224 jours après, Servette-Chênois est tombé en championnat, la seconde fois cette saison et une nouvelle fois face au FC Zurich. Une revers des plus frustrants car les Genevoises n’étaient qu’à 45 minutes de presque valider son titre de champion suisse.
Face à des Zurichoises privées de leur atout offensif numéro 1 et capitaine Fabienne Humm, blessée lors du rassemblement international, les Servettiennes monopolisent le cuir face à leurs adversaire qui jouent leur va-tout. Il faut attendre le quart d’heure de jeu pour voir le premier tir cadré de la partie, œuvre de Sarrasin. C’est ensuite Lagonia sur coup franc dix minutes plus tard qui trouve les gants de Livia Peng, cependant ce sont les filles d’Inka Grings qui vont faire passer le premier frisson à la 35e minute avec une tentative de Martina Moser qui passe juste à côté des buts servettiens. Un avertissement que les joueuses d’Eric Sévérac vont tenir en compte car deux minutes plus tard, lancée par Maendly, Paula Serrano sert sur un plateau la capitaine Sarrasin qui ouvre la marque. Servette semble être lancée vers une victoire décisive à l’heure où la mi-temps est sifflée.
Servette rattaque pied au plancher le deuxième acte et sera très proche de doubler la mise à la 53e sur corner mais la reprise de Serrano sera stoppée sur la ligne par Peng. Le tournant du match car 60 secondes plus tard, Lydia Andrade, entrée à la pause, profite d’une incompréhension dans l’arrière-garde grenat pour dribbler Thalmann et toucher le poteau. Néanmoins, elle est au rebond pour servir Terchoun qui ne se pose pas de questions et nettoie la lucarne pour l’égalisation. Ce 1-1 crispe les leaders qui vont une nouvelle fois se faire surprendre à la 68e minute : Lagonia manque son dégagement et cela profite à Zogg qui fusille Thalmann pour le 1-2.
C’est alors un véritable attaque-défense qui va se dérouler dans les 20 dernières minutes. Butant sur un bloc zurichois bien en place, le Servette FCCF pensera trouver l’égalisation à la 80e mais la tête de Caroline Abbé touche la barre et rebondi juste devant la ligne. Pour la première fois depuis le 25 mai 2019, Servette-Chênois s’incline à la maison en Super League et voit son concurrent direct revenir à cinq unités au classement. Le quart de final programmé samedi 25 avril s’annonce d’ores et déjà électrique au Stade de Genève.
Servette FC Chênois Féminin – FC Zürich Frauen 1-2 (1-0)
Un peu plus d’un mois après les avoir battu au Stade de Genève (2-1), c’est chez des Bâlois qui semblent se refaire une santé sportivement mais en crise administrativement parlant que se déplacent les Servettiens. Au moment du coup d’envoi, programmé ce dimanche 16:00, les Grenat auront l’opportunité de prendre cinq unités d’avance sur leur adversaire du jour.
La Coupe, la fatigue… et le COVID
En ce dimanche de mi-avril, Servette débutera son cinquième match en deux semaines et le fin de la dernière trêve internationale avant l’Euro. Depuis leur déroute face à Vaduz le 21 mars, les Servettiens restent sur trois succès en quatre rencontres, le dernier datant de ce mercredi à Kriens. Une victoire difficile en 120 minutes de jeu qui va certainement laisser des traces dans les organismes contrairement aux Rhénans qui eux ont quitté la Coupe par la petite porte le 17 février dernier et cette claque reçue au Parc Saint-Jacques 6-2 face à Winterthur.
De plus, les Genevois ont eu la mauvaise surprise de constater que le petit virus qui nous pourrit la vie depuis un an a fait potentiellement son retour dans l’effectif. En effet, à l’annonce du XI de départ au Kleinfeld, le club a communiqué l’isolement de certains joueurs après des tests rapides positifs. Au moment de la rédaction de ces lignes, on ne sait si les tests PCR ont confirmé la nouvelle et le nom des protagonistes. Toujours est-il que les hommes d’Alain Geiger ne pourront pas compter à coup sur sur Yoan Séverin qui sera suspendu pour accumulation de cartons jaunes.
Des joueurs ont été testés positifs au Covid-19 à l’issue de tests rapides. En l’attente du résultat de leur test PCR, ils ont été mis à l’isolement et ne sont pas du voyage à Kriens.
Du côté de la ville au bord du Rhin, la situation est très critique. Quatrième à 24 points de leurs concurrents bernois et hors des places européennes, les Bâlois vivent une saison très difficile à tout point de vue. Preuve en est : au niveau sportif, Bâle a déjà concédé 11 défaites en Super League soit autant que lors de la saison dernière. Il faut remonter jusqu’à la saison 1998-1999 pour trouver un bilan aussi défavorable. Ces contre-performances ont ainsi coûté la place à Ciriaco Sforza qui a été remplacé par Patrick Rahmen. L’ancien assistant a débuté de la meilleure des manières son mandat avec un succès 4-3 à Lucerne dans les dernières secondes après avoir pourtant mené 3-1 à la mi-temps.
Fort heureusement pour nos joueurs, le sauveur, le bien nommé Cabral, ne sera pas sur le pré ce dimanche tout comme Silvan Widmer pour cause de suspension. Le FCB ne pourra vraisemblablement compter sur Cömert et Jorger, tous deux blessés, mais devront se méfier d’Amir Abrashi et Darian Males, arrivés en prêt cet hiver, et surtout de Pajtim Kasami, auteur du seul but lors de la dernière venue servettienne à Saint-Jacques. Minés par des problèmes internes (conflit Bernhard Burgener – David Degen, Stocker écarté puis réintégré), le club aux 20 titres semble être une proie abordable pour le dauphin genevois mais comme chacun sait, il faut se méfier d’une bête blessée.
Après une pause internationale qui a souri à la sélection helvétique, désormais qualifiée pour l’Euro 2022 suite à leur victoire face à la République Tchèque, c’est le retour de la Super League dans les stades ce week-end et avec une affiche de haut vol entre les deux premières du classement ce samedi 17 Avril dès 17:00, de quoi promettre du beau jeu au Stade de Genève.
Garder l’avantage
Le Servette FCCF mène toujours les débats au sein du championnat helvétique avec 52 points au compteur dont huit de plus que leur adversaire du jour. Après avoir disposé du BSC Young Boys (2-0) au début du mois lors des huitièmes de finale de Coupe de Suisse, trois joueuses de l’effectif grenat (Thalmann, Maendly et Hürni) ont rejoint la sélection nationale dans le cadre des qualifications à l’Euro 2022 en Angleterre. Les deux premières, titulaires lors de la rencontre, ont brillamment permis à leur équipe de composter le ticket en s’imposant à Thoune face à la République Tchèque (4-3) lors de la séance des penaltys. Ce week-end, c’est donc le retour à la compétition pour le club grenat qui affrontera à deux reprises en l’espace de sept jours le club zurichois, le 17 pour le championnat puis le 24 Avril dans le cade des quarts de finale de la coupe de Suisse. Ce sera donc deux chocs qui attendent les Servettiennes mais comme le dit Maeva Sarrasin : « ça sera fatiguant pour l’organisme mais on est préparé pour et on s’entraîne pour ça aussi. », il y a aura donc une certaine impatience à jouer cette double confrontation et elles vont tout faire pour obtenir la victoire. Depuis la réception du club genevois le 20 mars (1-1), le FCZ Frauen a obtenu un second nul de suite à domicile cette fois-ci face au club bâlois (1-1) puis s’est facilement imposé à Lucerne (1-3) grâce à l’inarrêtable Fabienne Humm qui inscrit son 19ème but et le doublé de Martina Moser. Déjà bien positionnée à la deuxième place et une avance de treize points sur leurs poursuivantes bâloises et bernoises, elles n’ont qu’un seul objectif en tête qui est d’aller chercher le leader avec pourquoi pas une belle course entre les deux formations lors du mois de mai mais c’est ce samedi que tout se jouera si elles ne souhaitent pas rester à quai.
” On va rien lâcher”
Focus sur Maeva Sarrasin
De retour au sein de l’effectif genevois en 2014, après un passage du côté d’Yverdon, elle revient au bord du lac de Genève pour prendre du plaisir et jouer avec la deuxième équipe du CS Chênois. Cependant, le chemin prendra une toute autre tournure comme elle l’explique : « Suite au projet du Servette FC et la sollicitation de l’entraîneur de l’époque, j’ai donc été fière et motivée de pouvoir porter ce maillot grenat et pourquoi pas aller chercher la montée avec mon club de cœur ». Dès sa première saison sous la bannière du Servette FC (2017-2018), le club obtient le titre de champion Suisse de LNB et est promu en Ligue Nationale A. Mission réussie pour elle puisque son club joue dans le plus haut échelon du football suisse et occupe actuellement la première place, malgré une fête gâchée par le Covid la saison passée alors qu’elles s’envolaient vers le titre. De plus, l’attaquante aux dix buts cette saison, porte même fièrement le brassard du club genevois, une satisfaction supplémentaire pour une joueuse si attachée au club. Elle est même accompagnée dans cette aventure d’anciennes joueuses avec qui elle a commencé en Ligue B à Chênois, avant de partir avec Abbé du côté d’Yverdon et pour Maendly à Berne, comme elle nous le confie : « C’est un sentiment juste magnifique, se retrouver comme ça à Servette, qui l’aurait cru et c’est juste trop beau de pouvoir jouer le haut de tableau avec des amies et d’évoluer avec ces filles avec un parcours juste incroyable. »
” En tant que genevoise, c’est une fierté”
Cette saison est donc peut-être enfin la bonne pour le club grenat et ainsi permettre à un club romand de soulever à nouveau la coupe depuis les deux titres d’affilées du DFC Sion entre 1975 et 1977, soit une très longue attente de 44 ans. L’envie est en tout cas bien présente dans le vestiaire et encore plus dans la tête de l’attaquante grenat, elle qui n’a malheureusement encore jamais remporté le championnat helvétique malgré deux coupes de Suisse en 2010 et 2011 avec Yverdon : « Ça reste un regret pour moi et c’est pour cela que cette année qu’n puisse vraiment gagner le championnat, ce serait vraiment une fierté de pouvoir soulever le trophée avec un club romand, qui plus est avec Servette. » La fille de Claude Sarrasin, ancien attaquant du CS Chênois et du Servette FC, a donc plusieurs similarités avec son père hormis le poste et les deux clubs. Tous deux ont affrontés également l’Atlético de Madrid, lui en quart de finale de la Coupe d’Europe, il y a donc une certaine prédestination et on espère surtout que la similitude portera également sur un titre obtenu avec le club grenat puisque le père avait remporté le titre de champion suisse en 1979.
” On lâche rien et on veut aboutir au titre”
L’effectif grenat, porté par sa capitaine Maeva Sarrasin, va donc tout faire pour enchaîner la victoire, montrer la domination genevoise sur le football helvétique et cela passe par une victoire samedi sur leur dauphin le FCZ Frauen. Come on Servette !
Comme lors de la rencontre à Vevey, Servette aura été bosculé. Comme lors du tour précédent, Servette a été mené au score et comme lors des huitièmes, Servette s’est imposé au bout du bout pour se qualifier au tour suivant, où Saint-Gall les attend pour une place en finale.
Une domination stérile qui a conduit les Servettiens à encaisser l’ouverture du score peu après la 20e minute de jeu. Sans solution face à une équipe de Kriens en place, les Grenat ne parviennent pas à inquiéter le portier adverse tandis que le neuvième se sera procuré une opportunité de doubler la mise juste avant la mi-temps. Au retour des vestiaires, les Genevois vont laisser des espaces derrière et par conséquence des occasions pour les banlieusards lucernois qui louperont le deux à zéro et relancer Servette avec cette égalisation à la 66e. Les Grenat vont-ils dérouler ? Pas vraiment car le but suivant sera inscrit par les locaux à dis minutes du terme. Le SFC au bord de l’élimination ? Que nenni puisque cinq minutes, les compteurs sont remis à zéro et on va droit en prolongation. Trente minutes supplémentaires qui vont voir Servette prendre pour la première fois l’avantage dans cette rencontre pour ne plus le lâcher jusqu’au coup de sifflet final. 20 ans après, les Genevois ne sont plus qu’à 90 minutes d’une finale qui ne sera accessible qu’à condition de venir à bout de Saint-Gall.
Les notes des Grenat
Pour célébrer la qualif, on vous laisse noter les Servettiens sur la rencontre d’hier !
La réaction de Steve Rouiller à notre micro
Les photos de la rencontre
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xG selon Wyscout: FC Zurich 0.79 (1) – (1) 1.31 Servette FC
Les buts attendus (xG) mesurent la qualité d’un tir en fonction de plusieurs variables telles que la qualité de la passe décisive, l’angle de tir, la position sur le terrain et la partie du corps utilisée pour tirer. L’addition des “expected goals” (buts attendus) donnent une indication sur le nombre de buts qu’un joueur ou qu’une équipe aurait dû marquer, compte tenu des tirs réalisés.
Tirs / cadrés :
Servette : 11/7
Zurich : 11/3
Passes réussies :
Servette : 373
Zurich : 436
Passes réussies en zone 3 :
Servette : 36
Zurich : 37
PPDA (passes permises par action défensives)
Servette : 11.68
Zurich : 10.42
Les PPDA reflètent le nombre de passes dans la zone défensive de l’adversaire que celui-ci peut effectuer. Plus ce nombre est bas, plus l’équipe fait un pressing intense et permet peu de passes à son adversaire.
Analyse :
Cette fois-ci, Servette n’a pas proposé son jeu habituel, c’est son adversaire du jour qui a eu la possession et le plus de passes effectuées sur le terrain, chose qui n’est arrivée que contre St-Gall et Lucerne en 2021. Il faut dire que généralement Servette a une moyenne de 475 passes par match, ce dimanche ils n’ont fait que 373. Ont-ils volontairement laissé le ballon au Zurichois ? Il faut dire que durant la 1ère mi-temps, les Grenat se sont montré peu inspiré. En 2ème mi-temps le but marqué rapidement par Schalk a libéré Servette. Les joueurs se sont montré plus agressif que d’habitude à l’image de Dzemaili complétement dégouté. Au niveau du pressing, Servette a moins pressé que d’habitude. En effet, le PPDA moyen cette saison se situe à 10.4 contre 11.68 durant ce match. Cela concorde avec la possession supérieur de l’adversaire. Il faut également noter que 7 des 11 tirs tentés ont été cadrés ce qui représente 63% contre 33% d’habitude. Dans l’ensemble, on peu en déduire que Servette a été relativement plus efficace que son adversaire et que cette équipe est capable de jouer sans possession.
Échanges et les combinaisons les plus utilisées :
Encore une fois qui est présent ? Clichy ! La semaine passée, il était déchaîné (23 pour Cognat, 22 pour Valls et 17 pour Schalk) et cette semaine il fait aussi partie du top, mais il est influencé par la faible possession du ballon des Grenat.
Les milieux de terrain ont très peu échangé de ballons durant ce match, serait-ce la cause de la faible possession ? Ou la faible possession serait la cause du peu de nombre de passes échangées ?
La question revient encore, Servette a-t-il laissé la possession à son adversaire du jour ?
Si dimanche les Genevois jouaient en contre, ils ont donc très peu utilisé cet aspect. Selon les statistiques en notre possession, les Grenat n’ont joué que 5 contres, avec seulement 0.15 xG venant de la droite et 0.13 xG venant de la gauche durant un contre.
Les Grenat semble mieux s’en sortir lorsqu’ils attaquent de façon construite. Comme le montre ce graphique, ils ont joué 23 attaques dites “construites”.
Niveau récupération de balle, Sauthier semble avoir été le meilleur Genevois sur le terrain, 19 récupérations (dont 2 tacles glissés seulement). Décrié par certains, il prouve qu’il est encore présent et indispensable à l’équipe. Le jeu des Zurichois a penché à gauche, ils ont effectué 26 attaques sur le côté du capitaine Grenat.
Au four et au moulin, il est le meilleur genevois niveau interception de balle, à égalité avec Boris Cespedes, avec 10 interceptions.
Top:
Théo Valls
90% de passes réussies, 100% de réussite sur des passes longues, 100% de centres réussis et une passe décisive, besoin de dire quelque chose de plus ?
Flop :
Grejohn Kyei
Flop ou peu mieux faire. Il a eu peu de choses à se mettre sous la dent, un seul tir cadré qui venait d’un joli centre de Valls mais qui a fini dans les gants du gardien adverse.
Il a dû beaucoup décrocher pour toucher le ballon, si Servette souhaitait vraiment jouer en contre, cela semble être une tactique plus compliquée pour lui, étant plutôt un attaquant pivot.
Alors que le tirage au sort lui promettait une réception à la maison pour ce quart de final, c’est finalement du côté du Kleinfeld dans la charmante bourgade de Kriens que Servette s’en ira disputer sa qualification pour les demi-finales face à un équipe actuellement 9e de Challenge League qui lutte pour sa survie.
Eviter des sueurs froides
Ce mercredi sur les coups des 17h, Servette ne sera qu’à 180 minutes d’une potentielle finale de Coupe de Suisse mais il ne faut pas se voir gagnant trop, nous connaissons tous ces matches pièges de Coupe. Nous en avons eu la preuve pas plus tard que mercredi dernier et cette pénible victoire à Vevey qui aura su provoquer des sueurs froides aux Grenat qui n’avaient pas mis la manière mais qu’importe. C’est donc un adversaire qui joue évolue deux divisions plus hautes qui se dressera sur la route des Genevois, qui pourraient revoir des mauvais souvenirs de la saison dernière et cette défaite à GC 1-0 pour une élimination.
Cependant, contrairement aux Sauterelles, Kriens reste une équipe qui convient aux Servettiens qui restent sur huit rencontres sans défaite face aux Lucernois dont la dernière victoire remonte au 10 mars 2010 sur le plus petit des scores et un but de Nico Thüring. On citera notamment notre ancien buteur Igor Tadic qui était présent sur la pelouse en ce jour de mars 2010 et qui peut potentiellement être convoqué pour ce mercredi malgré une non-présence lors de la dernière rencontre à Chiasso (0-0). En dehors de cette affront, on se souviendra de celle du 27 octobre 2018 où Servette avait arraché la victoire à la dernière minute (3-2) pour s’emparer de la première place de Challenge League pour ne plus la lâcher. Les Grenat s’étaient rendus une dernière fois dans le nouveau Kleinfeld le 23 février 2019 pour s’y imposer trois buts à zéro.
Un Kriens au fort accent servettien
On parlait d’Igor Tadic en première partie mais ce ne sont pas moins de quatre ex-grenat qui composent l’effectif de Kriens : on y retrouve également Robin Busset, prêté depuis janvier 2020, Daniel Follonier qui était de l’aventure 2018/2019 et le grand Baba Souaré, parti à GC en 2018 entamer sa brillante carrière. A l’exception de l’avant-dernier, tous les autres ont été de la partie pour la seule rencontre en coupe du SCK cette saison pour le compte du 2e tour (succès 4-1 à Xamax) car leur adversaire en quart, le FC Soleure, n’a pu bénéficier des mêmes dérogations que Monthey et Vevey et s’est donc vu notifier d’un forfait 3-0 pour laisser la qualification à Kriens.
Côté championnat, la donne est différente pour les hommes de Bruno Berner : auteurs d’un bon début de championnat qui confirmait leur cinquième rang de la saison dernière et jusqu’à être sur le podium, les ex-coéquipiers d’Asumah Abubakar, qui a été transféré en hiver à Lugano, sont rentrés dans le rang en alternant la septième et huitième place pour se situer aujourd’hui à la neuvième place, deux unités devant Chiasso. C’est désormais une lutte féroce pour le maintien qui attend les coéquipiers de Oan Djorkaeff (fils de qui vous savez) et ils voudront très certainement s’offrir une bouffée d’air frais avec la Coupe.
Aux hommes d’Alain Geiger de faire le nécessaire et de passer au tour suivant.