BSC Young Boys – Servette FC (1-1) : un bon nul face au champion en titre !

BSC Young Boys – Servette FC (1-1) : un bon nul face au champion en titre !

Face au champion en titre, Servette a prouvé ce dimanche au Wankdorf qu’il faisait partie de la cour des grands. Avec un match nul, l’équipe de Weiler rate l’occasion de gagner une huitième rencontre de suite mais ne perd toujours pas.

Soutenu par un secteur visiteur faisant le plein de supporters et supportrices, le Servette FC n’a pas fait pâle figure face à l’une des meilleures formation de championnat de Super League plus ouvert que jamais. Mieux, il ramène un point essentiel pour se maintenir dans le haut du classement et revenir à un point seulement du FC Zürich (tout comme Young Boys).

Malgré une possession largement en leur défaveur, les hommes de René Weiler ont souvent tiré au but (17 fois). Seulement, avec 6 tirs cadrés, difficile de faire mieux qu’un match nul quand la réussite n’est pas là. On compte de nombreuses occasions manquées, comme celle de Stevanovic tout seul dans les 5 mètres qui rate complètement le cadre suite à un mauvais renvoi de la défense bernoise (5e).

Bedia lance très bien le Servette

Heureusement, un centre de génie de Kutesa à la 7e minute permet à Servette d’entrevoir l’exploit. À sa réception, Stevanovic, seul encore, voit sa frappe malheureusement détournée par le gardien Racciopi avant que Bédia ne se charge de reprendre le cuir en vrai renard des surfaces. On aura aussi vécu des fulgurances comme celles de Mazikou qui, proche de la vingtième minute, part de sa partie de terrain pour dribbler toute l’équipe jaune et noir avant de passer à Stevanovic, encore, qui écrase trop sa frappe. Dommage, car Guillemenot était sûrement mieux placé avant de laisser sa place quelques minutes plus tard pour cause de blessure. En espérant que ce ne soit pas trop grave pour le joueur formé au club…

Le reste de la première mi-temps, excellente au passage, Servette aura tenté quelques occasions qui auraient pu alourdir le totomat. Cependant, les Young Boys sont les Young Boys, et le réalisme est là lorsque l’entraîneur Raphaël Wicky remet les choses à leur place. Car en deuxième mi-temps, ce sont les locaux qui ont eu la main mise sur ce match à enjeu comme en témoigne le but à l’heure de jeu. Lancé vers la surface de réparation par Elia, Ganvoula abuse du marquage pourtant solide de Severin pour fusiller un Jérémy Frick jusque là irréprochable mais ne pouvant rien faire sur ce boulet de canon. Servette aura donc souffert à la suite de ce but, avec beaucoup moins d’occasions franches et probablement une fatigue accrue due aux efforts consentis pour ramener de bons résultats contre GC puis l’AS Roma au Stade de Genève.

On retiendra toutefois une solidité mentale et défensive exemplaire avec une belle prestation de Mazikou sur son côté gauche et une performance XXL de Jérémy Frick avec plusieurs arrêts décisifs. Le Genevois prouve qu’il n’est plus devenu un simple remplaçant de Joël Mall, mais qu’il joue toujours un rôle important dans l’effectif.

En bon capitaine, Frick aura mené les siens vers un résultat finalement probant dans la lutte pour le haut du classement de Super League. Et souvenons-nous: Servette avait perdu contre YB en septembre… que de chemin parcouru!

BSC Young Boys – Servette FC : Que le spectacle continue !

BSC Young Boys – Servette FC : Que le spectacle continue !

Suite à son beau match nul face à l’AS Rome en Europa League (1-1), le Servette FC se déplace à la capitale pour affronter le Young Boys « Le grand match de dimanche » (16h30) comme l’avait si bien nommé José Mourinho.

Enchaînant les victoires depuis déjà 7 matchs en championnat, les Grenat se rendent à Berne avec le plein de confiance, à l’image de Chris Bedia, Timothé Cognat et de Jeremy Guillemenot qui ne cessent de faire trembler les filets. Un équipe dirigée par une main de maître de René Weiler qui séduit de plus en plus les fans genevevois. Des fans, qui eux, souhaitent que cette bonne série se poursuive, encore plus ce dimanche 3 décembre avec l’anniversaire de la Section Grenat qui fêtera ses 35 ans d’existence. 

© Victor Perrin

Un YB redoutable, mais prenable

De son côté, le BSC Young Boys revient d’une victoire à domicile 2-0 en Champions League contre les Serbes de l’Etoile Rouge de Belgrade. Un résultat qui a remotivé les troupes de Raphael Wicky, elles, qui ont connu la défaite à Zürich samedi dernier (3-1). Néanmoins, YB pourra compter sur ses attaquants Mechak Elia et Jean Pierre Nsame qui ne font pas sentir les absences de joueurs offensifs tels que Kastriot Imeri et Cédric Itten, tous deux blessés.

Rappelons nous, le dernier match joué contre YB début septembre s’est soldé par une défaite frustrante au Stade de Genève (1-0, but de Lakomy en début de partie). À cette époque, Servette présentait un tout autre visage qu’aujourd’hui. Autre fait important, les Bernois sont sur un score de 5-1-0 à domicile, des chiffres qui prouvent la difficulté du challenge qui attend les hommes de René Weiler. De plus, il faut rappeler que les 4 derniers matchs au Wankdorf pour les Grenat ne se sont jamais concrétisés avec les 3 points en leur faveur. Ce sera donc l’occasion de renverser cette tendance et de confirmer leur grande forme.

Laquelle de ces deux équipes ayant brillé en Europe ces derniers jours va conclure la semaine de la plus belle des manières? Réponse ce dimanche 3 décembre à 16h30.

Servette FC – AS Roma (1-1): Servette poursuit le rêve

Servette FC – AS Roma (1-1): Servette poursuit le rêve

Dans un Stade de La Praille garni de 28’534 spectateurs et remonté comme rarement, Servette a arraché un match nul contre la Roma qui lui offre une place en 1/16e de Finale de la Conférence League au printemps prochain.

Enormes de générosité, de combat et d’envie d’obtenir un grand résultat, les Genevois ont amplement mérité ce nul contre des Romains minimalistes et qui ne méritaient pas mieux ce soir. Tout, ce soir, aura été à la hauteur de l’événement : de l’animation pour l’entrée des joueurs à la performance collective sur le terrain, Servette nous aura offert une grande soirée que pas grand monde n’oubliera.

Le match (presque) parfait

Elles sont rares ces soirées où, lorsque vous rentrez dans l’enceinte du Stade pour rejoindre votre place, les Tribunes Est et Nord sont déjà remplies vingt minutes avant le début du coup d’envoi. Elles sont rares ces soirées où sont prévues des animations pyrotechniques et un tifo (électronique ce soir, plutôt réussi d’ailleurs), ces soirées où l’ambiance est électrique dès l’avant-match, et où la bataille des Tribunes commence avant la bataille du terrain. C’est une soirée comme celle-ci à laquelle nous avons assisté ce soir. Il est cependant rare, ou du moins pas systématique que ce genre de début de soirée trouve son prolongement sur le terrain, avec une équipe qui semble en osmose totale avec son public. Pourtant aujourd’hui, au cours d’une soirée rare, Servette nous a produit une performance simplement unique.

Le onze aligné par René Weiler pour cette rencontre de gala s’est immédiatement mis au diapason de l’événement. Morts de faim, les Grenat ont bousculé la Roma dans un premier quart d’heure qui aurait pu se ponctuer sur un avantage au score genevois sans qu’il n’y ait de scandale, bien au contraire. Trois occasions bien amenées mais mal conclues plus tard, ce sont les Romains qui vont ouvrir le score « à l’expérience », sur un ballon contré qui retombe dans les pieds de Lukaku qui ne se fait pas prier face au but. Avantage AS Roma à la mi-temps et l’on retombe dans le scénario « attendu » d’un Servette qui joue bien contre meilleur que lui, qui se procure des occasions, les rate, puis se prend le 0-1 et s’incline de justesse. Qui plus est avec un Bedia difficile à trouver devant à la conclusion des offensives.

© Victor Perrin

Mais comme dit plus haut, cette soirée est une soirée rare et Servette ne va rien faire comme attendu. D’ailleurs le public ne s’y trompe pas. Les regards échangés à la mi-temps se disent qu’il y a une infime place pour aller chercher quelque chose. Si Mourinho a son colosse Lukaku devant en tant que pivot, Weiler a son Bedia et c’est lui, si difficile à trouver en première mi-temps qui va remettre les deux équipes à égalité à la 50e sur une frappe en pivot et faire exploser le stade qui n’attendait que ça. 1-1, Servette tient son nul.

Pourtant, à ce moment-là, le sentiment de fierté d’avoir réussi à revenir se mélange aussi à une certaine peur de la réaction romaine. Puis, les minutes passant, voyant la Roma manquer quelques occasions, voyant les entrées pleines de punch de Touati et Antunes, la question se pose. Et si? Et si Servette allait chercher le pactole en fin de match sur un éventuel contre rondement mené. On y aura cru, notamment sur un coup-franc de Stevanovic au deuxième poteau remis au centre un poil trop mollement de la tête par un servettien. Finalement peu d’occasions très franches mais un sentiment latent qu’un rien aurait pu faire basculer le match. Servette n’aura même pas trop souffert en cette fin de match alors qu’on attendait un pressing étouffant des italiens.

© Victor Perrin

Des étoiles plein les yeux

1-1 contre l’AS Roma, on aurait pu le rêver il y a encore quelques années. C’est réel aujourd’hui. Ce qui est également réel et à souligner, c’est la prestation XXL de l’équipe aujourd’hui. Quelle métamorphose depuis les purges de début de saison! On a vu du jeu, de l’envie, de l’impact physique, en bref tout ce qui manquait il y a trois mois.

On a retrouvé ce soir le Grand Ondoua que l’on avait connu à l’époque et qui régnait au milieu de terrain. On aura vu une charnière centrale mise à rude épreuve par Lukaku mais qui aura été d’une énorme solidité. Les côtés, latéraux et ailiers, auront montré une activité également extraordinaire tout au long du match. Devant, Bedia a marqué et Kutesa a mis en difficulté la défense romaine par ses contrôles orientés et sa percussion. Les entrants, eux, auront été parfaitement à la hauteur. Touati, Antunes et Guillemenot ont apporté une énergie dont l’équipe avait besoin en fin de match et Samba Lele a bien tenu son poste au milieu en lieu et place d’un Cognat en difficulté offensivement mais avec un abattage toujours aussi impressionnant.

© Victor Perrin

Avec ce genre de prestation, Servette nous habitue à cette qualité et on en redemande. Lorsque l’on assiste à une prestation comme celle-ci, on ne peut que se réjouir de la suite de la saison. Saison au cours de laquelle les Grenat sont encore en lice dans 3 compétitions. En Coupe de Suisse, les 1/4 de finale auront lieu en Février. En Europe, les 1/16e de finale de la Conference League attendent Servette en Février également, juste après un dernier match à Prague dans deux semaines pour la dernière journée d’Europa League qui comptera pour beurre en terme d’enjeu sportif. Et puis il y a ce pain quotidien, le championnat, dans lequel Servette s’est tellement bien replacé avec cette série de sept victoires consécutives que le titre fait envie aux supporters. Le match au sommet de dimanche à Berne contre YB nous éclairera encore un peu plus sur les espoirs que l’on pourra entretenir lors de cette seconde partie de saison.

En attendant, savourons simplement cette soirée magique à laquelle nous avons assisté ce soir. Savourons le chemin parcouru et ce plaisir que l’équipe nous donne en ce moment à chaque match. Merci Servette!

Photos par Victor Perrin

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Servette FC – AS Roma : Une rencontre avec l’histoire

Servette FC – AS Roma : Une rencontre avec l’histoire

Ce jeudi 30 novembre, le Servette FC reçoit l’AS Roma dans le cadre de la 5e journée de Ligue Europa. Sèchement battus à l’aller en Italie (4-0), les Grenat ont l’occasion de prendre leur revanche et peut-être même espérer une qualification en barrages de l’Europa League. 

AS Roma – Servette FC : Le dur apprentissage

Le SFC a connu une soirée bien difficile au Stadio Olimpico, jeudi 5 octobre 2023, en encaissant pas moins de quatre buts face aux Giallorossi (4-0). Malgré une première période encourageante, avec de belles séquences de jeu, les Genevois ont craqué face à une équipe de la Roma efficace et réaliste. Ils ont réalisé une très bonne entame de match, manquant de peu quelques occasions, notamment la frappe de Bédia qui est passée à côté de la cage romaine après seulement 15 secondes de jeu. Stevanovic avait une opportunité en or de marquer mais sa frappe, déviée, finira sa course de très peu à côté du but de Mile Svilar. 

L’AS Roma a pris l’avantage sur sa première occasion avec Lukaku reprenant victorieusement une passe de Çelik, portant le score à 1-0 à la pause. Malgré l’ouverture du score adverse, les Grenat n’ont pas paniqué et sont parvenus à hausser le rythme. Cependant, les ouailles de René Weiler ont totalement coulé au retour des vestiaires. Le SFC a encaissé trois buts en moins de quinze minutes : un doublé de Belotti (46e et 59e) et un but de Pellegrini (52e). Le SFC a tenté de réagir par la suite, mais il est tombé face à une équipe trop forte. Ce jeudi 30 novembre, les Servettiens voudront montrer un tout autre visage.

Le match de tous les dangers

Servette devra encore sortir un grand match dans son antre. Si le Sheriff Tiraspol venait à battre simultanément et que le SFC perdait à la fin du temps réglementaire, cela compromettrait l’avenir européen des Grenat. Ils seraient alors contraints de l’emporter face au Slavia Prague pour conserver leur 3e place, synonyme de repêchage en Ligue Europa Conférence. Toutefois, nous ne sommes pas encore à ce stade et la formation entraînée par René Weiler peut être optimiste après sa victoire il y a trois semaines contre le Sheriff. 

En Super League, Servette vient d’enchaîner un septième succès consécutif aux dépens d’un Grasshopper trop faible (2-0). Les Genevois grimpent au classement et occupent désormais la troisième place. Le club de la Cité de Calvin va donc recevoir la Roma dans les meilleures conditions et avec le plein de confiance. Cela dit, l’équipe coachée par José Mourinho reste un gros morceau et, si les Grenat veulent faire mieux qu’au match aller, ils ne devront pas reproduire les mêmes erreurs défensives. 

Les Servettiens devront surtout se méfier de l’arme offensive numéro un des Giallorossi, Romelu Lukaku. Auteur d’un quadruplé face à l’Azerbaïdjan (5-0) le 19 novembre dernier, l’attaquant belge a montré qu’il était dans une grande forme. Dimanche soir, l’AS Roma recevait l’Udinese pour le compte de la 13e journée de la Serie A et, même s’il n’a pas marqué, l’ex-Intériste a joué un rôle important dans la victoire de son équipe (3-1), en délivrant une passe décisive à Paulo Dybala et en étant impliqué sur le troisième but. Il faudra que les hommes de René Weiler trouvent un moyen de le contenir.

Inédit : Un tifo numérique géant pour Servette FC – AS Roma

Le Stade de Genève et le Servette FC organisent une initiative novatrice pour le match de Ligue Europa contre l’AS Roma ce jeudi. Les spectateurs des tribunes Sud, Est et Principale vivront une expérience unique à 20:45. À l’invitation du speaker et au signal sur les écrans géants, les lumières vont s’éteindre et le public va allumer une application permettant de révéler un superbe tifo.

Ce jeudi 30 novembre 2023 à 21:00, le SFC affronte la Roma lors de la 5e journée de Ligue Europa et essaiera de prendre sa revanche face au club romain, un adversaire qui l’avait emporté lors du match aller, sur le score de 4 buts à 0.

Servette FC – Grasshopper Zurich (2-0): Inarrêtables !

Servette FC – Grasshopper Zurich (2-0): Inarrêtables !

7. Cela fait 7 victoires d’affilées pour le Servette FC. Dimanche après-midi, les Grenat n’ont fait qu’une bouchée de leur adversaire préféré : Grasshopper. Un match à sens unique mais riche en rebondissements.

Pour le compte de la 15e journée de Crédit Suisse Super League, Servette accueillait les Sauterelles au Stade de Genève. Sur une série exceptionnelle, enchaînant des victoires contre Lausanne, Lugano, Bâle à deux reprises, Lucerne et le leader Zürich notamment, Servette abordait la rencontre sous les meilleurs auspices. De plus, Grasshopper, bon 10e du championnat, n’a pas ne serait-ce qu’accroché les Genevois depuis le 16 avril 2022, soit 5 rencontres. Seul point fort des Zurichois, ils sortaient d’une victoire 5-2 contre les Stadistes d’Ouchy dans un choc des tréfonds du championnat.

Une équipe solide en toutes circonstances

Pour cette rencontre, Weiler a dû composer avec une équipe comptant quelques absents. Stevanovic, toujours suspendu depuis son rouge contre Zürich côté disciplinaire et Crivelli, Mazikou et Douline blessés. Lyng, qui a pourtant fait son retour sur la feuille de match contre Bâle et en sélection danoise U20, n’est pas convoqué et Rodelin et Fofana semblent toujours boycotté par le tacticien suisse. À noter les retours de blessure d’Antunes et de Touati pour ce match. Côté composition, Weiler aligne Mall au but, officieusement gardien en championnat, une défense Tsunemoto-Rouiller-Séverin-Baron, le guadeloupéen remplaçant Mazikou, un milieu Cognat-Ondouat, Kutesa et Bolla en ailier, Bedia et Guillemenot sur le front de l’attaque.

Devant plus de 7’000 spectateurs, Servette commence la partie sur les chapeaux de roues. Dès la 7e minute, une belle combinaison entre Bolla et Tsunemoto conduit le premier à la première grosse occasion du match, mais le Hongrois bute sur la défense de ses anciens coéquipiers. Quelques minutes plus tard, Rouiller lance un long ballon pour Bedia qui remet de la poitrine à Guillemenot qui déclenche une frappe à 20m du but et trompe le gardien Hammel (1-0). Le Suisse confirme sa forme du moment et transforme un 3e but en 2 matchs. Quelques secondes après l’ouverture du score, sur une merveille d’action collective avec une talonnade de Guillemenot pour Bedia qui dribble le gardien et la met au fond, on va croire au 2-0, mais finalement celui-ci sera annulé pour une position de hors-jeu. Dommage. Puis la rencontre va s’essoufler et Servette va se faire peur. À la 31e, les Sauterelles vont trouver la barre de Mall sur un centre-tir audacieux. C’est un signal donné au Grenat pour ne pas se reposer sur ses acquis. Juste avant la fin de la première période, petit coup dur pour Servette, qui va perdre son portier chypriote Joël Mall suite à une mauvaise retombée. En sortant, il semblait indiquer à Weiler que c’était au niveau du genou. C’est Frick qui le remplacera pour le reste de la rencontre.

Une deuxième mi-temps maîtrisée

En deuxième période, Servette va pousser d’entrer de jeu, mais Bolla bute sur le gardien à la 50e. À la 67e, on pense alors que le match est définitivement aux mains des Grenat, lorsque Chris Bedia est accroché dans la surface de réparation. L’Ivoirien décide de se faire justice tout seul, mais lui qui n’avait pas loupé de pénalty depuis le début de la saison, bute cette fois-ci sur Hammel, auteur d’une très belle parade. Mais ce n’est que partie remise car Timo Cognat, à la 75e, envoie un missile comme lui seul sait faire et qui vient se loger hors de portée du gardien Zurichois (2-0).

Comme face à Bâle, le Français marque encore. Une seule action à noter côté Grasshopper, une belle tête à la 81e, bien claquée par Jérémy Frick. Kutesa, moins en vue lors de ce match, réussira tout de même à se procurer une occasion à la 85e, mais sa frappe angle fermé trouve le poteau. Servette empoche les 3 points et une septième victoire d’affilée qui le fait grimper sur le podium, à deux points du leader zurichois et ex-aequo avec YB qui a un match en moins. Des Bernois que Servette affronte lors du prochain match de championnat au Wankdorf, le dimanche 3 décembre.

Cognat, le top du match

Increvable, infatigable, le magicien du milieu servettien à encore fait parler de son talent. Au four et au moulin, tout en ayant construit les deux, le Lyonnais semble ces temps-ci sur un petit nuage. 2 buts lors des deux derniers matchs, s’il brille encore comme ça jeudi, il va attirer le regard des grands clubs européens.

Mais avant cela, Servette accueille l’un des plus gros adversaires qu’il n’a jamais affronté: l’AS Roma. Pour acquérir définitivement son billet pour les 1/8 de finale de UEFA Conférence League ou pour espérer et croire encore au miracle d’une deuxième place qualificative pour la suite de l’UEFA Europa League, Servette doit faire un résultat jeudi. Avec une forme étincelante et un stade à guichet fermé, les Grenat abordent ce grand rendez-vous européen de la plus belle des manières.

Photos du match par Giuseppe Velletri

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Servette FC – GC Zürich : continuer sur la lancée

Servette FC – GC Zürich : continuer sur la lancée

Invaincu depuis fin septembre, le Servette FC est sur une lancée fantastique de six matchs sans défaites en championnat. L’occasion d’une septième contre les Grasshopers Zürich, à domicile dimanche 26 novembre (16h30) ?

Servette est irrésistible en ce moment, et ce n’est pas une illusion. Non, avec six matchs sans défaite, le club Grenat pulvérise les records et notamment celui de la série la plus importante depuis la création du format Super League. Il faut dire que les hommes de René Weiler ont fait une belle impression face à un FC Bâle en meilleur forme depuis l’arrivée de Celestini sur le banc. À la Praille il y a environ deux semaines, l’équipe avait su remonter un déficit d’un but pour finalement remporter la rencontre 4-1. Notons au passage le retour de l’enfant du Servette, Jérémy Guillemenot, qui a comptabilisé deux buts pour lancer (enfin) sa saison.

En espérant toutefois que la pause internationale n’aura pas émoussé les Grenat, qui doivent composer sans Stevanovic qui est encore suspendu suite à son carton rouge obtenu contre le FC Zürich au début du mois de novembre. Comptons par ailleurs les absences sur blessures du valeureux Mazikou, de Douline (encore…) mais aussi Crivelli qui s’est fait mal au dos. Il sera absent jusqu’en janvier selon La Tribune de Genève… Quelle tuile!

Serait-ce donc enfin l’heure de la rédemption pour Guillemenot? En espérant qu’il fasse cadeau de buts, comme les supporters et supportrices qui sont invités à amener un cadeau neuf et emballé pour obtenir une entrée au match!

Un GC Zürich à la peine

Ce match est capital pour Servette. D’abord, il permettrait de conserver un lien avec le trio de tête composé de YB (qu’il affronte le 3 décembre), le FCZ et le FC Saint-Gall. Ensuite, le club est en pleine forme et doit capitaliser là dessus. Enfin, et ce n’est pas peu dire, les Grasshopers sont en train de manger le gazon. Avec une fâcheuse dixième place et 14 points marqués seulement dans ce championnat (onze de moins que Servette), les joueurs de Bruno Berner sont peu dangereux.

Bien qu’ils restent sur un carton 5-2 face à un Stade Lausanne-Ouchy à l’agonie, le club zurichois n’est pas au meilleur de sa forme et oscille entre victoires et défaites. Pour ainsi dire, sur les dix derniers matchs, ils comptabilisent 6 défaites pour 3 victoires et 1 match nul. Leur défense n’est pas la pire de Super League, mais pas pour autant la meilleure. Et l’attaque, la même chose. Le club se retrouve donc dangereusement en queue de peloton. Une victoire contre Servette leur permettrait de respirer et se retrouver à hauteur du milieu de classement, qui leur convient bien au vu du jeu proposé et de l’effectif.

En parlant d’effectif, GCZ peut compter sur Ndenge et ses 5 buts, ainsi que Mabil (3 buts et 2 passes décisives) et Momoh (3 buts). Servette devra aussi faire attention à Corbeanu et ses 5 passes décisives qui fait mal dans le secteur offensif. Mais les hommes de René Weiler peuvent se rassurer: GC voyage mal car il n’a gagné qu’un match à l’extérieur et fait une seule fois match nul.

Ce match de dimanche 26 novembre (16h30) rêvet d’une importance capital pour Servette qui peut non seulement maintenir (et se positionner) dans le trio de tête, mais aussi continuer sa série positif de six matchs sans défaites. Une septième marquerait le coup avant la venue de l’AS Roma pour l’Europa League en milieu de semaine.