Dans le cadre de la 24e journée de Super League, Servette se rend ce dimanche au Letzigrund pour affronter Grasshopper. Les deux équipes s’étaient déjà rencontrées le 1er février 2025 au Stade de Genève, où le match s’était soldé par un score de 1-1.

La perf’ du dernier match

Le SFC s’offre une victoire précieuse contre Bâle, sa première en 2025 après six matchs sans succès. Malmenés en première mi-temps, les Genevois profitent de deux buts annulés pour les Rhénans avant de faire la différence grâce à l’entrée décisive de Kutesa.

Passeur pour Antunes (1-0) puis buteur (2-0), il dynamite le match. Bâle réduit l’écart en fin de rencontre, mais la solidarité servettienne permet de conserver ces trois points précieux.

Photo : Julien Thurnherr

 

La forme de l’adversaire

Grasshopper a débuté 2025 sur une note positive avec une victoire 1-0 contre Sion. Cependant, la suite de leur parcours a été marquée par une série de matchs nuls.

Contre les Young Boys, ils ont concédé un 0-0 à domicile, avant de partager les points avec Servette (1-1) dans un match où les Zurichois ont été dominés mais ont su résister. Leurs deux autres rencontres se sont également terminées sur des égalités, d’abord contre Lausanne-Sport (2-2), puis face à Lugano (1-1).

Malgré cette « série d’invincibilité », GC n’a pas réussi à se remettre sur le chemin de la victoire, manquant plusieurs occasions pour prendre l’avantage, à l’image de leur dernier match contre les Grenat où ils ont été dominés mais ont su accrocher un point.

 

Le Servettien à suivre

Le 4 février dernier, Miroslav Stevanovic a signé sa 100e passe décisive sous le maillot grenat, en offrant un caviar à Alexis Antunes pour le but égalisateur à Sion. Un moment symbolique, surtout lorsque l’on pense à son arrivée en 2017, dans un Servette en Challenge League. À l’époque, un tel exploit semblait loin d’être acquis, et pourtant.

 

Depuis son arrivée, l’ailier bosnien est devenu une figure incontournable du club genevois, contribuant activement à son ascension grâce à sa constance, son éthique de travail et son sens du collectif. Plutôt que de chercher à briller, Stevanovic a fait de la passe son art. Sa vision du jeu et sa capacité à lire les espaces font de lui un véritable métronome.

 

Les Grenat, après leur victoire face à Bâle, se rendent à Zurich pour affronter Grasshopper, espérant confirmer leur retour en forme et avancer dans la course à l’Europe.

 

Photo de couverture : Julien Thurnherr