Après Serrano, Peiro, Padilla ou encore Jade ces dernières saisons, une nouvelle joueuse en provenance d’Espagne serait proche de rejoindre les rangs Grenat. Et plus précisément du prestigieux Real Madrid Femenino.
Selon le quotidien madrilène AS, Malena Ortiz aurait dit « sí » aux dirigeants du Servette FC Chênois Féminin. La journaliste Mayca Jiménez rapporte en effet que la milieu de terrain née à Madrid aurait résilié son contrat lundi dernier après ne pas avoir joué cette saison suite à son retour de blessure. Elle avait dû subir une intervention chirurgicale l’an dernier suite à une rupture du ligament croisé intérieur du genou gauche.
La séparation entre les deux parties a été annoncée par la joueuse de 24 ans sur les réseaux sociaux à ses très nombreux abonnés, profitant au passage pour remercier le club. “Le moment est venu de reprendre la course et, pour ce faire, je dois emprunter un autre chemin”, écrit notamment l’internationale azerbaïdjanaise.
Sous contrat jusqu’à fin juin 2022, la joueuse de 1m59 faisait partie des membres du club madrilène sur la liste de départ pour l’été prochain. Toutefois, l’offre du club genevois aurait précipité sa décision de quitter la capitale après seulement 16 minutes jouées sous les couleurs du Real Madrid. Auparavant, Malena Ortiz a participé à 21 matchs de première division au CD Tacon en 2019/2020 (1 but et 1 passe décisive) avant que le club de la banlieue madrilène soit absorbé par le Real Madrid l’été suivant.
Si le transfert est acté, c’est un sacré pari que s’offre le Servette FCCF qui mise ici sur une joueuse internationale au talent indéniable… mais qui revient d’une blessure grave.
Photo : compte Twitter de Malena Ortiz (@malenaortizcruz)
Un Servette FC invaincu depuis quatre matchs s’en ira à laSwissporarena défier le FC Lucerne ce samedi à 20 heures 30. Bien que mal classés, les Suisses-Allemands tenteront de finir l’année de la meilleure des manières devant leur public. Présentation d’un match où gagner sera un impératif pour les Grenat, afin de prendre encore plus de distance avec la zone rouge.
Tasar et ses coéquipiers sortent d’un deuxième tour tout aussi compliqué que le premier. Après dix-sept matchs, ils n’ont connu qu’une seule victoire cette saison. C’était il y a deux mois face au FC Saint-Gall. Avant leur match nul de la semaine dernière contre GC (1-1), les Lucernois restaient sur quatre défaites consécutives, avec onze buts encaissés. Un bilan dramatique qui a d’ailleurs valu à Celestini un licenciement attendu. C’est Sandro Chieffo qui a repris les rênes de l’équipe en tant qu’intérim. Selon « Nau.ch », il devrait céder sa place à Mario Frick, actuel entraîneur du FC Vaduz, lors de la reprise du mois de janvier.
La lanterne rouge du championnat recevra des Genevois qui, eux, sont sur une série de dix points sur douze possibles, dont quatre face à YB et Bâle. Plus que correct pour une équipe qui était en perdition il y a de cela quelques semaines. Les Genevois pourraient finir ce second tour avec treize points en cas de victoire dimanche. Un point de plus que ce qu’ils ont obtenu lors du premier tour. Pour bien conclure cette année 2021 riche en émotions, Alain Geiger devra reproduire le schéma présenté par ses joueurs le 22 août dernier lors de la victoire 4-1 face à ce même Lucerne. Bien pâles sur le terrain, les joueurs du bord du Lac des Quatre Cantons évolueront cette fois-ci sans Badstuber dans leur arrière-garde. Le club a en effet résilié le contrat du joueur Allemand, qui errait comme un fantôme sur les pelouses suisses.
Samedi, les Servettiens devraient se présenter avec un onze similaire à celui des derniers matchs. Kyei fera son retour dans le groupe, lui qui purgeait son match de suspension la semaine dernière lors de la rencontre face au FC Bâle. Son remplaçant, Rodelin, a su montrer des choses intéressantes à un poste où l’on n’a pas eu l’habitude de le voir jouer cette saison. Une solution de plus qui vient s’ajouter au retour de Schalk, que l’on espère voir le plus loin possible de l’infirmerie lors des prochains mois.
Quoi qu’il en soit, Servette cherchera à ramener les trois points au bout du lac, avec comme cadeau de noël à ses supporters une potentielle cinquième place au classement. Les fêtes de fin d’année n’en seraient que plus belles !
C’est la fin d’un parcours européen difficile, mais riche en enseignements qui s’est achevé hier à Turin. Face à la Juventus dans leur magnifique Allianz Stadium, les Servettiennes se sont inclinées 4-0. Elles auront mis toutes leurs forces dans la bataille, mais la marche semblait encore une fois trop haute pour espérer revenir à Genève avec la victoire.
Terminant dernières de leur groupe de Champion’s League avec six défaites, les joueuses de Séverac n’auront pas trouvé la faille contre les Italiennes à l’instar de tous les autres matchs joués durant cette phase de poules. Non, elles n’étaient pas tétanisées par l’enjeu. Non, elles n’étaient pas désintéressées de la cause car le maillot Grenat était magnifiquement représenté au-delà des frontières. En fait, le niveau de jeu était tout simplement au dessus puisque Chelsea, Wolfsburg et la Juventus bénéficient d’un cadre professionnel dans les moindres détails. Ce qui n’est pas encore le cas pour le Servette FC Chênois Féminin qui compose avec des infrastructures moindres et des joueuses conjuguant pour la plupart leur vie avec un autre métier. On sentait d’ailleurs les Grenat émoussées à la fin du match.
Avec un résultat de 4-0, il est évident que l’on court après le ballon. Il fut d’ailleurs très bien distribué par les Piémontaises, qui méritent amplement leur qualification en quart de finale. Pour arriver à ce résultat, il suffit de constater l’implacable : les Servettiennes étaient déjà menées 2-0 à la pause. Elles ont en effet subit les attaques à répétition du trio offensif Bonansea-Girelli-Hurtig. C’est d’ailleurs cette dernière qui ouvre la marque à la 12ème minute déjà avec une splendide volée du droit au second poteau suite à un coup-franc joué rapidement laissant Padilla pantois et un centre millimétré de Bonansea. La gardienne servettienne Pereira ne peut absolument rien faire, tout comme deux minutes plus tard où Hurtig – seule – ne conclut pas après avoir été délaissée par une défense genevoise mal alignée.
La Juventus déploie son jeu
Ne commençant pas la partie aussi bien qu’elles l’avaient fait contre Wolfsburg il y a une semaine, les Genevoises se font surprendre à nouveau à la 20ème. Accrochée dans la surface par Felber qui manque complètement le ballon, Boattin provoque un penalty transformé par la vedette internationale Girelli (71 sélections, 40 buts). Se reprenant jusqu’à la pause, Servette propose une certaine solidité mentale pour ne pas craquer, bien qu’un coup-franc de Girelli toucha la transversale à la 34e. Elles repartiront au vestiaire avec un déficit finalement surmontable.
Il faut toutefois prendre en compte que la Juventus n’est pas un adversaire ordinaire de la Women Super League. La qualité de jeu prônée par l’entraîneur australien Joe Montemurro fait des émules, ce qui provoque un second penalty sévèrement sifflé à l’encontre de Soulard qui touche pourtant le cuir. On est à la 64ème minute, un moment charnière pour passer l’épaule et s’assurer une qualification sur le fil du rasoir face à Wolfsburg. Quant à Servette, l’équipe ne peut que constater les dégâts avec un tir extrêmement bien tiré par l’inusable Girelli. Le dernier but de la Juventus tombera finalement dans les arrêts de jeu, l’œuvre de Bonfantini rentrée en jeu quinze minutes plus tôt. Elle mystifie une défense passive, sûrement à bout de souffle, en passant deux joueuses et en adressant un tir précis dans le coin gauche de la cage Servettienne.
Coté Servettien, on retiendra quelques occasions franches, notamment de la part d’une active Nakkach (40e, 56e). Maendly (42e), Mendes (81e) ou Boho (92e) auront tenté également leur chance, mais ce ne fut pas cadré pour espérer faire douter la gardienne française Peyraud-Magnin.
Clap de fin en Champion’s League
Dans un match (presque) à sens unique, les joueuses du Servette FC Chênois Féminin n’auront pas démérité à Turin. Encore une fois, elles ont mouillé le maillot Grenat de façon exemplaire, comme lors de tous leurs autres matchs joués au Stade de Genève ou à Londres, Wolfsburg ou encore Glasgow. Les lettres de noblesses d’un Servette FC habitué aux coupes européennes sont revenues grâce à elles. Et elles seules.
Tout le mérite leur revient évidemment, mais soulignons aussi le travail extraordinaire du staff (entraîneurs, soins, administration) qui compose avec les moyens à disposition depuis plus de quatre ans maintenant… et ce bien loin de ceux des mastodontes affrontés ces dernières semaines.
Rappelons-le : en un temps record, ils ont repris une équipe de LNB pour la mener au championnat suisse et dans les plus beaux stades européens, face aux équipes les plus prestigieuses qui soient.
Ce jeudi soir en direct de Léman Bleu, le Servette FC Chênois Féminin a été sacré « Équipe féminine de l’année » lors de la cérémonie de la Nuit du Sport Genevois 2021. De son côté, la jeune Ines Sebayang ne remporte malheureusement pas un trophée en tant qu’espoir féminin genevois.
À quelques minutes de fouler la pelouse de l’Allianz Stadium de Turin pour affronter la Juventus en Ligue des Champions, les joueuses d’Éric Séverac ont du – à nouveau – fêter leur titre mérité à l’échelle du Canton de Genève. Prévenues en début de semaine par l’ancien de la maison Léman Bleu Brian Wakker, elles ont exulté de joie sur le terrain de la Fontenette en apprenant la nouvelle. La Genevoise et mythique joueuse Sandy Maendly a rappelé aux personnes suivant la cérémonie sur place ou en direct que ce résultat est le fruit de beaucoup de sacrifices réalisés par ses coéquipières, quelques peu émoussées de ce début de championnat joué en parallèle de la plus grande compétition européenne.
À Genève, Salvatore Musso s’est chargé de réceptionner le trophée des mains du journaliste sportif officiant désormais à la RTS. Incontournable au club en tant que secrétaire général mais aussi dans le développement du sport féminin, cette récompense est due en grande partie grâce à ce grand Monsieur du football genevois.
L’exploit du SFCCF est d’autant plus intéressant puisque le club était en lice face à deux équipes performantes du Canton, à savoir Genève Élite Basket (finaliste de la Coupe Suisse) et Genève Volley. Il s’en est d’ailleurs fallu de peu pour faire le doublé puisque la jeune Ines Sebayang (16 ans) n’a pas séduit le jury malgré son premier contrat professionnel signé au Servette et son record de précocité pour un match joué en Ligue des Champions féminine. Elle doit s’avouer vaincue par plus forte qu’elle, la joueuse de tennis Sebastianna Scilipoti s’étant notamment distinguée à l’US Open Junior.
En ce dimanche 12 décembre 2021, les Grenat reçoivent le FC Bâle. Ce même club chouchou de la SFL et qui est censé représenter le football suisse à travers l’Europe. Certes, leur grande épopée en Ligue des Champions semble lointaine lorsque l’on voit leurs adversaires en Conférence League mais il n’empêche que Bâle permet à la Suisse d’engranger des points. Ce club reste donc un adversaire coriace qu’il ne faut jamais négliger. Mais rappelons que depuis la reprise, nous sommes sur 3 victoires d’affilées, 9 points sur 9 gagnés et nous avons enfin pris de la distance avec la zone relégable. Après les sauterelles, les pêcheurs et les oursons, le club préféré de ta Big Pharma préférée va-t-il être la prochaine victime du club du bout du lac ?
Dès le début du match les protégés d’Alain Geiger mettent le pied sur le jeu. Les Bâlois sont étouffés par le jeu mis en place. Et quel plaisir ! Voir Servette s’affirmer et poser son jeu et non subir est une réelle joie. Et c’est en toute logique que le Maestro Stevanovic va ouvrir le score dans ce stade privé de ses plus fervents supporters. Déviation de Rodellin, contrôle, crochet et grosse frappe qui vient se loger sous la barre. Un football qui régale, une équipe qui fait mal. Steva’ est clairement l’homme en forme du moment. Avec le retour du Cognat qui se veut très impactant sur le plan offensif, nous avons un jeu vraiment bien orchestré en attaque. La preuve, Steva’ s’est encore vu tirer au but mais il a fallu un arrêt magique de Lindner qui illustre parfaitement l’expression « une main de faire dans un gant de velours ». Malheureusement Bâle égalise via une nouvelle erreur de positionnement de Sasso. Erreurs bien trop récurrentes…
Ce duo Cognat-Stevanovic est un pur régal pour nous mais une vraie galère pour les défenseurs adverses. Combinaisons, techniques, dribbles, tirs et goals, ces deux-là savent tout faire. Xavi- Iniesta, Ronaldo – Benzema, Cortex – Minus… aucun de ces duos ne vaut NOTRE duo. Messieurs, restez à Genève le plus longtemps possible s’il-vous plaît. J’ai également beaucoup aimé Rodelin dans son rôle. Duels gagnés, passe décisive et bonne présence dans la zone bâloise, c’est exactement ce que j’attends de ce joueur. En espérant qu’il continue sur sa lancée.
Le point négatif car il en faut bien un, est notre manque de finition dans les moments « cruciaux ». En effet, nous aurions pu nous mettre à l’abri plusieurs fois mais pour monter d’un rang, il serait temps que ces occasions qui nous permettraient de crucifier nos adversaires finissent au fond. Et le fait que Bâle égalise à la 84ème vient appuyer mon idée.
Ce ne sont pas 2 points perdus mais un très bon point de gagné. 10 points sur 12 possibles, 0 défaite en 4 matchs, ces statistiques sont plutôt bonnes lorsque l’on voit les résultats que nous avions il y a deux mois. Voir cette équipe jouer ainsi est un véritable plaisir et malgré le froid qui s’abat sur le pays, j’ai eu plaisir à aller voir le match au Stade. Ce Servette là réchauffe le cœur.
Prochain match du côté de Lucerne. La décision de la SFL est bien triste et empêche un très beau déplacement de se faire… En espérant que 2022 soit plus clément avec nous et nous permet de nous déplacer à nouveau à travers toute la Suisse.