Ce mercredi soir, le Servette FC se déplaçait au Kybunkpark pour affronter une équipe saint-galloise soutenue par un public de 15’000 spectateurs.
L’enjeu était important pour le Servette, qui se devait de remporter ce match pour espérer gagner une place sur le podium. La pression était d’autant plus forte car le FC Saint-Gall est connu pour être redoutable à domicile. Les hommes de Weiler, sans Micha Stevanovic malade, en étaient conscients et ont maitrisé la partie.
Une première mi-temps maîtrisée
Face à un système de jeu en 4-3-1-2, René Weiler choisit une défense solide à quatre, ainsi qu’un milieu de terrain solide. Malgré un premier tir cadré des Saint-Gallois à la 5e minute et un arbitrage sévère envers les Genevois, la première mi-temps va donner raison au tacticien servettien.
Le premier but de la partie est offert aux Grenat par son hôte. Joël Mall trouve Keigo Tsunemoto, seul sur son côté. Sur le centre du Japonnais, le défenseur saint-gallois Jozo Stanic marque contre son camp. 1 à 0 pour Servette à la 20e minute. Quelques minutes plus tard, Dereck Kutesa, qui fait une excellente première mi-temps, sert Alexis Antunes qui marque le deuxième but des Grenat à la 26e minute.
À un quart d’heure de la fin de la première partie de jeu, Jérémy Guillemenot s’introduit devant les 5 mètres du gardien de St-Gall Lawrence Zigi, mais est taclé durement par le défenseur maladroit Stanic. L’arbitre ne lui accorde pas le pénalty et siffle un corner.
Après une première mi-temps fracassante pour le Servette FC, qui mène 2 à 0, une nouvelle occasion se présente aux Grenat par un tir de Guillemenot. Mais le geste ne sera pas concluant et signera la dernière action de l’ancien saint-gallois. D’une pierre, deux coups le coach servettien sort le Genevois et Bendegúz Bolla pour laisser la place à Enzo Crivelli et le jeune Théo Magnin.
En cette seconde période, les hommes de Peter Zeidler tentent leurs chances à plusieurs reprises face à Mall, mais le gardien chypriote ne laisse aucun espoir à ses adversaires. Loin de la Masterclass des premières quarante-cinq minutes, les Servettiens se montrent moins engagés et dangereux en fin de jeu.
Dans les 5 dernières minutes, les St-Gallois tirent un corner fulgurant sauvé sur la ligne par l’infaillible taulier Grenat. La fin du match se clôturera par la première titularisation en Super League de l’international M19 Tiemoko Ouattara.
Le Servette FC continue sur sa lignée de 15 matchs sans défaites, dont 10 matchs victorieux ! Se retrouvant en deuxième position du classement, les Genevois sont ils en route pour un nouveau titre de Champion suisse ? Réponse déjà au prochain match, ce dimanche à 16h30 à Genève, contre le Stade Lausanne-Ouchy !
Ce début d’année 2024 marque la fin d’un chapitre au sein du Servette FCCF, avec le départ de Richard Feuz. Il quitte la présidence de l’équipe féminine après une contribution exceptionnelle.
Il y a sept ans, Richard Feuz a rejoint la famille Grenat en tant que stagiaire, démontrant rapidement un dévouement et une passion qui ne passèrent pas inaperçus. Sa montée fulgurante jusqu’au poste de Directeur Général a été marquée par un leadership visionnaire qui a laissé une empreinte indélébile sur l’ensemble du club.
Particulièrement dévoué à l’équipe féminine, l’homme, ambitieux, a fait vivre aux fans des moments historiques. Son travail a contribué à la qualification mémorable du Servette FC Chênois Féminin en Ligue des Champions, un accomplissement qui a non seulement fait honneur au club, mais a également ouvert de nouvelles perspectives pour le football féminin dans la Cité de Calvin.
Outre le championnat suisse remporté en 2021, les Féminines ont remporté récemment, en 2023, la Coupe de Suisse sous la direction de Richard “Rick” Feuz. Cette victoire glorieuse a été le couronnement de sa vision, de son engagement et du travail acharné auprès de chaque membre de l’équipe.
Son influence positive aura façonné non seulement des athlètes exceptionnelles, mais aussi des leaders inspirants sur et en dehors du terrain.
Aujourd’hui, alors qu’il quitte la présidence du Servette FC Chênois Féminin, nous remercions Richard pour son dévouement indéfectible, son engagement et sa vision qui ont enrichi chaque aspect de notre équipe féminine.Au nom de la communauté Servettiens.ch, nous lui souhaitons le meilleur pour ses futurs projets, convaincus que sa passion et son engagement continueront d’inspirer tous ceux qui ont eu le privilège de travailler à ses côtés.
Au revoir, Rick, et merci pour cette page inoubliable de notre histoire.
Les supporters Grenat se sont déplacés en masse à la Tuilière afin d’assister à la 195e confrontation contre les Lausannois. Avec un résultat nul (1-1) qui n’arrange finalement aucune des deux équipes…
L’ouverture d’une seconde tribune a été nécessaire pour accueillir l’affluence impressionnante des Servettiens. L’ambiance est électrique avant le match, la fumée des fumigènes obscurcit le terrain. Le match est retardé par ces désagréments mais cela ne va pas empêcher les deux équipes rivales de se livrer une dure bataille.
Un Début Éclatant
Dès la 3e minute de jeu, le Servette FC prend l’ascendant sur son adversaire avec un but de Bendegúz Bolla suite à un renvoi du gardien lausannois. On imagine déjà une belle victoire pour le Servette. La défense genevoise est solide, Steve Rouiller et Yoann Séverin récupèrent beaucoup de ballons et relancent avec précision. Les Lausannois quant à eux peinent à se trouver sur le terrain. Ils font preuves de maladresses sur plusieurs passes et corners. Mais en fin de première mi-temps, les locaux se réveillent et commencent à mettre à mal les Genevois.
Après une première période rallongée pour cause d’engins pyrotechniques, les deux équipes se livrent une dure bataille. Anthony Baron est remplacé par Nicolas Vouilloz, néanmoins la fatigue se fait ressentir. Et le Servette FC subit les nombreuses attaques des hommes de Ludovic Magnin. À la 72e minute, l’attaquant vaudois Samuel Kalu égalise le score d’un bien joli but. Les bleus ne laisseront plus aucun répit au Genevois. Le capitaine, Jeremy Frick fait deux arrêts cruciaux pour éviter une défaite à son équipe.
Le résultat se solde par une égalité, 1 à 1, qui semble logique d’après René Weiler: “C’était compliqué pour nous de jouer sur ce terrain glissant. Mais on a pas gagné parce que Lausanne a tout simplement été plus fort”, dira l’entraîneur des Grenat après le match.
Malgré les quelques désagréments dus aux fumigènes, l’ambiance dans le stade de la Tuilière était tout simplement exceptionnelle. Le spectacle illuminé a ajouté une touche magique à la soirée. Le stade comptait près de 10’000 spectateurs.
Steve Rouiller tient à remercier les supporters genevois : “Je suis très heureux de voir le public servettien venir en nombre ! Ça nous a vraiment boosté, malheureusement on a pas réussi à ramener la victoire !”
Le Servette se tourne maintenant vers ses prochains défis avec détermination. Le dernier match en Europa League aura lieu la semaine prochaine. Les Grenat se renderont à Prague pour tenter de prendre leur revanche sur cet adversaire. Ensuite, ils affronteront à la Praille Lugano pour le dernier match de l’année 2023. Ce duel offre une nouvelle opportunité de briller et de marquer des points cruciaux dans le championnat.
Venez nombreux soutenir les servettiens qui restent invaincus depuis 10 matchs ! Allez Servette !
Il pleut ce dimanche 12 novembre devant la Praille, avant le match du Servette FC contre le FC Bâle. Pourtant, quand l’on s’approche d’un supporter pour évoquer la carrière de Tibert Pont, la pluie se fait vite oublier.
David, fervent supporter du Servette FC, ne tarit pas d’éloges sur l’homme qu’il nomme “Le Capitaine”. « C’est une légende du club, il a fait toute sa carrière au Servette FC. C’est un clubiste qui mouillait toujours le maillot pour l’équipe. Je me souviens d’un match, ici à la Praille, où il avait marqué un doublé incroyable ! Il faudrait plus de joueurs comme lui ! ».
Tibert Pont, capitaine emblématique du Servette FC après pas moins de quatorze saisons jouées avec le club garde une place centrale dans le cœur des Genevois. Le fils de Michel, adjoint de la Nati sous Köbi Kuhn et Ottmar Hitzfeld, connaîtra de grandes joies sous le maillot grenat comme la montée en Super League en 2011, mais également des moments difficiles avec deux faillites administratives (2005 et 2015) et une relégation en Challenge League (2013). Néanmoins, le Genevois est resté auprès des siens et a aidé à la (re)construction d’un Servette aujourd’hui solide.
« La sociologie m’a aidé dans le football »
Né à Genève le 23 janvier 1984, Tibert fait ses premières passes au Grand-Lancy avant d’entrer dans l’académie du Servette. Il est propulsé en première division, en 2004, à seulement 19 ans contre le FC Xamax. Devant 10’000 spectateurs, le milieu défensif fait ses débuts avec les Grenat. Le début d’une longue histoire…
Tout juste sorti de l’adolescence, ses premiers pas avec la première équipe sont remplis de défis. Il arrive cependant à se faire une place au sein de la “Dream Team” du Servette. En effet, Tibert débute sa carrière avec des joueurs qu’il regardait enfant à la télévision, comme le champion du monde français Christian Karembeu. A l’aube de ses quarante ans, Tibert Pont revient sur ses moments clés vécus avec le Servette FC. « Je me rappelle d’un conseil qu’Alexandre Comisetti m’avait donné lorsque je débutais. Il m’a dit : “avant de demander la balle, regarde autour de toi et ensuite joue vite” ! Le football avait évolué et il fallait aller très vite avec la balle ».
Les conseils et inspirations de ces joueurs ont accompagné le Genevois tout au long de sa carrière. Et ils lui ont été utiles lors des passages à vide du club, particulièrement en 2005 lors de la faillite du club sous l’ère Marc Roger. Un bon nombre de joueurs quittent alors le navire pour rejoindre d’autres équipes. Tibert, quant à lui, garde son sang-froid et reste au Servette FC car le projet sportif de l’équipe le motive. Il exprime également sa volonté, à l’époque, de ne pas s’éloigner de sa famille et de ses amis. Il en profite pour reprendre ses études en Sociologie à l’université de Genève.
« Ce n’était pas facile de concilier les études et le football ! J’allais aux cours après les entraînements, mais j’ai manqué pas mal de cours. Heureusement que mes potes me donnaient parfois leurs notes. La première année, je l’ai réussie de justesse ! Mais je ne regrette pas, la sociologie ça m’a aidé dans le monde du football mais également pour après ». Sur le terrain, Tibert brille avec le Servette. Il sera le meilleur buteur au poste de milieu de terrain en Première Ligue.
Un ami nommé Vitki
C’est en Première Ligue qu’il rencontre également son meilleur ami, Matías Vitkieviez. Ils s’opposent d’abord durant un derby genevois, Matías jouant avec le FC Etoile Carouge. Mais ce dernier le rejoindra l’année suivante au sein du Servette FC en Challenge League. L’attaquant désormais Servettien se rappelle de sa première impression de son coéquipier. « Il était très professionnel, sérieux ! Il n’était pas pour rien capitaine! On a également eu un très bon feeling, c’est un mec qui aime rigoler ».
Ensemble ils vivront aussi le plus beau souvenir de leur carrière, la montée en Super League en 2011 avec Joao Alves comme entraîneur. Matías évoque un match important durant cette saison où Tibert Pont s’est montré décisif. Il marque contre Vaduz à la 90e minute, renversant le match pour le Servette FC. Cette victoire permettra aux Servettiens de jouer les barrages contre Bellinzone et retrouver ensuite la Super League après la victoire devant 23’000 spectateurs.
Les deux joueurs vont jouer dix ans ensemble et partager plus que l’amour du ballon. Ils voyageront en Amérique du Sud, où Tibert sera le témoin de mariage de Matías. Ils se retrouveront en dehors des terrains pour écouter Tibert mixer de la musique latino dans son salon. Ils célébreront dès lors leurs buts par quelques pas de danse inspirés de la culture hispanique. Le départ de Tibert Pont du Servette sera un véritable coup dur pour son coéquipier.
Pour le capitaine, ce sera également difficile de quitter les Grenat après plus de 292 matchs joués sous ce maillot. Il fera une sortie en grandes pompes en marquant lors de son dernier match à la Praille en 2017. Néanmoins, les deux joueurs restent en contact vu qu’ils ont tous les deux misés sur le même projet d’après-foot avec Le Village du Soir. Placé à côté du stade, les deux anciens joueurs ont décidé d’investir en 2015 dans ce projet culturel.
Aujourd’hui, Tibert Pont est directeur de ce qui est devenu le plus grand lieu culturel festif de Suisse romande. Il organise entre autre de grands événements à thème, notamment le Pueblo Festival dédié à la culture latino-américaine ou le Villaggio Azzurro qui réunit la communauté italienne tous les étés. Passionné de musique, il mixe également sa musique favorite lors de certains événements. L’ancien Servettien reste encore impliqué pour son club de coeur. Il commente parfois certains matchs avec son compère Matías et admire le parcours de la première équipe, qui propose un beau jeu dans la coupe européenne. Il dit d’ailleurs que les Grenat vivent une période dorée.
Désormais il partage son expérience avec les jeunes Servettiens et leur conseille de « croire en soi, être sérieux et surtout rester au Servette (rires). Non mais percez au sein de la première équipe, faites vos armes ici, puis ensuite pourquoi pas aller ailleurs… ».
Quant à nous, nous le remercions pour son parcours hors du commun au Servette et lui souhaitons autant de succès dans ses nouveaux projets !
Il y a quelques jours, le Servette FC annonçait la prolongation du contrat de Jeremy Frick jusqu’en juin 2027, pour le plus grand plaisir des Servettiens. À ce jour, il compte plus de 250 matchs joués et devient le dixième joueur le plus capé de l’histoire du club. Retour sur la carrière d’une légende servettienne…
Les débuts de Jérémy, à Collex-Bossy
Jérémy Frick naît le 8 mars 1993 à Genève. Il fait ses premiers arrêts au FC Collex-Bossy. En juniors C, il y joue avec son grand frère comme coéquipier et son père comme entraîneur. Son meilleur ami Nicolas et numéro 10 de l’équipe se rappelle parfaitement de ”Jerem” à cette époque. « Quand je le vois jouer aujourd’hui, je vois le même joueur qu’il était à l’âge de douze ans. Il n’a pas changé.
Le Collésien était le plus jeune joueur de l’équipe, mais il avait un charisme incroyable. Confiant, il s’est vite imposé comme un leader et montait très souvent à trente mètres de son but pour diriger la défense. Ses coéquipiers le charriaient en disant qu’il allait finir par se faire lober mais, selon Nicolas, ce n’est jamais arrivé.
Loquace, le Jérémy Frick est surtout une personne qui se démarque par son sens de l’humour et le fait qu’il soit souvent tourné vers les autres. « Il aimait nous faire rire, témoigne Nicolas. Je me souviens d’un entraînement en plein hiver. Il neigeait, la température avoisinait les cinq degrés. Ce genre d’entraînement où tu aurais préféré rester à la maison. Voyant nos visages dépités, Jerem s’est jeté dans une flaque d’eau glaciale au centre du terrain avant le début de l’entraînement. On a tous ris ! Mais il passé notante minutes dans son maillot de foot mouillé dans ces conditions météo. »
Le jeune gardien ne prend pratiquement aucun but durant la saison, et il attire rapidement l’attention du Servette FC où il y sera recruté à l’âge de treize ans. Il joue en parallèle dans l’équipe nationale des M15 jusqu’aux M21. Puis ses aptitudes footballistiques traversent les frontières. Il continue alors sa formation de junior à l’Olympique Lyonnais jusqu’à être appelé dans le groupe A, notamment en Champion’s League pour un match contre le Real Madrid en 2012.
Le retour au pays
En 2015, il revient au Servette FC à la suite d’un prêt de l’Olympique Lyonnais. Après un arrêt au FC Bienne, il revient finalement dans les buts servettiens la saison suivante. Le retour en ville genevoise est rempli de défis pour le gardien. L’équipe en Challenge League ambitionne alors une montée en première division. Protégé par son portier, le Servette FC retrouve sa place en Super League le 10 mai 2019 lors d’une victoire contre le Lausanne Sport dans un match désormais historique.
Son ancien coéquipier Steven Lang, arrivé peu après lui dans l’équipe, évoque les souvenirs de sa rencontre avec Jeremy Frick : « Avec lui, ça a tout de suite ”matché” ! Il est super sympa, bon délire, grande gueule mais dans le bon sens ! C’est un très bon gardien en particulier sur sa ligne. Malgré son grand gabarit, il arrive à se mettre très vite au sol. Je garde un très bon souvenir des années jouées avec lui ».
La saison 2018-2019 reste d’ailleurs marquée dans la mémoire de l’ancien attaquant servettien. « C’était une année incroyable, le groupe était soudé. On faisait souvent des Escape Games. Je me souviens un jour, Le Pogam, Wüthrich, Frick et moi avons remporté le meilleur temps de sortie d’une salle. Et bien sûr, le jour où on a soulevé la coupe de Challenge League a été incroyable. Mais c’est toute la saison qui reste gravée dans ma mémoire ».
Consécration et renaissance
Dès lors, Frick (ou ”le mur” pour les fans) devient un réel leader de l’équipe. Il participe activement à maintenir le club en bonne position dans l’élite suisse. Le capitaine des Grenat ne se contente pas de ce haut de classement. La saison passée, le club décroche les qualifications pour la Champions League. L’équipe fait vibrer les supporters, notamment contre Genk cet été où ils remportent une victoire historique malgré la blessure du gardien genevois. À titre personnel, le gardien est également convoqué par la Nati en cette année 2023.
Sous le maillot Grenat, le meilleur gardien de Challenge League 2018 entame sa quatrième saison en tant que numéro 1 (ou plutôt 32) en Super League. Daniel Blanco, entraîneur des gardiens du Servette FC, réagit à la prolongation du trentenaire. « C’est un clubiste, c’est un Genevois attaché à son terroir. Il irait à la guerre pour le club ! C’est le capitaine, et je pense qu’il y a des bonnes raisons pour cela. Il joue ici depuis longtemps, mais il représente aussi Genève ».
Pour l’entraîneur servettien, Jeremy Frick est un atout pour le club. Il le décrit comme un travailleur acharné, un gardien complet qui a une très bonne compréhension du jeu. À tout juste 30 ans, le Genevois est à son apogée. Il est une figure de force et de loyauté pour le Servette FC. Le gardien souhaite mener l’équipe au titre de champion suisse.
Nous le remercions pour son dévouement envers les Servettiens, et espérons qu’il soulèvera la coupe après sa prolongation auprès du club !