Vendredi dernier avait lieu la conférence de presse afin de présenter les playoffs qui s’annoncent excitants. Servettiens.ch était sur place, l’occasion de rapporter les moments les plus croustillants de cette journée. Thomas Häberli et Timothé Cognat ont répondu aux questions des journalistes.
Le match de ce weekend, contre un FC Bâle en pleine forme, est perçu comme une opportunité plus qu’un obstacle. Le public s’annonce nombreux, l’enjeu est élevé, et l’envie est palpable. L’entraîneur et son milieu de terrain commencent cette conférence par quelques brèves paroles à propos du match de ce dimanche au St-Jakob Park.
Servette se prépare à défier le leader
D’entrée de jeu, le coach genevois ne cache pas son enthousiasme et déclare que : « C’est pour ce genre de match que l’on fait ça ». Autrement dit, lui et ses joueurs attendent ce match avec impatience. Le numéro 8 grenat, quant à lui, est resté plus sobre dans ses déclarations, mais a tout de même déclaré avoir hâte de jouer cette belle affiche dans un stade qu’il espère plein à craquer.
Les Grenat face à leurs souvenirs
Interrogé sur les précédents affrontements de la saison face aux Bâlois, Cognat n’élude rien. Il évoque la lourde défaite 6-0 à domicile : « Ils ont été cliniques, chaque action était un but. ». Mais le Français déclare que le contenu global des matches n’était pas aussi déséquilibré que le score ne le laissait croire. Il parle aussi de la victoire 2-1 au Stade de Genève, la représentant comme une bouffée d’oxygène pour l’équipe, tant mental que physique.
Le “cas Shaqiri”
Impossible de préparer ce match sans parler de Xherdan Shaqiri, qui selon l’ex-Lyonnais « est le meilleur joueur de la saison, tout le monde le sait ». Pourtant, ni lui ni le coach ne veulent révéler la stratégie mise en place pour contrer l’homme aux 125 sélections en équipe de Suisse : « On ne prépare pas un match contre un joueur, on prépare un match contre une équipe », insiste le milieu de terrain.
Les blessés pas encore de retour
Sur le plan de l’effectif, Steve Rouiller est toujours forfait, Julian Von Moos ne sera pas prêt, mais Jérémy Frick a repris l’entraînement et pourrait être dans le groupe. « On verra demain », glisse Thomas Häberli, prudent.
Un sprint final à gérer
Avec la formule actuelle du championnat, les cinq dernières journées opposent les six meilleures équipes. Cognat voit cela comme « un renouveau », même s’il reste critique sur le fait que cette configuration.
«Ce que je trouve un peu dommage, c’est que si le premier est déjà passé 15 points en avance, c’est déjà plié ».
Le match de Lausanne comme source d’inspiration ?
Thomas Häberli a bien observé le dernier match du FC Bâle, en difficulté à Lausanne. Il en tire des leçons : « Bâle est très fort sur balle arrêtée, mais on a vu qu’il y avait aussi des situations à exploiter. » Le coach et ses joueurs croient en leur chance.
Tout ou rien ?
À la question de savoir si ce match est la dernière chance de croire au titre, Thomas Häberli répond avec malice : « Je répondrai dimanche soir ». Une manière de rappeler que le football se joue souvent dans les détails et que rien n’est impossible.
Ce qu’il faut retenir de cette conférence de presse, c’est que le SFC, armé de plus d’expérience que l’année passée, est prêt à affronter ces cinqs matchs décisifs. Rien n’est impossible pour ces Grenat. Rendez-vous dimanche à 16:30 pour un match qui s’annonce palpitant du côté du Parc Saint-Jacques.
Photos : Julien Thurnherr (Antunes; Mazikou) & Lucas Araujo (Frick)