Trois points, trois tout petits points : c’est ce qu’il manque au Servette FC Chênois Féminin pour décrocher le graal national sur les trois dernières rencontres de la saison. Les Grenat se sont donc mis en position idéale pour le titre en allant s’imposer 4 buts à 0 à Lugano.
Privées de leur pièce maîtresse défensive Caroline Abbé (blessée) et malgré une première petite opportunité de Léonie Fleury dans les premières secondes, les Genevoises sont directement mises sous pression par les Luganaises qui se procurent deux grosses occasions par Andreoli à la quatrième minute et Carp à la huitième mais Thalmann veille au grain pour garder sa cage inviolée. Ces deux avertissements vont lancer les Servettiennes qui ouvrent le score à la dixième minute de jeu : lancée par Maendly, Sarrasin déboule sur l’aile droite et sert en retrait Lagonia qui score son sixième but de la saison avec l’aide du poteau. On retrouve les deux dernières protagonistes à la 21e avec la Canadienne qui voit sa frappe trop écrasée être mal repoussée par Palmiero, ce qui profite à la capitaine Sarrasin qui reprend et inscrit son 14e but de la saison, dépassant par la même occasion la meilleure buteuse du club cette saison devant Léonie Fleury.
Les leaders de Women’s Super League auront encore des occasions d’aggraver la marque avant la pause mais ne mettront pas vraiment en danger la gardienne adverse. En seconde période, Manon Revelli ainsi que Natalia Padilla font chauffer les gants de Palmiero qui sort deux tentatives en corner mais c’est Arfaoui qui aura l’occasion en or à la 64e en se présentant seule face au dernier rempart pour au final rater son lob. Elle se rattrapera sept minutes plus tard où malgré une course de 60 mètres, elle a la lucidité de glisser à Peiro qui fusille Palmiero pour son treizième but de la saison. On retrouvera une nouvelle fois l’ancienne bâloise à la 91e lorsqu’elle transmet le cuir à Soulard, cette dernière centrant pour trouver Manon Revelli qui seule face au but ne trouve que le poteau. Heureusement, Natalia Padilla est en embuscade pour pousser tout tranquillement le ballon au fond des filets.
Face à un FC Lugano qui n’aura fait intervenir Gaëlle Thalmann qu’à une seule reprise en seconde période, Servette-Chênois prenait les trois points et mettait la pression sur Zurich qui ne devait pas s’incliner face à YB, sous peine d’offrir officiellement le titre aux Servettiennes. Le FCZ n’a pas fait dans la dentelle et a étrillé 6-2 les Bernoises pour offrir l’occasion au SFCCF d’être sacré mercredi soir sur la pelouse du Stade de Genève face à ce même YB. En cas de succès, les Servettiennes pourront sabrer le champagne !
FC Lugano Femminile – Servette FC Chênois Féminin 0-4 (0-2)
C’est dans le titre (et désolé pour ceux n’aimant pas le rap) et cela a été acté hier soir : Servette jouera la Conference League la saison prochaine ! Une qualification obtenue grâce en partie au succès acquis à Vaduz ce samedi soir.
Dans le doute depuis quelques jours, les Grenat rentrent de très belle manière en ouvrant le score dans le premier quart d’heure sur coup de pied arrêté. Ils auront même l’opportunité de doubler la mise avant le quart du match mais ils seront rejoints à la marque dix minutes avant la pause, également sur coup de pied arrêté, une nouvelle fois sur un marquage un peu laxiste il faut l’avouer. Les Servettiens vont-ils une nouvelle fois retomber dans leurs travers ?
Le début de deuxième mi-temps ne va donner aucune réelle réponse tant il fut très calme au niveau des occasions. Intervient alors la 64e minutes, moment choisi par Alex Schalk pour redonner l’avantage aux Genevois qui ont certainement fait le plus dur à ce moment-là. En effet, les Vaduziens ne feront passer qu’un petit frisson mais sans plus. Le score final sera scellé à la 93e sur une contre-attaque conclue par Fofana. Cette victoire combinée aux défaites lucernoises et lausannoises assurent une place sur le podium à Servette qui pourra jouer l’esprit tranquille son dernier match face à Saint-Gall et prendre sa revanche sur des Brodeurs qui ont assuré leur maintien et qui feront très probablement tourner, la finale de la Coupe de Suisse se déroulant trois jours plus tard.
Les notes des Grenat
Pour célébrer cette deuxième qualification européenne d’affilé, on vous offre, chers lecteurs et lectrices, l’occasion de noter les joueurs et le coach sur cette rencontre disputée au Rheinpark Stadion de Vaduz. A vos stylos et faites vous plaisir pour ces avant-dernières notes de la saison 2020-2021 !
Troisième, c’est la position actuellement du Servette FC au classement mais c’est aussi le nombre de défaites consécutives des Grenat, série en cours. Toujours en course pour une qualification, la fin de saison s’annonce des plus passionnantes et une excitation règne autour des deux derniers matchs de la saison. Cela commence par un déplacement à Vaduz ce samedi 15 mai à 20 heures 30.
Suspense à tous les étages
Alors que le club genevois est dans le dernier sprint pour l’Europe, une autre course haletante est en jeu. Six points sont encore en jeu et un maigre point sépare Vaduz du FC Sion, actuelle lanterne rouge mais ils accusent également un retard de deux petits points avec le FC Saint-Gall, huitième. Malgré leur défaite face au champion de suisse (0-2), ils ont pu compter sur le match nul de ses deux opposants pour rester en course. Cependant, l’équipe entraînée par Mario Frick sait bien qu’il va falloir rééditer la performance du 21 mars (1-2) afin de battre pour la seconde fois le Servette FC ainsi qu’espérer une victoire de Lausanne chez les Brodeurs afin de pouvoir leur échanger cette place de barragiste.
Malgré une défense genevoise à la ramasse (53 buts encaissés, seul le FC Sion avec 55 fait pire), il va falloir compter sur l’attaque pour tromper la vigilance liechtensteinoise. Malheureusement pour Geiger, il devra composer sans Vincent Sasso qui s’est pris deux jaunes lors de la partie contre Lausanne ainsi que Koro Koné pour deux matchs. Avec ses nombreuses absences et la fatigue des cadres qui s’accumule, vivement la fin de la saison… En espérant au moins qu’elle nous sourît à la fin.
Plaidoirie pour une relégation vaduzienne
Il y a certains adversaires qu’on admire car trop forts, trop brillants, trop au dessus. Ce fût le cas pour le Barça de Guardiola dont le talent allié à la maîtrise agaçait autant qu’il suscitait l’admiration. Évidemment, le génie tactique de Guardiola a pu vacillé de manière éphémère et notamment par un certain José Mourinho qui avec son Inter de Milan de 2010 avait su trouver la parade défensive pour faire trébucher et même éliminer le Barça en Ligue des Champions. Face au Servette FC ce n’est pas le Barça de Guardiola, ni même l’Inter défensif du Camp Nou dirigé par Mourinho mais le FC Vaduz dont le projet sportif est aussi insipide qu’un texte d’Anne Roumanoff.
Non content d’être une équipe avec autant d’ambition que le programme électoral de François Bayrou, Vaduz se situe à exactement 385 kilomètres de Genève ! Se farcir 770 bornes aller/retour pour se taper une équipe de bûcheron avec en prime le sosie de Benjamin Pavard, ça fait cher le kilomètre et en plus ça pollue et la pollution c’est pas très très bien. Toutes les excuses sont donc réunies pour ne plus voir Vaduz croiser le fer avec Servette.
Contrairement au FC Sion ou au Lausanne-Sport, Vaduz ne représente rien, malgré ses 339 Coupes du Liechtenstein. On ne va pas se mentir plus longtemps: Vaduz n’a rien à faire dans le même championnat que Servette ! Tout bien réfléchi cette équipe c’est un peu comme un menu Vegan: C’est fade et sans saveur; Mesdames et messieurs voici le FC Vaduz!
Autant cette équipe ne dérangerait personne si elle continuait son cirque dans l’anonymat d’une ligue obscure, autant voir cette équipe en Super League est une sacré épine dans la chaussure du football helvétique. Nos clubs sont déjà assez ridicules comme ça, nulle besoin d’en rajouter une couche. Les Servettiens seraient donc fort bien inspirés « d’aider » le bloc de Vaduz à rejoindre la Challenge League le plus tôt possible, tout le football Suisse en sortirait alors gagnant. À Servette de faire le nécessaire et peu importe si la manière est plus proche de l’Inter de Mourinho que du Barça de Guardiola.
A seulement quatre journées de la fin, Servette est dans la dernière ligne droite pour course au titre. Avec toujours sept points d’avance sur les Zurichoises, chaque point compte et c’est au sein de l’enceinte de la lanterne rouge qu’elles devront aller arracher trois nouveaux points lors d’une rencontre agencée au samedi 15 Mai à 13 heures.
Un Lugano déjà condamné
Alors que les Luganaises se savent déjà condamnées aux barrages pour éviter la descente en LNB, l’AXA Women’s Super League passant à 10 équipes la saison prochaine, elles n’ont malgré tout pas abdiqué et comptent bien se défendre jusqu’à la fin de la saison. En effet, elles n’ont obtenu que deux victoires depuis le début de la saison en 24 matchs et celles-ci sont survenues lors de leurs cinq dernières rencontres. La première survint le samedi 27 Mars lors de la réception du FC Bâle sur le score de 2-1 et ce alors que la réduction bâloise arriva en toute fin de partie sur penalty (95ème). La seconde fût obtenue il y a deux semaines, le 1er mai, avec la venue cette fois-ci du FC Lucerne à nouveau sur le score de 2-1.
Malgré trois défaites sur leurs cinq derniers matchs, elles ont malgré tout obtenu six points qui seront vains et on voit que la combativité luganaise est bien présente surtout à domicile. Léger avantage alors pour elles ? De plus, malgré son statut de relégable, les équipes adverse n’arrivent pas à s’imposer aussi facilement que ça, les défaites tessinoises se jouant toujours à un but d’écart. La performance genevoise à Marignac de 11-0 risque d’être difficile à rééditer. Bien que le Servette FCCF reste sur trois victoires cette saison face au club tessinois dont un 0-4 au Cornaredo sur des réalisations de Maendly, Lagonia, Sarrasin puis Jakupi à la 92ème, il faudra malgré tout se méfier des Bianconeri qui ont menées la vie dure au FCZ chez elles 2-1 la semaine dernière.
Focus sur Marie Duclos
Cette semaine nous avons eu la chance de pouvoir interviewer notre milieu française qui porte fièrement ce numéro 10, Marie Duclos. Alors qu’elle commence le football à l’âge de 7 ans, elle intègre à l’âge de 12 ans le FC Cournon d’Auvergne au sein d’une équipe de garçons qui évolue alors au niveau régional. Tout s’enchaîne très vite pour elle et la voici trois saisons plus tard au Pôle Espoir féminin à Lyon. Cependant, le changement fût assez brutal entre l’éloignement familial et l’enchaînement quotidien des entraînements, comme elle nous l’explique : « C’était vraiment du très haut niveau, beaucoup d’exigences donc la première année était très difficile pour moi mais sinon ça s’est plutôt bien passé ». En dehors du pôle, elle évoluait au sein de l’AS Saint-Etienne et c’est à l’âge de 17 ans qu’elle commence à s’entraîner quelques fois avec le groupe de l’équipe première puis deux ans plus tard elle fait ses premiers matchs amicaux puis rencontres officielles.
” Saint-Etienne ? J’y ai vécu de magnifiques années”
En 2016, Marie Duclos déménage en Suisse à Genève et suite à un sondage auprès des clubs, son choix s’est alors porté sur Chênois comme elle nous le dit : « On m’a parlé de l’ambiance à Chênois et j’ai donc écrit gentiment au coach de l’équipe et ça s’est fait de manière très naturelle ». Elle commença alors avec la deuxième équipe afin de « ne pas trop s’imposer » puis après sur demande du coach, elle s’en alla renforcer la première qui jouait alors le maintien. C’est donc un énorme chemin que fît Marie Duclos entre l’équipe B, une opération de maintien ensuite avec la première qui était alors à 11 points de la barre pour arriver finalement sur les terrains de la Champions League et une course au titre. Malgré une absence cette saison de sa part sur les terrains, elle retrouve gentiment le groupe ce qui lui permet de grappiller du temps de jeu comme ce fût le cas par exemple il y a deux semaines contre Saint-Gall, match lors duquel elle est entrée à la 75ème minute. Comme elle nous l’explique : « J’ai toujours essayé de maintenir le même niveau après il y a des filles qui ont un niveau très élevé donc je me dis que c’est normal que je sois mise un peu de côté », un beau message de philosophie de sa part et qui montre bien le bel état d’esprit qui règne ans le vestiaire.
“Une fusion qui a amené la mise en valeur pour le football féminin”
En dehors du gazon vert, la française de 25 ans suit actuellement un Master en droit à l’université de Neuchâtel auquel elle attache beaucoup d’importance : « Cela m’a valu quelques fois de moins m’investir dans le football mais bon j’ai toujours eu cette philosophie ». Un état d’esprit que se comprend totalement, lorsque l’on sait que malheureusement il est encore bien difficile de nos jours pour une joueuse d’être professionnelle et il est donc normal de s’investir à côté afin de garder une bouée de sauvetage. Son Master étant bientôt fini, elle continuera malgré tout son cursus en rejoignant l’école d’avocature sur Genève.
On se réjouit donc de retrouver Marie Duclos et le Servette FC Chênois Féminin ce samedi à 13 heures en direct sur notre site afin de les encourager dans leur course au titre. Oui le foot !
Catastrophique, honteux et j’en passe : nombreux ont été les adjectifs employés pour décrire le derby du Lac du Servette FC ce mercredi au Stade de Genève. Une nouvelle fois, attention à une fin de saison compliquée qui se profile…
Vous souvenez-vous des entames catastrophiques servettiennes en début d’année ? Elles sont de retour ! Car oui, Servette va concéder deux buts dans les 20 premières minutes où la défense genevoise fait pâle figure. Après la déroute à Lucerne, on s’attend à ce que Servette reparte avec une nouvelle valise mais les joueurs d’Alain Geiger vont lancer un semblant de révolte en réduisant la marque avant la demi-heure.
Il est important de préciser ”un semblant” car tout va tomber à la trappe quelques minutes plus tard avec le troisième but concédé, une nouvelle fois par ce diable de Bolingi qui fut déjà l’auteur de l’ouverture de la marque. Cela aurait pu être 1-4 à la mi-temps si le poteau n’avait pas volé au secours. La deuxième période n’aura que trois événements à constater : le quatrième but lausannois et les deux expulsions côté Grenat.
Les notes des Grenat
Jérémy Frick : 4
Comme le nombre de buts concédés. Blague à part, il semble un peu court et laxiste sur les 4 buts même s’il n’est pas le premier responsable.
Anthony Sauthier : 3
De gros espaces laissés sur son côté droit. Le capitaine aura vécu comme ses trois autres compères de défense une rencontre très compliquée
Steve Rouiller : 3
En retard sur bon nombres d’actions adverses, notamment sur le deuxième but lausannois, le pilier de la défense a montré des signes de difficultés alors que ces dernières sorties étaient plus que convaincantes.
Yoan Séverin : 3
Le troisième défenseur dans la hiérarchie aura passé une après-midi des plus difficiles, ayant été totalement dépassé par les évènements.
Gaël Clichy : 4
Retour au jeu très moyen pour le latéral qui a multiplié les passes et transversales ratées au fil des 90 minutes.
Gaël Ondoua : 2
Totalement hors-sujet en première mi-temps (ou plutôt pas concerné si l’on voulait être honnête), c’est sans surprise qu’il sort à la pause pour Vincent Sasso, lequel a eu le temps en 25 minutes de prendre deux cartons jaunes.
Timothé Cognat : 4
Sa perte de balle à la 18e minute coûte cher car elle amène tout simplement le but du break. Ses multiples courses ainsi que sa grosse occasion n’auront pas suffit à changer la donne. Remplacé dans les dernières minutes par Boris Cespedes.
Théo Valls : 3
Un match à oublier pour le milieu relayeur, tant il n’a pas été au rendez-vous et présent à mi-terrain.
Miroslav Stevanovic : 5
Une bonne lucidité pour servir Kyei pour la réduction du score, l’une des seules si ce n’est la seule opportunité où il a montrer quelque chose d’intéressant. Sorti pour Boubacar Fofana, assez remuant en fin de match.
Alex Schalk : 4
Très discrète performance de la Bombe de Breda qui n’a pas su se mettre réellement en évidence. Sorti pour Kastriot Imeri, relativement discret.
Grejohn Kyei : 5
Le seul à avoir tenté offensivement. Son abnégation et sa présence ont été récompensées par un but, son douzième de la saison. Sorti à la 63e pour Koro Koné qui connaitra le même sort que Sasso.
Une semaine après la déception saint-galloise (désolé de remuer le couteau dans la plaie), Servette retrouve le Stade de Genève ce mercredi 12 mai à 18h15 pour un derby qui promet de sentir la poudre et par ailleurs aussi l’Europe, pour laquelle les deux équipes bataillent.
Esprit du 10 mai 2019, es-tu là ?
Cette date ne vous est pas étrangère si vous suivez le club et l’on ne vous rappellera pas ce qu’il s’est passé ce jour-là, les réseaux sociaux du club ont déjà bien fait le travail. Le 10 mai 2019 reste également la dernière victoire servettienne face au INEOS-Sport. Depuis, l’équipe réserve de l’OGC Nice est restée une saison de plus dans l’antichambre de l’élite avant de pouvoir se re-frotter aux Grenat le 20 septembre 2020 pour le dernier derby dans le frigidaire de la Pontaise, avec un score final de 2-1 en faveur des locaux.
S’en sont suivi une nouvelle défaite, celle-ci dans le nouveau Stade de la Tuilière, ainsi qu’un match nul 1-1 à la Praille durant lequel Frick a sauvé les siens à la dernière seconde en stoppant un penalty. C’est donc la dernière opportunité pour le Servette FC de prendre l’ascendant sur son rival lémanique et par la même occasion de l’écarter de la course à la Conference League en cas de succès.
Ineos, un projet f(l)ou?
Si le Lausanne-Sport réalise une saison plus qu’honorable pour un promu, l’arrière boutique n’est pas complètement reluisante. En 2018, Ineos devient le propriétaire du club avec des ambitions claires: remonter le club en Super League et y demeurer. Seulement voilà, la multinationale anglaise ne résonne pas en termes d’émotion mais plutôt par logique financière et n’a donc qu’une seule religion: le pognon.
Le projet est vague et peine à convaincre, il faut dire que le groupe anglais n’a pas vraiment bonne réputation en dehors de nos contrées helvètes et s’appuie sur des hommes au passé pour le moins agité. La direction choisie par les dirigeants du LS semble s’orienter doucement mais sûrement vers un modèle de club vitrine, une vitrine dont les articles ne sont pas tous la propriété du club donc ?
Vous le savez certainement mais Ineos possède aussi et surtout l’OGC Nice, faute d’avoir bonne réputation en Angleterre… Le moins que l’on puisse dire c’est que même à Nice on ne comprend pas vraiment le « projet »
Daniel Riolo, journaliste pour RMC n’y va pas par quatre chemins et le constat est édifiant: « Tout est flou à Nice, un club de plus en France dans lequel on ne comprend rien “ a confié Riolo.
Quand il s’agit de pognon tout le monde finit par s’entendre et on fait croquer les amis, c’est le tube « Les copains d’abord » remis au goût du jour. Prenons par exemple Souleymane Cissé actuellement directeur sportif du LS et qui n’a pas laissé un souvenir impérissable en Gironde comme en témoigne un article du 1er mars rédigé par le site spécialisé Girondins33.com :
« Salarié du FCGB (10 000 euros par mois selon L’Équipe, Souleymane Cissé a au moins cette différence – en plus de celle d’être encore au club, gardé par King Street quand les parts de GACP ont été rachetées et la gestion du club reprise par KS – avec Hugo Varela. Pour rappel, le Portugais dirigeait la politique sportive du FCGB sans être employé du club mais en étant payé par les Marine et Blanc via son agence, basée en Angleterre. Pour le reste, les deux hommes ont le point commun peu rassurant d’avoir une réputation sulfureuse et d’être associés à des pratiques… particulières visant à privilégier leurs intérêts en priorité. »
Si nous ne connaissons pas les pratiques du directeur sportif vaudois, ses propos ne laissent que peu de place au doute et à l’interprétation. L’homme fort du Lausanne parle très clairement de « passerelle entre les clubs Ineos sur Actufoot.com le 21 avril de cette année:
«Les jeunes progressent, on croit vraiment en eux. Il y a une vraie passerelle avec les autres clubs INEOS. On n’est pas la poubelle du Gym, qui ne m’a rien imposé. Je remercie le staff, Julien Fournier et les scouts. Lausanne est un club historique, il y a un vrai projet à bâtir ici.»
Il cite Julien Fournier le « responsable du football d’Ineos » qui n’a pas vraiment les mains propres. Il avait en effet été placé en garde à vue en 2014 dans le cadre d’une enquête sur des transferts présumés frauduleux alors que Julien Fournier était à l’OM…
Vous l’avez compris, le fonctionnement du LS ne se limite pas au terrain et les interrogations sur la crédibilité du projet sont nombreuses et la non prolongation de Giorgio Contini n’est pas de nature à rassurer. Espérons pour les supporters Lausannois que cela ne soit pas les prémices d’une nouvelle descente aux enfers, le simple fait d’habiter à Lausanne constitue une souffrance déjà bien suffisante sans en rajouter d’autres.