Servette FC – Stade Lausanne Ouchy : une occasion en or de passer un tour

Servette FC – Stade Lausanne Ouchy : une occasion en or de passer un tour

Mercredi, à 19h30 au Stade de Genève, le Servette FC reçoit son voisin lausannois. Pas le rival bleu et blanc, mais le FC Stade Lausanne Ouchy, équipe surprise de ces dernières années désormais en Super League.

Serait-ce trop présomptueux de dire que Servette doit passer un tour de Coupe de Suisse face au SLO? Peut-être. Mais force est de constater que les Genevois partent favoris face aux Rouge et Blanc. Déjà, l’équipe entraînée par René Weiler présente un effectif plus complet. Sa force mentale, qui fut parfois défaillante en début de saison, démontre qu’elle est désormais capable de retourner des situations en témoigne la victoire 4-2 contre le FC Lucerne dimanche dernier. Et surtout, la dynamique de ces dernières semaines, avec quatre victoires consécutives, est excellente. L’effectif semble trouver davantage ses marques dans le “système Weiler”.

Pour ce match de Coupe de Suisse, il faudra s’attendre à un nouveau tournus de l’effectif. Probablement que Jérémy Frick retrouvera sa place dans le but, ainsi que Jérémy Guillemenot qui doit retrouver la confiance. Bolla pourrait partir titulaire après son excellent match (et magnifique but) contre le FC Lucerne. Autrement, certains joueurs pourraient espérer gagner quelques minutes de temps de jeu (Théo Magnin? Samba Lele Diba?). Réponse mercredi!

Le style Braizat peut surprendre

Souvenons-nous: les Genevois ont arraché un match nul chanceux lors de leur dernière confrontation à la Pontaise en août dernier. Complètement hors de son match, avec des joueurs peu concernés, Servette s’en est remis à un coup-franc magistral de Patrick Pflucke, désormais en Belgique (1-1). Et même si le SLO est le champion des matchs nuls en Super League (quatre, juste derrière le FC Zürich), le jeu proposé par Anthony Braizat, ancien joueur et entraîneur du Servette, est loin d’être “nul”.

Souvent malchanceux dans une Super League ouverte aux surprises (le FC Bâle au fond du trou, Yverdon Sport en milieu de classement), les Lausannois auraient pu gagner plus de rencontre si la réussite n’avait pas échappé aux pieds d’attaquants tels que Florian Dahno. Le deuxième meilleur buteur du club en Super League (2 réalisations) peut toutefois compter sur la présence du redoutable Elies Mahmoud (2 buts et 2 passes décisives en Super League) ainsi que des anciens juniors du Servette, Mergim Qarri et Alban Ajdini (100 matchs pour le SLO) pour le seconder dans sa tâche. À eux deux, toutes compétitions confondus, les ex-Grenat cumulent 5 buts et 4 passes décisives.

Gharbi le redoutable

Si Servette doit se méfier d’un joueur, c’est bien d’Ismaël Gharbi. Le jeune joueur prêté par le Paris Saint-Germain est un talent brut, qui se poli tranquillement dans le cadre plus calme de la Suisse. Il a tout pour plaire: vista, technique et audace devant le but.

Déjà décisif lors du dernier tour de Coupe de Suisse avec un but contre le FC Wil, il a distillé deux passes décisives en septembre avant de marquer son premier but en Super League contre le FC Zürich le weekend dernier d’une frappe sèche. Il ne serait pas surprenant de le voir exploser cette saison, avant d’espérer glaner des minutes avec le PSG les saisons prochaines.

Supporters et supportrices, il est rare de soutenir l’équipe adverse. Mais ici, profitez de voir à l’oeuvre un jeune talent d’Europe sur la pelouse du Stade de Genève!

Jérémy Frick, une nouvelle légende dans l’histoire du Servette FC !

Jérémy Frick, une nouvelle légende dans l’histoire du Servette FC !

Il y a quelques jours, le Servette FC annonçait la prolongation du contrat de Jeremy Frick jusqu’en juin 2027, pour le plus grand plaisir des Servettiens. À ce jour, il compte plus de 250 matchs joués et devient le dixième joueur le plus capé de l’histoire du club. Retour sur la carrière d’une légende servettienne…

Les débuts de Jérémy, à Collex-Bossy

Jérémy Frick naît le 8 mars 1993 à Genève. Il fait ses premiers arrêts au FC Collex-Bossy. En juniors C, il y joue avec son grand frère comme coéquipier et son père comme entraîneur. Son meilleur ami Nicolas et numéro 10 de l’équipe se rappelle parfaitement de ”Jerem” à cette époque. « Quand je le vois jouer aujourd’hui, je vois le même joueur qu’il était à l’âge de douze ans. Il n’a pas changé.

Le Collésien était le plus jeune joueur de l’équipe, mais il avait un charisme incroyable. Confiant, il s’est vite imposé comme un leader et montait très souvent à trente mètres de son but pour diriger la défense. Ses coéquipiers le charriaient en disant qu’il allait finir par se faire lober mais, selon Nicolas, ce n’est jamais arrivé. 

Loquace, le Jérémy Frick est surtout une personne qui se démarque par son sens de l’humour et le fait qu’il soit souvent tourné vers les autres. « Il aimait nous faire rire, témoigne Nicolas. Je me souviens d’un entraînement en plein hiver. Il neigeait, la température avoisinait les cinq degrés. Ce genre d’entraînement où tu aurais préféré rester à la maison. Voyant nos visages dépités, Jerem s’est jeté dans une flaque d’eau glaciale au centre du terrain avant le début de l’entraînement. On a tous ris ! Mais il passé notante minutes dans son maillot de foot mouillé dans ces conditions météo. »

Le jeune gardien ne prend pratiquement aucun but durant la saison, et il attire rapidement l’attention du Servette FC où il y sera recruté à l’âge de treize ans. Il joue en parallèle dans l’équipe nationale des M15 jusqu’aux M21. Puis ses aptitudes footballistiques traversent les frontières. Il continue alors sa formation de junior à l’Olympique Lyonnais jusqu’à être appelé dans le groupe A, notamment en Champion’s League pour un match contre le Real Madrid en 2012. 

Le retour au pays

En 2015, il revient au Servette FC à la suite d’un prêt de l’Olympique Lyonnais. Après un arrêt au FC Bienne, il revient finalement dans les buts servettiens la saison suivante. Le retour en ville genevoise est rempli de défis pour le gardien. L’équipe en Challenge League ambitionne alors une montée en première division. Protégé par son portier, le Servette FC retrouve sa place en Super League le 10 mai 2019 lors d’une victoire contre le Lausanne Sport dans un match désormais historique.  

Son ancien coéquipier Steven Lang, arrivé peu après lui dans l’équipe, évoque les souvenirs de sa rencontre avec Jeremy Frick : « Avec lui, ça a tout de suite ”matché” ! Il est super sympa, bon délire, grande gueule mais dans le bon sens ! C’est un très bon gardien en particulier sur sa ligne. Malgré son grand gabarit, il arrive à se mettre très vite au sol. Je garde un très bon souvenir des années jouées avec lui ». 

La saison 2018-2019 reste d’ailleurs marquée dans la mémoire de l’ancien attaquant servettien. « C’était une année incroyable, le groupe était soudé. On faisait souvent des Escape Games. Je me souviens un jour, Le Pogam, Wüthrich, Frick et moi avons remporté le meilleur temps de sortie d’une salle. Et bien sûr, le jour où on a soulevé la coupe de Challenge League a été incroyable. Mais c’est toute la saison qui reste gravée dans ma mémoire »

Consécration et renaissance

Dès lors, Frick (ou ”le mur” pour les fans) devient un réel leader de l’équipe. Il participe activement à maintenir le club en bonne position dans l’élite suisse. Le capitaine des Grenat ne se contente pas de ce haut de classement. La saison passée, le club décroche les qualifications pour la Champions League. L’équipe fait vibrer les supporters, notamment contre Genk cet été où ils remportent une victoire historique malgré la blessure du gardien genevois. À titre personnel, le gardien est également convoqué par la Nati en cette année 2023.

Sous le maillot Grenat, le meilleur gardien de Challenge League 2018 entame sa quatrième saison en tant que numéro 1 (ou plutôt 32) en Super League. Daniel Blanco, entraîneur des gardiens du Servette FC, réagit à la prolongation du trentenaire. « C’est un clubiste, c’est un Genevois attaché à son terroir. Il irait à la guerre pour le club ! C’est le capitaine, et je pense qu’il y a des bonnes raisons pour cela. Il joue ici depuis longtemps, mais il représente aussi Genève ».

Pour l’entraîneur servettien, Jeremy Frick est un atout pour le club. Il le décrit comme un travailleur acharné, un gardien complet qui a une très bonne compréhension du jeu. À tout juste 30 ans, le Genevois est à son apogée. Il est une figure de force et de loyauté pour le Servette FC. Le gardien souhaite mener l’équipe au titre de champion suisse. 

Nous le remercions pour son dévouement envers les Servettiens, et espérons qu’il soulèvera la coupe après sa prolongation auprès du club ! 

Photo de couverture: Adrien Schweizer

Servette FC – FC Lucerne (4-2) : un match renversant à la Praille

Servette FC – FC Lucerne (4-2) : un match renversant à la Praille

Servette est sur une dynamique exceptionnel. Pour le compte de la 12e journée de Super League, les Grenat ont retourné une situation mal embarquée pour remporter le match 4-2. Des émotions, il y en a eu.

Avec quatre victoires consécutives, autant dire que les hommes de René Weiler ne sont que l’ombre de l’équipe moribonde qui sortait de l’euphorie de l’Europe cet été. Exit les doutes, ceux que l’on voyait dans une défaite rageante 0-2 en septembre dernier à Lucerne, justement. Maintenant, place à des joueurs redevenus conquérants. Même s’il y a eu quelques erreurs notables, notamment en défense sur les buts lucernois, Servette a fait preuve de courage au moment où il en fallait. Les trente dernières minutes ont fait plaisir aux supportrices et supporters qui ont vécu une remontada dantesque.

Le match

Malgré une possession de balle inférieure (43%), Servette a su se montrer décisif avec quatre buteurs différents (Antunes, Bédia, Bolla, Crivelli). Preuve que l’effectif vit bien la concurrence instaurée par le fait de jouer sur trois tableaux cette saison (Championnat, Coupe, Europe).

Justement, l’ouverture du score survient assez vite dans le match. Le jeune talent Antunes ouvre la marque de la tête suite à un magnifique centre de Stevanovic (7e). Notons le travail remarquable de Bédia qui, protégeant le ballon, distille une merveille dans la profondeur pour le Roi. Servette donne le ton du match avec quelques occasions franches, dont une de Bédia qui est bien sortie par le gardien lucernois. Les visiteurs parviennent toutefois à rééquilibrer la partie avec un but de Ottiger qui est libre de tout marquage, Mazikou ne semblant pas couvrir sa zone tandis que Mal se fait bêtement surprendre sur la passe (33e).

© Arthur Miffon

Servette est dos au mur, mais pas ridicule. Il faudra pourtant vivre une vingtaine de minutes affreuses, marquées par le but facile de Chader (61e), avant que Servette ne daigne à se réveiller. Et de quelle manière!

Avec une efficacité offensive retrouvée, certains joueurs du Servette propulsent les 7000 spectateurs au firmament. D’abord, notons des remplacements décisifs pour Servette à l’heure de jeu: Bolla et Crivelli. Comme des moteurs diesels, c’est après une dizaine de minutes qu’ils se montreront décisif… à la suite du réveil de Bédia qui vise juste suite à une tête de Cognat repoussée par le jeune portier de Lucerne (66e).

© Arthur Miffon

Servette est à égalité, il reste plus qu’à achever l’adversaire. Bolla s’en charge, et de quelle manière! Entré sur le côté gauche, l’international hongrois se défait de toute la défense pour marquer un but d’une magnifique ouverture du pied droit (82e). Crivelli viendra parachever l’oeuvre dominicale par un penalty obtenu par lui-même (main de Lucerne dans la surface). Avec un boulet de canon, il fait exploser la Tribune Nord.

Merci et bonne soirée!

Malgré une possession de balle moindre, le Servette a su créer plus d’occasions avec 20 tirs au total contre 11 pour Lucerne, dont 15 dans la surface de réparation.

La performance de Servette, en rose pour la lutte contre le cancer du sein, témoigne d’une équipe efficace en attaque sans nécessairement avoir la possession. Le point positif est que le moral est au beau fixe. Et que le prochain match, mercredi à 19h30, est couperet: c’est le Coupe de Suisse, contre le Stade Lausanne Ouchy. Défaite interdite!

Retrouvez la galerie complète d’Arthur Miffon ici:

[Best_Wordpress_Gallery id=”179″ gal_title=”231029_SFC_Lucern”]

Servette FC – FC Lucerne : C’est l’heure de la revanche !

Servette FC – FC Lucerne : C’est l’heure de la revanche !

Après avoir concédé ce jeudi un triste match nul face au Sheriff Tiraspol (1-1) lors de la 3e journée de phase de groupes d’Europa League, le Servette FC accueille le FC Lucerne, dimanche 29 octobre (16:30), dans le cadre de la 12e journée de Super League.

Un point et des regrets

Après sa victoire à l’extérieur face au FC Bâle le week-end dernier, Servette se déplaçait, en Moldavie, ce jeudi sur la pelouse du Bolshaya Sportivnaya Arenan pour y affronter le Sheriff Tiraspol en Europa League. Malgré une performance solide et beaucoup d’envie de la part des joueurs, ils ont été pris au piège en fin de rencontre et n’ont pas été récompensés pour leurs efforts. Malmenés une grande partie du match, les Moldaves ont égalisé dans les dix dernières minutes de jeu par l’intermédiaire de David Akpan Ankeye (1-1). Le but de Crivelli à la 41e n’aura pas suffi pour le SFC, qui concède le nul contre le Sheriff. Le match retour à Genève est crucial pour que Servette puisse continuer son aventure européenne au printemps. Mais, avant cela, ils devront affronter le FC Lucerne.

Enchaîner et maintenir la dynamique

Servette reçoit Lucerne, ce dimanche 29 octobre (16:30), pour le compte de la 12e journée de Crédit Suisse Super League. En septembre dernier, les Genevois s’étaient rendus à Lucerne pour y défier les Leuchten et avaient subi leur troisième défaite de la saison. Aujourd’hui, l’équipe se porte beaucoup mieux et les hommes de René Weiler commencent à montrer quelques belles choses. Il y a deux semaines, face à Bâle, les Grenat ont enchaîné une troisième victoire consécutive (1-0) et poursuivent désormais leur remontée au classement. Ils sont 5e, les Lucernois 4e, mais seulement deux petits points séparent les deux équipes. Une victoire et Servette passera devant son rival lucernois. 

Soutien à la lutte contre le cancer du sein

À l’occasion de la campagne de communication annuelle destinée à sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche, le Servette FC portera son troisième maillot rose face au FC Lucerne. Des enchères auront lieu après le match, avec une partie des bénéfices qui seront reversés au réseau cancer du sein.

Ce dimanche 29 octobre 2023 (16:30), les Servettiens accueillent les Leuchten lors de la 12e Super League. Défaits par les Lucernois en septembre dernier, les joueurs de René Weiler vont essayer de prendre leur revanche et remporter leur quatrième victoire consécutive en championnat.

Photo de couverture: Lucas Araujo

Sheriff Tiraspol – Servette FC (1-1): Premier point et premiers regrets

Sheriff Tiraspol – Servette FC (1-1): Premier point et premiers regrets

Servette a marqué son premier point en phase de groupe d’Europa League en ramenant un nul 1-1 de Tiraspol ce jeudi soir. Ce qui s’apparente sur le papier à une affaire relativement correcte n’en est en fait pas réellement une, surtout au vu du déroulé de la rencontre.

En tous les cas, le suspense pour la 3e place entre les Moldaves et Servette reste entier, celle-ci allant se jouer très probablement à Genève dans deux semaines lors de la réception du Sheriff (9 novembre). Dans l’autre rencontre du groupe, l’AS Roma s’est imposé 2-0 contre le Slavia Prague et prend provisoirement 8 points d’avance sur le duo Tiraspol/Servette et 3 sur les Tchèques.

On nous avait promis une équipe moldave redoutable et un voyage en enfer en Europe de l’Est pour y affronter une équipe qui avait réussi à battre le Real Madrid au Bernabeu deux ans auparavant. Le plus pénible aura probablement été le périple de Genève à Tirasspol pour les joueurs. Sur le terrain, cette équipe du Sheriff Tiraspol n’a apparemment plus grand chose à voir avec celle qui a défait les madrilènes en 2021 : plus aucun joueur de l’époque présent, 19 nouveaux joueurs dans l’effectif par rapport à la saison passée. La définition même d’une équipe de mercenaires. Tout l’inverse du SFC qui fait dans la continuité depuis plusieurs saisons. Et cela s’est vu, du moins par séquences (notamment les 15 premières minutes), sur la pelouse. 

Un Servette à deux vitesses

Côté genevois, un pressing haut, cohérent et une bonne jouerie permettait de bien rentrer dans le match avec une première occasion par Crivelli qui enlevait trop sa frappe après quelques minutes. En face, les contrôles ratés faisaient suite aux passes en touche et l’on se disait au fur et à mesure des minutes que cette équipe moldave était plus que bonne à prendre. Sauf que dominer n’est pas gagner, on le sait particulièrement bien avec Servette et sa difficulté chronique à se créer des occasion, puis les concrétiser. Entre une équipe plutôt stérile d’un côté et une formation qui a un mal fou à aligner plusieurs passes d’affilée (et encore plus à apporter du danger) de l’autre, difficile de se mettre de l’action sous la dent. On notera une petite tête de Crivelli sur corner et la seule action moldave de la 1ère mi-temps, un coup-franc de Ricardinho bien sorti par Frick à la 38e.

On se dirigeait tout doucement vers un tout petit 0-0 à la pause lorsque Guillemenot protégeait bien son ballon pour transmettre à Stevanovic qui décalait lui-même Mazikou dans la surface pour un centre victorieux sur Crivelli dans le but vide. 0-1 à la pause et un énorme pas vers une première victoire au vu de l’opposition.

Mais comme trop souvent dans ces situations, Servette ne fait pas le break et recule, volontairement ou pas, malgré les entrées conjointes des trois hommes-clé que sont Bedia, Cognat et Kutesa. Et à force de subir et de laisser l’initiative du ballon à l’adversaire, les Grenat se font surprendre à dix minutes de la fin en se faisant déchirer dans l’axe sur trois passes. 1-1 et cela aurait même pu être 2-1 suite à deux situations brûlantes en fin de match sur les buts de Frick.

Des regrets, il y en aura. Dans la gestion de cet avantage plus que sur le résultat en lui-même. Dans une partie que Servette maîtrisait, les Genevois auront redonné les bâton pour se faire battre par des Moldaves qui n’en menaient pas large. C’est aussi là-dessus que Servette doit progresser, maintenant que sa jouerie s’est améliorée. Et c’est à ça aussi que peut servir l’Europe en vue du championnat.

Le championnat, Servette va y retourner dès dimanche en recevant Lucerne, dans un match qui pourrait lui permettre de gagner une place au classement en cas de victoire. Les Genevois pourront s’appuyer sur leur première mi-temps pour cela. Un peu moins sur la seconde…

Allez Servette!

Photo de couverture: Adrien Schweizer