Une date que les plus superstitieux maudissent et un horaire totalement loufoque, tout était réuni pour que Servette persiste avec cette malédiction des 16èmes…

C’est pourtant les Grenat par l’intermédiaire de sa nouvelle pointe Kyei qui bute sur le dernier rempart des sauterelles à la 10ème minute de jeu. Mieux encore, peu après la demi-heure, l’arrière gauche de GC Cabral a la très bonne idée de se prendre une deuxième biscotte mais malgré tout, l’heure du thé intervient sur un score nul (comme la rencontre) et vierge, malgré une bonne domination genevoise et un penalty ”oublié” pour le SFC.

Début des 45 dernières minutes (désolé du spoil) et ce qui devait arriver arriva. Un long dégagement du gardien de GC et Gjorgjev exploite tout le potentiel de Severin pour aller ouvrir le score deux minutes après le retour des vestiaires. Dès lors, c’est un Grasshopper au style Mourinhesque qui va attendre le favori sur le papier, qui ne réussira pas à faire sauter le verrou malgré quelques opportunités. C’est finalement sur le coup franc de la dernière chance (même pas exécuté au passage) que M. San, excellent dans son rôle de Pro-GC, siffle la fin de la rencontre et provoque une élimination précoce mais tellement habituelle de Servette, mais après tout, selon certains ce n’est « que » la Coupe de Suisse, un truc pas important qui ne te rapporte rien mis à part un trophée dans ton armoire et une qualification en Europa League donc des sous en plus dans la caisse du club.

Les notes

Kiassumbua : 6

Très peu mis à l’épreuve, il a fait son match. Totalement laissé à l’abandon par son latéral gauche sur le but, même si son placement n’est pas parfait.

Gonçalves : 5,5

Match moyen de l’ex-joueur de Wil, très peu mis à l’épreuve en défense mais offensivement moyen.

Routis : 6

Match correct pour celui qui a retrouvé son compère de la saison dernière en défense centrale. Il a joué pour deux sur le côté gauche de l’arrière garde (en même temps…) tout en voulant aller de l’avant avec ses longs ballons.

Rouiller : 6

Capitaine ce soir, il n’a jamais été pris de court et a maîtrisé son sujet.

Severin : 2

Par pitié, y’aurait moyen de faire jouer Iapichino sous infiltration ? Parce tant défensivement qu’offensivement, il a toutes les qualités pour finir Ballon de plomb 2019.

Ondoua : 6,5

Malgré quelques approximations dans ses passes en fin de match, il a montré que son absence lors du mois d’août a été préjudiciable à mi-terrain.

Cespedes : 6

Deux grosses occasion en fin de rencontre lorsque Servette poussait pour égaliser et une intervention pour empêcher l’ouverture du score locale.

Stevanovic : 5

Beaucoup trop de centres ratés pour notre numéro 9, qui n’a pas su exploiter tout son talent.

Wüthrich : 6,5

Un des joueurs genevois les plus sérieux et présents dans ce match, notamment en 1ère mi-temps et sur les coups de coin durant le reste de la rencontre.

Tasar : 4,5

Bien muselé par les zurichois, ses permutations avec Stevanovic n’ont rien changé.

Kyei : 6

Une première interéssante, il aurait pu débloquer son compteur après même pas 10 minutes de jeu. Il pourrait être précieux à l’avenir. 

Schalk

Une entrée beaucoup trop timide, malgré une occasion de la tête.

Chagas

Deux têtes après son entrée en jeu… et puis c’est tout.

Imeri

Entrée sans intérêt.

Note d’équipe : 4

Une domination stérile pour une équipe au jeu stéréotypé et sans génie.

Alexandre Rossignol