26 Aug 2020 | Actualité, Équipe première
Nous y somme enfin : après une attente qui dure depuis le 9 août dernier, date du tirage au sort, Servette va enfin retrouver l’Europe avec ce premier tour qualificatif d’Europa League qui doit voir, sans arrogance aucune, Servette passer l’obstacle slovaque au nom imprononcable.
Le 9 août reste aussi la date du dernier match européen servettien en 2012 par un 0-0 à Rosenborg synonyme d’élimination au troisième tour qualificatif d’Europa League. Huit ans plus tard, c’est un adversaire en provenance du 30ème pays à l’indice UEFA, à savoir la Slovaquie, qui sera opposé aux Grenats mais ce ne sera pas le Slovan Bratislava, mastodonte du football slovaque, mais le MFK Ruzomberok, club de la ville éponyme qui compte autant d’habitants que Meyrin.
Ruzomberok, c’est un doublé coupe-championnat en 2005/2006, saison qui fut historique dans l’histoire de ce club habitué à se trouver dans le ventre mou de la Fortuna Liga, et trois finales dont la dernière cette année. Autant dire que ce n’est pas une marche insurmontable pour les servettiens qui auront le privilège d’évoluer à domicile sur ce match unique et tout autre chose qu’une qualification au tour suivant serait une énorme désillusion… Même si les slovaques ont déjà débuté leur championnat contrairement aux genevois qui ont bouclé la saison 2019-2020 il y a un peu plus de 20 jours, ils ne se sont pas préparés de la meilleure des manières avec aucune victoire en quatre matches officiels.
Servette devra assumer son statut de favori et montrer qu’il n’est pas là pour imiter le FC Lucerne, dont les campagnes européennes sont dignes des clubs français en Europa League, et montrer que l’histoire d’amour entre le Servette FC et la Coupe d’Europe est vieille comme le monde et qu’elle ne demande qu’à reprendre de plus belle manière !
2 Aug 2020 | Actualité, Équipe première
Servette affronte le FC Sion pour la 36ème et dernière journée du championnat, c’est le dernier match d’une saison qui aura été aussi belle qu’étrange pour les servettiens qui, avant de goûter à l’Europe et à un repos bien mérité, se doivent de finir en beauté face aux valaisans.
C’est l’histoire d’une rivalité entre la distinguée Genève, berceau de culture et d’histoire, et le Valais, terrain de jeu préféré des alcooliques à la coupe de cheveux improbable et à l’accent presque aussi pénible à l’oreille qu’une chanson de Christophe Willem. Le décor est planté pour cette rencontre qui reste LE derby par excellence ! À côté les matchs contre Lausanne et Xamax font au mieux guise d’amuse-bouche en attendant le plat principal.
Le plat principal c’est justement le FC Sion, les valaisans ne sont toujours pas sortis d’affaire et le match contre Servette s’apparente à un match de la dernière chance afin d’éviter les barrages. Seulement, Servette n’a pas du tout l’attention de laisser filer ce match et attend son adversaire de pied ferme. Après tout, ce n’est pas de la faute de Servette si les sédunois ont été médiocre toute la saison avec un jeu proche du néant et un patron qui ferait presque passé Poutine pour un gars sympa.
LA « DER » POUR ROUTIS
On pourrait penser que si ce match avait lieu dans des temps pas si reculé, le public aurait afflué en masse pour remercier son équipe, la Section-Grenat aurait confectionné un superbe tifo pour l’occasion et Servette en aurait profité pour s’éclater et Christopher Routis aurait eu les hommages qui lui sont dus pour son dernier match en grenat. Oui, Christopher Routis et Servette ça va se terminer, ce n’est pas faute d’avoir fait un superbe article pour faire changer d’avis la direction des grenat mais la route du français et de Servette est sur le point de s’achever. Dommage car finir sa pige à Servette en marquant un but contre Sion aurait été la moindre des récompense pour le français qui va beaucoup manquer au vestiaire et à l’équipe en général.
Ce derby aura donc une saveur particulière, entre la fierté de faire tomber son ennemi historique, la peur de devoir disputer un barrage et la dernière de Routis, il y aura un véritable flot d’émotion disparate qui va flotter sur la pelouse du Stade de Genève lundi prochain. Gageons que Geiger et ses hommes sauront faire de ce dernier match la plus merveilleuse des apothéoses.
Rédigé par Sacha Roulin
30 Jul 2020 | Actualité, Équipe première
Ce mardi soir, les servettiens ont pu fêter la qualification en Europa League couronnant ainsi une saison absolument remarquable, preuve en est que parfois un projet sportif cohérent est au moins aussi important qu’un compte en banque bien fourni. Dans une saison qui a vécue de par son absurdité imposée, Servette a réussi à finir la tête hors de l’eau alors que l’équipe commencerait sérieusement à tirer la langue, la preuve d’un effectif soudé et à la mentalité exemplaire ? Certainement.
Si ce chemin a pu être fait, il reste aussi quelques questions en suspens: qu’aurait-été la saison avec un Sébastien Wüthrich présent jusqu’à la fin ? Et ce si ce satané virus n’avait pas décidé de faire son globe-trotter, est-ce que Servette aurait fait (encore) mieux ? Vous me direz très justement qu’avec des « si », on pourrait mettre Paris en demies, ou pas.
Ah oui, avec tout ça on en aurait presque oublié le match à Lugano ! Je vous aurais bien proposé une liste d’activité très sympa à faire dans le Tessin mais malheureusement il est impossible de s’y déplacer pour assister à cette rencontre. D’ailleurs, si vous n’en connaissez pas la raison je vous invite à sortir de votre hibernation sans plus attendre, il s’est passé pleins de trucs depuis l’hiver.
Donc, qu’est-ce que je disais ? Ah oui le match contre Lugano ! Servette va au Tessin avec l’espoir de faire un bon match et d’aligner pas mal de jeunes en guise de remerciements. Tous n’ont pas été étincelant mais aucun n’a triché et nul doute que leur potentiel saura être exploité par le club.
Si Lugano est un club très amical et que donc Servette pourra être amené à faire tourner, le discours ne sera pas la même quelques jours plus tard avec la réception du FC Sion pour la dernière journée du championnat, on imagine aisément l’envie affichée de Sauthier & Cie de vouloir finir en beauté.
Rédigé par Sacha Roulin
24 Jul 2020 | Actualité, Équipe première
Après le large revers survenu dans l’Oberland bernois, les Grenat reçoivent pour la dernière fois de la saison et avant une hypothétique descente des rouge et noir, le Neuchâtel Xamax ce dimanche 26 Juillet à 16 heures. L’équipe d’Alain Geiger se doit de relever la tête de l’eau afin d’engranger à nouveau les trois points devant son public et cela semble tout autant compliqué que lors du dernier match, puisqu’en face le Nuzzolo FC est dans l’obligation de s’imposer s’il ne souhaite pas découvrir la magnifique pelouse du Riva IV de Chiasso la saison prochaine.
Les Servettiens ont connu un déplacement des plus difficiles du côté de la Stockhorn Arena mercredi (5-1). La fatigue dans les jambes, l’accumulation du nombre de blessés (sept au total) ainsi que la suspension de Cognat ont certes permis d’offrir du temps de jeu aux M-21 en vue de la prochaine saison mais, l’inexpérience de l’équipe a engendré la plus large défaite des Grenat, depuis celle survenue à domicile contre le FC Zürich (0-4) le 20 Novembre 2016. Il faut malgré tout garder en tête que le FC Thoune est plus qu’impressionnant depuis le début de l’année 2020 et ce n’est pas YB et Saint-Gall qui diront le contraire, eux qui ont également mordu la poussière contre les rouge et blanc. Malgré cette déconvenue, rien n’est encore joué dans la course à l’Europe. Suite à la victoire du FC Sion à Lucerne (0-2) et celle de nos amis luganais face à Zürich (1-0), le club grenat compte toujours une avance de quatre points sur leurs deux poursuivants à trois journées de la fin du championnat. Le match de ce week-end sera donc des plus importants si on ne souhaite pas se faire rattraper, car en cas de succès cela nous permettrait de consolider un petit peu plus que d’habitude (les matchs nuls ne suffisant pas tellement) mais permettrait également, selon les résultats sur les autres terrains, d’envoyer Xamax en seconde division, puisque Sion (5 pts d’avance) recevra le FC Thoune (8pts d’avance) le samedi à 18:15. Alain Geiger aura l’opportunité pour cette rencontre de retrouver Timothé Cognat, suspendu lors du dernier match, qui devrait vite reprendre sa place de titulaire occupée par Maccoppi lors de la dernière rencontre.
Pour Neuchâtel Xamax, malheureusement, rien ne va plus. Cantonnés à la dernière place du classement et défaits à domicile par Young Boys (0-1) jeudi, les rouge et noir se rapprochent de plus en plus de la Challenge League. Après avoir officialisé leur promotion en Super League en mai 2018 (2-2) au Stade de Genève, une défaite dans ce même stade pourrait bien entériner leur relégation. Pourtant, Xamax a livré le match qu’il fallait, jeudi soir face aux Young Boys, à l’exception d’une erreur commise dans les dix premières minutes, qui a permis aux visiteurs de mener au score toute la partie (0-1). Il est toujours compliqué d’affronter une équipe de bas de classement, ce d’autant plus lorsqu’elle n’a plus que trois matchs pour sa sauvegarde dans l’élite. La victoire du côté de Lucerne dimanche passé et le match plutôt correct face au leader actuel prouvent qu’il faudra être vigilant dès les premières minutes. Cette option de survie sera donc clairement dans toutes les têtes des rouge et noir s’ils ne comptent pas descendre d’une division. Pour cette rencontre alléchante entre deux équipes romandes, l’entraîneur Stéphane Henchoz devra composer sans ses défenseurs Mike Gomes (26 apparitions) et l’ancien joueur de l’Etoile Carouge Johan Djourou (4 matchs sous ses nouvelles couleurs) ainsi que le milieu français Yannis Tafer (8 rencontres), tous trois blessés.
Rédigé par Marc Schweizer
21 Jul 2020 | Actualité, Équipe première
Après avoir affronté le Top 3 en l’espace d’une semaine, les Servettiens se déplacent du côté de l’Oberland bernois ce mercredi à 18 :15 pour affronter le FC Thoune, actuel huitième du classement. C’est une équipe qui se bat contre la relégation et qui s’est imposé à domicile face à YB et aux Brodeurs depuis la reprise qui croise la route du Servette FC et les deux équipes comptent bien prendre l’ascendant sur l’autre afin de consolider sa place européenne pour le club genevois ou garder de l’avance sur le FC Sion pour les Bernois.
Les Servettiens nous montrent un bien autre visage que celui qu’ils nous ont laissé lors de la pause forcée. Avec seulement neuf points engrangés en neuf rencontres, le club grenat est la troisième pire équipe actuellement devant Neuchâtel Xamax (8 points) et le FC Sion (6 points mais un match de retard). Certes, le club genevois a eu un début de reprise plutôt compliqué sur le papier puisqu’ils ont évolué à quatre reprises face aux trois premiers du classement dont deux fois face aux BSC Young Boys, assis actuellement sur le fauteuil de leader. Cependant, il ne faut pas se reposer sur ses lauriers car il reste malgré tout une place européenne à défendre, Lucerne et Zürich pointant à quatre longueurs de retard mais avec un match de retard pour le second. Comme l’affirmait Alex Schalk lors de la conférence de presse, les quatre derniers matches seront des finales afin de décrocher cette place européenne et les clubs sont plus qu’à la portée des genevois puisque ce seront les quatre dernières équipes du championnat. Ce point pris ce dimanche face aux Rhénans témoigne bien de cette progression collective, les joueurs osent jouer haut, avec du pressing et c’est bien cela qui a dérangé les visiteurs. Les Servettiens jouent vite et cela Bâle l’a appris à ses dépens puisqu’il n’a fallu qu’une touche éclair avec Schalk pour que Kyei ouvre la marque et une seconde fois avec la puissante frappe du bombardier hollandais. Servette aurait bien sûr mérité bien mieux que le partage des points mais cette manière de jouer entraîne également la fatigue même chez les meilleurs tel Anthony Sauthier qui enchaine les matchs et les blessures avec la sortie de Kyei pour Koné dès la 31ème minute. En espérant que rien de grave ne soit arrivé à l’ancien rémois, Alain Geiger devra composer sans Routis, Tasar et Iapichino toujours blessés ainsi que Timothé Cognat suspendu suite à son quatrième carton jaune de la saison.
Du coté thounois, le bilan est assez équilibré depuis la reprise avec quatre victoires dont deux face aux deux premiers du classement (1-0 face à Young Boys ; 2-1 face à Saint-Gall), quatre défaites et un nul. Le FC Thoune est en perpétuel combat face à cette zone rouge occupée par Neuchâtel Xamax (10ème) et le FC Sion (9ème), dès lors le mode survie est activée et ces deux victoires face aux neuchâtelois (3-0) puis saint-gallois (2-1) témoignent sans aucun doute cette volonté d’engranger un maximum de points afin de rester en Super League. La fin de championnat s’annonce très compliquée pour les bernois puisqu’ils leur restent encore Sion (pour un match de la peur), Bâle et Zürich. Ils le savent donc que désormais n’importe quel point compte. Depuis le début de la saison, les genevois ont à chaque fois empochés les trois points dont un probant 4-0 sur la pelouse bernoise le 25 août qui devrait rester dans toutes les têtes. Il faut remonter jusqu’au 3 mars 2012 pour trouver une victoire (1-0) du FC Thoune sur leur pelouse sur un but de l’actuel lausannois Christian Schneuwly. L’entraîneur Marc Schneider devra composer sans son milieu Leonardo Bertone (ancien de Young Boys) et son attaquant Simone Rapp (auteur de 5 buts en 29 matchs) tous deux suspendus.
Rédigé par Marc Schweizer