FC Vaduz – Servette FC 0-2 (0-1) : Qu’elle fait du bien !

FC Vaduz – Servette FC 0-2 (0-1) : Qu’elle fait du bien !

Ouf ! On s’attendait à un match piège pour les Grenat, il n’en fut rien de tout cela : ces derniers repartent du Liechtenstein avec les trois points dans la besace afin de distancer son adversaire du jour et même entrevoir la première partie du tableau.

Pourtant, la tenue de la rencontre était encore incertaine, la neige étant tombée en abondance dans la contrée princière. Dans des conditions glaciales, la partie va mettre du temps à se lancer et c’est Vaduz qui aura la première opportunité du match. Dès lors, Servette va poser le pied sur le ballon et va ouvrir la marque pour atteindre la pause avec cet avantage d’un but. Les genevois vont directement aggraver la marque au retour des vestiaires et s’assurer une fin de match aisée. On sera même plus proche d’un troisième but Grenat que d’une réduction du score de locaux. Pour la première fois depuis le 25 janvier 2020 (succès 2-1 à Neuchâtel), le Servette FC décroche une victoire hors de ses bases et se donne un petit matelas de cinq points d’avance sur les vaduziens et revient sur les talons de Lausanne.

LES NOTES

Jérémy Frick : 6

Un seul arrêt à effectuer à la 22e minute puis un match relativement tranquille malgré quelques interventions aériennes.

Anthony Sauthier : 5

Des difficultés dans le repli défensif et également de même pour se porter à l’attaque. Certainement dû à l’enchaînement des rencontres.

Steve Rouiller : 7

Son sauvetage sur la ligne sur la seule occasion de Vaduz vaut tout l’or du monde car il sauve peut-être son équipe d’une possible défaite. Au-delà de ça, sa performance est à créditer d’un joli 7/10 et il aurait pu même marquer. (voir plus bas)

Yoan Séverin : 6

Titulaire dans l’axe pour la première fois avec Servette, il montre ainsi que lorsque l’on joue à son poste de formation, on réalise de meilleurs performances. Une réelle alternative pour Rouiller et Sasso.

Gaël Clichy : 7

Les débuts tant attendus de l’ex-Gunner ont été plutôt réussis. Un match très sérieux de sa part et il se trouve au départ de l’ouverture du score. Remplacé à la 86e minute par Moussa Diallo.

Boris Cespedes : 7

Et si la blessure de Sasso, combiné au replacement d’Ondoua en défense, était la meilleure chose qui puisse lui arriver ? L’un des joueurs avec le rythme de performance le plus constant cette saison fait figure de titulaire indiscutable aujourd’hui. A l’origine du but du break avec une superbe transversale.

Timothé Cognat : 5

On ne retiendra que l’attentat dont il a été victime de la part de Gajic, un match relativement discret de sa part.

Kastriot Imeri : 5

En-dedans par rapport à ses matches précédents, il n’aura pas su se mettre en évidence. Remplacé par Alexis Antunes, dont l’entrée aura été très intéressante.

Miroslav Stevanovic : 8

M(S)VP, l’homme du match tout simplement avec un but et une passe décisive. Une belle activité sur son aile droite malgré quelques actions trop altruistes. Sa sortie dans les arrêts de jeu a permis à Nicolas Vouilloz de retrouver les joies de la Super League pour la première fois depuis 2019-2020.

Alex Schalk : 6

Une superbe passe décisive pour Mica Stevanvoic malgré un tampon reçu sur l’action et un but refusé à son coéquipier Rouiller pour une faute de main. Suppléer par Boubacar Fofana qui a croqué par deux fois et toujours à la recherche de son premier but.

Grejohn Kyei : 7

Grâce à ses performance récentes, conjuguées à son but inscrit hier (son quatrième cette saison), l’ex-rémois est-il en train de faire taire les sceptiques qui réclament l’arrivée du buteur providentiel ? La question peut légitimement se poser avec son activité sur le front de l’attaque. Ricardo Alves qui l’a remplacé dans le temps additionnel a pu gratter ses premières minutes cette saison.

Eric Sévérac avant Servette – Atlético

Les impressions d’Eric Sévérac avant la rencontre entre le Servette FC Chênois Féminin et l’Atlético de Madrid comptant pour les 16es de l’UEFA Women’s Champions League le 9 décembre 2020 au Stade de Genève.

Les autres moments forts de cette conférence de presse d’avant-match

Les jeunes de l’académie ne sont pas les bienvenus aux Evaux!

Les jeunes de l’académie ne sont pas les bienvenus aux Evaux!

«Nous refusons de privatiser les Evaux, qui sont un parc public», tonne Jean Hertzschuch, président de Sauvegarde Genève. Alors que le projet d’installation provisoire de l’académie du Servette FC dans le parc des Evaux est encore à l’étude, une pétition d’associations locales s’y oppose déjà. Elle a recueilli quelque 2000 signatures en deux semaines. «Ce qui prouve l’inquiétude des habitants»

20minutes.ch

Après avoir essuyé le refus de la votation du Pré-du-Stand sur fond d’arrangement politique et après avoir recompté les voix, Servette ne semble pas le bienvenu (non plus) du côté des Evaux. L’équipe première pourrait quand à elle débarquer du côté de Vessy comme l’indique la Tribune de Genève

la première équipe pourrait poser ses crampons au centre sportif de Vessy, sur le territoire de la Ville de Genève. Ville et État y seraient favorables. À plus long terme, selon le quotidien, le parc des Evaux serait pressenti pour héberger le camp de base des footballeurs genevois.

TDG.CH

Vous pouvez lire l’article du 20 minutes en intégralité ici

Vaduz – Servette : Le match à ne pas perdre

Vaduz – Servette : Le match à ne pas perdre

On le redoutait auparavant mais ce sera bel et bien une réalité : Servette se rendra au Liechtenstein pour un match où la défaite sera interdite, sous peine de se retrouver dans une situation bien compromettante. Un début de réponse sera fait à 18h15, heure du coup d’envoi.

Une première dans l’élite

Vaduz – Servette, c’est une affiche qui sent bon la Challenge League, non pas à cause du classement actuel des deux équipes mais tout simplement car les 20 affrontements précédents entre les deux équipes ont tous eu lieu en LNB. Nous aurons donc une première ce mercredi 9 décembre 2020, à savoir le premier duel dans l’élite du football helvétique entre les deux formations. En effet, la formation de Mario Frick avait connu les joies de la montée en Super League pour la première fois en 2008 avant de faire l’ascenseur l’année suivante. S’en suivra ensuite un dernier séjour entre 2014 et 2017 puis cette promotion un peu inattendue en août 2020 après un barrage épique face au FC Thoune.

Un stade maudit

Historiquement, le Rheinpark de la principauté ne réussit pas aux Grenat qui depuis leur premier déplacement le 22 juillet 2006 (défaite 4-2) ne s’y sont imposés qu’à trois reprises en dix rencontres, dont la dernière fois lors de la dernière opposition le 23 mai 2019 (succès 5-1 des sevettiens) quelques jours après la promotion acquise face au Lausanne Sport. Condamnés à la descente par les pronostiqueurs, les sujets de son altesse peuvent sortir de la zone rouge en cas de victoire, tandis que les genevois peuvent revenir à une unité du Lausanne-Sport avant un déplacement du côté du Wankdorf avec un jour de récupération en plus, les bernois recevant les roumains de Cluj pour valider leur qualification pour les seizièmes de l’Europa League. Une compétition auquel les vaduziens ont également participé en début de saison, étant éliminés par les Hibernians de Malte sur la marque de deux buts à zéro.

Une équipe à ne pas sous-estimer

Auteure de déjà neuf réalisations en huit matches, l’attaque menée par Tunahan Cicek, déjà auteur de trois goals, a trouvé plus de fois le chemin des buts que le FC Saint-Gall. Toutefois, la défense est assez perméable avec quatorze buts encaissés. L’attaque de Servette est prévenue, la défense adverse semble fiable mais il faudra se méfier des liechtensteinois qui ont déjà accrochés les bâlois (2-2) dans la cité rhénane et ont surtout infligé une rouste 4-1 aux sédunois quelques jours après la victoire de ses derniers dans le derby. De plus, les vaduziens ne partiront pas avec la faveur de la côté et n’auront rien à perdre, contrairement aux servettiens qui devront éviter le faux-pas.

Servette FC Chênois Féminin – Club Atlético de Madrid : De Genève à l’Europe

Servette FC Chênois Féminin – Club Atlético de Madrid : De Genève à l’Europe

Cette douce musique écrite par le compositeur anglais Tony Britten en 1992 et qui est présente dans tous les foyers chaque mardi ou mercredi soir résonnera pour la première fois au Stade de Genève depuis la saison 1999-2000, lors de laquelle le Servette FC échouera malheureusement en s’inclinant en Autriche face au SK Sturm Graz (2-1) puis en obtenant que le nul de retour aux Charmilles (2-2). Cette année, c’est pour le club féminin du Servette FC Chênois Féminin que les supporters réentendront cet air avec la réception de l’Atlético ce mercredi 9 décembre dès 18 heures.

Une première européenne

Le Servette FC Chênois Féminin fait son entrée en coupe d’Europe pour la première fois depuis sa création en 1974, sous la forme d’une section féminine du CS Chênois, et est même le premier club romand à être présent en C1. Malgré un titre refusé suite à l’arrêt définitif de la saison, l’ASF a validé leur première place provisoire qui leur assura une place directe en 16ème de finale de la Champions League. Ce match sera aussi l’occasion pour Paula Serrano de retrouver un club au sein duquel elle y a évolué pendant six saisons et qui lui a permis de signer son premier contrat en 2008, à l’âge de 18 ans. Les Grenat seront en pleine confiance suite à leur victoire 2 à 0 dans le choc au sommet face au FC Zürich et auront l’esprit léger, du fait de terminer 2020 en tête de l’AXA Women’s Super League, avant d’aborder ces deux derniers rendez-vous de l’année.

Paula Serrano : ‘’On est super motivées et on se donnera à 200%’’

Un gros d’Europe

On ne pouvait que donc s’imaginer tomber sur un « gros » européen, c’est donc finalement le club espagnol de l’Atlético de Madrid, actuel troisième (à égalité avec le FC Barcelone) du championnat espagnol qui croisera la route du club genevois. Cela ne peut que réjouir les joueuses d’Éric Séverac et encore plus les deux ibériques que sont Marta Peiro, qui a porté les couleurs de Valence et Huelva en Liga, ainsi que Paula Serrano, qui nous a accordé cette interview et qui évolua à l’Atlético Madrid, Granada et au Madrid CFF. La section féminine de l’Atlético de Madrid, alors appelée Atlético Villa de Madrid, est créée dans les années 1980 et remporte son premier titre de Champion d’Espagne dix ans plus tard puis disparaît lors de la saison 1991-1992. Ce n’est qu’en 2001 que l’équipe se recréée sous le nom d’Atlético Feminas, sans avoir aucune attache avec l’Atlético mais le club accepte qu’elles prennent leur blason et leurs couleurs.

Paula Serrano : ‘’C’est magnifique pour moi de jouer face à mon ancien club’’

Après deux saisons en régionales, elles accèdent à la deuxième division en 2003 et intègrent pleinement le Club Atlético de Madrid. Elles ont donc à leur actif quatre titres de championnes d’Espagne (1990, 2017,2018 et 2019) ainsi qu’une Coupe de la Reine en 2016, malgré trois finales perdues en lors des trois saisons suivantes. Concernant la Ligue des Champions, elles atteignent les huitièmes de finale en 2019, puis les quarts en 2020, où elles affrontèrent leurs rivales barcelonaises dans un duel hispano-espagnol. Dans les rangs madrilènes, on compte un nombre considérable d’internationales, comme par exemple les françaises Pauline Peyraud-Magnin, gardienne de l’EDF, Aïssatou Tounkara, championne du monde U17 en 2012 avec la parisienne Kadi Diani et la lyonnaise Delphine Cascarino, ainsi qu’Emelyne Laurent qui est prêtée par l’OL. On notera également la présence de l’expérimentée suédoise Hedvig Lindahl et surtout la sérial buteuse brésilienne Ludmila, déjà auteure de neuf buts en dix matches cette saison et qui sera le plus gros danger pour les genevoises. On en oublierait presque que les Colchoneras comptent également d’autres internationales (espagnoles, anglaises voir italiennes pour ne citer qu’une partie).

Paula Serrano : ‘’Ce sera une rencontre avec des occasions de deux côtés’’

L’émergence espagnole

Le football espagnol, comme suisse, commence à se développer de plus en plus avec chaque grande équipe masculine qui comporte sa section féminine. C’est le cas du FC Barcelone, qui compte dans ses rangs l’internationale suisse Ana Maria Crnogorcevic et Lieke Martens, joueuse UEFA de l’année 2017, championne d’Europe avec les Pays-Bas la même année et vice-championne du monde l’année dernière, ou le Real Madrid plus récemment avec Aurélie Kaci, ancienne joueuse de l’Olympique Lyonnais et du Paris Saint-Germain, ainsi que la suédoise Kosovare Asllani. Cependant, sur la scène internationale cela reste toujours assez maigre, le seul club ayant atteint la finale étant le FC Barcelone lors de la saison 2018-2019 et une défaite face à l’inévitable équipe lyonnaise sur le score de 4-1 en Hongrie. Créé en 1988 par la Fédération royale espagnole de football, le championnat féminin a été le plus remporté par l’Athletic Bilbao et le FC Barcelone avec chacun cinq titres. Toutefois, gageons qu’avec l’évolution du championnat espagnol et la montée en puissance de la Roja, un club espagnol saura mettre fin à l’avenir à l’hégémonie lyonnaise.

Paula Serrano : ‘’Le championnat suisse est plus fort tactiquement et physiquement.’’

Une rencontre à suivre à partir de 17h50 sur RTS 2