Ce samedi 13 février à 17h du côté de la Fontenette le cancre du championnat, le club tessinois de Lugano, effectue un voyage périlleux du côté de Genève pour faire tomber l’actuel leader du championnat, le Servette FCCF. Une mission qui s’annonce périlleuse pour un club qui n’a encore obtenu le moindre point…
Un Lugano en perdition
Rien ne va plus pour le club Luganais… Déjà sauvées la saison passée grâce à l’arrêt des compétions suite au Covid-19 alors qu’elles n’avaient engrangé que quatre points en 16 rencontres, la saison est encore plus compliquée cette année, les tessinoises ayant perdu leurs 13 rencontres de championnat et encaissé 73 buts (5.61/match) soit autant que Zürich, Young Boys et St. Gall réunis. Pourtant, l’entraîneur Antonelli peut compter sur plusieurs arrivées cet hiver avec par exemple le retour de l’Italienne Chiara Cecotti (Serie B italienne) ou les internationales Roumaines Teodora Meluta (Cluj) et Cristina Carp (D1 danoise) mais rien n’y fait avec déjà une première défaite en début d’année lors de la réception du FC St.Gall-Staad, cinquième au classement, sur le score de 1-3. La deuxième partie de saison s’annonce donc déjà bien longue pour une équipe qui va vite devoir trouver la solution si elle souhaite se maintenir en Super League.
Focus sur Léonie Fleury
Cette semaine, nous avons eu la chance d’interviewer Léonie Fleury, notre attaquante française arrivée au bout du Lac, au Servette FCCF, durant l’été 2019. La joueuse d’Annecy a débuté sa carrière dans le club de Saint- Etienne chez les U19 avant de jouer son premier match professionnel à l’âge de 16 ans. Elle y restera jusqu’en 2017, soit six saisons, avant de signer du côté de Soyaux puis Rodez. Cette expérience chez les Verts reste malgré tout un excellent souvenir pour elle, club dans lequel elle a pu beaucoup apprendre pour la suite de sa carrière et qui lui permettra également de rencontrer une autre de nos joueuses, Marie Duclos.
”J’ai beaucoup appris à l’AS Saint-Étienne”
Quand Servette lui fait une offre durant l’été 2019, elle n’hésite pas. Cette opportunité lui permet également de changer d’air et de découvrir un tout nouveau championnat. Paradoxalement, sa première expérience à l’étranger lui permet d’exaucer son souhait de rentrer à la maison. Tous les jours, elle pendule entre Annecy et Genève, où elle travaille comme serveuse dans un restaurant avant d’enchaîner avec le foot. Léonie Fleury réussit à facilement s’adapter puisqu’elle inscrira 12 buts lors de la saison 2019-2020, ce qui la classera à la troisième place des meilleures buteuses, puis déjà neuf réalisations cette saison, alors qu’elle est cantonnée à un rôle de joker.
”Le projet du Servette FC Chênois Féminin m’a beaucoup plu”
Cependant, cette position même si elle est difficile à gérer, ne l’effraie pas tant que ça pour l’instant puisqu’elle reste malgré tout décisive pour son équipe avec ses neuf buts et apporte ce dont l’équipe a besoin, un rôle que lui donne actuellement le coach Éric Séverac, lui préférant Maeva Sarrasin mais toujours sujet à changement et on sait que Léonie Fleury a toutes les capacités pour retrouver une place dans le 11.
”Ce n’est pas facile d’être joker”” J’accepte ce rôle de joker”
Ce week-end, les Grenat affrontent la lanterne rouge, le FC Lugano, et les joueuses savent très bien que les supporters, que ce soit au stade ou devant un écran, seront présents pour les soutenir dans cette marche au titre.
”On remercie tous ceux qui nous suivent match après match !”
Alors qu’on pensait le moment enfin arriver, c’est finalement sur une énième ”non-victoire” face aux hommes de Peter Zeidler que cette rencontre en retard de la 15e journée s’est achevée sur un score de parité. Ce partage des points semble avoir satisfait tout le monde mais aurait pu tourner à la catastrophe en fin de rencontre.
Chassez le naturel, il revient au galop. Comme depuis le début de l’année civile, les Grenat ont pris cette mauvaise habitude d’encaisser le premier but relativement tôt et encore sur une nouvelle relance défensive ratée mais heureusement comme leur dernière sortie face à Lucerne, les Servettiens vont immédiatement réagir en égalisant rapidement et en étant tout près de renverser la tendance. Malheureusement, comme lors du déplacement à la Swissporarena (oh, encore une similitude), le portier adverse s’est interposé sur la sanction suprême. On craint que le match ne tourne en faveur des Suisses orientaux avec ce deuxième but signé par Guillemenot mais la réalisation contre son camp de Fazliji va premettre à tout le monde de repartir avec un point chacun.
Les notes de la rencontre
Jérémy Frick : 7
Pas aidé par sa défense sur le 0-1 puis totalement impuissant sur le deuxième goal adverse, il a réalisé de bonne sorties aérienne ainsi que quelques parades décisives.
Moussa Diallo : 5
Même constat que face à Lucerne : bon offensivement mais friable derrière. Touché juste avant la mi-temps, il a cédé sa place pour le retour du capitaine Anthony Sauthier (6), lequel a remis un peu de l’ordre à droite.
Steve Rouiller : 6
Une relance hasardeuse qui coûte l’ouverture du score. Il s’est bien remis de son erreur par la suite.
Yoan Séverin : 6
Un match sérieux comme à l’accoutumée pour le Français.
Gaël Clichy : 4
Coupable sur le deuxième but et un dégagement raté, l’ancien Citizen a été un peu mis en difficulté mais cela s’explique certainement par l’enchaînement des échéances.
Boris Cespedes : 6
Comme d’habitude, une prestation sérieuse pour le milieu de 25 ans.
Théo Valls : 7
Il aurait pu être le briseur de la malédiction à la dernière minute mais Zigi n’a rien laissé passé. A l’origine du deuxième but Genevois.
Timothé Cognat : 6
Une grosse débauche d’énergie mais quelques fois brouillons même si son match est relativement bon dans sa globalité. Kastriot Imeri l’a remplacé pour les dernières minutes avec une belle combativité.
Miroslav Stevanovic : 6
Un centre téléguidé pour l’égalisation à 1-1 mais très peu trouvé par ses coéquipiers. Des mauvais choix en fin de match mais une bonne prestation dans l’ensemble.
Boubacar Fofana : 5
De la vitesse, de la percussion mais du déchet dans son jeu encore. Touché à la clavicule, il sort au profit d’Alex Schalk, à qui il manque encore du rythme.
Grejohn Kyei : 7
Beaucoup ne retiendront que son penalty raté mais d’autres retiendront son septième but de la saison, inscrit de la tête, et qui aurait pu être suivi de son huitième à quelques millimètres près. Koro Koné, qui l’a remplacé, a eu toutes les peines du monde à se montrer à la hauteur.
Cette fois-ci, on a enfin assisté à du beau foot, qui rendrait jaloux tout marseillais qui se respecte, lors de cette splendide revanche face au club de Tasar. Cependant, cette fois-ci c’est une toute autre équipe qui va barrer la route du club grenat avec la réception des Brodeurs mercredi dès 18 :15.
Un Servette qui retrouve de ses couleurs
Alain Geiger a réussi à donner un nouveau souffle à ses joueurs dimanche puisque cette fois-ci, malgré un premier but encaissé, ils ont su se reprendre et ne pas baisser les bras afin d’empocher les trois points. Cette victoire est d’autant plus importante qu’elle permet à Servette de dépasser les Lausannois, club qu’ils affronteront ce samedi, et de revenir à égalité de leur adversaire du jour avec chacun 23 points. Ce match en retard de la 15èmejournée s’annonce d’autant plus passionnant que les Genevois pourraient faire un sacré bond au classement et atteindre la troisième place, occupée pour l’instant par le FC Zürich. Ce second souffle provient aussi d’un homme qui s’est réellement imposé dans le onze servettien : Théo Valls. Alors qu’il a quitté son club de toujours, le Nîmes Olympique, pour rejoindre le club du bout du lac, il a su rapidement montré son étalage de qualité que ce soit de l’intensité ou cette petite touche personnelle dans les passes qui lui permirent de délivrer déjà trois passes décisives soit autant que Miroslav Stevanovic qui est le co-meilleur passeur du club cette saison. De plus, il a un réel viseur dans ses yeux, puisque 87% de ses passes atterrissent avec précision dans les pieds de ses coéquipiers depuis le début de la saison. Bien qu’il doive encore s’améliorer un peu dans les dribbles et les duels (74% de dribbles réussis et 54% de duels remportés) il est une véritable pièce maîtresse dans le milieu grenat et pourrait à nouveau faire basculer le match à lui tout seul !
Briser le signe indien
Le club saint-gallois a toujours été la bête noire pour un Servette FC qui n’a jamais réussi à les battre en trois saisons de Super League (2012-2013, puis 2019-2021). Alors que le club grenat retrouvait la plus haute ligue de Suisse, ils n’ont su prendre qu’un point pour trois défaites grâce à un but de Tibert Pont à la 14ème (1-1). En 12 matchs, soit depuis le 25 octobre 2008 et une défaite 2-0, les Grenat se sont inclinés à dix reprises pour deux matchs nuls à domicile le 20 octobre 2012 et le 12 Juillet 2020 à chaque fois sur le score de 1-1. Cependant, cette saison c’est un tout autre visage que nous montrent les Brodeurs. Alors qu’ils finirent à la deuxième place la saison passée, ils accusent déjà un retard de huit points sur leur ancienne place détenue pour l’instant par le FC Bâle. En dix saisons de Super League, le classement des saint-gallois oscillent souvent entre la 5 et 8ème place, bien que certaines exceptions existent. Côté malheurs, ce fût le cas lors de la saison 2010-2011, lors de laquelle ils finiront à la dixième place et furent donc relégués mais ils vécurent aussi des jours plus heureux avec une troisième place obtenue lors de leur retour dans la plus haute ligue derrière Bâle et Grasshoper ce qui les envoya disputer les qualifications pour l’Europa ainsi qu’également la saison passée avec cette place de dauphin du BSC Young Boys.
Ce qu’il faut donc retenir, c’est que le club saint-gallois reste malgré tout assez instable dans le championnat et est donc capable du meilleur comme du pire et cette année, ils ne réalisent malgré tout pas de splendides performances et le club genevois se doit donc de retrouver le chemin de la victoire face à cet adversaire.
Le moral est de retour, c’est l’heure de briser la malédiction verte et enfin s’imposer afin de viser un classement qui nous corresponde, le club genevois se doit de retrouver la lumière d’antan.
Le naufrage de Lucerne ? Ce n’est plus qu’un lointain souvenir. Les Grenat ont su se remobiliser ce dimanche et par la même occasion se relancer dans la course au podium avant d’affronter Saint-Gall ce mercredi.
Tout n’avait pas pourtant débuté sous les meilleurs auspices pour les Genevois qui sont cueillis à froid d’entrée mais qui réagissent d’emblée dans les vingt premières minutes en renversant le score pour mener deux buts à un. Les Servettiens ont enfin fait sauter le verrou lucernois et vont aggraver la marque en deuxième période pour mener 4-1 à vingt minutes du terme avant que Marvin Schulz ne réduise la marque de superbe façon. Les hommes de Celestini vont pousser pour tenter de grapiller un point inespéré mais Servette va tenir pour remporter ses trois premiers points de 2021 et de lancer idéalement une nouvelle semaine anglaise !
Les notes de la rencontre
Jérémy Frick : 7
Impuissant sur les deux buts lucernois, le portier a été impeccable dans se sorties aériennes et a réalisé deux superbes parades en fin de rencontre qui ont permis à son équipe de remporter la victoire au coup de sifflet final.
Moussa Diallo : 5
Le remplaçant de capitaine Sauthier a été correct offensivement mais aura laissé de grands espaces derrière que les lucernois ont bien exploité ses largesses, notamment sur le premier but.
Steve Rouiller : 7
Très belle prestation du capitaine du jour ! Excellent en défense, il s’est même permis le luxe de mettre un coup de casque pour le but du break pour rassurer son équipe après la pause.
Yoan Séverin : 6
De retour dans le onze pour cause de blessure de Sasso, il a justifié la confiance des dirigeants de le prolonger en réalisant un match sérieux et appliqué.
Gaël Clichy : 6
Auteur de son premier ”point” avec le Servette (passe décisive pour Kyei), son match a été bon mais il a eu quelques largesse défensives parfois.
Boris Cespedes : 6
À la conclusion du quatrième but au terme d’une action bien construite, il a fait son match gentiment à mi-terrain et laissant sa place pour les dernières minutes à Nicolas Vouilloz.
Théo Valls : 9
Impliqué sur trois des quatre buts des Grenat : deux passes décisives, dont une lumineuse ouverture sur le 1-1, et un but ou il fait presque tout le travail avec un beau râteau. C’est une véritable Masterclass que nous a pondu le Gardois, impressionnant au milieu.
Timothé Cognat : 7
Il ne lui aura manqué qu’un but au petit lutin Arnassien pour ponctuer une belle prestation mais Papa Schulz le lui a volé à la 73e. Il a cédé sa place à Arial Mendy qui a effectué une entrée plutôt brouillonne.
Miroslav Stevanovic : 5
Malgré sa passe décisive pour Cespedes, sa partition reste néanmoins assez terne avec bon nombre de mauvais choix à son actif. Ricardo Alves l’a remplacé pour les dernières minutes.
Boubacar Fofana : 6
Son superbe contrôle sur le but de l’égalisation lui permet d’aller au bout de son action. Son match est bon, il a provoqué beaucoup de fautes lucernoises. Il sort à l’heure de jeu au profit d’Alex Schalk qui a pu se remettre gentiment en jambes avant les futures échéances.
Grejohn Kyei : 7
Bien mieux que jeudi, il fait étaler tout son jeu en pivot sur la seconde réalisation genevoise. Après 60 minutes, il sort pour Koro Koné qui, depuis sa perte de la place de titulaire, a toutes les peines du monde à se faire une place.
Les bonnes habitudes de 2020 sont toujours là en 2021 ! Pour leur premier match de l’année civile et également leur première sur le synthétique de la Fontenette, les Servettiennes n’ont pas fait de détail et ont infligé une manita à leurs poursuivantes bâloises et continuer leur marche en avant.
Pour cette oppositions, le coach Éric Sévérac opte pour une équipe résolument offensive et titularise la nouvelle recrue prêtée par l’Olympique Lyonnais Manon Revelli. C’est d’ailleurs la numéro 13 grenat qui tente sa chance la première côté genevois à la 9ème minute, juste après avoir vu Sundov faire passer une petite frayeur dans les travées de l’enceinte carougeoise. La Croate du FC Bâle va ensuite louper l’immanquable et ses coéquipières vont être punies à la 20eme de jeu sur un beau lob de 20 mètres de Sandy Maendly qui profite d’une récupération d’Arfaoui. Les Grenat vont ensuite avoir trois belles opportunités entre la demi-heure et la 40e, sans succès, mais vont doubler la mise juste avant la mi-temps par Revelli d’un tir lointain de son pied gauche et s’illustrer de la meilleure des manières pour sa première.
Les Genevoises ne vont pas s’arrêter en si bon chemin et vont inscrire le 3 à 0 à la 51e par Marta Peiro, lancée idéalement en profondeur par la capitaine Sarrasin. Dix minutes plus tard, c’est la super-sub Léonie Fleury qui quelques secondes après son entrée trouve la lucarne des buts de Tschudin pour la quatrième réalisation de l’après-midi. Effectuant aussi sa première en Suisse, Natalia Padilla aura également deux opportunités d’ouvrir son compteur personnel mais elle va s’illustrer à un quart d’heure du terme, en effectuant une feinte pour laisser filer le ballon sous ses jambes et mettre sa coéquipière Soulard qui ne se fait pas prier pour lober astucieusement la portière bâloise. Le score ne bougera pas plus et avec cette ”manita”, Servette remporte la première de ses quinze finales (dixit le coach le matin du match dans la Tribune de Genève) et porte son avance à douze unités sur leurs adversaires, tout en confortant sa place de leader avec huit points d’avance sur YB (-1 match) et Zürich.
Servette FC Chênois Féminin – FC Basel 1893 5-0 (2-0)
Gros soutien mental à tous les supporters genevois qui ont dû préférer un instant voir un épisode de Plus Belle la vie plutôt que la pauvre performance proposée par le club grenat jeudi à la Swissporarena. Maintenant, on ne peut qu’espérer que cela serve d’électrochoc pour le deuxième acte de ce Servette-Lucerne qui se jouera dimanche au Stade de Genève.
Des erreurs à ne pas reproduire
On a vu un Servette vite dépassé par les évènements après le penalty de Kyei arrêté par le gardien lucernois. Après cette défaite, il faudra vite que le mental et surtout le sursaut d’orgueil soient de la partie s’ils souhaitent pouvoir reprendre du poil de la bête et engranger une nouvelle victoire dans leur antre, elle qui leur échappe depuis le 2 décembre lors de la victoire face au FC Zürich (2-1). En effet, les Grenat ont à chaque fois depuis ce match remporté qu’un seul point et en finissant à chaque fois sur le score de 1-1 face à Sion, Vaduz et plus récemment les Lausannois. D’ailleurs, pour la petite histoire, le Servette FC s’était déjà incliné face au club de Fabio Celestini sur le score de 1-3, et les Genevois avaient plutôt bien réagi en s’imposant à deux reprises face à Zürich (2-1) puis à Vaduz (0-2) et à Berne (1-2). Alain Geiger va donc vite devoir trouver les bons mots pour motiver son équipe et reprendre de l’avant, surtout avec Lausanne et St. Gall à leur portée.
Un FC Lucerne tout sauf optimiste
Lucerne occupe bien sûr la neuvième place avec toujours trois points de retard sur le FC Sion. Cependant, il ne faut pas s’y méprendre mais c’est bien une équipe réaliste avec une moyenne de 1.5 buts inscrits par rencontres (23 en 15 matchs) et se classe malgré tout à la quatrième place des meilleures attaques juste derrière le trio de tête habituel. L’attaquant Dejan Sorgic n’y est pas pour rien avec ses 6 buts inscrits, ce qui le place à la sixième place des meilleurs buteurs du championnat. Concernant la défense, elle reste bien sûr pas très étanche, également 23 buts encaissés, mais reste encore dans la moyenne, Bâle et Zürich par exemple étant bien plus mauvais élève. Il faut aussi dire que lors de la rencontre de jeudi, ils inscrivirent deux buts sur passe en profondeur ainsi que sur penalty obtenu sur un corner, ce qui reste encore difficile à faire pour Servette qui est bien une des pires équipes de LNA concernant les profondeurs ainsi que les balles arrêtées.
Désormais, les Grenat savent sur quoi ils doivent bosser et on espère bien un semblant de volonté ce dimanche à 16 heures au Stade de Genève. Allez Servette et allez Genève !