Après avoir décroché une place dans le dernier tour de qualification pour la Ligue des Championnes, les Servettiennes n’ont pas flanché face à une équipe de Thun modeste mais vaillante. Elles enchaînent une sixième victoire toutes compétitions confondues, dont 4 en championnat.
Ce qu’il faut retenir
Il semble que plus rien ne peut arrêter les joueuses de José Barcala. Depuis presque un mois, aucun point n’a été perdu mais également aucun but n’a été encaissé. Il faut donc souligner la manière dont cette équipe évolue et le spectacle qu’elle propose à ses supporters. La profondeur du banc genevois est aussi un point qui a pu être observé lors de cette confrontation, le onze initial n’était pas celui auquel nous avons l’habitude mais a prouvé qu’il peut être utilisé en cas de besoin.
Le fil du match
Sans grande surprise les Grenat ont dominé dès le début du match en s’installant rapidement dans le camp bernois et en se procurant une multitude d’occasions. Malheureusement, elles sont tombées sur une défense, en bloc bas, compacte et solide qui ne leur a pas permis de concrétiser leurs efforts tout de suite. Il faut dire que la gardienne adverse, Janine Teuscher, était en pleine forme et a frustré plus d’une fois l’attaque servettienne.
Il aura fallu attendre la seconde période et tout particulièrement la 63e minute pour assister à l’ouverture du score. Un but signé Paula Serrano qui a conclu de la tête pour libérer le Stade des Trois-Chêne. Le second but, lui, a été conclu par Ana Jelencic qui a poussé le ballon au fond des filets suite à un cafouillage dans la surface de réparation.
Manon Revelli. La joueuse française est à l’origine du premier but, un magnifique centre à destination de sa coéquipière qui ne demandait qu’à être déviée dans la cage. Elle a également amené le danger sur le côté droit, tout au long de la rencontre, que ce soit par son jeu long ou par ses courses.
Le tournant du match
Alors que l’équipe peinait à trouver des solutions offensivement, le technicien espagnol décide de procéder à un quadruple changement à la 58e minute. Bourma, Clemaron, Lazaro et Jelencic entrent et amènent de la fraîcheur. 5 minutes plus tard le score change et en fin de match une de ces joueuses fait le break. Un coaching gagnant.
Le Servette FCCF devra maintenant se focaliser sur sa prochaine échéance qui est européenne. L’AS Rome les accueillera ce mercredi dans la capitale italienne à 14h30.
Les Servettiens accueillent, ce samedi 4 mai à 18h00, le FC Winterthur afin d’entamer de la meilleure façon le Championship Group. Une victoire importante à aller chercher pour continuer de rêver à un possible titre.
Alors que les Genevois viennent de décrocher une place en finale de Coupe de Suisse après 23 ans d’attente, les festivités doivent laisser place au travail. Les playoffs commencent et offrent cinq matchs à cette équipe pour atteindre la première place du championnat, déjà frôlée à plusieurs reprises dans les derniers mois.
Ce match se fera sans la Section Grenat et l’entier de la Tribune Nord, fermée par les autorités suite aux débordements ayant eu lieu à Winterthur en Coupe de Suisse…
Un adversaire coriace
Le FC Winterthur est une équipe que les hommes de René Weiler connaissent malheureusement bien. Elle pourrait être décrite comme leur “bête noire” de la saison. En effet, sur les trois rencontres disputées en championnat , aucune n’a été en faveur des Grenat (deux nuls et une défaite).
De plus, elle fait partie des équipes en forme du moment depuis le début de cette année. En 2024, c’est seulement 2 défaites sur 15 matchs joués et un total de 27 points. Loin d’être une expectative en début de saison, elle aura réussi à laisser derrière elle le FC Zurich (6ème) et le FC Lucerne (qui devra se contenter du groupe de relégation).
Cependant, rien n’est impossible, des dires encore prouvés la semaine dernière avec le match de Coupe remporté au Schützenwiese. Timothé Cognat et sa bande ont fait le job et ont, par ailleurs, sûrement pris l’ascendant psychologique suite à cette rencontre.
Ayant d’une part l’équipe zurichoise éliminée de la seule compétition qui avait encore un enjeu pour elle et d’autre part le Servette FC qui enlace les bons résultats.
Suite à cette victoire, les Grenat enchaînent maintenant deux succès consécutifs. Après les moments de doute qui ont pu être traversés, il semble que cette mauvaise passe soit désormais de l’histoire ancienne.
Les joueurs se voient de nouveau au niveau attendu avec surtout une défense solide, à l’image des dernières prestations de Keigo Tsunemoto et de Steve Rouiller. L’attaque, elle, a encore de quoi s’améliorer mais est tout de même sur la bonne voie.
Il s’agira de l’avant-dernier match à domicile pour nos Servettiens donc rendez-vous au Stade de Genève pour supporter et assister à une confrontation intense entre deux équipes résolues à tout donner pour la victoire. Malheureusement,la Tribune Nord sera fermée suite aux débordements en Coupe de Suisse.
Alors que les Servettiens enchaînent un nombre de matchs impressionnant et les victoires, les doutes concernant leur état de forme commençaient à émerger. Cependant, ce sont encore eux qui ont pris l’ascendant sur leur adversaire samedi soir à la Praille.
Après trois gros déplacements lors de la semaine précédente, il était temps pour les Grenat de retrouver leur terrain et d’également faire vibrer leur supporters à domicile. Chose réussie, de plus, sans réellement avoir été mis en danger, ce qui consolide leur deuxième place au classement.
La maîtrise Grenat
Affichant un beau visage dès le début de la rencontre, il n’aura pas fallu attendre longtemps pour voir le Servette FC mener au score. En effet, seules treize petites minutes auront suffit au onze genevois pour mettre en avant leur superbe entente collective.
Passant par Miroslav Stevanovic, puis par Keigo Tsunemoto, c’est finalement Timothé Cognat qui va dévier le ballon au ras du poteau et offrir le 1-0 aux siens.
Une animation offensive en feu qui aura créé le danger dans le camp saint-gallois sur l’ensemble de la première période. Des dires prouvés par les statistiques qui parlent d’elles-mêmes avec 14 tirs et 6 corners obtenus avant la pause. Défensivement, le constat est similaire avec très peu de danger amené aux abords de la surface de Joël Mall.
Le dos rond
C’est ce qui a été proposé par l’équipe hôte au retour des vestiaires durant une grande partie de la deuxième mi-temps. Le FC Saint-Gall a, quant à lui, fait son retour sur le terrain avec l’espoir d’égaliser et de renverser ce match, livrant ainsi une belle bataille avec l’entre-jeu servettien.
Alors que les joueurs de Peter Zeidler semblaient être les plus proches du second but de cette confrontation, c’est un ancien Brodeur, Jérémy Guillemenot, qui va anéantir tout espoir alémanique (2-0, 84e). Ayant fait une entrée en jeu plutôt mitigée, l’attaquant helvète a su se faire pardonner et soulager ses coéquipiers qui en avaient bien besoin.
Avec cette victoire, le Servette FC confirme significativement sa place de dauphin en Super League et laisse son adversaire du jour à 10 points derrière lui. Des points importants qui mettent la pression aux Young Boys, qui ont perdu face à Zurich.
Avant de pouvoir en connaître plus sur la suite du championnat, Genève devra laisser place à l’Europe et recevoir le Viktoria Plzen en Conférence League ce jeudi 7 mars à 21h.
Le Servette FC s’est rendu dans un stade de la Blancherie plein à craquer (5’400 spectateurs) pour un match 100% romand en Coupe Suisse. Une belle rencontre qui a débouché sur une qualification en demi-finale.
Il s’agissait, certes, d’une équipe de troisième division mais cela n’a pas empêché les Jurassiens de mettre en difficultés un minimum leur adversaires du jour. Contrairement aux Genevois qui ont eu le droit à un tirage plutôt clément jusqu’ici, l’équipe hôte, elle, restait sur deux grandes victoires face des équipes en forme de Super League (le FC Lucerne et le FC Saint-Gall).
Un Delémont qui sème le doute
Deux victoires qui ne sont pas seulement le fruit de la magie de la Coupe mais également d’un bon travail collectif, preuve en sont les 45 premières minutes de jeu. Les jaunes et noirs ont été solides défensivement et ont joué les coups à fond offensivement. Il n’y a pas eu de véritable grand danger apporté, mais ils ont tout de même été intéressants et le 1-0 n’aurait pas été démérité.
Les Servettiens, eux, ont donné l’impression d’être bien rentrés dans le match avec très vite des possibilités d’ouvrir le score. Une perspective qui a cependant rapidement changé.
Les erreurs techniques se faisaient de plus en plus répétitives, le jeu proposé était brouillon et les joueurs avaient du mal à se trouver. Les occasions offensives se raréfiaient et quand il y en avait, les choix laissaient à désirer, à l’image de Jérémy Guillemenot et Bendeguz Bolla qui ont tenté leurs chances à plusieurs reprises à la place d’être un peu plus altruistes.
Les cadres soulagent
Voyant son onze n’être pas assez tranchant dans le camp adverse, René Weiler entame la deuxième période avec un double changement, faisant donc entrer Alexis Antunes et Miroslav Stevanovic. Un coaching gagnant qui donne raison à l’entraîneur helvète, en à peine sept minutes. Le Bosniaque donne l’avantage aux Grenat suite un centre de Bendeguz Bolla qui aura trouvé son coéquipier libre de tout marquage au second poteau.
Ce premier but va mettre en confiance les Genevois qui vont également se montrer beaucoup plus dominateurs. Une domination qui va se confirmer avec d’abord l’aide des entrées de Dereck Kutesa et Timothé Cognat qui vont amener une stabilité et un plus dans le jeu.
Puis, avec le deuxième but de la rencontre signé Takuma Nishimura (74e), inscrivant ainsi son premier but sous le maillot servettien d’une jolie frappe puissante.
Malgré cela, les Delémontains n’ont jamais été démoralisés et ont continué à y croire durant l’ensemble de la deuxième mi-temps en vain. Cette fois-ci, la marche était trop haute et leur beau parcours s’arrête ici.
Le Servette FC continue donc à se battre sur tous les fronts possibles et se place maintenant qu’à deux victoires du trophée de la Coupe Suisse. Avant de pouvoir célébrer quoique ce soit, place à la demi-finale qui nous réservera, dans les cas, une belle confrontation vu les adversaires possibles: le FC Lugano, le FC Winterthour, le FC Sion ou les Young Boys.
Le Stade de Genève a retrouvé l’Europe ce jeudi 15 février avec le match aller des barrages de l’Europa Conference League qui opposait nos Grenat au dauphin du championnat bulgare.
Alors que ce match semblait être équilibré sur le papier, ce sont les Suisses qui ont mené la danse durant cette rencontre. Une domination, certes, mais pas assez pour faire sauter de joie les 13’800 supporters présents.
Un score final nul et vierge qui laisse un goût d’inachevé.
Avec un début de première mi-temps maîtrisé par le Ludogorets, il était inenvisageable d’imaginer un quelconque retournement de situation. En effet, ce sont les Bulgares qui se sont imposés en dictant le rythme du jeu et en créant le danger très rapidement. A l’image de la frappe de Son (10e) qui a obligé Jérémy Frick à se déployer pour empêcher l’ouverture du score.
Il aura fallu attendre le premier quart d’heure pour voir le Servette FC se réveiller et commencer à jouer. Malgré les divers coups de pied arrêtés et les nombreuses bonnes positions de frappes trouvées, l’équipe hôte n’a vu aucune de ses actions s’aboutir.
En particulier, Jérémy Guillemenot qui a manqué, peut-être, d’un peu de chance et de lucidité dans son dernier geste. Un résultat à la pause (0-0) qui n’étonne pas mais qui promet tout de même un beau spectacle en deuxième période.
En revenant des vestiaires, on a eu le droit à la suite logique des 45 premières minutes, les Genevois ayant continué à pousser et à se rapprocher de plus en plus de la cage de Sergio Padt.
Une volonté de marquer au plus vite qui se fait également ressentir par les changements de René Weiler qui a décidé d’apporter, dès la 60e, de la fraîcheur offensive avec Dereck Kutesa et Alexis Antunes.
Un coaching presque gagnant…alors qu’ils avaient fait le plus dur, Antunes se retrouvant seul devant les buts et n’ayant plus qu’à pousser le ballon au fond des filets…mais l’immanquable a été manqué. Enzo Crivelli, qui s’est retrouvé sur la trajectoire du ballon, condamne ironiquement son équipe au match nul (81e).
Une deuxième mi-temps que l’on pourrait donc décrire de frustrante tant la domination était flagrante. Les Bulgares n’ont pas été dangereux la moindre fois et les Grenat ont passé 45 minutes dans le camp adverse.
Comme souvent en Europe, le Servette FC a eu du mal à concrétiser ses actions. Cependant, parmi toute cette frustration, on peut souligner l’excellente prestation du jeune Théo Magnin qui a plus que bien fait son boulot en tant que milieu comme en tant que latéral.
Suite à ce résultat, les Genevois se déplaceront en Bulgarie sans le moindre “joker” et devront faire la différence là-bas. On a pu le constater, ils ont le niveau et ont été convaincants mais rien n’est encore joué. Ce match retour qui aura lieu le jeudi 22 février à 18h45, nous donnera la réponse de si oui ou non Genève accueillera de nouveau l’Europe cette saison.