L’heure de la revanche a sonné ce mercredi 20 avril à 20 heures. Presqu’un mois s’est écoulé depuis l’élimination de Servette en demi sur cette même pelouse mais avec un objectif différent cette fois, les 3 points.
Garder la 1ère place
Grâce à cette victoire samedi passé, obtenue sur la pelouse du FC Bâle (0-2) et combinée avec la défaite du FC Zürich à Grasshopper, le Servette FCCF est enfin de retour sur le trône de leader de l’Axa Women Super League. Avec désormais 40 points, les Grenat comptent deux points d’avance sur les Zurichoises et six sur leur adversaire du jour. Ce sprint commencé à Bâle samedi passé, se poursuit donc mercredi sur la pelouse du GC Campus à 20 heures puis le dernier match de la saison régulière à la Fontenette face aux anciennes vainqueures de la Coupe de Suisse, le FC Lucerne à 14 heures.
Face à une équipe agressive dans les duels et qui leur a déjà causé bien des problèmes cette saison, élimination en Coupe ainsi que défaite à domicile le 17 octobre (0-2), les joueuses savent qu’elles seront attendues au tournant. Cependant, pas de quoi s’inquiéter comme nous l’explique Sandy Maendly : « Sur les deux fois où on les a affrontées, on a clairement montrer qu’on avait les capacités de les mettre en difficulté mais maintenant à nous de trouver un peu plus de réalisme devant le but pour pouvoir marquer le plus rapidement possible ». Cette dernière semaine de course s’annonce donc primordiale pour des Genevoises qui ne comptent pas relâcher à nouveau leur première place. Une position qui pourrait surtout permettre à Servette (si la Suisse garde ces deux places) de pouvoir se qualifier pour la Champions League, la deuxième revenant au vainqueur des play-offs.
L’entraîneur Éric Séverac pourra par ailleurs compter sur le retour de deux de ses joueuses qui ont déjà faits leur apparition à Bâle, c’est le cas pour Francisca Cardoso (arrivée du SC Heerenveen aux Pays-Bas) et surtout celui de Paula Serrano qui était éloignée des terrains à la suite d’une blessure face à la Juventus de Turin. Un retour donc très espéré pour l’équipe comme nous le confirme Sandy Maendly : « Cela fait plaisir de la revoir sur les terrains, elle a travaillé très dur ces derniers mois et le retour de ces différentes joueuses blessés arrive au bon moment pour nous donner les forces nécessaires pour décrocher quelque chose ».
Des play-offs qui ne font pas l’unanimité
Toujours à la lutte
Les Sauterelles n’ont toujours pas dit leur dernier mot dans cette lutte au sein du podium. La victoire face à l’ex-leader, le FC Zürich, le weekend passé prouve que GC est dans une bonne dynamique. Sur une série de quatre victoires dont la dernière défaite remonte au 12 février à St. Gall (2-0), le second club zurichois compte bien jouer les trouble-fêtes en cette dernière semaine de sprint. Avec encore 3 matchs pour elles (match reporté à Bâle pour Covid le 2 avril), elles ne comptent qu’un retard de quatre points sur la deuxième place, donc tout est encore jouable. Match capital donc pour Grasshopper qui souhaite rester à la lutte avec es deux premières places et tout autant important pour des Grenat qui ne souhaitent rien lâcher.
“A nous de ne pas gâcher ce joker”
Un clap de fin
Un titre de meilleure joueuse du championnat, une carrière bien remplie et on l’espère en fin de saison deux titres avec le Servette FCCF en poche, c’est malheureusement bien la fin pour l’emblématique numéro 8 grenat Sandy Maendly. Depuis déjà quelque temps, elle souhaitait mettre un terme à sa carrière à la fin de la saison 2022-2023, raison pour laquelle elle n’avait rempilé que d’une saison à l’été 2021. Bien que la passion perdure toujours, elle nous le dit : « Il faut savoir aussi faire de la place et voir autre chose donc j’espère pouvoir finir sur l’Euro cet été ». Le peuple genevois doit donc se mobiliser pendant les play-offs mais aussi dès dimanche 24 contre Lucerne afin de pouvoir offrir la fête que mérite cette joueuse.
Elle qui naquit un 4 avril 1988 n’a de cesse prouvé son amour pour sa ville natale. Tout débuta pour elle au FC Grand-Lancy à l’âge de 10 ans, avant de rejoindre le FC Signal Bernex. En 2004, l’aventure commence avec la signature de son premier contrat professionnel au sein du CS Chênois dont elle défendra les couleurs pendant 2 saisons. S’en suit un départ pour la capitale et les BSC Young Boys, alors club phare en Suisse. L’Italie pointe le bout de son nez en 2011 avec le club du Torres CF en Sardaigne, club dans lequel elle disputera 80 matchs et inscrit 18 buts avant une petite pige d’une année à l’ASD Vérone. En 2016, c’est le retour dans son pays au FC Neunkirch, saison exceptionnel pour le club puisqu’elles réaliseront le doublé coupe-championnat. La faillite arrivant, elle rejoint le Madrid CFF et porta à 12 reprises ce maillot. En 2018, elle décide de retourner au bercail en signant au Servette FCCF qui a fusionné avec le CS Chênois, son tout premier club.
Un retour aux sources ponctuée de belles retrouvailles avec par exemple Caroline Abbé ou Maeva Sarrasin ses anciennes coéquipières mais surtout un premier titre de championnes de Suisse au bout du lac. On ne peut donc qu’espérer que la saison se finisse à nouveau en apothéose pour Sandy Maendly avec un deuxième titre de suite mais surtout une expérience fructueuse avec l’équipe de Suisse lors de l’Euro 2022 en Juillet qui se déroulera en Angleterre avant un repos bien mérité pour une joueuse d’exception.
xG selon Wyscout: Servette FC 1.98 (0) – (1) 1.29 Grasshopper
Les buts attendus (xG) mesurent la qualité d’un tir en fonction de plusieurs variables telles que la qualité de la passe décisive, l’angle de tir, la position sur le terrain et la partie du corps utilisée pour tirer. L’addition des “expected goals” (buts attendus) donne une indication sur le nombre de buts qu’un joueur ou qu’une équipe aurait dû marquer, compte tenu des tirs réalisés.
Tirs / cadrés :
Servette : 14/4
Grasshopper : 10/2
Passes précises :
Servette : 354
Grasshopper : 240
Passes précises en zone 3 :
Servette : 36
Grasshopper : 25
Possession :
Servette : 55%
Grasshopper : 45%
PPDA (passes permises par action défensive)
Servette : 9
Grasshopper : 12.52
Les PPDA (passes permises par action défensives) reflètent le nombre de passes que l’adversaire peut effectuer dans sa zone défensive. Plus le nombre est bas, plus l’équipe en question a effectué un pressing intense et a permis peu de passes à son adversaire. Plus le nombre est haut, plus l’équipe en question a laissé son adversaire effectuer des passes dans sa zone défensive. Le nombre final obtenu est la moyenne calculée au cours du match qui sert à mesurer l’intensité d’un pressing.
Analyse :
1.98 xG pour Servette dont 0.76 xG pour le penalty obtenu mais manqué. Au vu des statistiques Servette ne méritait sans doute pas de perdre mais les Grenat ont eu de la peine à forcer les choses surtout en 2ème mi-temps. Seule la tête de Sasso sur corner atteint les 0.16xG après la pause, ce qui est insuffisant pour revenir au score. Nos actions se terminent souvent par des centres éloignés qui ne donnent rien. D’une certaine manière Servette peut s’en vouloir à lui-même : des penalty concédées qui sont évitables et derrière des possibilités de revenir au score non exploitée (cf matchs contre Lausanne). Cela va certainement nous coûter une place européenne…
Échanges et les combinaisons les plus utilisées :
Stevanovic et Diallo sont en tête de ce classement. Pourtant Diallo est rentré à la 46’. On note encore malheureusement Bedia n’a pas pu exploiter beaucoup de ballons. Seulement 3 passes effectuées, 1 tir tenté, 5 duels gagnés sur 16. On distingue toujours l’asymétrie du jeu sur le flanc droit avec l’importance de Stevanovic ce qui devient prévisible pour nos adversaires. Le manque d’utilisation/possibilité sur le flanc gauche péjore Servette de solutions offensives et de la faculté à être imprévisible.
Top : Cognat
Timothé Cognat a fait un match plein. Il a été présent en attaque comme en défense. 12 passes en avant, 5 dribbles réussis, 3 interceptions.
Quelle performance et quelle abnégation chez le Servette FC Chênois Féminin! Toujours à l’affût de la première place du championnat, les joueuses d’Éric Sévérac l’ont finalement récupérée suite à la défaite du FCZ. Elles ont pour cela disposé d’un FC Bâle timoré ce samedi en terre suisse-allemande, grâce notamment aux deux buts de Ortiz et Lagonia.
Les Servettiennes ont cueilli à froid le FC Bâle dès les premières minutes du match. C’est par l’intermédiaire de la redoutable Malena Ortiz, en grande forme, que les Grenat ont ouvert le score à la 4e minute. Suite à un magnifique centre venu de la gauche, l’Espagnole a élevé son mètre soixante-six pour placer une tête sidérante. Elle était pourtant entourée de deux défenseures suisse-allemande, montrant ainsi toute son abnégation entrevue il y a deux semaines face au FC St-Gall-Staad avec 1 but et 1 passe décisive.
Par la suite, la partie s’est quelque peu équilibrée malgré la supériorité notoire du Servette FCCF. Pereira a fait le travail dans ses cages en repoussant quelques actions chaudes, dont deux arrêts salvateurs lors d’un duel en face à face avec des joueuses bâloises (16e, 58e, 84e). Hormis ces deux grosses occasions, c’est Servette qui s’est montré le plus dangereux avec notamment une Jade Boho qui s’est mis en évidence sans toutefois conclure (30e, 48e, 59e, 62e). Dommage, mais fort heureusement une mauvaise interprétation de la gardienne bâloise aura permis aux Grenat de rétablir la vérité d’un match: celle de mériter la victoire. À la 78e, Tschudin fauche sans scrupules l’intenable Léonie Fleury pour donner logiquement un penalty aux joueuses d’Éric Sévérac. C’est l’incontournable Alyssa Lagonia, intraitable dans cet exercice, qui s’en charge en plaçant un excellent tir sur le côté gauche de la cage. C’est 2-0 à ce moment-là du match, et rien ne peut empêcher le Servette FCCF de ramener les trois points des terres bâloises.
À noter que Francisca Cardoso a vécu ses premières minutes sous la tunique Grenat en remplaçant l’excellente Ortiz à la 83ème minute. C’était aussi l’occasion pour Paula Serrano de retrouver un terrain de football après 8 mois de rééducation suite à sa grave blessure l’été dernier. Bravo à elle pour son abnégation et son professionnalisme de toujours!
Avec ce succès, le club Grenat se hisse avec brio sur la première place du podium puisque le FCZ s’est fait surprendre 1-0 par GC dans le derby zürichois. Lorgnée depuis longtemps, la tête du classement est méritée pour Servette qui propose depuis le début de l’année des prestations exemplaires dignes d’un champion suisse. Il faudra pourtant passer encore par une série de playoffs avant de pouvoir espérer soulever la coupe. Mais en terminant premières, les joueuses peuvent d’ors et déjà envisager l’avantage du terrain avec, on l’espère, une confiance maximale pour glaner le trophée!
Importants, les deux derniers matchs de la saison régulière auront lieu le mercredi 20 avril contre GC à Zürich et le dimanche 24 avril prochain à domicile face au FC Lucerne. L’occasion pour Schnider de retrouver son ancien club.
Servette a dominé, Servette a tenté mais Servette a perdu. Si le club Zürichois était en peine en cette seconde partie de saison, c’est car il n’était pas tombé sur notre équipe: Le Robin des Bois de la Super League. Il vole aux riches et donne aux pauvres. Si votre club est dans une mauvaise phase quoi de mieux que d’affronter les grenat !
Blague à part, un Servette ultra-dominateur qui s’incline face à un Grasshopper peu imaginatif…
LES NOTES DES GRENAT
JEREMY FRICK: 6,5
Le gardien grenat a vécu une soirée atypique. Peu sollicité, il n’a pas eu de réelles parades à faire. Sur le pénalty, il part du bon côté et n’est pas loin de l’avoir.
Nicolas Vouilloz: 4
Geiger doit se faire à l’idée que Vouilloz ne doit pas évoluer à droite. Trop souvent débordé, beaucoup de déchets dans ses passes et un positionnement hasardeux, Vouilloz était le maillon faible du Servette FC aujourd’hui. Il concède finalement le pénalty (sévère) à la 10e minute. Un choix d’arrière droit étonnant quand tu as Bauer et Diallo sur le banc…
Il cèdera sa place à la mi-temps pour Diallo: Le français fut ménagé en premièrepériode car il faisait le Ramadan. Ironiquement, c’est aussi le grenat qui avait le plus faim sur le terrain.
Vincent Sasso: 6,5
Le défenseur français a fait une partie solide. Toutefois, à la fin de la rencontre, il s’est improvisé attaquant et des imprécisions de sa part ont coûté quelques actions de but…
Steve Rouiller: 7,5
Un grand match de la part de Steve ce soir. Il a parmi à Servette de contrôler le match défensivement avec de très bonnes récupérations. Vouilloz peut le remercier car c’est lui qui durant toute la 1ère mi-temps a rattrapé ses gaffes.
Gaël Clichy: 6,5/10
Valton Behrami: 6
Pour son 3e match en tant que titulaire au club, le jeune Valton a montré une prestation assez moyenne. Peu percutant, il n’a pas réussi à combiner aussi bien que lors de ces deux derniers matchs. Cela reste quand même une bonne prestation pour un jeune de 17 ans.
Remplacé par Bauer à la 63e: l’autrichien s’est montré déterminé et on se demande pourquoi il n’a pas commencé le match…
Boris Cespedes: 7
Bon match du bolivien qui en plus d’être costaud physiquement, nous régale techniquement. Un peu surpris de sa sortie à la 63e…
Remplacé par Nyakossi qui a fait parlé son 1m94 et qui a solidement gagné tout ses duels aériens.
Timothé Cognat: 7,5
L’infatigable Cognat! Ce mec respire le foot, il est partout. Il ne s’arrête jamais et c’est lui qui tape un sprint de 70m pour récupérer le ballon et éviter une contre-attaque dans les dernières minutes du match. Très à l’aise techniquement aussi, il a brisé quelques lignes zürichoise à diverses reprises.
Kastriot Imeri: 6
Oui il peut arriver que Kastriot fasse aussi un match moyen. Mis à part son pénalty manqué, Imeri a loupé quelques gestes simples et n’était pas en réussite dans les coup de pied arrêtés. Même si comme à son habitude il était très à l’aise techniquement.
Miroslav Stevanovic: 6,5
Il est difficile des fois de reconnaître des défauts à Micha, mais sur ce match il aurait peut-être fallu qu’il soit un peu plus égoïste. Quelques fois, il a centré mais ses coéquipiers n’ont pas suivi. Mais dans l’ensemble il a fait un plutôt bon match.
Chris Bédia: 5,5
Comme à son habitude, 20 minutes très percutante où il arrive à se créer deux/trois actions (dont le pénalty qu’il obtient). Mais ensuite le gâteau s’essouffle et Bedia disparaît de plus en plus de la rencontre. Et puis en 2e mi-temps il a disparu.
Remplacé par Oberlin à la 64e: qu’on a peu trouvé et qui reste toujours aussi maladroit avec le ballon.
Ronny Rodelin: 7
Ronny Rodelin continue sur sa bonne dynamique et efface peu à peu son mauvais début de saison. Très adroit techniquement, il a été très utile dans l’entrejeu grenat. Toutefois parfois, on a l’impression qu’il veut trop déployer son catalogue technique et fait l’impasse sur le collectif.
Ce samedi à 17 heures, le Servette FCCF se déplace du côté du Nachwuchs Campus. Dans un match au sommet sur la pelouse du troisième au championnat, le FC Bâle, les Genevoises devront à nouveau s’imposer afin de rester au contact du FC Zürich qui joue son derby à Grasshopper.
La dernière course
D’ici trois matchs, on saura enfin qui sera leader au classement de la saison 2021-2022 et la série de play-offs se lancera. Avant un dernier match à domicile face au FC Lucerne, Servette doit lancer ce sprint final en se déplaçant ce samedi à 17 heures à Bâle puis mercredi prochain à Grasshopper. Trois rencontres des plus décisives en l’espace de 8 jours, c’est ce qui attend les Servettiennes. Après une large victoire le 2 Avril au stade de Balexert face à St-Gall (5-0), les joueuses ont pu profiter de la pause internationale afin de prendre un peu de repos pour les non-convoquées et préparer de manière optimale cette dernière course. Comme nous l’a dit Malena Ortiz : « Nous avons travaillé dur toute la semaine pour ce match, car nous ne pouvons pas échouer ». Avec le retour de ces quatre internationales, le groupe est donc normalement au complet pour se déplacer chez le troisième du championnat. Ce week-end s’annonce déjà décisif puisque les deux premiers du championnat, le FC Zürich et le Servette FC, se déplacent tous deux chez les poursuivants, le FC Bâle troisième, et Grasshopper quatrième. Le moindre faux-pas permettra donc à une des équipes de prendre de la distance ou l’autre de pouvoir prendre l’ascendant. L’équipe d’Éric Séverac va donc devoir tout donner ce samedi sur la pelouse bâloise et espérer en même temps que GCZ, pour une finale avant l’heure, prenne l’avantage sur son voisin. Malena nous raconte encore : « L’équipe se sent très bien, je pense que chaque jour nous grandissons en tant qu’équipe et dans cette dernière ligne droite, il est très important d’être à 100% pour affronter les matchs difficile à venir ».
Garder la 3ème place
Le FC Bâle, de son côté, a eu l’opportunité de se reposer un peu plus que les autres clubs du championnat helvétique puisque la rencontre prévue le 2 avril contre Grasshopper s’est vu être repoussée suite aux fortes chutes de neige enregistrés dans la capitale culturelle, match finalement déplacé au mercredi 27 avril. Il faut donc remonter au 26 mars pour voir le dernier match de l’équipe, c’était une victoire du côté d’Aarau sur le score de 0-3. Malgré cette annulation, le FC Bâle reste à cinq points de son adversaire du jour en ayant également 15 matchs joués. Avec un Grasshopper, qu’elles affronteront donc lors de la dernière journée, le FC Bâle va devoir se battre jusqu’au bout pour espérer finir le plus haut possible et éviter d’entrée de trop grosses équipes en play-offs. L’entraîneur pourra par ailleurs compter sur la présence de la milieue Jana Kaiser, meilleure buteuse de son club avec 6 réalisations ainsi que le retour de Camille Surdez, ancienne bordelaise, qui marque coup sur coup depuis son retour de blessure (3 buts en 3 matchs).
Le match s’annonce donc passionnant entre deux équipes prêtes à tout. Depuis la montée de Servette en AWSL, les genevoises se sont imposées à trois reprises en autant de match sur la pelouse bâloise, de quoi espérer un bon résultat demain. Le dernier match remonte au 27 février 2021 avec l’ouverture du score de Marta Peiro (26ème) puis Amira Arfaoui qui scelle le score du 0-2 à la 92ème.
Focus avec Malena Ortiz Cruz
A l’instar de son nouveau club lors de la fusion Chênois/Servette, Malena a vécu de l’intérieur la fusion entre son club, le CD Tacon, et le Réal Madrid. En effet, le petit club de quartier se retrouve racheté le 1er juillet 2020 par ce grand club et l’un des meilleurs du monde qu’est le Réal Madrid. Dès lors, tout change pour elles que ce soit les installations, les services offerts par le club mais le club passe donc dans une toute autre dimension puisque tout le monde regarde désormais ce que tu fais et ce devoir de gagner. Alors que Malena avait joué 21 matchs lors de la saison 2019-2020, la voilà qui se retrouve cantonnée au banc. Un passage donc plutôt compliqué pour elle puisque n’importe quelle footballeuse souhaite être dans le 11 cependant ce passage a aussi des aspects positifs comme elle nous explique : « Cette saison, j’étais entourée de joueuses de haut niveau et j’ai beaucoup appris, cela m’a rendu meilleur. Ce fût aussi celle lors de laquelle j’ai connu les blessures et le manque de minutes, cela vous fait également tout apprécier et vous apprenez à avoir une autre vision des choses ». Cette blessure qui la tint éloignée pendant 7 mois des terrains fût donc une étape très compliquée pour elle, devoir tout réapprendre comme marcher ou courir. Au début, les journées étaient difficiles mais elle dût vite accepter et à penser positivement. En compagnie des récupérateurs du Réal Madrid, elle travailla alors dur pour retrouver le chemin des terrains.
Vint ensuite janvier 2021 et l’annonce de sa signature au sein du club du bout du lac. La joueuse, qui n’avait alors évolué qu’en Espagne, décide de saisir l’occasion de connaître d’autres ligues et de vivre à l’étranger. « J’avais entendu parler de Servette et les avais vu jouer en Ligue des Champions », l’option de revenir à son meilleur niveau et d’aider le club à retrouver la Champions lui fait donc signer au Servette FC. Malgré une petite blessure musculaire qui l’empêcha de jouer en championnat pendant plusieurs semaines, la voilà de retour dans le onze de départ samedi 2 avril face aux Brodeurs et ce premier but sous ses nouvelles couleurs, comme elle nous raconte : « Ce but a été très émouvant, revenir et marquer mon premier but avec ce maillot était très excitant et spécial ». Avec un contrat jusqu’en 2023, on ne peut que souhaiter encore voir de belles choses de sa part et peut-être que cela se passera dès samedi.
𝙁𝙞𝙧𝙨𝙩 𝙜𝙤𝙖𝙡 𝙛𝙚𝙚𝙡𝙞𝙣𝙜 😍
Ce samedi, @malenaortizcruz a inscrit son 1er but sous le maillot grenat ! 🔥