La Coupe du monde au Qatar approche à grands pas. Il reste cependant, avant le grand rendez-vous footballistique de cette année, deux matchs de Super League aux Genevois pour continuer à accrocher le leader de Super League.

Entre le bon et le moins bon

Après avoir joué une mi-temps à 10 samedi face à Lugano, les hommes d’Alain Geiger accueillent le BSC Young Boys. Il restera alors, après cette rencontre, trois matchs dont deux de championnat pour décrocher un maximum de points. Et comme écrit ici depuis plusieurs semaines, le Servette FC est toujours en quête de régularité, malgré les récents résultats positifs.

Le retour de l’enfant du pays

7, c’est le nombre de points qui sépare les Servettiens des Bernois. Alors, le match de dimanche, au Stade de Genève à 14h15, apparaît comme un moyen de ne pas laisser échapper les leaders au classement. La venue d’YB coïncide également avec le retour d’un certain Kastriot Imeri, l’enfant du pays. Parti, on le rappelle, pour un plus gros challenge cet été, le natif genevois s’est récemment exprimé au micro de nos confrères journalistes. Il se dit « excité » de retrouver et affronter son ancienne équipe. Il faut dire que l’ancien joyau servettien a, gentiment mais sûrement, trouvé une place de titulaire dans la formation de Raphaël Wicky. Sur les deux derniers matchs, Imeri a respectivement joué 90 et 81e minutes. De quoi être optimiste pour une convocation dans la troupe de Murat Yakin… un peu moins pour le match de ce dimanche.

Un YB version XXL

La dernière fois que les Servettiens avaient affronté YB, le résultat s’était soldé par un sévère 3 à 0 : la première défaite genevoise de cette saison. La dernière défaite des Bernois remonte, quant à elle, au 4 septembre. Depuis, les hommes de Wicky ont cumulés 17 points sur les 7 derniers matchs. Dans le football, on appelle cela un « groupe qui vit bien ». De plus, ils ont marqué par 15 fois. Il ne faut alors pas être un grand savant pour comprendre à quel point battre ce YB serait de l’ordre d’une solide performance, si ce n’est de l’ordre d’un exploit. Le gros défi du week-end sera observé par plus de 10’000 spectateurs (solde à 15:00 ce vendredi) au Stade de Genève: un record d’affluence pourrait bien tomber ce dimanche. Et n’oublions pas : « c’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens ».