


















Yverdon-Sport-Servette FCCF: Les photos



















Il y a des choses qui parfois ne s’expliquent pas de manière rationnelle, le fait que Servette ne remporte pas les trois points face à Lausanne en fait malheureusement partie. Les exemples du genre ne manquent pas et sont même légion dans le football, ils se dissocient de toutes logique et restent quasi immuables. Bonne nouvelle pour Servette, l’illogisme du football existe et il se trouve que les Grenat sont quasiment toujours bien inspirés lorsqu’il faut croiser YB.
La plupart des équipes trembleraient à l’idée d’affronter Young Boys. Au vu de la forme des Bernois cela se justifie parfaitement : 17 buts inscrits en 7 matchs, moyens conséquents, effectif ultra compétitif, etc. Le constat est clair : Young Boys semble imbattable. Cela ne semble pas valoir pour les Servettiens qui pendant 90 minutes sont parfaitement capables d’embêter l’un des ogres de la Super League.
Tout commence le 21 juillet 2019 à 16:31 : Sébastien Wüthrich vient d’égaliser à Berne pour la 1re journée de Super League et cette réalisation suffira à Servette qui s’en ira quérir un point au Stade de Suisse. On aurait pu penser que l’euphorie du promu était à l’origine de ce résultat, que nenni ! Une quinzaine de semaines plus tard, Servette retrouve YB cette fois à Genève. Le résultat ? Une victoire 3-0 pour les Servettiens ! La réussite est devenue raison, Servette tient tête au champion.
Alain Geiger et ses hommes réussiront par la suite à tenir YB en échec deux fois, concéder une défaite avant de glaner son titre de « bête noire » des Bernois lors d’une victoire épique à Berne.
Dimanche, Servette retrouvera un BSC Young Boys (dimanche 16:30) qui sort d’une courte défaite de Ligue des champions face à l’Atalanta face à laquelle ils ont extrêmement souffert. À l’heure des choix, YB va devoir se poser la question suivante : quel sera le match le plus compliqué de la semaine ? Quelle que soit la réponse, le club bernois devra se passer de Fassnacht, Lustenberger, N’samé et Zesiger pour ce match.
Jean-Pierre Nsamé : ” Une histoire particulière avec Servette ”
Ce match aurait pu être de nouvelles retrouvailles pour Jean-Pierre Nsamé mais une grave blessure en a décidé autrement. ”Je serais éternellement reconnaissant envers Servette qui m’a directement bien accueilli à mon arrivée” se confie-t-il. Une belle aventure qui n’aura duré qu’un an, la faute à une offre de prolongation jugée insuffisante. ” J’aurais même pu partir de Servette en janvier mais j’ai voulu rester afin que Servette puisse toucher de l’argent ” nous avoue-t-il. ” Je ne suis pas à la recherche de l’argent, j’ai même refusé des offres de clubs exotiques.”
Un choix de carrière payant car par la suite, il ne décrochera pas moins de quatre titres consécutifs et scorera à tout va. ” Contrairement à la France, on m’a fait confiance ici en Suisse, affirme-t-il. Avec Anthony Braizat ou Meho Kodro, j’ai pu m’organiser dans mes entraînements à ma manière afin de progresser.” Cela lui a bien servi jusqu’à cette grave blessure (rupture du tendon d’Achille droit) en fin de saison dernière qui le tient pour l’instant éloigné des terrains.
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Deux ans après leur dernier affrontement dans l’élite, Yverdonnoises et Servettiennes se retrouvent ce samedi 2 octobre au Stade Municipal d’Yverdon pour un derby qui verra pour la première fois les Grenat être dans la peau des favorites.
L’élève a dépassé le maître
Place forte du football féminin romand pendant tant d’années, Yverdon a depuis laissé ce rôle à Servette-Chênois depuis leur relégation en 2019 en LNB. Deux saisons plus tard, les Vaudoises ont décroché leur promotion en Super League grâce à leur troisième place et au fait que les M-21 du FC Zurich ne puissent pas monter. Néanmoins, l’euphorie de la montée n’a pas atteint les coéquipières de Mélanie de Brito car en quatre parties cette saison, elles n’ont pas glané un seul point et ont encaissé la bagatelle de 18 buts, notamment dû aux deux lourdes défaites face aux deux clubs zurichois (0-5 face à GC et 1-8 face au FC Zurich). Cependant, l’équipe du Nord-Vaudois a accroché YB lors de la dernière rencontre (2-1) et a même mené à la marque. Méfiance sera de mise…
Yasmina Laaroussi : ‘’ On va se donner à fond pendant 90 minutes’’
Ce derby romand marquera les retrouvailles entre Yasmina Laaroussi, qui a quitté le club cet été après quatre ans en Grenat, et ses anciennes coéquipières. ‘’ A mon retour de blessure, j’ai eu de la peine à revenir dans l’effectif et j’étais souvent en tribunes, nous confie-t-elle. Ma motivation à avoir du temps de jeu m’ont poussé à quitter le club.’’ Elle atterrit alors du côté d’Yverdon et peut tirer un premier bilan positif : ‘’Cela se passe bien pour moi, j’ai eu une excellente intégration et les infrastructures sont au top !’’
En quatre saisons avec la tunique grenat, l’internationale marocaine aura tout connu : la promotion en LNA en 2018 jusqu’au titre de champion suisse en 2021. Malgré une fin en dent de scie, elle assure avoir gardé des gros souvenirs et énormément de positif. Elle continue également de suivre les résultats du Servette FCCF : ‘’J’avoue que je n’ai pas regardé tous les matches mais de ce que j’ai pu voir, l’équipe peut encore progresser et mettre la barre très haut, constate-t-elle. L’équipe est nouvelle et doit encore trouver ses automatismes mais avec le temps, elles trouveront leurs marques et pourront réaliser de grandes choses.’’
Désormais, c’est avec le maillot blanc d’Yverdon que Laaroussi effectue ses gammes et espère encore progresser. ‘’ Mon objectif cette saison est bien entendu de retrouver du temps de jeu pour continuer à progresser ’’ nous confie-t-elle. Avec quatre titularisations en cinq rencontres toutes compétitions cette saison et un but inscrit en Coupe de Suisse, Yasmina est en train de pleinement en train d’atteindre ses objectif cette saison.
C’est donc avec une grosse envie mais aussi de l’émotion que Yasmina va retrouver Servette-Chênois ce samedi pour un derby qui risque d’être très intéressant !
En ce samedi 25 septembre, j’ai l’impression que ça fait une éternité que l’on a pas joué un match à une heure convenable. Rien de mieux qu’un derby un samedi soir pour que le week-end soit parfait. Nous accueillons les pêcheurs du lac de G’nève qui sont dans une mauvaise posture en ce début de saison. Pire défense du championnat, pire attaque… Décidément, la transition canne à pêche-crampon a du mal à se faire en ce début de saison. Du bon côté du lac, rappelons que nous avons été premiers du championnat durant 2 minutes lors de notre déplacement au Letzigrund mardi passé. Le ton est annoncé. Attention toutefois car nous n’avons pas battu les Lozanois depuis 2019. Allons-nous enfin assumer ce rôle de favori ?
Ce qui m’a vraiment ému, c’est ce stade annoncé à plus de 10’000 spectateurs. 11’227 personnes avaient fait le déplacement jusqu’à la Praille et c’est, je l’espère, le début d’une belle série. Deux magnifiques tifos ont été déployés, le public est en feu, tous les astres sont alignés pour que l’on passe une belle soirée de football.
Et nous n’allons pas être déçus. Avec un début de match un peu poussif, Stevanovic ouvre le score. Servette se positionne en leader et ça, on aime. Mais les mauvaises habitudes reviennent vite au galop. Quelques minutes plus tard, le LS égalise et remet les compteurs à 0. Encore une fois, nous n’aurons pas réussi à garder notre avantage bien longtemps et c’est très regrettable.
La deuxième mi-temps me fait penser à beaucoup d’autres mi-temps que nous avons déjà faites. Nous avons la majorité des occasions, mais nous ne concluons pas. Ce derby aurait clairement mérité une victoire genevoise tant sur le point sportif tant sur le point de l’engouement que le public aura eu durant ces 90 minutes. On a senti un peuple genevois derrière son équipe prêt à tout pour voir ce 2ème goal arriver. Malheureusement, celui-ci n’arrivera jamais… Il serait temps que nous assumions d’être un club favori pour gratter les places du haut de classement. N’ayons plus peur lorsque nous affrontons des équipes plus faibles que nous, jouons notre beau jeu comme nous savons le faire. Montrons à la Suisse que Genève est à nouveau installée au sommet du football suisse.
Ce dimanche 3 octobre à 16 h 30, nous recevons le champion en titre Young Boys. Après leur bon début en Ligue des Champions et leur deuxième place du classement, les hommes de David Wagner sont dans une bonne lancée. À nous maintenant d’aller embêter ces grosses équipes qui grappillent ces premières places.
xG selon Wyscout: Servette FC 1.78 (1) – (1) 0.97 Lausanne Sport
Les buts attendus (xG) mesurent la qualité d’un tir en fonction de plusieurs variables telles que la qualité de la passe décisive, l’angle de tir, la position sur le terrain et la partie du corps utilisée pour tirer. L’addition des “expected goals” (buts attendus) donne une indication sur le nombre de buts qu’un joueur ou qu’une équipe aurait dû marquer, compte tenu des tirs réalisés.
Tirs / cadrés :
Servette : 15/3
Lausanne : 5/1
Passes précises :
Servette : 551
Lausanne : 271
Passes précises en zone 3 :
Servette : 49
Lausanne : 27
Possession :
Servette : 62%
Lausanne : 38%
PPDA (passes permises par action défensive)
Servette : 7.49
Lausanne : 23.07
Les PPDA (passes permises par action défensives) reflètent le nombre de passes que l’adversaire peut effectuer dans sa zone défensive. Plus le nombre est bas, plus l’équipe en question a effectué un pressing intense et a permis peu de passes à son adversaire. Plus le nombre est haut, plus l’équipe en question a laissé son adversaire effectuer des passes dans sa zone défensive. Le nombre final obtenu est la moyenne calculée au cours du match qui sert à mesurer l’intensité d’un pressing.
Les statistiques ci-dessus le montrent, Servette a dominé Lausanne dans tous les domaines évalués. Geiger avait choisi de titulariser Rodelin dans l’axe et Imeri ailier gauche compte tenu des absents. Si le premier a semblé décrocher souvent très bas, le deuxième a délivré une belle prestation faisant quelques petits gestes techniques de grande classe. Si on s’intéresse aux réelles chances de Servette, on se rend compte qu’il n’y en a pas eu autant qu’on pourrait le penser. La plus importante, celle de Stevanovic à la 89’ compte pour 0.47xG. Vient ensuite la tête de Rouiller pour 0.41xG à la 55’ puis une frappe de Valls à la 8’ pour 0.17xG. Le but de Stevanovic ne compte que pour 0.11xG. Lausanne, hormis son penalty (0.76xG) et son unique tir cadré, n’a pas eu de véritable occasion. Cognat a sans doute manqué dans l’entrejeu pour donner des impulsions et un peu de fougue au jeu Grenat.
Échanges et les combinaisons les plus utilisées :
Clichy comme souvent en tête de ce classement, a eu également une grande contribution dans le jeu. On remarque une certaine symétrie dans les échanges et le positionnement moyen des joueurs. Un autre point important à relever, les échanges entre le latéral et son ailier, notamment Imeri et Clichy qui ont beaucoup combiné ensemble. On remarque également que Kyei a été compliqué à trouver.
Top : Valls
Valls a délivré une grande prestation, il a su distribuer des bons ballons. Patron du milieu de terrain, il a su donner le tempo et a remporté beaucoup de duels. Techniquement un des meilleurs sur le terrain samedi soir.
Flop : Kyei
Flop est un peu dur comme terme mais disons qu’il n’a pas eu un match facile comme souvent en ce début de saison. Il a reçu peu de ballon et a manqué de justesse technique dans ses contrôles et prises de balles. Il nous a également habitué à mieux avec son jeu dos au but.