22 May 2021 | Actualité, Équipe première
Une troisième place déjà assurée pour Servette, un maintien acquis et une finale ce lundi à préparer pour Saint-Gall combiné à un temps exécrable : tout était réuni pour que ce match sans enjeu ne reste pas dans les mémoires et ce n’est pas pour dire que cette crainte fut fondée.
Un onze quasi-type servettien face à une composition de onze ”coiffeurs” saint-gallois : telle était l’opposition de ce vendredi soir à la Praille. Ce sont les visiteurs qui vont lancer les hostilités à la 11e minute en profitant d’une défense locale pas du tout à son affaire. Les Grenat vont plus que monopoliser le cuir (71% de possession durant 90 minutes) mais sans en faire quelque chose, ne trouvant pas la solution face à de jeunes pousses saint-galloises qui n’avaient rien à perdre.
On pourra regretter l’énorme opportunité d’Alex Schalk en fin de première période car quelques minutes, ce sont les Suisses orientaux qui vont doubler la mise avant la pause par Besio, qui disputait ses premières minutes en pro. C’est la douche froide, au sens propre et figuré, pour Servette qui a été ultra dominateur durant ces 45 premières. Les ajustements tactiques à la mi-temps vont avoir des effets avant l’heure de jeu avec la réduction du score. Un espoir éphémère car plus rien ne sera marqué, les Grenat n’ayant certainement plus les jambes. Pas grave, on ne leur en tiendra pas compte, l’essentiel avait déjà acquis. Profitez de vos vacances messieurs !
Les notes des Grenat
Joël Kiassumbua : 5
Laissé à l’abandon sur le 0-1, il hésite à sortir sur le coup franc qui amène au but du break. Il est attentif sur les occasions saint-galloises en deuxième mi-temps pour garder son équipe dans le match, en vain.
Moussa Diallo : 4
Son centre-tir à la 12e minute aurait pu aboutir et être nommé au but de l’année sans l’intervention de Watkowiak. Un match sans histoire pour lui.
Steve Rouiller : 4
Il a tenté tant bien que mal de tenir la baraque mais on sentait toute sa fatigue. Sa sortie à la mi-temps a permis à Nicolas Vouilloz (6) de glaner des minutes et de vivre une deuxième période assez calme.
Yoan Séverin : 3
Absolument pas dans son match, il fut très lent et beaucoup en difficulté en première mi-temps notamment.
Gaël Clichy : 4
Il a montrer des choses intéressantes offensivement parlant mais a laissé des espaces derrière et était en retard, comme en témoigne son carton jaune.
Boris Cespedes : 3
Un match à oublier pour le numéro 5 qui n’a pas montré qu’il était présent sur le terrain. Comme Steve Rouiller, il sort à la pause et son remplaçant Boubacar Fofana (6) s’est directement mis en évidence en réduisant la marque.
Timothé Cognat : 4
Comme lors de chaque rencontre, il s’est donné à fond en cherchant à se projeter mais pour cette dernière sortie de la saison, cela ne fut point couronné de succès.
Théo Valls : 3
Malgré une superbe intelligence sur sa passe décisive amenant le 1-2, il a traversé la partie tel un fantôme et notamment sur les coups de pied arrêtés qui n’ont pas été dangereux, excepté celui évoqué ci-dessus.
Miroslav Stevanovic : 5
Si l’animation offensive a existé, c’est grâce à lui. Malheureusement, ses coéquipiers ne l’ont pas aidé. Il sort sur blessure après avoir heurté le poteau pour céder sa place à Ricardo Alves.
Alex Schalk : 3
Sa grosse occasion en première période aurait pu changer la face de 36e et dernier épisode de cette saison 2020-2021. Au delà de cela, son match ne restera pas dans les mémoires.
Grejohn Kyei : 3
L’ancien Rémois a-t-il disputé son dernier match sous nos couleurs hier soir ? En tout cas, on ne pourra pas dire qu’il aura laissé un souvenir impérissable de sa dernière sortie.
20 May 2021 | Actualité, Équipe première
C’est au crépuscule d’une saison 2020-2021 ponctuée par le sceau de la réussite que les Grenat vont une dernière fois se rendre dans l’arène du Stade de Genève pour y disputer le dernier combat de la saison.
La saison de Servette ne révèlera plus de rebondissement, fort d’un bilan comptable qui a largement dépassé les attentes du début de la saison et qui, une nouvelle fois, amène Servette en Coupe d’Europe. Qu’on se le dise, la deuxième saison de Servette en Super League était annoncée comme la plus compliquée. Servette a fait mieux que de confirmer, il s’est amélioré, s’est bonifié au fur et à mesure du calendrier démentiel dû au Covid quia usé les têtes et les jambes. Même si le navire à parfois dangereusement tanguer il n’a jamais sombré « Fluctuat nec mergitur »
Avant de prendre un repos bien mérité, il reste une étape, ce sera face à St.Gall contre qui Servette avait connu les affres de l’élimination lors de la demi-finale de la Coupe le 5 mai dernier au Stade de Genève. Avant d’affronter les Brodeurs, Stevanovic & cie vont forcément penser à cette 83ème minute de cette fameuse demi-finale où ce diable de Stillhart trompait un Jérémy Frick peu à son affaire, pour ce qui restera le seul but de la rencontre. Le temps à ce terrible défaut de ne pas pouvoir être remonté et généré les regrets qu’on ressasse inutilement et qui parfois, se transforme en rancœur. Servette aura donc l’occasion de se venger et de finir sa saison sur une (nouvelle) bonne note.
Servette retrouvera le parfum Européen
Tibert Pont a tout connu avec Servette depuis la signature de son premier contrat professionnel en 2004. Tout d’abord, il y a eu la première faillite en 2005, la promotion en Ligue B en 2006 puis la montée en Super League en 2011 et la qualification européenne lors de la saison 2012-2013: « L’Europe c’est toujours quelque chose de spécial et ça te permet de découvrir des endroits comme l’Arménie où j’ai inscrit le premier et le seul doublé de ma carrière (rire) ».
Si Servette est aussi haut, il le doit aussi à un certain Miroslav Stevanovic: « Je n’ai pas joué avec! » (NDLR: L’auteur de cet article sera viré dans les plus brefs délais après cette erreur scandaleuse…) « Néanmoins, de ce que je sais, c’est un des meilleurs physiquement et qui est très humble dans le privé ».
Alors que Servette sera en Conférence League la saison prochaine, Tibert Pont reste admiratif du parcours des Grenat depuis leur retour en Super League: «Y a des résultats excellents, c’est incroyable d’avoir des résultats aussi bon et d’enchaîner deux qualifications en Coupe d’Europe! Chapeau à toute l’équipe ».
16 May 2021 | Actualité, Équipe première
C’est dans le titre (et désolé pour ceux n’aimant pas le rap) et cela a été acté hier soir : Servette jouera la Conference League la saison prochaine ! Une qualification obtenue grâce en partie au succès acquis à Vaduz ce samedi soir.
Dans le doute depuis quelques jours, les Grenat rentrent de très belle manière en ouvrant le score dans le premier quart d’heure sur coup de pied arrêté. Ils auront même l’opportunité de doubler la mise avant le quart du match mais ils seront rejoints à la marque dix minutes avant la pause, également sur coup de pied arrêté, une nouvelle fois sur un marquage un peu laxiste il faut l’avouer. Les Servettiens vont-ils une nouvelle fois retomber dans leurs travers ?
Le début de deuxième mi-temps ne va donner aucune réelle réponse tant il fut très calme au niveau des occasions. Intervient alors la 64e minutes, moment choisi par Alex Schalk pour redonner l’avantage aux Genevois qui ont certainement fait le plus dur à ce moment-là. En effet, les Vaduziens ne feront passer qu’un petit frisson mais sans plus. Le score final sera scellé à la 93e sur une contre-attaque conclue par Fofana. Cette victoire combinée aux défaites lucernoises et lausannoises assurent une place sur le podium à Servette qui pourra jouer l’esprit tranquille son dernier match face à Saint-Gall et prendre sa revanche sur des Brodeurs qui ont assuré leur maintien et qui feront très probablement tourner, la finale de la Coupe de Suisse se déroulant trois jours plus tard.
Les notes des Grenat
Pour célébrer cette deuxième qualification européenne d’affilé, on vous offre, chers lecteurs et lectrices, l’occasion de noter les joueurs et le coach sur cette rencontre disputée au Rheinpark Stadion de Vaduz. A vos stylos et faites vous plaisir pour ces avant-dernières notes de la saison 2020-2021 !
14 May 2021 | Actualité, Équipe première
Troisième, c’est la position actuellement du Servette FC au classement mais c’est aussi le nombre de défaites consécutives des Grenat, série en cours. Toujours en course pour une qualification, la fin de saison s’annonce des plus passionnantes et une excitation règne autour des deux derniers matchs de la saison. Cela commence par un déplacement à Vaduz ce samedi 15 mai à 20 heures 30.
Suspense à tous les étages
Alors que le club genevois est dans le dernier sprint pour l’Europe, une autre course haletante est en jeu. Six points sont encore en jeu et un maigre point sépare Vaduz du FC Sion, actuelle lanterne rouge mais ils accusent également un retard de deux petits points avec le FC Saint-Gall, huitième. Malgré leur défaite face au champion de suisse (0-2), ils ont pu compter sur le match nul de ses deux opposants pour rester en course. Cependant, l’équipe entraînée par Mario Frick sait bien qu’il va falloir rééditer la performance du 21 mars (1-2) afin de battre pour la seconde fois le Servette FC ainsi qu’espérer une victoire de Lausanne chez les Brodeurs afin de pouvoir leur échanger cette place de barragiste.
Malgré une défense genevoise à la ramasse (53 buts encaissés, seul le FC Sion avec 55 fait pire), il va falloir compter sur l’attaque pour tromper la vigilance liechtensteinoise. Malheureusement pour Geiger, il devra composer sans Vincent Sasso qui s’est pris deux jaunes lors de la partie contre Lausanne ainsi que Koro Koné pour deux matchs. Avec ses nombreuses absences et la fatigue des cadres qui s’accumule, vivement la fin de la saison… En espérant au moins qu’elle nous sourît à la fin.
Plaidoirie pour une relégation vaduzienne
Il y a certains adversaires qu’on admire car trop forts, trop brillants, trop au dessus. Ce fût le cas pour le Barça de Guardiola dont le talent allié à la maîtrise agaçait autant qu’il suscitait l’admiration. Évidemment, le génie tactique de Guardiola a pu vacillé de manière éphémère et notamment par un certain José Mourinho qui avec son Inter de Milan de 2010 avait su trouver la parade défensive pour faire trébucher et même éliminer le Barça en Ligue des Champions. Face au Servette FC ce n’est pas le Barça de Guardiola, ni même l’Inter défensif du Camp Nou dirigé par Mourinho mais le FC Vaduz dont le projet sportif est aussi insipide qu’un texte d’Anne Roumanoff.
Non content d’être une équipe avec autant d’ambition que le programme électoral de François Bayrou, Vaduz se situe à exactement 385 kilomètres de Genève ! Se farcir 770 bornes aller/retour pour se taper une équipe de bûcheron avec en prime le sosie de Benjamin Pavard, ça fait cher le kilomètre et en plus ça pollue et la pollution c’est pas très très bien. Toutes les excuses sont donc réunies pour ne plus voir Vaduz croiser le fer avec Servette.
Contrairement au FC Sion ou au Lausanne-Sport, Vaduz ne représente rien, malgré ses 339 Coupes du Liechtenstein. On ne va pas se mentir plus longtemps: Vaduz n’a rien à faire dans le même championnat que Servette ! Tout bien réfléchi cette équipe c’est un peu comme un menu Vegan: C’est fade et sans saveur; Mesdames et messieurs voici le FC Vaduz!
Autant cette équipe ne dérangerait personne si elle continuait son cirque dans l’anonymat d’une ligue obscure, autant voir cette équipe en Super League est une sacré épine dans la chaussure du football helvétique. Nos clubs sont déjà assez ridicules comme ça, nulle besoin d’en rajouter une couche. Les Servettiens seraient donc fort bien inspirés « d’aider » le bloc de Vaduz à rejoindre la Challenge League le plus tôt possible, tout le football Suisse en sortirait alors gagnant. À Servette de faire le nécessaire et peu importe si la manière est plus proche de l’Inter de Mourinho que du Barça de Guardiola.
13 May 2021 | Actualité, Équipe première
Catastrophique, honteux et j’en passe : nombreux ont été les adjectifs employés pour décrire le derby du Lac du Servette FC ce mercredi au Stade de Genève. Une nouvelle fois, attention à une fin de saison compliquée qui se profile…
Vous souvenez-vous des entames catastrophiques servettiennes en début d’année ? Elles sont de retour ! Car oui, Servette va concéder deux buts dans les 20 premières minutes où la défense genevoise fait pâle figure. Après la déroute à Lucerne, on s’attend à ce que Servette reparte avec une nouvelle valise mais les joueurs d’Alain Geiger vont lancer un semblant de révolte en réduisant la marque avant la demi-heure.
Il est important de préciser ”un semblant” car tout va tomber à la trappe quelques minutes plus tard avec le troisième but concédé, une nouvelle fois par ce diable de Bolingi qui fut déjà l’auteur de l’ouverture de la marque. Cela aurait pu être 1-4 à la mi-temps si le poteau n’avait pas volé au secours. La deuxième période n’aura que trois événements à constater : le quatrième but lausannois et les deux expulsions côté Grenat.
Les notes des Grenat
Jérémy Frick : 4
Comme le nombre de buts concédés. Blague à part, il semble un peu court et laxiste sur les 4 buts même s’il n’est pas le premier responsable.
Anthony Sauthier : 3
De gros espaces laissés sur son côté droit. Le capitaine aura vécu comme ses trois autres compères de défense une rencontre très compliquée
Steve Rouiller : 3
En retard sur bon nombres d’actions adverses, notamment sur le deuxième but lausannois, le pilier de la défense a montré des signes de difficultés alors que ces dernières sorties étaient plus que convaincantes.
Yoan Séverin : 3
Le troisième défenseur dans la hiérarchie aura passé une après-midi des plus difficiles, ayant été totalement dépassé par les évènements.
Gaël Clichy : 4
Retour au jeu très moyen pour le latéral qui a multiplié les passes et transversales ratées au fil des 90 minutes.
Gaël Ondoua : 2
Totalement hors-sujet en première mi-temps (ou plutôt pas concerné si l’on voulait être honnête), c’est sans surprise qu’il sort à la pause pour Vincent Sasso, lequel a eu le temps en 25 minutes de prendre deux cartons jaunes.
Timothé Cognat : 4
Sa perte de balle à la 18e minute coûte cher car elle amène tout simplement le but du break. Ses multiples courses ainsi que sa grosse occasion n’auront pas suffit à changer la donne. Remplacé dans les dernières minutes par Boris Cespedes.
Théo Valls : 3
Un match à oublier pour le milieu relayeur, tant il n’a pas été au rendez-vous et présent à mi-terrain.
Miroslav Stevanovic : 5
Une bonne lucidité pour servir Kyei pour la réduction du score, l’une des seules si ce n’est la seule opportunité où il a montrer quelque chose d’intéressant. Sorti pour Boubacar Fofana, assez remuant en fin de match.
Alex Schalk : 4
Très discrète performance de la Bombe de Breda qui n’a pas su se mettre réellement en évidence. Sorti pour Kastriot Imeri, relativement discret.
Grejohn Kyei : 5
Le seul à avoir tenté offensivement. Son abnégation et sa présence ont été récompensées par un but, son douzième de la saison. Sorti à la 63e pour Koro Koné qui connaitra le même sort que Sasso.
11 May 2021 | Actualité, Équipe première
Une semaine après la déception saint-galloise (désolé de remuer le couteau dans la plaie), Servette retrouve le Stade de Genève ce mercredi 12 mai à 18h15 pour un derby qui promet de sentir la poudre et par ailleurs aussi l’Europe, pour laquelle les deux équipes bataillent.
Esprit du 10 mai 2019, es-tu là ?
Cette date ne vous est pas étrangère si vous suivez le club et l’on ne vous rappellera pas ce qu’il s’est passé ce jour-là, les réseaux sociaux du club ont déjà bien fait le travail. Le 10 mai 2019 reste également la dernière victoire servettienne face au INEOS-Sport. Depuis, l’équipe réserve de l’OGC Nice est restée une saison de plus dans l’antichambre de l’élite avant de pouvoir se re-frotter aux Grenat le 20 septembre 2020 pour le dernier derby dans le frigidaire de la Pontaise, avec un score final de 2-1 en faveur des locaux.
S’en sont suivi une nouvelle défaite, celle-ci dans le nouveau Stade de la Tuilière, ainsi qu’un match nul 1-1 à la Praille durant lequel Frick a sauvé les siens à la dernière seconde en stoppant un penalty. C’est donc la dernière opportunité pour le Servette FC de prendre l’ascendant sur son rival lémanique et par la même occasion de l’écarter de la course à la Conference League en cas de succès.
Ineos, un projet f(l)ou?
Si le Lausanne-Sport réalise une saison plus qu’honorable pour un promu, l’arrière boutique n’est pas complètement reluisante. En 2018, Ineos devient le propriétaire du club avec des ambitions claires: remonter le club en Super League et y demeurer. Seulement voilà, la multinationale anglaise ne résonne pas en termes d’émotion mais plutôt par logique financière et n’a donc qu’une seule religion: le pognon.
Le projet est vague et peine à convaincre, il faut dire que le groupe anglais n’a pas vraiment bonne réputation en dehors de nos contrées helvètes et s’appuie sur des hommes au passé pour le moins agité. La direction choisie par les dirigeants du LS semble s’orienter doucement mais sûrement vers un modèle de club vitrine, une vitrine dont les articles ne sont pas tous la propriété du club donc ?
Vous le savez certainement mais Ineos possède aussi et surtout l’OGC Nice, faute d’avoir bonne réputation en Angleterre… Le moins que l’on puisse dire c’est que même à Nice on ne comprend pas vraiment le « projet »
Daniel Riolo, journaliste pour RMC n’y va pas par quatre chemins et le constat est édifiant: « Tout est flou à Nice, un club de plus en France dans lequel on ne comprend rien “ a confié Riolo.
Quand il s’agit de pognon tout le monde finit par s’entendre et on fait croquer les amis, c’est le tube « Les copains d’abord » remis au goût du jour. Prenons par exemple Souleymane Cissé actuellement directeur sportif du LS et qui n’a pas laissé un souvenir impérissable en Gironde comme en témoigne un article du 1er mars rédigé par le site spécialisé Girondins33.com :
« Salarié du FCGB (10 000 euros par mois selon L’Équipe, Souleymane Cissé a au moins cette différence – en plus de celle d’être encore au club, gardé par King Street quand les parts de GACP ont été rachetées et la gestion du club reprise par KS – avec Hugo Varela. Pour rappel, le Portugais dirigeait la politique sportive du FCGB sans être employé du club mais en étant payé par les Marine et Blanc via son agence, basée en Angleterre. Pour le reste, les deux hommes ont le point commun peu rassurant d’avoir une réputation sulfureuse et d’être associés à des pratiques… particulières visant à privilégier leurs intérêts en priorité. »
Si nous ne connaissons pas les pratiques du directeur sportif vaudois, ses propos ne laissent que peu de place au doute et à l’interprétation. L’homme fort du Lausanne parle très clairement de « passerelle entre les clubs Ineos sur Actufoot.com le 21 avril de cette année:
«Les jeunes progressent, on croit vraiment en eux. Il y a une vraie passerelle avec les autres clubs INEOS. On n’est pas la poubelle du Gym, qui ne m’a rien imposé. Je remercie le staff, Julien Fournier et les scouts. Lausanne est un club historique, il y a un vrai projet à bâtir ici.»
Il cite Julien Fournier le « responsable du football d’Ineos » qui n’a pas vraiment les mains propres. Il avait en effet été placé en garde à vue en 2014 dans le cadre d’une enquête sur des transferts présumés frauduleux alors que Julien Fournier était à l’OM…
Vous l’avez compris, le fonctionnement du LS ne se limite pas au terrain et les interrogations sur la crédibilité du projet sont nombreuses et la non prolongation de Giorgio Contini n’est pas de nature à rassurer. Espérons pour les supporters Lausannois que cela ne soit pas les prémices d’une nouvelle descente aux enfers, le simple fait d’habiter à Lausanne constitue une souffrance déjà bien suffisante sans en rajouter d’autres.