Servette FC – FC Bâle 1-0 (0-0) : Première réussie à domicile !

Servette FC – FC Bâle 1-0 (0-0) : Première réussie à domicile !

Pour cette rencontre du 27 septembre, on pourrait établir un parallèle avec le match Lausanne d’il y a sept jours : une équipe venant de disputer un match européen trois jours auparavant qui se déplace chez une autre qui veut empocher sa première victoire cette saison. Comme lors du derby, le résultat a été le même : une victoire pour l’équipe qui recevait !

Pour cette première à domicile en Super League version 2020-2021, Servette aurait pu (dû) se mettre à l’abri dans les premières minutes avec cette occasion de Koné. La première période va être très fermée mais deux événements vont faire basculer le court du match : le but annulé de Stocker à la 22e minute puis l’exclusion de Van der Werff à la demi-heure. Quel dommage pour le FC Novartis qui est aussi étincelant dans le jeu que le français de Wejdene (ceux qui ont la référence comprendront) et ne peut compter sur sa carte arbitre ce dimanche….

Le match va dès lors être à sans unique, avec des servettiens manquant de justesse technique et des bâlois jouant la montre. On voit d’ores et déjà le scénario des bâlois qui vont réussir à décrocher le nul en garant l’autobus mais dieu merci, les dieux du foot auront été Grenat jusqu’au bout : on est aux portes du dernier quart d’heur quand M. Piccolo désigne le point de penalty. Alex Schalk donne la victoire à ses couleurs et évite le début d’une période de doute du côté du SFC:

LES NOTES

Jérémy Frick : 6

Une après-midi relativement tranquille pour le portier, qui n’aura eu quasiment rien à faire.

Anthony Sauthier : 6

Beaucoup mieux que lors de ses dernières sorties, il aurait même pu enfin inscrire son premier but dans l’élite pour son club de coeur par deux fois. Remplacé par Moussa Diallo (non noté) qui a effectué une entrée intéressante et mériterait certainement plus de temps de jeu.

Steve Rouiller : 6

Peu mis à contribution, il aura fait le boulot quand il le fallait.

Vincent Sasso : 6

Même discours que son compère de charnière.

Arial Mendy : 6

Très actif côté gauche, il ne passe pas loin de marquer mais a eu du déchet dans ses centres.

Boris Cespedes : 7

Quel match à mi-terrain pour celui qui qui s’envolera dans les prochains jours pour la Bolivie pour aller affronter Messi et Neymar. Patron au milieu, notamment dans la récupération, son absence conjugué à la blessure de Cognat pourrait porter préjudice aux Grenat.

Gaël Ondoua : 5

C’est décidément un début de saison compliqué pour le camerounais qui a réalisé une rencontre en demi-teinte avec beaucoup de pertes de balles à son actif.

Miroslav Stevanovic : 7

Toujours présent à droite, il est à l’origine du penalty et aurait pu être crédité d’un assist sur la tête de Koné.

Timothé Cognat : non noté

Une blessure aux ischios qui doit entraîner sa sortie. Son remplaçant Alexis Antunes (7) a effectué 80 minutes de très bonne facture, son prêt lui a fait énormément de bien et il pourrait tirer son épingle du jeu cette saison. Il a cédé sa place dans les arrêts de jeu à Yoan Severin (non noté) qui a refait son apparition presque 365 jours plus tard (sa dernière apparition remonte au 29 septembre 2019 !)

Kastriot Imeri : 7

L’un des rares à avoir crée du danger et certainement le plus percutant sur le terrain. Il provoque l’expulsion du bâlois et son remplacement, un peu incompréhensible il faut l’avouer, a permis à Alex Schalk (non noté) d’inscrire son premier but cette saison en ne tremblant pas face à Nikolic.

Koro Koné (6)

Une part importante dans le jeu servettien, beaucoup de vivacité mais ses ratés auraient pu coûter cher à son équipe.

Servette – Bâle : L’analyse du match

Servette – Bâle 1-0 (0-0)

Stade de Genève, 1000 spectateurs autorisés. Arbitre: M. Piccolo.

But: 77e Schalk 1-0 (pen.).

Servette: Frick; Sauthier (70e Diallo), Rouiller, Sasso, Mendy; Cespedes, Ondoua; Stevanovic, Cognat (10e Antunes, 94e Séverin), Imeri (70e Schalk); Kone.

Bâle: Nikolic; Widmer, Van der Werff, Alderete, Padula; Frei, Bunjaku (81e Pululu); Zhegrova (34e Hajdari), Van Wolfswinkel, Stocker (81e Campo); Cabral (63e Tushi).

Avertissements: 7e Bunjaku (antijeu), 13e Cespedes (jeu dur), 51e Stevanovic (réclamation), 58e Van Wolfswinkel (réclamation), 61e Nikolic (antijeu).

Expulsion: 30e Van der Werff (faute de dernier recours).

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Servette FC- FC Bâle : le retour à la Praille

Servette FC- FC Bâle : le retour à la Praille

Après la défaite survenue dans le magnifique et moderne Stade de la Pontaise en banlieue genevoise (1-2), les Genevois vont donc devoir mettre les bouchées doubles ce dimanche à 16 heures s’ils souhaitent lancer du mieux qu’il faut leur seconde saison consécutive en Super League.

La rencontre :

Le Servette FC n’a pas réussi à entrer dans le championnat de la même manière que la saison dernière. Alors qu’ils avaient obtenu un superbe résultat sur la pelouse du Wankdorf (1-1), cette fois-ci ils ont vu un club de pêcheurs les surpasser dans tous les domaines et remporter ce derby du lac de Genève. Cependant n’importe quel supporter sait que ce ne sera que partie remise. Pourtant, cette entrée en matière ne rassure en rien les supporters. En effet, le club grenat se prépare à un mois des plus compliqué avec des rencontres face au trio de la saison passée avec la venue du FC Bâle ce dimanche, la réception du champion en titre bernois le samedi 17 Octobre et entre-temps un déplacement sur la pelouse du FC Saint-Gall est également à prévoir le dimanche 4 octobre. Les Servettiens n’ont donc hérité en rien d’un début de championnat facile où les points sont donc déjà des plus vitales. Il ne faut pas oublier que le Servette FC n’est plus dans la peau du néo-promu, statut offert au petit frère de l’OGC Nice désormais, et c’est donc un club attendu qui rentrera sur la pelouse du Stade de Genève en ce dernier week-end de septembre.

217 jours après un dernier déplacement pour le peuple genevois à l’extérieur, comble de l’ironie face à notre adversaire du jour, le Servette FC retrouve la route du FC Novartis. Les plus de 700 spectateurs genevois qui se sont déplacés du côté du Parc Saint-Jacques se souviendront sûrement longtemps de cette ambiance qui régnait dans le parcage du deuxième club le plus titré de Suisse (merci les millions de l’industrie pharmaceutique) et cette remontada à la genevoise grâce à des buts de Kastriot Imeri sur penalty (75’) et de Miroslav Stevanovic à seulement trois minutes de la fin du temps réglementaire. C’est cette hargne sur le terrain et cette volonté d’arracher les trois points que tout bon supporter genevois souhaite retrouver au sein du groupe d’Alain Geiger mais plutôt dès le début de la rencontre et non les quinze dernières minutes du match. Cependant, le club dirigé désormais par Ciriaco Sforza, ancien entraîneur de Thun et Grasshopper en Super League et de Wohlen puis récemment Wil dans la ligue inférieure, n’a pas non plus réussi à séduire les Rotblau de ses qualités d’entraîneur en concédant le match nul face au promu liechtensteinois (2-2. Il faudra donc savoir profiter de cette faiblesse défensive bâloise afin de pouvoir prendre les premiers trois points de cette saison 2020-2021 et rééditer la performance du 23 Novembre 2019, rencontre lors de laquelle les Grenat s’étaient imposés 2-0 sur des réalisations de Stevanovic et Koné. L’arbitre de la rencontre sera le tessinois Luca Piccolo qui avait déjà arbitré la dernière rencontre entre les deux formations lors de la reprise post-Covid le 16 juillet dernier (2-2), il a arbitré sept rencontres du Servette FC pour trois victoires, deux nuls et deux défaites, dont une première rencontre en Promotion League lors d’un déplacement à Cham (3-3) un 22 août 2015.

Théo Valls : un crocodile à Genève

Le Servette FC a enregistré une nouvelle arrivée ce mardi avec l’arrivée du milieu de terrain Théo Valls. Jeune joueur de 24 ans, il arrive tout droit de la Ligue 1 Uber Eats, lui qui a disputé 161 matchs sous les couleurs du Nîmes Olympique dont 53 en Ligue 1 avec un but inscrit et deux passes décisives ainsi que 92 en Ligue 2 (3 buts ; 4 passes décisives). Il foula pour la première fois une pelouse en tant que professionnel lors d’une rencontre de Ligue 2 contre La Berrichonne de Châteauroux. Après avoir pourtant participé à 23 rencontres sur 28 possibles lors de la saison 2019-2020 qui s’arrêta suite au Coronavirus, son club formateur a décidé de ne pas prolonger son contrat et il se retrouve alors libre de tout engagement. Il s’est engagé pour une durée de trois ans au sein du club grenat.

Deux matches pour le prix d’un, que demande le peuple ?

Deux matches pour le prix d’un, que demande le peuple ?

Triste semaine pour moi, pour les Servettiens et pour Genève. Servette a tout d’abord été éliminé lors du 2ème tour de qualification pour l’Europa League par Reims puis battu en ouverture de la saison 2020/2021 par le club anecdotique du lac de G’nève.

Jeudi soir, bière en main sur l’esplanade du Stade de Genève, je pensais que la soirée allait finir en beauté avec une victoire contre Reims. Mon ami avec ses deux bouteilles de champagne au frais était impatient de les ouvrir. Attention toutefois à ne pas se faire rincer (rires) car en effet, cet adversaire n’était pas à prendre à la légère.

Les Grenats (toujours en noir) entamèrent de la pire des façons leur match. Dès la 4ème minute de jeu, Sauthier se fait prendre de vitesse sur son côté droit ce qui laisse Kutesa (snif) tout le champ libre pour ajuster un centre à ras terre dans l’ÉNORME trou au milieu des seize. Berisha ne tremble pas et ça fait goal. En revoyant le match je n’arrivais pas à y croire : Les gestes barrières ne s’appliquent pas entre les défenseurs de dieu ! Ouverture du score: 0-1.

La suite de la première mi-temps se veut plus dynamique du côté Servettien que rémois. Quelques occasions de Cognat, Stevanovic et une tête d’Imeri dans les mains du gardien (même Karius l’aurait stoppée) mais toujours rien ne finit au fond des filets. Frustration.

On commence la 2ème mi-temps avec un tir d’Imeri qui passe (encore) au dessus de la cage du gardien adverse. C’est tout. Rien d’autre. Décevant d’une équipe qui est menée au score de ne pas faire plus, sans compter que c’est le poteau qui nous sauve du 2-0… Le champagne reste au frais pour dimanche (que j’étais naïf de le penser).

Nous sommes dimanche et c’est la reprise du championnat. Qui dit déplacement à Lausanne dit obligatoirement bons souvenirs : je parle évidemment de ce match d’avril 2019 sous la neige qui aura laissé les spectateurs lausannois dans le froid et en Challenge League. On affronte donc le néo-promu pour début ce championnat.

En regardant le match à la télé, je me suis demandé si le peuple autochtone de Lausanne avait compris qu’il était possible d’aller au stade. Corona ou pas, le «fidèle» (10-12 personnes max) public de pêcheurs répondait présent après une bonne journée bateau sur les bords du lac de G’nève. Que fut ma surprise lorsque je vis que finalement le match se transforma en un entrainement pour le LS: plutôt à l’aise avec la balle, occasions construites et beaucoup (trop) d’actions depuis la droite. C’est sur une certaine logique que le Petit Poucet romand ouvre le score par Turkes (dans tout les bons coups cette après-midi) au quart d’heure de jeu. Si j’étais un journaliste lambda, j’aurais dit que les Genevois avaient oublié de descendre du bus (arrêtez avec ça d’ailleurs). Servette ne nous a RIEN proposé dans cette première mi-temps. Un milieu inexistant, des relances au pied de la part de Frick qui finissent directement en tribune et une attaque sans réelle occasion de marquer, c’est triste.

On se dit que cette deuxième mi-temps ne pourra pas être pire mais si. Toujours une très nette domination vaudoise et une absence totale d’envie et de pressing des Servettiens. Arrive alors ce coup franc pour Schneuwly qui le glissa au ras du poteau de notre dernier rempart, 2-0 au tableau d’affichage. L’addition aurait pu être encore plus salée si les attaquants vaudois avaient appris ce qu’était le hors-jeu (8 au total, il serait temps d’apprendre les règles du football). Kyei sauve l’honneur sur son penalty transformé à la 83ème minute.

Je tenais à dire qu’un match se joue de la 1ère à la 90ème minute. On n’aura vu l’attaque genevoise que lors des 10 dernières minutes avec quelques cafouillages dans la défense lausannoise qui montre que lorsque l’on appuie un peu plus, ces vaudois ne sortent pas la tête de l’eau (à l’opposé des poissons qu’ils nous pêchent).

Une semaine à oublier, une nouvelle à préparer et le match contre le FC Bâle dimanche à domicile. Messieurs, proposez-nous du beau jeu, celui qui nous a fait vibrer ces temps, celui qui nous rendait fier. Toujours à tes côtés mon Servette.

PS: j’avais la même réaction que Cognat lors des deux matchs…