FC Sion – Servette FC : Servette dos au mur dans le Derby du Rhône

FC Sion – Servette FC : Servette dos au mur dans le Derby du Rhône

Ce mercredi 17 septembre à 19h00, le Servette FC se déplace au Stade de Tourbillon pour affronter le FC Sion dans le cadre de la Super League. Plus qu’un simple match de championnat, ce derby romand oppose deux clubs historiques dont la rivalité fait vibrer tout l’ouest du pays. Autant dire que la pression sera maximale, sur le terrain comme dans les tribunes.

Servette dos au mur

Avec seulement deux points pris en cinq matchs (0 victoire, 2 nuls, 3 défaites), le Servette FC occupe l’avant-dernière place du classement. Les Grenat souffrent d’un cruel manque d’efficacité offensive (6 buts marqués pour 12 encaissés), mais ils ont montré par séquences qu’ils pouvaient rivaliser avec n’importe quel adversaire. À Zurich samedi, ils ont dominé les débats, se créant plusieurs occasions franches et touchant deux fois les montants, sans réussir à concrétiser.
Ce derby tombe donc au bon moment : une victoire à Tourbillon permettrait non seulement de briser la spirale négative mais aussi d’envoyer un signal fort au championnat. Plus qu’un match de prestige, c’est une opportunité pour lancer enfin la saison.

La forme de l’adversaire

Le FC Sion, 5ᵉ au classement, traverse une période positive et compte déjà huit points d’avance sur les Servettiens. Portés par un début de saison solide (3 victoires, 1 nul, 1 défaite), les Valaisans aborderont ce derby avec confiance.

A l’arrière, Jan Kronig a insisté sur l’état d’esprit à avoir dans ce type de rencontre :

« Dans un derby, peu importe le classement. Ce qui compte, ce sont les 90 minutes et l’énergie qu’on met sur le terrain. On veut absolument montrer notre présence et notre mentalité. »

Sion pourra compter sur un secteur offensif en forme, incarné par Josias Lukembila. L’ailier de 26 ans, rapide et percutant, s’est déjà distingué à plusieurs reprises cette saison et représente une menace sérieuse pour la défense genevoise.

L’autre danger se nomme Rilind Nivokazi, arrivé cet été de Bellinzone où il avait fini meilleur buteur de Challenge League (18 buts). Formé à l’Atalanta, l’attaquant italo-kosovar de 25 ans offre à Sion un profil de pur buteur, déjà décisif en ce début de saison.

 

Le Servettien à suivre

Miroslav Stevanović est depuis plusieurs saisons l’âme offensive du Servette FC. Véritable métronome du jeu grenat, il combine vision, précision technique et constance. Toujours parmi les meilleurs passeurs du championnat, il excelle à trouver les intervalles et à offrir des ballons décisifs à ses attaquants. Son expérience dans les grands rendez-vous et sa capacité à garder son sang-froid font de lui un atout indispensable, surtout dans un contexte aussi particulier qu’un derby.
Au-delà de ses qualités de passeur, le Bosnien n’hésite pas à prendre ses responsabilités en frappant au but ou en accélérant le rythme lorsqu’il sent son équipe en difficulté. Dans un match souvent fermé, tendu et décidé sur des détails, sa créativité et son intelligence de jeu peuvent faire basculer la rencontre. Face à une défense valaisanne compacte, toute l’équipe grenat comptera sur lui pour éclairer le jeu et trouver la faille.

Ce mercredi 17 septembre à 19h00, le Servette FC affronte le FC Sion au Stade de Tourbillon pour un derby romand bouillant. Après un début de saison compliqué, les Grenat savent que ce match peut marquer un tournant : montrer du caractère, briser la spirale négative et relancer la dynamique en championnat.

Ce derby doit être le point de bascule de la saison : un moment pour tourner la page des frustrations, retrouver l’élan collectif et prouver que le club genevois peut encore jouer un rôle majeur en Super League.

Rendez-vous mercredi à 19h00 à Tourbillon ou derrière vos écrans : ensemble, allons chercher cette victoire et écrivons une nouveau début de saison grenat !

Allez Servette !

Photo: Arthur Miffon

 

 

 

 

 

FC Shakhtar Donetsk- Servette FC :  Dernière chance pour jouer l’Europe

FC Shakhtar Donetsk- Servette FC : Dernière chance pour jouer l’Europe

Ce jeudi 21 août à 20h, le Servette FC se déplacera en Pologne pour affronter le FC Shakhtar Donetsk dans le but d’obtenir une qualification à l’Europa Conference League.

Éliminé des qualifications de la Champions League, puis battu par Utrecht en Europa League, le Servette FC joue désormais sa dernière chance européenne. En face, le Shakhtar Donetsk est dans la même situation : lui aussi a vu ses rêves de Ligue Europa s’éteindre après une cruelle élimination aux tirs au but contre le Panathinaïkos. Autant dire que les deux équipes abordent ce barrage de Conference League avec une énorme pression.

Une dose de confiance avant l’Europe

Après un début de saison très difficile, marqué par 5 défaites lors de ses 8 premiers matchs officiels, le Servette FC a enfin retrouvé des couleurs en Coupe de Suisse. Opposés au FC Dardania Lausanne, club de 2e ligue interrégionale, les Grenat se sont imposés 5-0, une victoire nette et rassurante. Plus que le score, c’est l’attitude affichée qui a compté : rigueur, intensité, efficacité offensive et implication de tout le groupe. Le gardien Jérémy Frick a signé un clean sheet, symbole d’une défense enfin concentrée et solide. Stevanović, Jallow, Ayé et Bronn ont marqué, tandis que le jeune Alonzo Vincent, à seulement 16 ans, est devenu le deuxième plus jeune buteur de l’histoire du club. Ce succès a permis de briser la spirale négative et d’engranger de la confiance avant le déplacement européen.

 

La forme de l’adversaire

Le Shakhtar Donetsk arrive lui aussi avec des blessures récentes : le club ukrainien a été éliminé de l’Europa League après une cruelle séance de tirs au but contre le Panathinaïkos. Contraint de jouer ses matchs européens en exil, il a fait du Stade Henryk Reyman de Cracovie sa base provisoire, un stade qu’il maîtrise désormais parfaitement.
Malgré ces déconvenues, le Shakhtar conserve une équipe redoutable. Son contingent brésilien reste l’un de ses points forts, apportant créativité et explosivité dans les phases offensives. Parmi eux, Kauã Elias, jeune avant-centre de 19 ans, s’est déjà distingué en ce début de saison. Meilleur buteur du club actuellement, il représente une menace sérieuse pour la défense servettienne par sa vitesse, sa mobilité et son sens du but. Autour de lui, l’expérience européenne de l’effectif et la discipline collective font du Shakhtar un adversaire particulièrement difficile à manœuvrer.

Le Servettien à suivre

Recruté cet été en provenance de l’AJ Auxerre, Florian Ayé a débloqué son compteur avec Servette lors de la victoire en Coupe de Suisse face à Dardania. Avant-centre de métier, il est précisément le profil qui manquait aux Grenat : puissant dans les duels, habile dos au but et capable de peser sur toute une défense. Dans un match aussi tendu, la réussite offensive pourrait se jouer sur un détail et tous les regards seront tournés vers lui. Miser sur un but d’Ayé n’a rien d’utopique : c’est peut-être lui qui peut relancer la saison européenne des Grenat.

Ce jeudi 21 août à 20h00, le Servette FC affronte le Shakhtar Donetsk au Stade Henryk Reyman de Cracovie pour un match crucial. Après un début de saison compliqué, les Grenat ont enfin retrouvé confiance grâce à leur large succès en Coupe de Suisse, et ils savent qu’ils jouent désormais leur dernière chance européenne. L’objectif : réaliser un grand match, bousculer le Shakhtar et décrocher un avantage avant le retour à la Praille.

Ce barrage doit être le point de bascule de la saison : un moment pour tourner la page des difficultés, retrouver l’élan collectif et prouver que le club genevois peut rivaliser sur la scène continentale.

Rendez-vous jeudi à 20h à Cracovie  ou devant votre poste de télévision : ensemble, allons chercher l’exploit et écrivons une nouvelle page de l’histoire grenat !

Allez Servette !

Photos: Julien Thurnherr

 

 

 

 

 

Servette FC- Grasshopper :  Le match pour relancer la saison et stopper les défaites

Servette FC- Grasshopper : Le match pour relancer la saison et stopper les défaites

Ce dimanche 10 août à 16h30, Servette FC accueillera Grasshopper au Stade de la Praille pour le troisième match de Super League de la saison. Après deux défaites consécutives, les Grenat sont déterminés à stopper cette spirale négative et à renouer avec la victoire. Ce match est une occasion idéale de se relancer, face à une équipe contre laquelle Servette a souvent eu le dernier mot.

Lors de leur dernière confrontation en février dernier, Servette s’était imposé 2-1 après une spectaculaire remontée en seconde période. Grasshopper, bien qu’historique adversaire, reste une équipe que Servette réussit généralement à dominer, avec plusieurs victoires au compteur ces dernières saisons. Malgré un début de championnat difficile pour les deux équipes, ce match s’annonce crucial pour les Grenat qui devront absolument stopper les défaites et repartir du bon pied.

La perf’ du dernier match

Le Servette FC a concédé une défaite sévère 1-3 à domicile face au FC Utrecht lors du match aller du 3e tour qualificatif de l’Europa League. Malgré une première période prometteuse, où Guillemenot a ouvert le score dès la 12e minute, les Grenat ont sombré après la pause. En l’espace de dix minutes (52e-62e), ils ont encaissé trois buts, dont un autogoal de Baron, un coup franc mal défendu laissant Horemans marquer, et une défense désorganisée permettant à Zechiel de scorer le troisième.

Cette défaite marque la quatrième consécutive en autant de matchs officiels cette saison, et expose une fragilité défensive inquiétante pour les hommes de Dimic et Alphonse. Il semble que les Grenat manquent parfois de la solidité mentale et physique nécessaire dans les moments décisifs. La fragilité de certains joueurs, notamment au niveau du physique et de l’impact dans les duels, pose question. Face à une équipe d’Utrecht plus robuste et bien organisée, Servette a montré ses faiblesses, notamment au milieu de terrain, où les joueurs peinent à maintenir l’intensité sur 90 minutes.

Les Grenat semblent également manquer de l’élément “mastodonte” en attaque, celui qui a fait défaut en attaque, à l’image de Crivelli lors de la saison dernière, capable de tenir tête à des défenses imposantes et de peser sur le match physiquement. Si cette fragilité persiste, le club devra peut-être se pencher sur le marché pour recruter un joueur de ce calibre, capable de faire basculer les matchs en sa faveur.

 

La forme de l’adversaire

Grasshopper traverse également un début de saison difficile, avec deux défaites consécutives contre Bâle et Lucerne. Cependant, contrairement au Servette FC, qui évolue sous la direction des entraîneurs intérimaires Bojan Dimic et Alexandre Alphonse, le club zurichois a profité du mercato d’été pour changer d’entraîneur, en confiant les rênes de l’équipe à Gerald Scheiblehner.

En attaque, les Sauterelles peuvent s’appuyer sur la complémentarité de Nikolas Muci et Luke Plange, deux buteurs qui ont montré leur potentiel lors des premiers matchs de la saison. Toutefois, l’équipe perd un de ses atouts avec le départ du jeune défenseur Maksim Paskotsi, qui a quitté le club pour rejoindre la Belgique.

Avec des résultats mitigés et une équipe encore en phase de transition, Grasshopper représente un adversaire abordable pour le Servette FC. C’est une occasion idéale pour les Grenat de se reprendre et de tenter de renouer avec la victoire, avant un déplacement décisif à Utrecht en Europa League.

Le Servettien à suivre

Après une première mi-temps convaincante contre Utrecht, Guillemenot reste un joueur clé à suivre de près. L’attaquant servettien a ouvert le score contre les Néerlandais et continue de montrer des signes de forme. Son sens du positionnement et son efficacité devant le but seront essentiels pour les Grenat, surtout face à un adversaire comme Grasshopper, qui peine à se stabiliser en défense. Guillemenot, qui cherche à confirmer son retour en forme après une saison plus discrète, pourrait bien être le joueur décisif pour redonner de l’élan à l’attaque servettienne.

 

Ce dimanche 10 août à 16h30, Servette FC reçoit Grasshopper au Stade de la Praille pour un match décisif. L’objectif : stopper la série de défaites et relancer la saison 2025-2026 avec une victoire. Après un début difficile, les Grenat souhaitent retrouver leur rythme et profiter du beau temps pour offrir une performance solide à leur public.

Rendez-vous ce dimanche 10 août à 16h30 : une occasion parfaite pour se relancer, remonter la pente et repartir sur de bonnes bases. Ensemble, retrouvons le chemin de la victoire !

Allez Servette !

Photo: Julien Thurnherr

 

 

 

 

 

Servette FC – FC Utrecht 1 à 3: dix minutes qui coûtent cher

Servette FC – FC Utrecht 1 à 3: dix minutes qui coûtent cher

Le Servette FC a concédé une défaite 1-3 à domicile contre le FC Utrecht, jeudi soir, lors du match aller du 3e tour qualificatif de l’Europa League. Devant plus de 2 000 supporters néerlandais bruyants, les Grenat ont pourtant réalisé une très bonne première période, avant de sombrer défensivement en deuxième mi-temps. Un score sévère, qui oblige les hommes de Dimic et Alphonse à une remontée ambitieuse au retour.

Ce qu’il faut retenir

Le Servette FC s’est incliné 1-3 face au FC Utrecht lors du match aller du 3e tour qualificatif de l’Europa League, dans un Stade de Genève animé par plus de 2 000 supporters néerlandais. Privés de plusieurs cadres (Rouiller, Séverin, Mraz, Antunes), les Grenat, dirigés par le duo Bojan Dimic – Alexandre Alphonse, ont pourtant réalisé une première période convaincante.

Guillemenot ouvrait le score à la 12e minute sur un service de Stevanovic, et Servette dominait les débats. Mais tout a basculé en dix minutes après la pause : autogoal de Baron (52e), but de Horemans (55e), puis Zechiel (62e). Une série noire qui a totalement inversé la dynamique du match.

Malgré plusieurs changements et l’entrée du jeune Atangana (17 ans), les Grenat n’ont pas réussi à réduire l’écart. Pour espérer continuer l’aventure européenne, il faudra un exploit jeudi prochain aux Pays-Bas : s’imposer avec deux buts d’écart pour forcer les prolongations.

Le fil du match

Servette entame la rencontre tambour battant. Dès la 2e minute, Stevanovic se signale par une frappe dangereuse, suivie d’un tir cadré de Srdanovic repoussé de justesse. Les Grenat imposent un pressing intense et se montrent plus incisifs que leurs adversaires.

À la 12e minute, le travail est récompensé :  Stevanovic dévie le ballon pour Guillemenot qui reprend victorieusement de la tête au premier poteau. Le Stade de Genève explose.

Servette continue de pousser : Varela frôle le cadre (25e), Cognat et Fomba dictent le tempo au milieu, Mall se montre attentif sur deux frappes néerlandaises (27e, 38e). La première mi-temps est clairement à l’avantage des Grenat, face à un Utrecht amorphe et sans rythme, bien à se demander si ce manque d’intensité est un choix tactique. Car une constante semble se dégager côté servettien : comme lors des précédents matchs, le SFC entame fort, impose son tempo, mais relâche progressivement, laissant son adversaire revenir dans la partie.

Mais le retour des vestiaires est fatal. À la 52e minute, sur un centre anodin de Cathline, Baron dévie involontairement le ballon dans ses propres filets. Trois minutes plus tard, sur un coup franc mal défendu, Horemans est oublié au second poteau et donne l’avantage à Utrecht.

Servette encaisse le coup, et Zechiel enfonce le clou à la 62e minute, profitant d’une défense genevoise désorganisée. Trois buts en dix minutes : le match a basculé.

Les changements tentés (Magnin, Ondoua, Jallow) n’inversent pas la tendance. Le jeune Atangana, lancé à la 82e minute, montre de l’envie mais ne peut faire la différence. Le score ne bougera plus, malgré une fin de match confuse, marquée par de nombreuses pertes de temps côté néerlandais.


Le tournant du match

Alors que Servette semblait avoir la maîtrise du match, tout s’est effondré entre la 52e et la 62e minute.

Le coup d’envoi de la spirale est un autogoal malheureux de Baron, qui dévie un centre de Cathline dans ses propres filets. Servette encaisse ensuite un but évitable trois minutes plus tard, sur coup franc, avec un Horemans totalement libre au second poteau. Enfin, à la 62e, Zechiel inscrit le 3e but face à une défense passive.

Notre correspondant Marcello Corazza, présent à la tribune presse, a pu s’entretenir avec Massimo Lombardo, directeur technique du Servette FC à la 70ème minute. Interrogé sur le basculement de la seconde période, ce dernier ne mâche pas ses mots :

« C’est très simple : à partir de la 50e minute, on ne touche plus une bille au milieu. Leurs milieux sont très techniques, costauds physiquement, ils mettent énormément d’impact. Les numéros 21 et 27 ,Gjivai Zechiel et Alonzo Enggwanda  je les ai trouvés excellents. »

« Dès qu’on avait le ballon, ils pressaient fort. On perdait très vite la possession, on n’arrivait plus à construire nos relances. Pour moi, c’est là que tout a dégénéré. »

En dix minutes, le SFC passe d’une position favorable à une situation très compromise. Ce passage à vide coûte cher  et il n’est pas sans rappeler un schéma désormais récurrent. Car depuis le début de la saison, les Grenat peinent à tenir leurs avantages : ils mènent au score, puis s’effondrent.

Cette défaite face à Utrecht est la quatrième consécutive en autant de matchs officiels cette saison. Et à chaque fois, Servette n’a inscrit qu’un seul but. Une efficacité offensive trop limitée et une fragilité mentale inquiétante dans les moments clés. Il faudra impérativement corriger ces failles pour espérer un retournement de situation aux Pays-Bas.

Les joueurs du match

Titularisé à la pointe de l’attaque, Guillemenot, en quête d’efficacité après une saison passée discrète, a su répondre présent. Il ouvre le score à la 12e minute au terme d’un mouvement bien construit : sur un corner joué à deux, Baron décale Stevanovic qui centre parfaitement, et Guillemenot s’impose de la tête au premier poteau. Une réalisation qui pourrait l’aider à retrouver confiance et régularité dans la zone de vérité.

Sur le flanc droit, Loun Srdanovic a livré une première période appliquée et volontaire. Solide défensivement, rigoureux dans les duels et propre dans ses relances, il a montré de la personnalité face à une opposition relevée. Son activité dans le couloir a apporté de l’équilibre à l’équipe dans les bonnes phases du début de match.

Dans une soirée globalement frustrante, ces deux joueurs auront su tirer leur épingle du jeu.

 

Le SFC s’est incliné 3-1 face à Utrecht, concédant une quatrième défaite consécutive. Malgré une première période convaincante, les Grenat ont une nouvelle fois craqué après la pause. Ils tenteront de stopper cette spirale négative ce dimanche 10 août à 16h30 à la Praille face à Grasshopper , avant le déplacement décisif à Utrecht jeudi prochain.

 

photos: Julien Turnherr

 

BSC Young Boys – Servette FC (3-1) : Les recrues s’illustrent malgré la défaite

BSC Young Boys – Servette FC (3-1) : Les recrues s’illustrent malgré la défaite

Le SFC s’est incliné 3-1 à Berne pour son entrée en matière en Super League, après avoir joué plus de 80 minutes en infériorité numérique. Malgré le contexte, les Grenat ont montré du caractère et ont pu compter sur l’apport immédiat de leurs recrues estivales.

Ce qu’il faut retenir

Le Servette FC a démarré la saison de Super League 2025–2026 par une défaite frustrante face aux Young Boys (3–1), dans un Wankdorf plein à craquer et copieusement arrosé par la pluie. Réduits à dix dès la 8ᵉ minute après l’expulsion de Mazikou, les Grenat ont montré du cœur mais ont logiquement plié face à des Bernois dominateurs.

Mraz a relancé l’espoir en réduisant le score (36ᵉ), mais le troisième but d’YB, signé Virginius et accordé par la VAR en fin de match (84ᵉ), a définitivement enterré les ambitions servettiennes. Il faudra vite rebondir avant le match retour crucial face à Plzeň mercredi.

Le fil du match

Servette démarre fort. Dès la 6e minute, Lamine Fomba, titularisé pour la première fois, place une tête puissante qui passe de peu à côté. Une entrée en matière prometteuse, vite balayée par un tournant brutal.

À la 7e, Darian Males file plein axe vers le but. Mazikou intervient trop tard, accroche l’attaquant sans toucher le ballon. L’arbitre n’hésite pas : penalty et carton rouge. Fassnacht transforme la sanction (10e), malgré une belle anticipation de Frick, qui plonge du bon côté et effleure le ballon.

Quelques minutes plus tard, les Young Boys enfoncent le clou. La défense genevoise peine à dégager, le ballon revient sur Males qui croise sa frappe. Frick la touche encore, mais sans réussir à la repousser complètement (14e). Deux à zéro, et Servette est au bord du chaos.

Thomas Häberli réagit aussitôt. À la 20e minute, il sort Morandi pour renforcer la défense avec Srdanovic. Ce réajustement tactique redonne un peu d’équilibre aux Grenat, qui reprennent même brièvement la possession.

À la 24e, Servette croit obtenir un penalty pour une main évidente de Wüthrich, mais Mráz est signalé hors-jeu d’un rien. Partie remise : à la 36e, Mráz est à la réception d’un ballon mal repoussé dans la surface. Sa reprise ne laisse aucune chance au gardien. Le but est validé après consultation de la VAR. Servette revient à 2-1, à dix contre onze.

En seconde période, YB domine, sans réussir à se mettre à l’abri. Frick multiplie les interventions, et Fassnacht manque deux grosses occasions. Stevanović, pour son 200e match en Super League, tente sa chance mais voit sa frappe s’envoler. Varela, entré en fin de match, amène du dynamisme et frôle l’égalisation dans les arrêts de jeu.

Mais l’espoir genevois s’éteint à la 84e. Virginius reprend un ballon cafouillé dans la surface. D’abord annulé pour hors-jeu, le but est finalement validé par la VAR. Fin de l’histoire.


Le tournant du match

À la 7e minute, tout se complique pour Servette. Lancé plein axe, Darian Males prend le dessus sur la défense genevoise. Bradley Mazikou intervient tardivement, accroche son adversaire sans toucher le ballon. Luca Piccolo, l’arbitre de la rencontre , rarement associé à des souvenirs favorables côté grenat  applique la sanction immédiate : penalty et carton rouge.

Une double peine qui pèse lourd. Servette se retrouve réduit à dix, mené au score deux minutes plus tard, et contraint de revoir totalement son plan de jeu. Difficile, dans ces conditions, de rivaliser à armes égales. Le match venait à peine de commencer qu’il était déjà déséquilibré.

 

Le joueur du match

Samuel Mráz a encore frappé. À la 36e minute, il réduit l’écart en pur renard des surfaces, au terme d’une action limpide construite à 100 % par les recrues estivales : centre précis de Srdanovic depuis la droite, déviation de Bronn, et finition instinctive de Mráz au second. Un enchaînement clinique, dans un moment où Servette avait besoin de souffle.

Déjà buteur à Plzeň, l’attaquant slovaque confirme son sang-froid et son efficacité. Toujours bien placé, toujours à l’affût, il incarne ce profil de finisseur opportuniste que le club cherchait depuis plusieurs saisons. Présent dans les duels, capable de convertir la moindre demi-occasion, il se distingue par sa constance et sa lucidité dans la zone de vérité.

Au-delà du but, c’est une séquence qui illustre un constat encourageant : les nouvelles têtes apportent déjà. Mráz, Bronn, Srdanovic, Fomba… Le mercato grenat, ambitieux et ciblé, commence à porter ses fruits. À confirmer, mais les bases sont posées.

 

Le SFC s’est incliné 3-1 à Berne pour son entrée en matière en Super League, après avoir joué plus de 80 minutes en infériorité numérique. Malgré le contexte, les Grenat ont montré du caractère et ont pu compter sur l’apport immédiat de leurs recrues estivales. Battus à Berne mais partis avec trois points de République tchèque, les hommes de Häberli sont désormais favoris pour se qualifier et espèrent poursuivre leur aventure européenne. Rendez-vous mercredi soir à 21h à la Praille.