5e et dernier match de préparation pour les servettiens face à un OL qui lui joue sa première rencontre de la saison, avec l’occasion de terminer la préparation avec un bilan positif. Un stade assez bien garni, un temps superbe, des Bad Gones qui étaient du déplacement, que demander de plus ?
Un Servette FC qui prend les commandes du match avec une ouverture du score au bout de 120 secondes de jeu. Belle triangulation entre Sauthier, Wüthrich et Stevanovic qui centre pour la tête de Koné qui ajuste Lopes. Le début d’une bonne période genevoise de 20 minutes où tour à tour Sauthier puis Tasar vont mettre à contribution le gardien lyonnais sans doubler la mise.
Côté adverse, le dernier troisième de L1 montre quelques difficultés à inquiéter Frick malgré une bonne possession, jusqu’à la 25e lorsque Kenny Tete frappe la barre. On sent que l’OL va passer l’épaule mais sur une relance hasardeuse de la défense française, Cognat récupère puis sert Tasar qui pique son ballon pour le break. 2-0 à la mi-temps, on ne pouvait demander mieux.
Au retour des vestiaires, Lyon change totalement sa composition et cela se ressent dès le début au niveau de la fraîcheur. Les Grenat jouent plus en contre en laissant le ballon à leurs opposants, ils obtiennent quelques belles occasions qui auraient dû mieux aboutir. Le jeu se déroule principalement dans la moitié de terrain helvétique. Toutefois la domination est stérile. Puis arrive la 78e minute où Lyon obtient un penalty pour une faute de main de Sauthier apparemment (ou une faute d’Ondoua). Terrier prend Jérémy à contre-pied et relance le suspense.
Les Lyonnais poussent pour égaliser et sont proches d’y parvenir mais Frick détourne joliment l’envoi de Gouiri. Servette aura tout de même la dernière occasion sur coup de pied arrêté mais la reprise de Rouiller est stoppée par le gardien suisse du septuple champion hexagonal, mais il y avait hors-jeu de toute manière.
Bilan des courses pour cette victoire : le Servette de Genève (tel est le nom du club du côté de la Gaule) semble être prêt pour le déplacement à Berne, l’engagement physique était là. La 2e période fut un bon test pour le match face au champion en titre car on a pu constater que le néo-promu pouvait subir tout en opérant en contre. Néanmoins, il faut relativiser cette victoire car Lyon a aligné une équipe B voir C et que la grande majorité des cadres n’avaient pas repris mais on peut clairement espérer un résultat le 21 juillet prochain du côté du Stade de Suisse !
Alexandre Rossignol
Olympique Lyonnais – Servette FC 1-2 (0-2)
Stade Pierre-Rajon, Bourgoin-Jallieu. Environ 5000 spectateurs. Buts : 2e Koné 0-1, 33e Tasar 0-2, 78e Terrier (pénalty)
OL (1ère mi-temps) : Lopes; Tete, Marcelo, Denayer, Marçal; Thomas, Cheikh, Y. Fekir; Cherki, Kitala, Pintor.
Il y a tout juste 1 an, nos Grenat encaissaient un sec 3-0 face au même adversaire dans l’anonymat le plus complet et clôturaient une demi-saison sans grande saveur. 360 jours plus tard, même opposant mais son de cloche différent. Servette dispute son premier match en tant que champion et Alain Geiger fait tourner l’effectif, laissant les titulaires qui n’ont pas décuvé de la fête vendredi soir au repos.
On sait cette rencontre capitale dans la lutte pour le maintien de Rappi mais dès le coup d’envoi, on constate que c’est Servette qui dicte le ton, à croire que les rôles sont inversés. C’est donc logiquement que le SFC ouvre le score avant la mi-temps. Au retour des vestiaires, c’est une tornade de buts qui déferle sur la Praille dont 4 entre la 47e et la 57e et l’opération portes ouvertes prend fin sur le score de 5-3. Un beau spectacle pour les 2612 fidèles présent ce soir qui avaient annulés leur cours d’aquagym ce soir pour être présent.
Ah oui, on a une pensée pour les 17’443 absents (surement interdits de stade à cause de l’envahissement) qui pensaient que ce match ne serait pas intéressant, on leur fait la bise. Autre fait du match : une cellule psychologique a été mise en place pour le gardien de Rappi, qui après le 5ème but genevois est allé demander un premier soutien mental au ramasseur de balle.
Les notes
Kiassumbua : 3
Tu peux encaisser à la rigueur 1 but sur 4 tirs cadrés mais pas 3… Oui, il réalise une belle parade sur le seul tir cadré qui n’a pas fini au fond (encore heureux) et il n’est pas aidé par sa défense. Mais il n’est pas rassurant pour elle et il a montré qu’il ne peut être une bonne alternative à Frick. Seul point positif : il est bon pour la cohésion d’équipe en allant célébrer tous les buts de son équipe.
Sauthier : 6
Une seule mi-temps pour notre capitaine sorti apparemment sur blessure à la pause, pas mis à contribution en défense vu l’opposition inexistante.
Mfuyi : 5
Fautif sur les deux premiers buts (intervention ratée puis mauvais alignement), sa lenteur criante démontre qu’il n’a tout simplement pas le niveau pour la Super League (désolé Yann)
Rouiller : 6
Le seul défenseur à avoir surnagé en seconde période, pas aidé par le re-positionnement de Follonier à gauche. Il inscrit le 4-0 sur une tête bien placée.
Sarr : 5
Il a joué latéral droit puis latéral gauche, à croire que Geiger voulait qu’il ne réussisse pas son match. La direction du club a sans doute pris des notes sur les carences à combler dans l’arrière-garde.
Cognat : 6,5
Une belle passe décisive pour le Gone de formation qui a malgré tout fait un match tout à fait convenable. On attend de savoir s’il va rester ou non parmi nous, même si l’issue devrait être favorable aux Grenat.
Cespedes : 7
Notre chroniqueur Anthony se trouvait en PLS à la fin du match, au vu de la belle prestation de Boris qui se savait attendu au tournant. Un début de rencontre timide mais une frappe digne d’une science-fiction pour ses standards et que dire du très beau centre arrivé à destination de Rouiller. Reste à voir ce qu’il vaut contre une formation de meilleur calibre.
Stevanovic : 8
Prestation MVP tout simplement. Un doublé de la tête en 60 minutes de jeu, et dire qu’il est passé proche d’un triplé voir quadruplé si on est plus généreux. Grosse activité de sa part malgré le peu d’enjeu de cette rencontre.
Antunes : 6
Match ni bon ni mauvais, il a du talent et une marge de progression énorme mais il n’a pas encore le coffre pour la saison prochaine, un petit prêt à Lausanne par exemple pourrait lui faire le plus grand bien afin de mieux s’aguerrir en Challenge League.
Follonier : 7
Je m’attends à des coups de fouet de la part de Sacha mais il faut être honnête : c’est sans doute son meilleur match sous la tunique servettienne avec un assist pour le 1-0. Son étrange re-positionnement en latéral a fait que le déséquilibre était flagrant mais je ne lui en tient pas compte car ce n’est pas son poste à la base.
Chagas : 5,5
Malgré son superbe but (avec un marquage digne de Roberto Carlos en 2006 pour ceux qui ont compris la référence), son match a été très moyen où il n’a pas su peser sur le jeu et ainsi son rôle de super sub lui va mieux. Un tir sur le poteau puis une frappe qui a fini en touche sont à mettre aussi à son actif. Voulait-il offrir le ballon à ses enfants qui se trouvaient au bord du terrain ?
Imeri : 6,5
Une mauvaise surprise de ne pas le voir titulaire car il méritait d’être titulaire. Suppléant de Sauthier à la mi-temps, il a fait un match plus que correct et on espère qu’il sera titulaire pour les deux derniers matchs.
Duah
De retour sur le terrain avec les pros pour la première fois depuis des semaines, il a été intéressant avec une passe décisive certes involontaire et mériterait d’être revu avant de prendre une décision pour la saison prochaine.
Koné
À force de vouloir marquer son but, il a finalement réaliser un loupé que même un attaquant du FC Laconnex aurait mis au fond sans trembler. Ce but lui aurait fait du bien tant il manque de confiance ces dernières semaines. Il va falloir se ressaisir Koro !
Wüthrich
Je vais laisser la parole à Mohammed Henni pour commenter la performance de Sébastien :
Voila, c’est fait. Servette jouera la saison prochaine en Super League ! Cette officialisation a été effective vers les 22 heures après la victoire de Servette face au L-« zer » Sports sur le score de 3-1, un score qui rappelle un certain 31 mai 2011…
Un L-« Hess » qui aura fait figure d’adversaire durant 20 minutes, montrant ainsi que le choix de la couleur blanche pour le logo et maillot signifie que le club est maître dans la perfection de la nullité. Ils ont été incapables de scorer, leur but étant un CSC. Mais que les 30 supporters de la ruine nommée la Pontaise se rassurent : ils auront droit à un derby la saison prochaine face au Stade Lausanne Ouchy. On peut demander aux propriétaires du club ce qu’ils pensent de leur investissement.
Mais une soirée sportive dans notre beau canton ne serait pas parfaite sans la fameuse Genferei. Les intellectuels opportunistes ont eu la brillante idée d’envahir la pelouse alors que le coup de sifflet final n’avait pas retenti, montrant ainsi tout leur amour au club qui aurait pu se retrouver avec une défaite 3-0 par forfait et ainsi gâcher la fête aux plus fidèles qui ont tout connu. On aurait pu se réjouir des 20’055 spectateurs mais ce couac, que soit du côté de la sécurité ou de ces footix du dimanche, nous ferait regretter les matchs seulement avec les VRAIS supporters…
Les notes
Frick : 6,5
Sa boulette sur l’égalisation lôzannoise ne doit pas ternir son match. Après ce couac, malgré un dégagement aux poings bizarroïde, il a fait l’intervention qu’il fallait sur une frappe de Margiotta juste avant la pause. Sa deuxième période a été plus calme.
Sauthier :7,5
Il aura l’honneur de soulever en premier la coupe le 26 mai prochain. Et c’est 1000 fois mérité, certainement l’un de ses meilleurs matchs de la saison ! Son association côté droit avec Micha promet beaucoup en SL !
Rouiller :7,5
Son assist (involontaire) pour le 1-0 et sa prestation défensive de grande classe ont porté les Grenat vers la terre qu’ils n’auraient jamais dû quitter. Probablement la meilleure recrue estivale du club.
Routis : 7
Il était revenu pour revivre la même trajectoire qu’en 2011, son vœu a été exaucé avec un titre de champion dans la poche ! Un match solide qui a rendu invisibles les attaquants adverses.
Iapichino : 7
Comme depuis quelques semaines, ses prestations sont dans une excellente continuité et cela s’est confirmé ce 10 mai. Quelques petites inattentions au niveau du repli défensif mais sans conséquences.
Maccoppi :6,5
Son rôle ingrat de seule sentinelle ne lui permet pas de s’exprimer correctement mais il fait toujours son match. Il a dû se sentir très heureux de troquer de maillot à l’intersaison pour ne pas disputer une deuxième saison d’affilée en Challenge League.
Cognat :7,5
Prestation stratosphérique du joueur prêté par l’Olympique Lyonnais (en même temps, il a été formé à bon port hein). Son activité côté gauche et au milieu de terrain ont fait la différence et la standing ovation lors de sa sortie est amplement méritée.
Wüthrich :6
Un corner bien travaillé sur l’ouverture du score, et puis c’est tout.
Stevanovic :8
On a plus besoin de mentionner les excellentes prestations du meilleur joueur de LNB. L’ouverture du score digne d’un renard des surfaces pour enflammer le stade puis le coup franc déposé sur la tête d’Alphonse pour lancer l’équipe vers la victoire. Son 8e but et sa 14ème passe décisive de la saison. Sa fidélité au club est enfin récompensée et il connaîtra enfin la Super League qui lui tendait les bras.
Koné :5,5
Un but refusé injustement pour hors-jeu, il n’est décidément pas verni par le sort. Mais cela ne doit pas faire oublier son match très moyen, où il a perdu énormément de ballons malgré les duels de la tête gagnés. Il rate une immense occasion juste après le 3-1 où l’on ne comprend toujours pas comment le 4-1 n’est pas arrivé. Il lui reste 3 matchs pour se refaire la cerise !
Alphonse :7
Quel symbole que ce soit le vétéran de l’équipe qui marque le but qui lance les servettiens ver la victoire, lui qui a déjà connu de belles émotions par le passé et qui semblait heureux comme un gamin dès sa sortie juste après son but. Au niveau de son match, toujours aussi bon et jamais décevant.
Imeri
Monté au jeu à 20 tours d’horloge de la fin, il coupe bien au premier poteau pour marquer le goal de la sécurité. Autre beau symbole que ce soit l’un des cadets de l’équipe avec Antunes qui inscrit le but qui lance le SFC vers la promotion et un but tout aussi décisif que lors de la bataille de boules de neiges il y a 1 mois.
Follonier
Beaucoup plus motivé que d’habitude notre cher Daniel qui est entré à 15 minutes du terme. 7ème assist de la saison pour Imeri et une envie de tout casser dans le bon sens du terme pour le joueur prêté par Lucerne.
Chagas
Entré en jeu trop tardivement, il a pu finir champion en étant sur le terrain.
Sarr
Il s’est retrouvé aux premières loges pour l’envahissement prématuré du terrain intervenu 2 secondes après son entrée en jeu.
Le dénouement est proche
: Servette va retrouver la place qu’il n’aurait jamais dû quitter : la
Raiffeisen Super League (LNA), et enfin ne plus évoluer en Brack.ch Challenge League (LNB). Même si
cette idée de naming est d’un ridicule, il faut le dire : ça en jette plus
cette LNA (oui, à Tribune Nord on est des puristes) !
Après avoir fait presque
tout le début de millénaire au sein de cette division trop petite pour
Servette, il serait temps que le club aux 17 titres se stabilise dans l’élite
et aille chercher la deuxième étoile de champion et ainsi aller chercher le FC
Bâle qui a profité du micmac au bout du lac de Genève pour chiper la deuxième
place des mieux titrés.
Pourquoi cette Challenge
League ne convient-elle pas au SFC ? C’est simple : ce n’est pas normal que le
club phare de la capitale officieuse de la Suisse évolue dans la même division
qu’un village nommé Chiasso et qui est moins peuplé que Veyrier. Ça tombe bien,
cette anti-thèse du football avec ses 30 spectateurs va descendre en Promotion
League, quel bonheur !
Adieu aussi les matchs
devant 1000 spectateurs à l’extérieur (sauf à Winterthur), adieu les matchs dans
la Suisse primitive et auxquels tu dois prier pour que ton streaming de 144p
fonctionne et ne soit pas trop décalé.
Pour finir, nous
adressons nos cordiaux non-remerciements vers ces équipes regroupées derrières,
qui doivent certainement ériger Helenio Herrera en dieu vivant dans leur
vestiaire.
Que cette fin de
décennie 2010 ouvre une décennie 2020 pleine de succès, de renouveau et de
stabilité pour le grand Servette Football Club !
La consigne est simple : il faut laisser encore du suspens dans ce championnat, déjà qu’il n’y en a plus à l’étage supérieur concernant le titre.
Après de bonnes fêtes de Pâques bien joyeuses après la victoire à Winterthur, Servette recevait en ce samedi 27 avril un autre prétendant à la montée, le FC Aarau. Objectif : conserver l’avance sur les pêcheurs qui se sont imposés la veille, bien aidés par l’expulsion de Doumbia. L’occasion de revoir Goran Karanovic et la future recrue Tasar, tout en espérant que ces deux-là se tiennent à carreau.
Dés le coup d’envoi, Servette veut contredire les statistiques comme quoi il encaisse le 1er goal un match sur deux et c’est Iapichino qui se montre le premier dangereux vers le quart d’heure en voyant son essai repoussé par le dernier rempart adverse en corner. La deuxième opportunité vient quant à elle 5 minutes plus tard par Koro Koné qui va bien commencer son show en envoyant sa tête au-dessus du but.
Les Grenat continuent de pousser de plus en plus et Schalk se mets une première fois en évidence mais Nikolic repousse et ses défenseurs sont à deux doigts d’offrir un joli cadeau à Servette mais le ballon termine en coup de coin. Heureusement pour eux d’ailleurs, car sur le corner qui suit, Stevanovic reprend et c’est Schalk qui la met au fond telle une fouine. 1-0 pour le Servette FC, le départ idéal !
On ne voit que l’équipe domicile sur le terrain et le gardien d’Aarau, car Cognat voit son envoi repoussé 10 minutes après l’ouverture du score. Puis c’est Koné qui continue sa bonne représentation en reprenant un centre de la tête qui file 2 mètres à côté alors qu’il était seul.
La mi-temps intervient et le leader devrait mener par au moins deux buts d’écart tant les argoviens n’ont rien montré. Ça continue dès le retour des vestiaires avec Iapichino dont le tir frôle le cadre à la 61ème minute. On se dit que ça va finir par passer puis le tournant du match intervient à la 63e : Schalk, certainement le plus percutant côté servettien, est remplacé par Alphonse et ne l’apprécie guère en montrant sa frustration.
Il ne faudra que deux minutes pour voir ce changement porter ses fruits, avec l’égalisation de Frontino, un but qui aurait dû être refusé suite à une faute non-sifflée sur Rouiller. Qu’importe, Servette ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, Aarau reprend le dessus et passe tout proche de prendre l’avantage sur un coup franc astucieux de Neumayr que Frick claque en corner.
La sanction tombera à la 73e sur un beau ciseau de Schindelholz (on parie tout ce que vous voulez qu’il a glissé et que son geste est pleinement réussi). L’arroseur arrosé, ou comment réaliser une PSG, qui au passage en a produit une très belle deux heures plus tard. Dès lors, c’est en mode attaque de folie qu’Alain Geiger adopte sa stratégie pour le dernier 1/4 d’heure. Mais c’est Aarau qui est proche du break à la 81e mais l’envoi des maillots gris passe au-dessus de la barre. Dans la minute qui suit et alors que Stevanovic est mieux placé sur sa droite, Koné envoie un drop que les joueurs du Servette Rugby Club lui envierait.
Le siège sur le but devant la Tribune Nord contraint Servette à se découvrir et c’est notre cher ami Maierhofer qui a la bonne idée de tirer au-dessus et ainsi d’éviter que la SG n’ait pas encore plus de haine envers lui. La fin de match est électrique avec pas moins de 4 corners consécutifs pour Servette mais qui ne donneront rien, si ce n’est la joie exubérante de Nikolic et Maierhofer (deux prix Nobel) devant La Tribune et captain Sauthier vient leur montrer qui est encore le patron de la ligue dans la confusion.
L’écart entre Genève et sa banlieue est désormais de 8 points mais si Servette s’impose à Schaffhouse le 4 mai prochain, le club disposera d’une première balle de titre le 10 mai lors du derby.
Les notes
Frick : 6
Malgré les deux buts encaissés où il n’y peut rien, il réalise un match solide.
Sauthier : 6,5
La déclaration d’amour de Sacha dans l’analyse est justifiée, tant il a été bon.
Routis : 6
Un relâchement coupable sur les deux buts mais en dehors de cela, il fut correct défensivement. Après le 1-2, il a participé au siège du but argovien, sans réussite.
Rouiller : 6
Il ne peut clairement rien sur l’ouverture du score, où une faute offensive l’empêche de défendre. En revanche, sur le 1-2, où est la défense ? Mis à part ces deux faits de jeu, il montre qu’il est présent.
Iapichino : 7
Très probablement sa meilleure prestation sous la tunique Grenat. Il aurait pu être récompensé par son allant offensif et a été très bon du côté défensif.
Maccoppi : 6,5
Sa position esseulée en sentinelle fait qu’il doit limiter la casse à l’arrière mais il s’en sort plutôt bien.
Stevanovic : 7
Il est à l’origine du 1-0 et montre clairement qu’il est le meilleur joueur du championnat. Malheureusement la réussite n’était pas au rendez-vous.
Wüthrich : 2
Si la médiocrité était un atout dans le football, il serait sans aucun doute MVP de la saison. Monsieur Geiger, c’est lui qui aurait dû sortir ! Parce que les replis défensifs en trottinant, ça va un moment.
Cognat : 6
Il se procure une occasion de faire le break vers la demi-heure et sa sortie a coïncidé avec les turbulences à mi-terrain.
Koné : 3,5
Tant d’occasions… pour 0 résultat. Il fut par trois fois en bonne position pour marquer mais il ne conclut pas à chaque fois. Des appels inutiles, et même si sa présence physique a été mise en valeur, son rendement est insuffisant.
Schalk : 7,5
Le meilleur Grenat jusqu’à son remplacement incompréhensible vers l’heure de jeu. Il score en mode renard des surfaces et n’a pas été de tout repos pour la défense argovienne.
Au niveau des remplaçants, Alphonse a été la meilleure entrée en apportant son expérience, Chagas n’a pas eu de bons ballons à exploiter tandis que Imeri et Follonier n’ont strictement servis à rien.