons le chemin de la victoire !
Allez Servette !
Photo: Julien Thurnherr
9 Aug 2025 | Féminines
Ce samedi les Servettiennes se sont déplacées au centre d’entrainement de l’Olympique Lyonnais pour y affronter l’OL Lyonnes.
Beaucoup de changements ont eu lieu du côté du Servette FCCF. Tout d’abord, Cristian Toro est devenu le nouvel entraineur de la formation genevoise à la suite du départ de José Barcala au Bayern Munich.
Ensuite on y compte 8 départs de joueuses, dont le prêt de Landryna Lushimba à Grasshopper. Sandrine Mauron, Imane Saoud, Tinja-Riiika Korporela, Maeva Clermaron, Cassandra Korhonen, Manon Revelli et Paloma Lazaro.
Il y a également eu l’arrivée de beaucoup de joueuses, Lumbardha Misini, Bénédicte Simon, Magdalena Sobral, Gloria Marinelli, Asun Martinez, Enith Salon, Maeva Salomon et pour finir Ghoutia Karchouni. On peut également souligner la prolongation de Mickaëla Bottega jusqu’en 2026.

Une première mi-temps compliquée, mais les Servettiennes limitent les dégâts.
Sous les 37°C de Lyon, le coup d’envoi est donné au Groupama OL Training Center et les Lyonnaises ne perdent pas de temps pour solliciter la défense genevoise. Elles gagnent un premier corner au bout de 4 minutes et enchainent avec une occasion dangereuse à la 6ᵉ minute qui ne se concrétise pas. À la 15ᵉ minute, Lily Yohannes tire à 20 mètres, mais le ballon passe au-dessus de la cage servettienne. C’est à la 26ᵉ minute que Lyon ouvre le score. Liana Joseph fait une tête au point de penalty qui finit au fond des filets. Le deuxième but lyonnais viendra à la 38ᵉ minute par Melchie Dumorney.
Quand même des occasions
Après ce but, les Servettiennes ont quand même quelques occasions pour elles, notamment à la 31ᵉ minute, Simonsson tente d’envoyer la balle en profondeur à Bénédicte Simon, qui échoue. Mais quelques minutes plus tard les Servettiennes arrivent dans la surface lyonnaise, Simon centre, mais celle-ci se fait contrer par la défenseuse lyonnaise. La plus grosse occasion servettienne survient à la 60ᵉ minute sur corner qui finit dans les bras de la gardienne lyonnaise.
Je trouve que ça, ça a été bien. On a joué avec des U19 aussi. Comme il y a quelques choses qui sont blessées en début de saison, c’est un peu difficile. Mais sinon collectivement, ça a été pas mal.

Lyon domine en deuxième mi-temps.
L’entraineur de Lyon décide de changer complètement son équipe à la mi-temps alors que Cristian Toro préfère effectuer des changements en cours de jeu. Le 3-0 lyonnais viendra à la 58ᵉ minute. Les deux équipes écoperont d’un carton jaune pour faute, l’OL Lyonnais marquera encore deux buts à la 80ᵉ et la 89ᵉ minute.
La météo n’a pas aidé.
“Aujourd’hui, ça a été difficile parce que, en raison des conditions météorologiques, il faisait très chaud. Mais dans l’ensemble, ça a été. On sait que Lyon, c’est une grande équipe, mais on a su quand même apporter, ce qu’on avait à apporter, on va dire, sur le terrain.”
Témoigne Bénédicte Simon à la fin du match, en effet, il ne faisait pas moins de 37°C.
Les Servettiennes affronteront encore Fleury et Thonon cette semaine avant de commencer le championnat le 23 aout à 16h.
Photos: Julien Thurnherr