xG selon Wyscout: FC Sion 1.26 (1) – (2) 1.66 Servette FC
Rappel : Les buts attendus (xG) mesurent la qualité d’un tir en fonction de plusieurs variables telles que la qualité de la passe décisive, l’angle de tir, la position sur le terrain et la partie du corps utilisée pour tirer. L’addition des “expected goals” (buts attendus) donnent une indication sur le nombre de buts qu’un joueur ou qu’une équipe aurait dû marquer, compte tenu des tirs réalisés.
Tirs / cadrés :
Servette : 15/6
Sion : 11/5
Passes réussies :
Servette : 477
Sion : 297
Passes réussies en zone 3 :
Servette : 45
Sion : 40
PPDA (passes permises par action défensives)
Servette : 8.59
Sion : 16.27
PPDA reflète le nombre de passes dans la zone défensive de l’adversaire que celui-ci peut effectuer. Plus ce nombre est bas, plus l’équipe fait un pressing intense et permet peu de passes à son adversaire.
Analyse :
Match bien dominé par Servette dès le début de rencontre avec 79% de possession de balle entre la 16ème et la 30ème minute. Le but de Schalk (33’) vient droit derrière cette domination et celui de Valls (36’) aussi. Les xG ne sont pas très haut car le but de Valls ne comptait que pour 0.03 xG. En 2ème période, on observe une baisse dans l’intensité chez les Grenat, avec une possession de balle de 40% dans les 15 dernières minutes ainsi que les tirs, 11 en première période et 4 en deuxième.
(Le nombre d’occasions venues de chaque coté et du centre)
On peut voir sur ce graphique que Servette a attaqué de manière équilibrée, autant à droite, qu’à gauche et qu’au centre. On se rappelle qu’à une époque Servette penchait à droite, ceci semble s’être équilibré.
On remarque que 49% des xG sont venus du flanc droit alors qu’uniquement 2% sont passés du flanc gauche. Ce “déséquilibre” au niveau des xG avec Mica est toujours présent car il se crée plus de situations dangereuses, mais cela n’empêche pas à Clichy d’avoir une grosse activité et à Schalk de repiquer au centre.
Le graphique ci-dessus illustre l’évolution des passes permises par action défensive (PPDA) au cours de la rencontre. A noter que les 2 buts sont survenu durant la période où le pressing des Grenat était le plus intense (entre 4.4 et 5.2) et que le but encaissé est survenu lorsque les Grenat ont relâché la pression (entre 9.4 et 14.4).
Échanges et les combinaisons les plus utilisées :
Avec une moyenne de 466 passes par match cette saison, Servette a largement été au-dessus lors de ce match (576). Dans ce classement des passes échangées ressortent Sauthier, Ondoua et Clichy.
On peut voir aussi que le milieu de terrain s’échange beaucoup plus de passes qu’en début de saison, Ondoua-Valls 13 passes, Valls-Cognat 8 passes et Cognat-Ondoua 17 passes, ce 4-3-3 leur va à merveille.
Top :
Théo Valls
Valls qui nous fait une rencontre impressionnante avec 85% de passes réussies. Pilier au milieu de terrain, comment ne pas le citer ? Son but, poteau rentrant, nous permet d’être dans une position confortable 3 minutes après le but de Schalk.
Passes réalisés par Valls
Flop :
Pour ce match, pas de flop retenu. Mention spéciale à toute l’équipe qui a réalisé un match abouti.
L’attente, l’excitation et les bières… Malheureusement, tant de choses ne sont plus présentes dans notre vie de supporter. Alors qu’une forte délégation servettienne aurait dû se déplacer au sein de l’étable sédunoise dimanche à 16:00, c’est devant notre télévision que se passera le derby du Rhône. Cependant, les joueurs, même sans public, se doivent de tout donner car un derby ne se joue pas mais se gagne !
Un Servette qui retrouve de sa superbe
26 octobre 2003, le dernier jour où Servette a connu les joies d’une deuxième place en Super League. Une date qui semble bien lointaine pour tous ces supporters genevois quand on connaît les épreuves que le club a traversé avec les champêtres déplacements à Baulmes ou même les derbys contre Carouge. Désormais, le Servette FC a enfin retrouvé à sa place, celle de deuxième de Super League, après sa semaine d’anthologie ponctuée de deux victoires contre St. Gall et Bâle. De plus, l’attaque servettienne a l’air de s’être réveillé puisqu’elle reste sur 6 buts inscrits lors des trois derniers matchs. Le principal protagoniste, ”Great John” Kyei, est décisif à dix reprises depuis le début de la saison (soit 0.5 but/match) et occupe la troisième place des meilleurs buteurs du championnat, de quoi se réjouir pour la suite. Cependant, l’équipe se doit de rester prudente car il reste encore 12 matchs à jouer et le classement reste toujours aussi serré, l’écart entre la deuxième et la huitième place n’étant que de quatre maigres unités. Néanmoins, la confiance est de retour au sein du vestiaire d’Alain Geiger tandis que la situation est bien différente en Valais.
Un FC Sion dans le rouge
Dans une période de chamboulements liée au Covid-19, le FC Sion nous permet de se raccrocher à la vie d’avant, celle où nous profitions, avec l’éviction de son énième entraîneur. Au lendemain de la défaite face au FC Lugano (0-3), Fabio Grosso fût invité à prendre la porte, lui qui était arrivé au début de la saison, n’aura pas survécu à la mauvaise place de son équipe alors à égalité de points avec la lanterne rouge le FC Vaduz. Depuis, c’est l’homme aux multi-casquettes, à la fois président, entraîneur et hooligan avec les journalistes, qui prit les rênes de son équipe le week-end passé lors de la victoire au Stade de la Tuilière à Lausanne (1-3). De plus, pour cette confrontation avec le Servette FC, le FC Sion sera privé de deux de ses joueurs, les arrières-droits Ivan Martic et Sandro Theler, suite à leur quatrième avertissement de la saison ainsi que leur milieu offensif Luca Clemenza et l’ancien servettien Dennis Iapichino, tous deux s’étant blessés jeudi passé lors de la rencontre contre Lugano. Avec seulement deux points obtenus à domicile contre Sion et Lausanne, le club grenat se doit de réagir et trouver une solution afin de s’imposer lors des derbys et cela passe par unevictoir dès dimanche à Tourbillon
Les dernières rencontres
En 14 derbys du Rhône depuis la saison 2011-2012, honteusement, c’est le FC Sion qui mène la danse en ayant remporté cinq rencontres contre trois pour les Genevois et six nuls. Depuis leur retour en Super League, le Servette FC n’a pas réussi à s’imposer une seule fois en six rencontres, même s’ils ont au moins obtenus quatre points, ils se sont malgré tout inclinés à deux reprises. Tout d’abord le 3 août (1-2), malgré l’ouverture de Koro Koné sur une passe décisive de Gaël Ondoua à la 22ème minute, l’égalisation valaisanne intervient 16 minutes plus tard par l’intermédiaire de Pajtim Kasami. Alors qu’on se dirigeait encore vers un énième match nul entre les deux formations, le jeune ailier letton Roberts Uldrikis entré plus tôt, permit à son club de prendre l’avantage et de repartir avec les trois points et le maintien. La deuxième interviendra le 25 octobre à Tourbillon sur le score de 2-0 (buts de Bamert et Khasa) avec un Kevin Kickentscher en état de grâce qui a dégouté les attaquants servettiens ce jour-là. Ce dernier devrait être de la partie ce dimanche après avoir perdu sa place au profit de Fayulu.
Pour cette rencontre, il n’y a donc qu’un seul mot d’ordre : Ramenez les trois points et montrez-leur que la Suisse Romande c’est nous !
Quatrième et dernier derby de cette ”Annus horribilis” à tout point de vue ce jeudi 17 décembre à 20h30 dans un Stade de Genève qu’on espère une dernière fois vide pour un derby. Pour cet antépénultième match de l’année civile, les Grenat auront l’obligation vis-à-vis de leurs supporters de briser la série noir face au FC Sion.
Vaincre le signe indien
Les sourires sont revenus du côté genevois ! Tout juste auréolés d’un succès chez le triple champion en titre helvétique, Servette remonte gentiment au classement et s’éloigne de cette zone rouge qu’il a côtoyé récemment. Les servettiens comptent sept unités d’avance sur leurs adversaires du soir et pourraient donc les mettre à dix points en cas de victoire. Toutefois, ne partons pas victorieux d’avance car, faut-il le rappeler, depuis son retour dans l’élite, le SFC n’a toujours pas battu son rival sédunois, restant même sur deux revers dont le dernier il y a moins d’un mois à Tourbillon (0-2). Nettement moins en réussite que dimanche, Servette était reparti bredouille de l’étable avec un nombre d’occasions non-converties et on se souviendra de la fête gâchée le 3 août dernier pour les 130 ans du club ainsi que le dernier tour de piste du grand Chris Routis. Ce jour-là, déjà qualifiés pour l’Europe, les Grenat avaient permis aux sédunois de se maintenir avec une victoire 2-1 du FC Constantin mais c’était pour mieux les recevoir quelques semaines plus tard (enfin, on l’espère…)
Un FC S(CH)ion toujours au bord du précipice
En Valais, rien n’a changé : le club joue toujours le maintien, même avec Fabio Grosso. Pourtant, l’ex-interista aurait dû le comprendre : il est plus facile d’inscrire un penalty décisif en finale de Coupe du Monde que d’entraîner le jouet de l’empereur Christian 1er. Un recrutement digne de la Qatar Super League, avec des joueurs en fin de course (comme celle du club en Super League) pour se retrouver avant-dernier du classement et qui pourrait voir son entraîneur sauter prochainement, un scénario aussi prévisible que le résultat final de Manchester City en Ligue des Champions. Les sédunois restent sur une défaite 2-1 face au FC Lucerne avec notamment une réalisation de Varol Tasar qui a tout de même appris de bonnes choses du côté de Genève, à savoir couler le club phare du Valais. Leur seule victoire cette saison date donc du 25 novembre face à Servette, à croire que le FC CC n’a pas compris que gagner seulement contre Servette garantissait sa place dans l’élite mais bon, que serait la saison du Servette sans ce derby haut en couleur si Sion descendait ?
Alors messieurs les joueurs servettiens, on vous demande une seule chose : lisez le titre de cet article et appliquez-le sur le terrain, pour l’honneur genevois !
Pardon, la Champions League vous dîtes ? Connaît pas… Ce mercredi 25 novembre, cela sera seulement le Servette et ce déplacement chez le FC Constantin avec un coup d’envoi programmé à 18h15 du côté de Tourbillon. Un derby à ne pas perdre absolument, de un pour l’honneur et de deux pour éviter un match de la peur samedi face à Lucerne.
Venger la der’ de Routis
Initialement prévu un mois auparavant, ce premier derby du Rhône a été reporté suite aux nombreux cas de Coronavirus au sein de l’effectif sédunois. Un report qui avait aussi été bénéfique pour les Grenat qui auraient été privés à ce moment-là de leur capitaine Anthony Sauthier et de leur dernier rempart Jérémy Frick, en grande forme et toujours dans la lancée de sa précédente saison. Les Grenat pourront donc compter sur leurs deux cadres pour cette rencontre mais seront très certainement ôtés de Stevanovic et Schalk qui, au vu du contexte sanitaire et de ses pépins physiques, ne pourra pas témoigner de tout l’amour qu’il a envers le public valaisan comme il l’avait effectué il y a treize mois. Au delà d’un éloignement de la zone rouge qu’obtiendrait le vainqueur en cas de succès, ce match serait l’occasion idéale pour les sédunois de remercier leurs rivaux genevois d’avoir fait dans le social en leur permettant de se maintenir lors de la dernière journée et accessoirement de gâcher la dernière du grand Christopher Routis avec Servette. De l’autre côté, ce sera aussi l’opportunité pour tout joueur du SFC, et notamment les nouveaux arrivés, de gagner des points dans le cœur des supporters en allant chatouiller les chevilles du traître Iapichino.
Mettre fin à une disette de 8 ans à Tourbillon
Le succès sédunois le 3 août dernier reste la seule opposition de la saison 2019-2020 durant laquelle il n’eut pas de partage des points, les trois autres ayant débouché sur des égalités (2 fois 1-1 ainsi qu’un 0-0). Dans une partie où il ne devrait pas y avoir flopée de buts, les deux plus mauvaises attaques ainsi que les deuxièmes et troisièmes défenses du pays s’affrontant, Servette tentera d’inverser une série négative d’un succès sur les neufs derniers derbys, cette dernière victoire étant celle du 22 mai 2013 à la Praille sur le score de 4-0, un score qui nous rappelle d’autres souvenirs. Il faut remonter jusqu’au 26 février 2012 pour trouver trace d’une dernière conquête genevoise dans le Valais : c’est Goran Karanovic qui ce jour-là catapulta le ballon dans le but de Vanins pour offrir une bouffée d’air frais dans un contexte extra-sportif compliqué. Une autre époque où Kouassi n’était pas encore considéré comme un traître et où Carlos Saleiro était encore officiellement considéré comme un joueur de football. Depuis, des choses ont changé sauf le goût toujours prononcé de CC dans le licenciement de coachs, ce serait donc l’occasion idéale de modifier la courbe.