Servette brise la malédiction de quatre défaites à la suite contre un Grasshopper mal en point. Pourtant, les Grenat n’ont pas montré la force qui faisait sa qualité ces derniers mois…
Il est vrai que les trois points pris samedi soir sont précieux avant d’aborder les playoffs, où Servette devra engranger un maximum de points pour atteindre le titre… et ce en espérant un effondrement de ses concurrents directs YB et Lugano. Mais samedi, devant plus de 7’000 spectateurs, il fallait surtout redonner confiance à tout un groupe face à un GC avant-dernier, qui est en crise.
Stevanovic donne vite l’avantage
Il fallait pas arriver en retard au Stade de Genève puisque dans ce match, Miroslav Stevanovic a fait trembler les filets dès la 2e minute. C’est suite à un centre dangereux de Keigo Tsunemoto que le ballon est arrivé dans les pieds du Bosnien, bien aidé par une sortie catastrophique du gardien zurichois Justin Hammel.
Alexis Antunes, à l’affut, aurait pu se muer en buteur mais il manqua le ballon au grand bonheur du Maestro servettien qui catapulte le ballon sous la barre transversale.
Cette description très complète illustre une volonté d’expliquer ce qui fut le moment le plus excitant d’une rencontre poussive pour Servette. Sans attaquant nominal au coup d’envoi (Enzo Crivelli blessé, Jérémy Guillemenot et Takuma Nishimura sur le banc), René Weiler a tenté une approche plus flexible pour animer l’offensive de son équipe.
En panne d’idées devant, mais la défense tient la route
Dereck Kutesa, Micha Stevanovic et Bendeguz Bolla se relayent donc sur les trois postes comme un ballet bien exécuté… ou presque. Car hormis une première mi-temps intéressante (9 tirs, dont 4 cadrés) avec des occasions franches de Antunes ou Tsunemoto (suite à une magnifique roulette de Bolla), Servette s’est progressivement éteint offensivement après le thé (4 tirs et zéro cadrés).
Pourtant, une contre-attaque non conclue par Stevanovic ou un cadeau non exploité par Nishimura auraient pu changer la donne. Ce match laissera donc aux supporters le doux souvenir d’une fin d’après-midi ensoleillée dans les travées. Pour le spectacle, on repassera.
Malgré le sursaut d’un but annulé chez GC pour hors-jeu, la défense grenat fut l’une des grandes satisfactions du match avec un Keigo Tsunemoto remuant, un Steve Rouiller impérial et un Jérémy Frick qui reprend ses marques avant la demi-finale de Coupe de Suisse. Si la logique est respectée, il devrait jouer titulaire à Winterthur la semaine prochaine.
Mention également pour la performance plus qu’intéressante de Dylan Bronn, installé à mi-terrain à la place de Gael Ondua et qui pouvait montrer l’étendue de son talent technique.
Comme d’habitude, Servette domine le match. Et cette fois-ci, il a pu ramener les trois points, heureusement. Mais le manque de solutions dans des phases offensives parfois peu incisives fait croire que la fin de championnat ne sera pas un long fleuve tranquille. Il faut encore y croire, et ne rien lâcher !
Le Servette FC Chênois Féminin l’a fait! Une année après sa première Coupe de Suisse, le club remporte à nouveau le titre dans un match à suspense.
Samedi, au Letzigrund de Zürich, le temps était plus que maussade. Une intense grêle, qui s’est calmée en cours de match, s’abattait même sur la Coupe de Suisse exposée à la sortie du tunnel. Ce fût aussi la métaphore d’un match à rebondissements !
Un début de match tambour battant
À l’entrée des joueuses, les intempéries sont toujours fortes et les Servettiennes s’empressent de protéger grâce à leurs survêtements les pauvres enfants frigorifiés les accompagnant. Tout le contraire des Bernoises, ce qui reflétait parfois un comportement peu enviable sur le terrain.
Ce geste bienveillant des Genevoises aura eu un effet de karma positif puisque la domination des premières minutes accouche d’un but de Serrano (3e). Suite à un centre tendu de Mendes, Simonsson tente de marquer mais le ballon rebondit sur une défenseure: la gardienne bernoise se fait surprendre par l’Espagnole qui suit parfaitement.
La suite sera conjuguée globalement au positif, à l’exception d’une égalisation malvenue trois minutes plus tard avec un but magnifique de la Valaisanne Luyet (6e). Dix-huit ans et avec facilité, elle se défait facilement d’une Nakkach repositionnée en défense centrale.
Un début de match tambour battant, des deux côtés du terrain.
Servette reprend les devants avant d’abdiquer de nouveau
Un but de Berne, certes, mais c’était sans compter l’abnégation des Grenat qui veulent revenir à Genève avec un trophée. À la 11e minute, une mauvaise conservation de la défense bernoise aux seize mètres avec une interception splendide de Korhonen amène Simonsson à tenter très vite sa chance : ça fait mouche! Servette prend les devants, dans un match à vive allure sur un terrain peu praticable.
Pourtant dominateur, Servette doit encore accuser le coup d’une égalisation bernoise sur corner… par l’inévitable Luyet (40e). Quel talent, elle qui s’impose face à… Nakkach, à nouveau ! À croire que ce choix surprenant présente finalement des conséquences insoupçonnées malgré les qualités de la Marocaine que l’on connaît à mi-terrain.
Une gestion maîtrisée pour s’adjuger le titre !
Calme à la reprise de la deuxième mi-temps, Servette montre un visage plus serein et moins fougueux en défense. Mieux, il y a offensivement toujours cette envie de perforer les ailes, ce qui donne à Korhonen un rôle important dans les quinze minutes après le thé. La Suédoise tire même sur la transversale en première attention (64e).
C’est aussi à ce moment là que Barcala fait un coup de poker en sortant la buteuse Simonsson pour la jeune talent Jonusaite. Un pari gagnant puisque l’internationale lituanienne offre l’avantage aux Grenat deux minutes seulement après son entrée en jeu! (66e) C’est suite à une touche de Mendes que l’attaquante marque en longeant la ligne et en ajustant Ackermann dans un angle impossible.
En maîtrise le reste de la rencontre, Berne n’a que peu d’occasions concrètes pour empêcher Servette d’être champion de Suisse à nouveau. Un grand bravo aux joueuses, qui garnissent encore une fois l’armoire du club avant les playoffs d’AXA Women’s Super League !
Après une brillante victoire face au FC Basel le weekend dernier, le Servette FCCF retrouve le championnat. Il affrontera les Bernoises de Thoune samedi prochain, le 30 mars (17:30).
Ce petit déplacement à l’extérieur s’apparente comme une promenade de santé. Toutefois, attention avec les équipes qui vont mal car elles peuvent se réveiller sans le savoir. Toutefois, pas trop d’inquiétudes à avoir pour Servette qui caracole en tête de l’AXA Women’s Super League en restant invaincu!
Servette est serein en championnat
C’est pour le moment un parfait championnat que propose l’équipe de José Barcala, bien que certaines victoires soient étriquées. Il n’empêche, à l’image du match de samedi dernier contre Bâle, les Servetiennes sont impliquées et provoquent leurs chances. Elles sont aussi capables de saisir toutes les chances qui leur sont données pour marquer à l’image du but victorieux de Simonsson.
La meilleure défense contre l’une des pires attaques
Parlant de buts, Servette risque de faire passer un mauvais quart-d’heure (ou nonante minutes) au Frauenteam Thun Berner-Oberland. En effet, avec 38 buts inscrits depuis le début de saison, les Grenat affichent de belles capacités face au but. Seules Bâles (52 buts) et Berne (49 buts) sont meilleures. Il n’empêche que le salut des joueuses de Barcala vient aussi d’une défense de fer, la meilleure du pays (14 buts encaissés).
En comparaison, Thoune a marqué seulement 12 buts et en a encaissé 49! Un sacré différentiel. Néanmoins, parmi leurs buts marqués, l’un a été face à Servette lors de la dernière confrontation à domicile du 4 novembre dernier. Une oeuvre de Janine Minning qui s’est noyée dans la réussite genevoise qui a planté 3 buts par l’intermédiaire de Simonsson (deux fois) et Monica Mendes.
En tous les cas, il y a beaucoup de chances à ce que le scénario de novembre se répète ce samedi, à Thoune. La meilleure défense contre l’une des pires attaques? Les buts risquent de pleuvoir. Tout cela dans le but de conserver dignement la première place !
Pour la seconde année consécutive, le Servette FCCF accède à la finale de Coupe de Suisse. C’est face à un valeureux Lucerne que l’équipe s’est surpassée.
Dans un match qui restera gravé dans les mémoires du Servette FCCF, l’équipe genevoise a conquis les esprits en décrochant une victoire éclatante à l’extérieur lors de la demi-finale de la Coupe de Suisse. Avec une performance sérieuse, l’équipe de José Barcala a réussi à vaincre son adversaire sur un score suffisant de 0-2, propulsant ainsi ses ambitions vers les sommets de la compétition.
Une deuxième mi-temps qui a tout changé
La Swissporarena était chargé d’une atmosphère feutrée alors que les deux équipes se disputaient la place tant convoitée en finale. L’équipe de Lucerne, galvanisée par la possibilité de passer un tour devant ses supporters, est entrée sur le terrain avec une détermination féroce. Ainsi, le score était de 0-0 à la mi-temps.
Malgré la pression constante de Lucerne, l’équipe servettienne a dû faire preuve de patience et de persévérance pour percer la défense suisse-allemande. Le moment tant attendu est arrivé lorsque, après un superbe mouvement collectif, Paola Serrano a marqué subtilement, offrant ainsi à son équipe l’avantage tant convoité (50e).
Mais l’histoire ne s’est pas arrêtée là. Alors que le temps s’écoulait inexorablement, l’équipe a réalisé une belle séquence pour inscrire le deuxième but décisif, portant ainsi le score à 0-2 dans les arrêts de jeu. L’oeuvre de Sandrine Mauron, l’indispensable milieu de terrain toujours très efficace face au but. C’est certain que ce moment a créé une jubilation parmi les joueuses et le staff, scellant ainsi leur destinée pour la finale tant attendue.
En accédant à la finale de la Coupe, elles ont réalisé un super exploit dans une saison relevée. Et pour une deuxième année consécutive, les Grenat peuvent espérer remporter la Coupe face à YB. Ça se passera le 20 avril prochain, à 15h, au Stade du Letzigrund à Zürich. Encore une fois, loin des terres genevoises…
Photo de couverture : Arthur Miffon (Instagram : @arthur_miffon)
C’est ce mercredi que se joue la dernière chance pour le Servette FCCF d’atteindre la finale de Coupe de Suisse (19h). Face au FC Lucerne, à l’extérieur, les joueuses devront assurer.
Il est toujours difficile de se dire que c’est la dernière marche avant de peut-être toucher au Graal. C’est pour cette raison que le match face au FC Lucerne s’annonce périlleux. Pour quelle raison?
La Swissporarena comme lieu charnière
Il faut dire que le FC Lucerne peut s’apparenter à l’épouvantail, cette équipe que l’on redoute. Car si l’on observe de plus près les différentes confrontations qu’il y a eu cette saison entre les Suisse-allemandes et les Genevoises, on constate que le match nul est la spécialité maison. On comptabilise donc deux 1-1. Un vrai miroir qui se caractérise aussi sur les déroulements des matchs qui ont vu autant Lucerne que Servette ouvrir le score avant de se faire rattraper.
Alors oui, Lucerne sort d’une victoire à l’extérieur 0-2 contre le FC Aarau. Mais heureusement, Servette sort d’une bien belle rencontre gagnée face au FC Saint-Gall à domicile sur le score de 4-2. On a surtout retrouvée une Korhonen qui fait plaisir cette saison, elle qui s’est blessée récemment mais qui est revenue en forme pour planter deux buts à quelques minutes d’intervalle. Elle dévoilait d’ailleurs des ressentis au micro de Lisa Maillard, après la rencontre :
Aussi, lors de son dernier match de Coupe de Suisse, Servette affrontait Saint-Gall. Il a fallu passer l’épaule face à des Brodeuses redoutables. Un quart de finale qui, avant le coup d’envoi, pouvait s’apparenter à un piège. Néanmoins, en jouant à domicile, il y avait une belle chance à saisir. Ce qui a été fait avec une victoire 2-1 grâce à des réussites de Paula Serrano et Sandrine Mauron.
Aux joueuses de réitérer leur performance face au FC Lucerne, ce mercredi à 19h à la Swissporarena. Il y a un super coup à jouer, puisque le FC Zürich ne sera plus là pour barrer la route en finale comme ce fût le cas auparavant. Allez les Grenat
Photo de couverture : Arthur Miffon (Instagram : @arthur_miffon)