En l’espace de quelques jours et deux matches, on aura eu l’impression de revivre à chaque fois le même scénario et par conséquent à la même fin du film. On redoutait le contre-coup de l’élimination en Coupe ce dimanche, nos craintes ont été plus que fondées malheureusement…
60 minutes puis plus rien : voici comment l’on pourrait résumer la rencontre des Servettiens à la Swissporarena. Une première mi-temps durant laquelle ils auraient pu mener à la marque mais encore une fois ce manque de finition qui leur a tant fait défaut par le passé. A force de ne pas conclure, ce qui devait arriver arriva : Lucerne ouvre le score peu avant l’heure de jeu. Ce but contre le cours du jeu assomme les Grenat qui ne reviendront plus dans le match et encaisseront deux réussites supplémentaires pour un 3-0 sec. On oublie cela et on repart sur de nouvelles bases ce mercredi pour le derby lémanique.
Les notes des Grenat
Jérémy Frick : 5
Grâce à ses nombreux arrêts, il a éviter à ses coéquipiers de repartir avec une défaite beaucoup plus lourde.
Anthony Sauthier : 5
Une perte de balle, sur laquelle il semble dépité, sur le deuxième but du FC Lucerne qui a scellé le sort de la rencontre. Sorti à la 81e pour faire rentrer Moussa Diallo.
Steve Rouiller : 6
Malgré des mises en difficulté sur les contres lucernois, il aura fait son boulot de patron dans l’arrière-garde genevoise
Vincent Sasso : 5
Eprouvé physiquement, l’ex-bracarien a eu de la peine notamment sur les relances et c’est logiquement qu’il a cédé sa place à Yoan Séverin.
Arial Mendy : 6
Remplaçant d’un Clichy blessé, il aura produit une très bonne prestation et aurait pu ouvrir la marque juste après la pause, qui fut la dernière grosse occasion pour les Grenat.
Gaël Ondoua : 4
Bousculé au milieu du terrain, sa puissance aura été mise à mal durant les 90 minutes passées sur le pré.
Timothé Cognat : 5
Le 8 servettien aura une nouvelle fois eu un abatage important mais une nouvelle fois avec du déchet. Ce n’est donc pas une surprise de le voir sortir à l’heure de jeu pour Théo Valls.
Kastriot Imeri : 6
L’un des rares à avoir été au niveau hier après-midi, lui qui était de retour dans le onze. C’est notamment lui qui se procure la première grosse opportunité de la partie.
Miroslav Stevanovic : 5
En-dessous de ses standards, il aura voulu chercher à bien faire durant tout le match mais sans succès.
Alex Schalk : 6
Nettement mieux et beaucoup plus percutant que lors de ses dernières sorties, il lui aura manqué la précision. Remplacé dans le dernier quart d’heure par Boubacar Fofana.
Grejohn Kyei : 5
La fatigue se fait clairement ressentir chez le meilleur buteur. Il n’est pas avare en effort mais il n’a pas été au rendez-vous dans le dernier geste. Sa sortie a profité à Koro Koné qui a grapillé encore des minutes.
Une semaine après sa précieuse victoire contre St-Gall Staad, le Servette FC Chênois Féminin avait à cœur de gagner de nouveau dans l’espoir de se rapprocher du titre. Pari tenu pour les Servetiennes qui se sont imposées sans sourciller sur le score de 1-3 (0-2) samedi face au FC Lucerne Frauen. Elles valident par la même occasion leur qualification méritée pour la prochaine éditions de la Champions League !
Sous un soleil généreux qui contrastait avec les pluies diluviennes de ces derniers jours, les coéquipières d’une impressionnante Sandy Maendly ont réussi à remporter la mise face à des Lucernoises qui cherchaient avant tout à contenir les assauts offensifs des joueuses du bout du lac, et notamment le trio Peiro/Sarrasin/Fleury. Un exercice raté pour les bleues et blanches.
Comme le dit si bien Éric Severac en interview, ses « pistons » sur les ailes permettent de prendre d’emblée le match à leur compte. Bien qu’elles lancent des offensives qui ne se concrétisent malheureusement pas, la persévérance de l’équipe est récompensée de bien belle manière à la 21ème minute. Un corner est sifflé et l’inévitable Maendly se charge de le tirer… directement dans la lucarne de la gardienne van Weezenbeek. Magnifique, tout simplement. Et ce n’est pas terminé. L’internationale suisse, visiblement inspirée, emmène rapidement la formation genevoise au firmament. D’une frappe limpide dans la surface, elle fait trembler les filets pour une deuxième fois dans ce match. Ce sera la dernière, mais avec la manière.
Touchées dans leur orgueil devant leurs bruyants supporters, les joueuses lucernoises reviennent de la mi-temps galvanisées. Faisant honneur à la puissance du Mont Pilatus au dessus de leurs têtes, les coéquipières de la capitaine Rahel Graf se révoltent et étouffent les Grenat. Sur le terrain du Hubelmatt, accolé à la magnifique Swisspor Arena, la défense servetienne est fortement sollicitée mais l’expérimentée Caroline Abbé veille au grain.
Inoffensives pendant près de vingt minutes, les joueuses d’Eric Severac sont cueillies à froid à la 85ème minute. Entrée à la mi-temps, l’ailier Svenja Fölmli s’en va nettoyer la cage d’une Gaëlle Thalmann peu sollicitée cette fin d’après-midi. L’espoir est de mise pour Lucerne, mais de courte durée… Plus de peur que de mal, Marta Peiro vient ainsi remettre de l’ordre dans la maison Grenat une minute plus tard. Perforant l’aile droite, l’Espagnole assène une frappe lourde que la gardienne adverse ne parvient pas à bloquer. Le doute aura seulement duré une minute, de quoi permettre à Marie Duclos de grappiller quelques minutes de jeu pour conclure un match globalement réussi.
Suite à la courte victoire 2-1 du FC Zürich face au FC Lugano, le Servette FC Chênois Féminin conserve sa première place et ses sept points d’avance sur son concurrent direct au titre. Si proche mais encore si loin de soulever le trophée, il faudra impérativement chercher une nouvelle victoire samedi 15 mai prochain face au FC Lugano, bon dernier de l’exercice. Elles en sont capables !
Plus que quatre matchs avant la fin du championnat et c’est désormais la dernière ligne droite pour le Servette FC. La première de ces quatre finales se déroule ce dimanche 9 mai à 16 heures du côté de la Swissporarena de Lucerne, l’occasion de repartir de l’avant après l’élimination en coupe et se concentrer pleinement sur l’Europe.
Un FC Lucerne en pleine renaissance
Alors que tout le monde parlait de Bâle, Servette, Lugano ou encore Lausanne comme possible concurrents à ces deux places sur le podium, synonymes de phases qualificatives à la Conférence League, il y a un club qui revient en force ces dernières semaines: le FC Lucerne. Depuis leur dernière défaite à domicile le 10 avril face au FC Bâle (3-4), l’équipe entraînée par Fabio Celestini enchaîne les victoires en restant sur une série de six matchs sans défaites. Malgré un nul sur la pelouse de Saint-Gall (0-0), ils ont brillamment remporté toutes leurs rencontres et ainsi grimper à la cinquième place du championnat, à seulement une longueur de Lugano, quatrième, et à cinq du Servette FC.
De plus, ils se sont aussi qualifiés pour la finale de Coupe de Suisse après avoir éliminé Lugano 1-2 aux prolongations puis Aarau sur le même score en demi et retrouveront donc le Wankdorf et Saint-Gall pour la finale. Pour cette rencontre, l’entraîneur lucernois devra composer sans son jeune défenseur Silvan Sidler et l’ex-servettien Varol Tasar, tous deux suspendus ainsi que de Ndenge et Schulz, qui s’était mis en évidence lors des deux dernières confrontations avec trois réalisations. Depuis la remontée genevoise en Super League, les hommes d’Alain Geiger sont sur une série d’une victoire, un nul et une défaite en déplacement sur les rives du Lac des Quatre cantons.
Interview avec Daniel Follonier
Cette semaine, nous avons eu l’opportunité d’interviewer l’ailier droit Sierrois Daniel Follonier, lui qui a évolué à Servette durant la saison 2018-2019 et inscrit 3 buts en 32 rencontres sous le maillot grenat. Formé au FC Sion, avec qui il évoluera pendant quatre années avec la première, il a rejoint le FC Lucerne en 2017. Cependant, il ne portera qu’à 17 reprises le maillot bleu, puisqu’il sera envoyé en prêt à Servette puis depuis 2019 dans le deuxième club du canton lucernois au SC Kriens, club avec lequel il a déjà inscrit cinq buts en 22 rencontres. Follonier, qui a donc joué en Romandie et en Suisse-Alémanique, nous raconte que la mentalité entre les deux régions est bien différente :
« En Suisse-allemande, tout est très ordonné, les joueurs font de leur plein gré des exercices prévus pour avant l’entraînement puis après, alors que dans la partie francophone, il faut un peu plus pousser les gens. » Cela peut expliquer bien sûr les résultats: en effet, hormis l’exception servetienne, les clubs alémaniques sont bien plus présents dans les victoires: « ce n’est pas pour autant que les clubs romands sont à la traîne, Servette cette année par exemple fait une excellente saison, je suis content pour eux et c’était primordial de garder certains de leurs cadres et ont bien gérés leur effectif ».
La suite de l’interview est à écouter en vidéo.
Servette doit donc se relever de son échec en coupe de Suisse et repartir de Lucerne la tête haute afin de continuer sur cette lancée en championnat. Allez Servette !
xG selon Wyscout: Servette FC 2.15 (0) – (1) 1.11 FC St-Gall
Les buts attendus (xG) mesurent la qualité d’un tir en fonction de plusieurs variables telles que la qualité de la passe décisive, l’angle de tir, la position sur le terrain et la partie du corps utilisée pour tirer. L’addition des “expected goals” (buts attendus) donnent une indication sur le nombre de buts qu’un joueur ou qu’une équipe aurait dû marquer, compte tenu des tirs réalisés.
Tirs / cadrés :
Servette : 13/5
Saint-Gall : 12/3
Passes précises :
Servette : 360
Saint-Gall : 262
Passes précises en zone 3 :
Servette : 44
Saint-Gall : 31
Possession :
Servette : 58%
Saint-Gall : 42%
PPDA (passes permises par action défensives)
Servette : 8.23
Saint-Gall : 16.21
PPDA reflète le nombre de passes dans la zone défensive de l’adversaire que celui-ci peut effectuer. Plus ce nombre est bas, plus l’équipe fait un pressing intense et permet peu de passes à son adversaire.
Analyse :
Dans l’ensemble, Servette s’est montré plus dangereux que son adversaire mais comme souvent cette saison, c’est au niveau de la finition que ça coince. En effet, toutes les statistiques ci-dessus le confirment, Servette a dominé son adversaire sans parvenir à trouver la faille. Les adversaires se montrent, bien souvent, plus réalistes que les Grenat. Pour analyser les xG, de plus près, un des moments les plus critiques où Servette a laissé passer sa chance était à la 26’, les tirs de Kyei puis Valls dans le but à moitié vide pour 0.65xG.
L’autre tournant du match est à la 41’, la tête de Schalk sur le centre de Stevanovic suivi du tir de Cognat pour un total de 0.63xG. Sur ces 2 actions Servette a cumulé 1.28xG et aurait dû marquer au moins 1 but. Sur le but de Saint-Gall, le tir cumule 0.01 xG.
Échanges et les combinaisons les plus utilisées :
Ce qui saute aux yeux, c’est l’intensité des passes en défense au détriment du milieu. Rouiller, Sauthier, Sasso et Clichy figurent tous les 4 dans les tops de passes échangées. Cela vient expliquer en partie les 58% de possession de balles qui n’ont en réalité pas été si bien exploités offensivement parlant.
Top:
Gaël Clichy
Son retour nous fait du bien et cela s’est vu sur le terrain. Il fait partie des joueurs à avoir touché le plus de ballons durant ce match et semblait techniquement au-dessus des autres, comme d’habitude. Il ne peut malheureusement rien faire pour empêcher la défaite des siens, pas réellement fautif sur le but à notre avis.
Flop:
Théo Valls
Très discret durant ce match, notre milieu de terrain, habitué aux masterclass depuis le début de saison, a eu de la peine. Seulement 27 passes tentées pour 18 réussites, 67% de passes réussies donc, très loin de son standard habituel qui se trouve plutôt autour des 83%.
En ce mercredi 5 mai 2021 le Grand Servette FC peut retourner en finale de la Coupe Suisse pour y affronter le FC Lucerne, vainqueur du très triste club d’Aarau. Pour cela, nos gaillards se doivent de battre St-Gall, alors 8ème du championnat et avec 4 unités d’avance sur Vaduz. Est-ce que nous allons retrouver une finale 20 après celle de 2001 qui nous aura vu devenir vainqueur de la Coupe Suisse avec un but d’Alexander Frei ou allons-nous sombrer encore une fois lorsque nous sommes sous pression ?
Mercredi, j’ai été déçu par beaucoup de choses. Pour commencer, je tenais encore à féliciter les organisateurs qui ont placé un match à 17 heures en semaine. Comment demander à mon patron d’aller se faire voir pour voir mon équipe jouer ? Mon job est éphémère, mais mon amour pour Servette est éternel. Les plus érudits d’entre vous me diront que le match a été programmé ainsi, car la RTS diffuse la Ligue des Champions à 21 heures. Peut-être, mais objectivement et en toute impartialité, Servette n’a-t-il pas la priorité sur n’importe quel club ou compétition ?
Quant au match, nous avons déjà atteint l’objectif de ne pas encaisser de goal dans les dix premières minutes, ce qui est un exploit cette saison. Chaque point positif mérite d’être souligné. Nous aurions déjà pu mener de deux buts à la mi-temps mais comme notre compère de la RTS l’a si souvent dit, Servette ne cesse de broder devant la cage adverse. Dans le jeu, nous étions au-dessus des St-Gallois très à la peine en cette après-midi de mois de mai et nous aurions pu tuer la partie durant les 45 premières minutes de jeu. On le sait, les équipes qui peinent à concrétiser leurs occasions se font souvent punir plus tard dans le match…
C’est ce qui est arrivé au pire moment du match. Durant cette deuxième mi-temps très pauvre en termes de qualité de jeu et d’occasions, nous nous faisons punir à la 84ème par Stillhart qui aura su tirer son épingle du jeu. Frick, qui normalement est irréprochable devant sa cage, se laisse surprendre par un centre-tir qui finira au fond des filets et nous éliminera donc aux portes de la finale.
20 ans après, nous ne retournerons pas en finale pour ramener la Coupe à la maison. Certes le jeu proposé était pauvre mais un autre élément a retenu mon attention. Nous jouons une demi-finale à domicile et le « « public » » qui devait jouer son rôle de douzième homme n’était pas à la hauteur de l’événement. Inexistant durant nonante minutes, ils ont fait peine à voir. Au lieu de donner 100 places à des gens qui postent fièrement sur Instagram « au stade pour voir le FC Servette hihi », ne valait-il pas mieux donner des places à des gens qui soutiennent leur équipe et qui l’encouragent surtout à un tel stade de la compétition. Le « « public » » est un énorme flop. Sérieusement, même dans un EMS en pleine canicule il y a plus d’ambiance que ce stade vide et meurtri par des personnes à peine concernées.
On reste concentrés pour le prochain match qui nous opposera au FC Lucerne, futur finaliste de la Coupe. Maintenant, il faut rester concentré sur la fin de championnat pour aller peut-être chercher cette deuxième place que nous nous disputons avec le FC Bâle.
Allez Servette !
Les photos de la rencontre
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Lucerne, cette petite ville suisse connue pour son architecture médiévale très bien préservée, s’apprête à recevoir les deux équipes du Servette FC ce week-end et cela débutera par les féminines qui s’en iront affronter l’équipe locale ce samedi à 16 heures du côté de l’Allmend dans l’optique de continuer sur sa lancée et creuser l’écart avec son poursuivant, le FCZ Frauen.
Un FC Lucerne en difficulté mais en confiance
Le fameux lion de Lucerne ne rugit pas beaucoup cette année et n’inquiète pas tant que ça les autres clubs de Super League, puisqu’il n’occupe que la septième place à égalité avec Saint-Gall-Staad dont la différence de buts est meilleure. Depuis le début de saison, le club du lac des Quatre-Cantons ne s’est imposé qu’à six reprises pour onze défaites en 23 rencontres. Malgré une Irina Pando et ses 11 buts dans son effectif, les Bleues et Blanches n’arrivent pas à inscrire énormément de buts et cela ne permet pas de cacher la fébrilité défensive lucernoise avec déjà 45 buts encaissés. De plus, le club est en proie à certaines difficultés sur le terrain en témoigne la défaite concédée au Cornaredo de Lugano face à la lanterne rouge sur le score de 2-1, ce qui par la même occasion permit aux luganaises d’acquérir leur deuxième victoire de la saison.
Alors que le club lucernois avait plutôt bien réagi après un nul contre Lugano (1-1) en s’imposant à deux reprises consécutives à Berne (1-2) et St-Gall (0-1), elles viennent de s’incliner lors de leurs trois derniers matchs dont deux fois à domicile. Serait-ce la quatrième défaite de suite ? Pour l’instant, elles se sont inclinées lors des deux premières rencontres face à Servette, tout d’abord sur le score de 5-1 à Marignac puis 0-2 à domicile sur des réalisations de Lagonia (penalty) puis Caroline Abbé. Cependant, le club entraîné par Sandro Waser a malgré tout réussi à repartir avec un point samedi 6 mars (0-0), il faudra donc malgré tout ne pas baisser la garde car Lucerne vient également de se qualifier pour finale de la Coupe de Suisse en battant Bâle sur la plus petite des marges.
Focus sur Valérie Gillioz Cette semaine, nous avons eu la chance de nous entretenir avec une joueuse d’expérience originaire du Valais, Valérie Gillioz. La joueuse qui fêtera ses 34 ans en Juillet a débuté sa longue carrière à l’âge de 6 ans en rejoignant une équipe de garçon avant de partir à Vétroz au sein d’une équipe féminine qui évoluait en LNB à l’âge de 13-14 ans. 3 ans plus tard, elle rejoindra le DFC Bern, devenu Young Boys, au sein de laquelle elle évoluera pendant quatre saisons. Yverdon, de son côté, atteint la Ligue Nationale A et c’est donc tout naturellement qu’elle rejoindra le club romand. Club avec lequel elle remportera à deux reprises la Coupe de Suisse. « J’ai décidé d’arrêter le foot en tant que joueuse, cela demandait beaucoup d’investissement, j’avais donc besoin d’un changement. » nous explique-t-elle. De plus, cela arriva à un moment où elle est tombée malade, ce qui l’affaiblit pendant plus de trois ans : « Je me suis donc surtout concentré sur le coaching, je voulais rester dans le football. » Remise sur pied, la valaisanne rejoignit le projet grenat il y a de cela deux ans avec qui elle s’épanouit ainsi que de rejouer avec deux de ses anciennes coéquipières, Caroline Abbé et Sandy Maendly, « C’était vraiment un projet de bien finir toute cette carrière qu’on a eu et de se retrouver ensemble dans un club ». De plus, elle compte également certaines sélections avec le maillot à croix blanche au sein des M17 lorsqu’elle évoluait à Vétroz puis en M19 lors de son passage bernois ainsi que quelques rencontres avec la A quand elle jouait avec Yverdon.
“Je me suis d’avantage concentrée sur ma vie professionnelle”
Le football féminin s’est beaucoup amélioré ces dernières années, comme elle nous le dit : « Notre équipe nationale a de la chance, la plupart des filles jouent dans des grands clubs européens donc cela permet de pouvoir chaque fois avoir un meilleur niveau au sein de cette équipe même si la Suisse a encore un retard sur certaines nations, le fait d’évoluer à l’étranger ne peut ramener que de belles choses en Suisse. » De plus, avec la participation de la Nati lors de l’Euro 2022 en Angleterre, on ne peut qu’espérer que cela fasse une belle vitrine au championnat helvétique et accroître la visibilité auprès du grand public et un plus grand intérêt des médias.
“Il a fallu qu’on gagne un titre pour que les médias s’intéressent à nous”
«Malgré » ses origines valaisannes, la joueuse de 34 ans porte fièrement ce beau maillot grenat et on ne peut douter que ce samedi elle jouera encore avec ses tripes pour amener le Servette FCCF à son premier titre en Super League. Come on Servette !
“Servette aura toujours une place particulière pour moi”